Memoire Online - Conception et développement d'une application web sur la gestion du cursus scolaire des élèves à l'EPSP/ sud Kivu

« Les jeunes doivent se prendre en main et s'assurer qu'ils reçoivent le meilleur enseignement possible, afin de pouvoir bien nous représenter à l'avenir. »

Nelson Mandela

«Si vous vous endormez en pensant que quelque chose est impossible, vous risquez d'être réveillé par le bruit qu'un autre fera en l'accomplissant. »

DEDICACE

REMERCIEMENTS

Nous remercions infiniment le Tout Puissant Seigneur Jéhovah, Lui qui nous a fait don de son Esprit pour réaliser ce travail.

Nos remerciements s'adressent à tous nos enseignants et, en particulier, au Prof. Dr. Agr. Jean Marcel MBIKAYI et à l'assistant Abbé Jean-Dominique UYERGIU Kwolonyo qui ont accepté humblement de diriger et d'encadrer ce travail en dépit de leurs multiples occupations.

Nos sentiments de gratitude à l'Inspection Provinciale de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel ainsi que tous les inspecteurs, directeurs et préfets des études pour avoir soutenu et facilité nos recherches.

- à nos parents KANGOY KASABA Daniel et MWAVITA KAZUNGU Thérèse pour avoir supporté nos études du début à la fin ;

- à notre grand-mère MARIE ZABIBU, à la famille de Jean Marie LUZINGE, à la famille de Johnson KASAMIRA, à la famille de KAZUNGU, à la famille d'Alain LUZINGE pour leurs appuis financiers et matériels ;

- à nos tantes et oncles Yvette, Charline, Bahati, Rebecca, Bernadette, Louise, Ndianabo, Honorine, Régine, Jeannette et Fifi pour leurs conseils ;

- à nos frères et soeurs Hugues, Rosine, Ange, Thibaut, Christian, Yess Guylain, Sarah, Stella, Rebecca, Matthieu, Mélodie, Moïse, Mukeina, Anna, Innocent, Rachel, Josué et Daniel pour leurs encouragements ;

- à tous nos camarades et amis Aimedo, Alice, Dadienne, Amani ABI, Amani Varignon, Esperance, Israël, Nathan, Justin, Prudence, Serge, Cirhu, Thérèse, Carine, Olive, Madjidi, Bi Rose, Dulce, Ya Jean, Nicole, Lionel et Isaac pour leurs incitations et recommandations.

Enfin, que tous ceux dont les noms ne sont pas ici cités et qui, de près ou de loin, nous ont apporté leur assistance, trouvent dans ces quelques pages l'expression de notre profonde gratitude et de notre reconnaissance.

SIGLES ET ABREVIATIONS

INTRODUCTION GENERALE

L'informatique est principalement une science qui développe la communication dans un environnement partagé et participative ; elle promeut une ère en perpétuelle renaissance scientifique dont les innovations améliorent le quotidien des hommes quelque soit leur rang social et leurs entreprises. La prise des décisions est faite dans un cadre participative favorisant un consensus et une cohésion à un but commun permettant d'optimiser les intérêts de l'entreprise [BUH2008].

Dans le cadre éducationnel, l'informatique recouvre les outils et produits numériques pouvant y être utilisés pour améliorer la qualité de l'éducation. Celle-ci est devenue l'un des problèmes qui préoccupent actuellement l'humanité toute entière, son importance étant à maintes reprises prouvée. A cet effet, la conférence mondiale sur l'éducation pour tous, tenue en 1990 à Jomtien (Thaïlande), a reconnu comme priorité des priorités, l'accès et l'amélioration de la qualité de l'éducation des enfants, des jeunes et des adultes [UNE2009].

Actuellement, des réflexions poussées proposent, pour améliorer la qualité de l'enseignement et favoriser l'accès à l'éducation, l'utilisation des technologies de l'information et de la communication pour l'enseignement (TICE). Ces dernières regroupent un ensemble d'outils conçus et utilisés pour produire, traiter, entreposer, échanger, classer, retrouver et lire des documents numériques à des fins d'enseignement et d' apprentissage [WIK2014]. Le but principal de la TICE est de lutter contre la fracture numérique, de proposer un soutien, de proposer un autre rythme d'enseignement, de relier un savoir à un contexte plus vaste, bref de créer de nouvelles dynamiques pédagogiques [WIK2014].

0.1 Problématique

L'inspection provinciale de l'enseignement primaire, secondaire et professionnel en République Démocratique du Congo a le projet de gérer automatiquement le dossier des élèves depuis l'école primaire jusqu'à l'obtention du diplôme d'Etat. L'objectif visé par ce projet est de redynamiser et mettre de l'ordre dans l'enseignement et surtout gérer le cursus scolaire des élèves.

En effet, dans la gestion du cursus scolaire des élèves, l'inspection provinciale d'enseignement primaire, secondaire et professionnel rencontre comme problème la lenteur dans le traitement des données liées aux élèves, la non disponibilité d'informations en temps voulu et le manque d'un outil fiable dans la gestion des palmarès des écoles qui a comme conséquence l'augmentation des cas de fraude.

Dans la recherche des stratégies de gestion du cursus scolaire des élèves au niveau de l'inspection provinciale de l'enseignement primaire, secondaire et professionnel, sera-t-il possible de doter le service chargé du suivi du cursus scolaire des élèves d'outils informatique (matériels et logiciels) lui permettant de réduire sensiblement les cas de fraude et d'être efficient et efficace ? vont-ils permettre aux utilisateurs d'optimiser le temps de travail et, ainsi, de réaliser les objectifs assignés ?

Partant des problèmes ci-haut évoqués, il y a lieu d'affirmer que l'informatisation du service chargé de la gestion du cursus scolaire des élèves à l'inspection provinciale de l'enseignement primaire, secondaire et professionnel constituerait la solution escomptée et qu'elle permettrait de réduire sensiblement les cas de fraude liées à la gestion des dossiers des élèves. Celle-ci consisterait à la mise en place d'une application Web qui permettrait aux utilisateurs de travailler dans un environnement réseau. Ainsi, elle permettrait la diminution des cas de fraude et le gain de temps de par l'amélioration de temps d'accès aux données.

0.3 Etat de la question

En survolant la littérature sur la gestion des dossiers des élèves, des écoles et du ministère provincial d'enseignement primaire, secondaire et professionnel, les travaux ci-après ont été repérés :

- le travail de MURHI MIHIGO ISIDORE [MUR2012], orienté sur l'abandon scolaire au Sud Kivu (2007-2012), l'auteur a conclu en disant que des mesures d'accompagnements pour les élèves inscrits ne sont pas efficaces pour lutter contre l'abandon scolaire et que l'institution chargé de cet accompagnement n'est pas bien outillée pour palier à ce problème.

- le travail de MARTHE FLORENCE NGAMBI [NGA2012], où l'auteur a traité de la fraude dans l'enseignement au Cameroun sous le prisme du changement de dénomination des ministères en charge de l'éducation (1961-2011). Il a en fin abouti aux résultats selon lesquels le système éducatif est dans l'incapacité d'obtenir les ressources financières indispensables pour couvrir les coûts d'une éducation de qualité, car 86% des dépenses de l'Etat sont consacrés au paiement des salaires, le reste, soit 14% seulement était destiné à l'amélioration du qualité de l'enseignement.

- le travail de JOSEPH MANGONO [MAN2010], l'auteur s'interroge sur la crise de l'enseignement au Cameroun. Il étudie la question de l'évolution de l'enseignement, mais uniquement sous son aspect politique. Il a fini par démontrer que l'enseignement a été un instrument de construction de l'identité et de l'unité nationale.

0.4 Choix et intérêt du sujet

Le présent travail a comme sujet : « Conception et développement d'une application web sur la gestion du cursus scolaire des élèves à l'inspection provinciale de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel du Sud-Kivu».

Le choix de ce sujet se justifie par le fait que le présent travail veut analyser et apporter des solutions aux problèmes résultant de la gestion du cursus scolaire des élèves à l'inspection de l'enseignement primaire, secondaire et professionnel.

Le présent travail permettra, non seulement de mettre en pratique les connaissances acquises tout au long de notre cursus académique mais aussi, il constituera une documentation solide pour les chercheurs qui voudront aborder cette optique.

Le présent travail aidera les utilisateurs à réduire considérablement le temps de traitement et de vérification des cursus scolaires des élèves une fois en 6^e année primaire ou en 6^e année secondaire. Il sera aussi de grande importance lors des inscriptions des nouveaux élèves dans les écoles.

0.5 Méthodes et techniques

Pour bien mener notre travail, nous nous sommes servi des techniques et méthodes diverses [LAR2006].

Une méthode est toute tentative d'explication rattachée à une théorie appliquée à la réalité, une démarche à suivre, donc un procédé pour arriver à matérialiser une démarche pour la réalisation d'un ou plusieurs objectifs [LAR2006].

Pour atteindre les objectifs que nous nous sommes assignés, plusieurs méthodes seront de mis. Tout au long de ce travail, il sera question des méthodes comme :

Le processus unifié rassemble des méthodes de génie logiciel basées sur le langage UML (Unified Modeling Langage). Cette méthode scientifique est orientée objet et a pour aboutissement de déterminer une modélisation unifiée à partir des différentes étapes et des diagrammes. Parmi les étapes, les plus importants sont : le diagramme de cas d'utilisation, les diagrammes d'activités, les diagrammes de séquences, le diagramme des contextes, etc [WIK2014].

La méthode de comparaison a permis de mettre en parallèle plusieurs situations par rapport aux méthodes d'évaluation et de réévaluation des données y relatives, afin d'interpréter les résultats en tenant compte des objectifs poursuivis par l'organisation.

Une technique est l'ensemble des procédés d'un art ou d'un métier [LAR2006]. Dans le présent travail les techniques ci-après ont été d'application :

- Technique documentaire : elle a permis d'accéder à des documents écrits ayant traits au présent travail, notamment des mémoires, des Travaux de Fin de Cycle, des cours et des articles [UYE2009]. Tout ceux-ci en vue d'enrichir les informations en relation avec notre but poursuivi et s'imprégné des attentes de nos utilisateurs, notamment les chefs des établissements, les inspecteurs ainsi que toute la population du pays.

0.6 Délimitation du travail

Dans notre étude, il s'est avéré nécessaire de définir un cadre temporel. Aussi, sommes-nous parti de l'année 2007, qui marque l'intégration de la Nouvelle Technologie d'Information et de la Communication (NTIC) dans l'enseignement primaire, secondaire et professionnel en République Démocratique du Congo. La borne supérieure du présent travail s'arrête à l'année 2012. Celle-ci représente l'année au cours de laquelle l'on a assisté à un bouleversement administratif, consécutif à la tenue de l'élection présidentielle du 11 novembre 2011. Suite donc à ce bouleversement, les missions de certains ministères en charge de l'éducation ont été redéfinies.

0.7 Subdivision du travail

Le présent travail, hors mis l'introduction générale et la conclusion générale, comprendra quatre chapitres :

Le premier chapitre intitulé « Cadre théorique » s'attèle à faire la présentation du ministère d'enseignement primaire, secondaire et professionnel, l'état de lieu de l'enseignement au Sud Kivu et comment se fait le suivi du cursus scolaire.

Le second chapitre fera l'analyse et critique du système existant. Il s'agit de mentionner et de critiquer le système actuellement utilisé à par le ministère provincial de l'enseignement primaire, secondaire et professionnel. Ceci passe par l'analyse des contextes national et international qui en y est affecté.

Dans le troisième chapitre intitulé : « Modélisation du système d'information », il est question de présenter la structure générale et détaillée de l'application mise en place.

Enfin, le quatrième chapitre prendra en son sein la présentation ainsi que le guide de l'utilisateur pour l'application web dont il a été question au troisième chapitre.

Comment tout travail scientifique, les difficultés ne manquent jamais. Parmi les difficultés rencontrées on peut citer le manque des travaux qui cadre directement avec l'inspection de l'enseignement primaire, secondaire et professionnel du Sud-Kivu et l'inaccessibilité à la documentation détenue par l'Inspecteur Principal Provincial.

Premier chapitre

CARDRE THEORIQUE

Introduction

Bien que la littérature concernant le suivi du cursus scolaire des élèves soit abondante sous d'autres cieux, il a été constaté que très peu d'auteurs ont traité directement ce sujet dans le cadre de l'inspection de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel dans leur monde en générale et en République Démocratique du Congo (RDC) en particulier tel que présenté ici.

Dans cette partie, il sera question de présenter la façon dont est organisé l'Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnelle en République Démocratique du Congo et surtout la manière dont il a évolué dans la province du Sud-Kivu ces dernières années soit de 2007 à 2012.

En effet, l'éducation apparaît comme l'un des principaux moteurs de développement, tout d'abord parce qu'elle favorise l'établissement d'une instruction minima, ensuite parce qu'elle développe chez l'homme de la dignité, des possibilités d'expression, de création et de libération, et enfin, parce qu'elle constitue l'investissement le plus précieux à long terme [NGA2012].

Il doit être de ce fait le lieu privilégié où se cultive la recherche de la vérité, la rigueur intellectuelle, le respect de soi et d'autrui, l'esprit de solidarité, le sens de l'initiative, de la créativité et de la responsabilité pour un futur réussi d'une communauté. En République Démocratique du Congo, l'éducation de base est confiée à la gestion du ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel (EPSP).

Au niveau national, le ministère de l'EPSP est dirigé par un ministre secondé par un vice-ministre chargé principalement de l'enseignement professionnel. L'administration centrale est dirigée par un secrétaire général appuyé par des directeurs chefs de service. Ces derniers sont assistés par des chefs de division et des chefs de bureau.

Au niveau provincial, le ministère de l'EPSP est composé des divisions provinciales et des sous divisions qui sont respectivement dirigées par des chefs de divisions et chefs de sous divisions. Le Ministère provincial du Sud-Kivu compte à ce jour, 28 divisions et 191 sous divisions dont 47 urbaines et 144 rurales [MIN2012].

L'Etat ayant confié la gestion de certaines écoles aux confessions religieuses, ces dernières ont leur propre organisation administrative à différents niveaux. Ainsi, au niveau national, la coordination nationale est dirigée par un coordonateur national ; au niveau provincial, la coordination provinciale a, à sa tête un coordinateur provincial ; à l'échelle inférieure, les sous coordinations sont dirigés par des sous-coordinateurs [MUR2012].

Trois Ministères se partagent la charge des sous-secteurs clés du système éducatif congolais. Le Ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel (EPSP), le Ministère de l'Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), et le Ministère des Affaires Sociales (MAS). D'autres Ministères2 sont impliqués, bien qu'à des degrés divers, portant ainsi à 7 le nombre de ministères concernés par l'éducation. Chacun des Ministères est dirigé : au niveau central, par un Ministre nommé par le Président de la République et responsable devant le Parlement, et au niveau provincial, par un Ministre provincial nommé par le Gouverneur et responsable devant le Parlement provincial. L'ensemble des services administratifs et pédagogiques est placé sous la direction d'un Secrétaire général (SG) qui exécute la politique du Gouvernement et assure la pérennité de l'action administrative (Figure 1.1) [INS2010].

L'Éducation non-formelle (ENF) couvre le rattrapage scolaire, l'alphabétisation des jeunes et des adultes, l'apprentissage professionnel et l'éducation permanente des adultes. Aux termes de l'Ordonnance n° 07/018 du 16 mai 2007 fixant les attributions des Ministères, l'Éducation non-formelle est une matière dont l'organisation incombe au Ministère des Affaires sociales en collaboration avec les différents Ministères mentionnés ci-dessus.

Le Ministère de l'EPSP est divisé en 30 provinces « éducationnelles ». Le Ministère de l'EPSP est représenté, dans les provinces, par des Divisions provinciales (PROVED) et sous-provinciales (Sous-PROVED) qui administrent l'ensemble des écoles implantées dans leurs juridictions respectives. En pratique, la gestion administrative et pédagogique des provinces « éducationnelles » est déjà fortement déconcentrée. Celles-ci jouissent d'une large autonomie vis-à-vis du Ministère central.

Les réseaux confessionnels (écoles conventionnées) sont organisés de la même manière avec des représentants au niveau national, provincial et sous-provincial qui administre des Inspecteurs Principaux Provinciaux (IPP) et des Inspecteurs chef de pool (Inspool) au niveau sous-provincial. Le réseau conventionné dispose, en outre, d'un contrôle pédagogique interne assuré par des Conseillers pédagogiques. La Constitution (Article 202, par. 30) prévoit que la nomination et l'affectation des inspecteurs provinciaux relèvent de la compétence exclusive du pouvoir central ; en d'autres termes, l'établissement et le contrôle des normes restent un domaine centralisé (Figure 1.2) [INSS2010].

L'inspection de l'enseignement primaire, secondaire et professionnel, comme service spécialisé dans la gestion du cursus scolaire des élèves par le Ministère de l'EPSP, est dotée d'un service spécialisé, chargé du contrôle de la qualité de l'enseignement, de la formation continue des enseignants et de l'évaluation pédagogique. L'organigramme du corps des inspecteurs est similaire à celui de l'administration de l'EPSP en général. Ce service est dirigé par un Inspecteur Général (IG)

La structure de l'enseignement national, secteur de l'enseignement primaire, secondaire et professionnel, comprend trois niveaux : maternel, primaire et secondaire.

Le niveau maternel ou préscolaire est organisé en un cycle de trois ans. Il n'est pas obligatoire, il est organisé en partie par des privés et accueille les enfants âgés de 3 à 5 ans [MIN2012].

Le niveau primaire est organisé en un cycle de six ans repartis en trois degrés : élémentaire, moyen et terminal. Sont admis en première primaire, les enfants qui ont atteint l'âge de 6 ans révolus.

- Le cycle de spécialisation professionnelle (CSP) d'une durée d'un an ou de deux ans ;

- Le cycle long (humanités) d'une durée de 6 ans et qui ouvre la porte aux études supérieures.

Le CSP et le cycle d'arts et métiers organisent plusieurs options essentiellement de type professionnel.

- l'enseignement général où sont organisées deux premières années du secondaire ainsi que les sections scientifiques et littéraires ;

- l'enseignement normal où sont organisées les sections pédagogique, normale et d'éducation physique ;

- l'enseignement technique où sont organisées les sections industrielle, commerciale et sociale.

Les établissements primaires et secondaires ne sont pas revêtus d'un même régime de gestion, les différents établissements sont catégorisés en écoles publiques et écoles privées. C'est ainsi que nous avons les écoles conventionnées catholiques (E.C.Cath), les écoles conventionnées protestantes (E.C.P), les écoles conventionnées Islamiques (E.C.I), les écoles conventionnées Kimbanguistes (E.C.K), les écoles non conventionnées ou officielles (E.N.C) et les écoles privées (E.P.R) [MIN2012].

Dans cette section, il sera question d'analyser l'évolution de l'état éducatif de l'enseignement primaire, secondaire et professionnel au Sud Kivu. A ce niveau, le présent travail fait une analyse d'effectifs inscrits par rapport au besoin qui est pressenti au niveau de l'école primaire et secondaire.

1.3.1 Taux de scolarisation

Le taux de scolarisation est le pourcentage obtenu à l'aide du rapport entre les effectifs d'élèves et la population scolarisable correspondante d'un cycle donné (DIAGNE et al., 2006)[MUR2012].

Au niveau de la province du Sud-Kivu, le taux l'admission en première année primaire a largement augmenté depuis 2007 et dépasse aujourd'hui le 80% grâce à une campagne intitulée : « Toutes les filles à l'école » [MIN2012].

En première primaire, les élèves ayant plus ou moins six ans sont moins nombreux. L'entrée à l'école primaire est tardive et, sur les nouveaux inscrits en 1^ère année, seuls 40 % sont âgés de plus ou moins 6 ans (âge légal), tandis que les enfants âgés de 7 à 10 ans ou plus représentent près de 60 % des inscrits [UNI2012].

Eu égard à ce qui précède, depuis l'année scolaire 2007-2008, le ministère national de l'EPSP s'est alors engagé à la réglementation et la suppression de certains frais scolaires de manière à favoriser les inscriptions en première année primaire dans le respect de la loi. Le même ministère a par ce fait, intensifié les campagnes de sensibilisation en faveur de la scolarisation (notamment de filles).

Il sied de signaler que le taux de scolarisation à l'école secondaire est nettement plus faible que celui du primaire, ceci à cause de plusieurs hypothèses telles que la paie des frais scolaires par les ménages, les guerres à répétition qu'a subit la province.

Le cursus scolaire est l'ensemble d'une carrière professionnelle ou estudiantine [LAR2006].

Le suivi du cursus scolaire à l'école primaire tout comme à l'école secondaire reste un vrai casse-tête aussi bien pour l'inspection générale de l'enseignement primaire, secondaire et professionnel que pour le ministère de l'enseignement primaire, secondaire et professionnel.

Les établissements d'enseignement primaire, secondaire et professionnel sont subdivisés en axes et en sous-division. A ces sous-divisions sont affectés les inspecteurs itinérants pour faire le suivi et la vérification de la viabilité de ces établissements.

Ce suivi est fait de façon manuelle grâce aux différents rapports que doivent rédiger les chefs des établissements contrôlés par les inspecteurs itinérants et qui par la suite sont déposés à l'inspection, à la division et au ministère de l'enseignement primaire, secondaire et professionnel.

Les différents rapports sont de deux types : un rapport à la rentrée scolaire et un rapport à la fin de l'année scolaire.

Ces rapports sont, à leur tour, accompagnés des palmarès faisant l'inventaire de tous les élèves, nouveaux et anciens, de chaque école. Le palmarès de fin d'année, lui, retrace les points de la proclamation et la décision de délibération.

L'inspection provinciale de l'enseignement primaire, secondaire et professionnel du Sud-Kivu est composée des inspecteurs qui constituent son personnel en dépits de quelque autres agents qui ne le sont pas, à l'instar des ouvriers et quelques subalternes.

A la tête il ya l'Inspecteur Principal Provincial qui a sous la direction toute l'inspection. En second lieu vient 2 autres inspecteurs ; l'Inspecteur Principal Provincial Adjoint chargé du primaire qui gère les écoles primaires de toute la province et l'Inspecteur Principal Provincial Adjoint chargé du secondaire qui gères aussi toutes les écoles secondaires. Chaque Inspecteur Principal Provincial Adjoint gère les Inspecteurs Chefs des Pools.

Les Inspecteurs Chefs des Pools sont là pour la gestion des écoles au quotidien. Ils gèrent les palmarès et les rapports scolaires des écoles qui sont à leurs charges. Ils gèrent également le cursus des élèves en surveillant la véracité des résultats qui leurs sont transmis par les directeurs ou les préfets des études de différentes écoles. Ces derniers sont aidés par des Inspecteurs dites itinérants qui ont la charge de visité les écoles et s'imprègnent de la réalité sous le terrain.

En suite viennent d'autres services. Certains ont le rôle de gérer les fiches des élèves, de gérer les listes de publications, les personnels, les sous divisions, ...

Conclusion partielle

L'organisation de l'EPSP au niveau provincial est très complexe car elle suit la même organisation que celle au figure 1.1 mais ici toutes les opérations sont chapeautées par l'IPP. Vus cette complexité, elle est alors subdivisé en Sous Proved, l'IPP est à son tour secondé par deux inspecteurs principaux adjoint l'un du primaire et l'autre du secondaire ainsi que des Inspools ceux du primaire et ceux du secondaire. Ils sont également groupés selon les communes et les axes (Figure 1.2 et 1.3).

Deuxième chapitre

ANALYSE ET CRITIQUE DE L'EXISTANT

2.1 Introduction

Le présent chapitre présentera le schéma directeur dont il sera question dans ce travail, mais également la présentation des documents utilisés actuellement pour le suivi du cursus scolaire des élèves à l'inspection provinciale de l'EPSP. En fin il passera en revue de tout ce qui existe déjà au sein de l'inspection provinciale de l'enseignement primaire, secondaire et professionnel du Sud-Kivu tout en décelant les points forts et les points faibles de ce système.

2.2 Les éléments du schéma directeur

Le schéma directeur « est un ensemble de propositions tendant, pour une période donnée (plan à terme), à maîtriser l'informatisation d'une entreprise en fonction de sa stratégie et ses moyens » [NDA2013].

Ainsi, le schéma directeur d'une organisation a pour but de donner les orientations stratégiques de manière prospective afin de définir grossièrement l'articulation de la réalisation des principaux objectifs dans le temps [NDA2013].

Le schéma directeur (figure 2 7) permet ainsi de définir des priorités en termes de réalisation des objectifs et de donner une visibilité sur les ambitions de l'organisation. Il est élaboré par un comité directeur (ou comité stratégique) regroupant les représentants de la direction générale de l'organisation. Le comité directeur représente donc la direction générale de l'entreprise pour l'ensemble des projets. Dans le cas de notre travail ceci sera élaboré par l'Inspecteur Principal Provincial de l'EPSP/Sud Kivu.

2.3 Etude des documents

Cette section présentera les documents recensés à l'inspection provinciale de l'EPSP sur le suivi du cursus scolaire et leurs utilités.

Le suivi du cursus scolaire au niveau de l'inspection provinciale de l'EPSP/Sud Kivu, utilise principalement les documents ci-après :

- La fiche d'inscription à l'épreuve de l'examen d'Etat communément appelée « Fiche blanche » ;

La fiche d'inscription à l'épreuve de l'examen d'Etat (Figure 2.1) est le document qui accompagne les dossiers des candidats et élèves à l'inspection provinciale de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel (EPSP), pour la vérification de leurs cursus. En cas de litige ces derniers se verront supprimer de la liste des candidats [INS2010].

La fiche d'inscription (Figure 2.2) est alors utilisée après vérification des cursus des élèves pour accompagner les dossiers des candidats admis à l'inspection générale de l'EPSP à Kinshasa. Elle est accompagnée de trois photos passeport pour chaque candidat en vue de l'impression du diplôme d'Etat en cas de réussite [INS2010].

Le listing des élèves (Figure 2.3) est la liste établie par les préfets des études après vérification des cursus des élèves afin de mettre à jour la liste des candidats. C'est cette liste qui sera pris en charge lors de l'établissement des numéros de passation des examens d'Etat. Cette liste reprend les éléments clés des candidats comme le nom, le sexe, le lieu et la date de naissance ainsi que leur numéro d'identification provinciale (E13) [INS2010].

2.4 Critique de l'existant

La critique de l'existant est une étude objective et non subjective permettant à un chercheur d'établir un relie entre les inconvénients et les avantages du système en étude tout en donnant les pistes de solution. Elle consiste également à faire ressortir toutes les anomalies constatées au cours de l'étude préalable de l'existant afin de déterminer leurs causes. Elle permet aussi de mettre en évidence, au cours d'un projet, les dysfonctionnements de procédures et de processus [FRE2010].

Cette phase permettra progressivement de mieux comprendre le problème et de voir dans la mesure du possible comment suggérer des pistes de solution au système déjà existant.

2.4.1 Diagnostic de l'existant

Une bonne critique amène à identifier les éléments qui empêchent le système d'être performant et fiable. Il était question d'une critique qui consiste en une analyse stricte, un examen minutieux de la situation observée en vue de porter un jugement sur le système en place. Dans le diagnostic de l'existant, il est question de soulever les points forts et les points faibles du système manuel utilisé actuellement à l'inspection de l'enseignement primaire, secondaire et professionnel du Sud Kivu.

En effet, lors des études menées, il a été constaté que les gestionnaires d'école et les chefs d'établissements déposent une copie du rapport scolaire et du palmarès auprès de l'Inspecteur Chef de pool et une autre auprès de l'Inspecteur Principal Provincial. Lors de la vérification du cursus scolaire, qui se fait uniquement en sixième année secondaire, les inspecteurs itinérants sont alors appelés à vérifier palmarès par palmarès et élève par élève. Un tel travail reste fastidieux et coûteux.

Après les entretiens faits avec les inspecteurs itinérants et les chefs d'établissement des écoles comme l'institut Mgr GUIDO, l'institut CIDASA, l'institut CAHI et le Complexe Scolaire FOYER DU SAVOIR II de la ville de Bukavu, il a été constaté qu'il y a des élèves qui sont classés comme fraudeurs et d'autres qui passent pour de bons élèves alors qu'ils ne le sont pas.

Quant aux quelques ordinateurs existant à l'inspection, l a été constaté qu'ils sont en quantité minime et ne répondent pas aux besoins et à la gestion de tout les palmarès des élèves. Les six ordinateurs qui existent au secrétariat et au cabinet de l'Inspecteur Principal Provincial sont utilisés uniquement pour la saisie des communiqués, des lettres et des certains rapports ; et ne contribuent pas à la sécurisation maximale des données. Il faut également évoquer la non qualification des inspecteurs itinérants affectés aux pools du primaire. Bon nombre d'entre eux ont un niveau de quatrième année secondaire (D4) et d'autres de sixième année secondaire (D6), avec une faible connaissance en matière informatique.

2.4.2 Orientation

En tant que concepteur, l'étude préalable conduit à mieux comprendre le problème, à partir des objectifs globaux fixés au départ de l'étude, et de prendre en compte le bilan critique de l'existant ainsi que les besoins exprimés par les utilisateurs dans le système d'information en place. Ces observations vont permettre de définir de nouvelles orientations pour la mise en place du système futur.

Cela amènera à dégager une solution de synthèse qui devra prendre en compte des contraintes organisationnelles, techniques, économiques, et traduire sous forme concrète les objectifs à atteindre.

- renforcer la productivité en plaçant la personne qu'il faut à la place qu'il faut ;

- acquérir des matériels tels que les armoires fermées à clé sous contrôle d'un agent pour la sécurité des documents ;

- acquérir des photocopieurs pour la multiplication des documents établis en prévision d'une perte éventuelle.

Une solution informatique est l'ensemble des connaissances, des technologies, et des outils en rapport avec la gestion de données, c'est-à-dire la collecte, la vérification et l'organisation de grandes quantités d'informations. L'informatique de gestion a de nombreuses applications pratiques dans les entreprises. Elle sera plus efficace et efficiente pour répondre à certaines insuffisantes constatées au traitement existant [NKU2013].

Microsoft Office Excel est un tableur intégré ; il contient en plus du tableur un grapheur et un gestionnaire des données, avec une capacité de stockage assez limité et ne favorisant pas de répartis les données entre plusieurs utilisateurs [LOG2010].

L'approche base de données permet de gérer des données structurées contenues dans des fichiers, intégrés en un seul grand fichier partagé par diverses applications [NGA2012].

- la bonne sécurisation des données à l'aide des supports informatiques sûrs ;

Comme inconvénients elle exige des coûts énormes pour la matérialisation du projet.

L'approche Web permet de gérer des données structurées contenues dans des fichiers moins redondants, intégrés en un seul grand fichier partagé par diverses applications pour toutes les sous-divisions de la province ainsi que du pays, dans le cadre du présent travail.

- la traçabilité : tous le monde peut écrire tout et n'importe quoi sur le Web ;

Au regard des questions posées dans la problématique et des avantages offerts par les différentes solutions examinées, la solution informatique avec l'approche Web a été retenue pour les raisons suivantes :

- la sécurité des informations devient possible grâce à la sauvegarde (back-up) des documents sur des supports magnétiques externes, en prévision d'un éventuel sinistre ;

- le travail devient performant en évitant au maximum des erreurs et des omissions ;

- l'accès aux données, même pour les inspecteurs attitrés se retrouvant en dehors du centre ville devient possible ;

- les résultats deviennent fiables et en temps réel, même pour les inspecteurs qui ne sont pas sur place à l'inspection centrale.

2.5 Conclusion partielle

Eu égard à ces études sur l'existant, il a été constaté que le système actuellement utilisé au niveau de l'inspection provinciale de l'enseignement primaire, secondaire et professionnel du Sud Kivu contient encore plusieurs insuffisances quant à la gestion des palmarès et des rapports des élèves et que la solution informatique notamment à travers l'approche Web, serait la meilleure car elle permettra aux acteurs de l'EPSP, de partager toutes les données en temps réel et d'y avoir accès quel que soit l'endroit où ils se trouvent.

Proposition et évaluation de solution techniques pour le système d'information d'un domaine

Spécification complètes du futur système d'information organisationnel du point de vue des utilisateurs (externe)

Spécification complètes du futur système d'information organisationnel du point de vue du réalisateur (interne)

Ecriture des programmes, génération des fichiers ou des bases de données, tests.

Installation de l'application informatique, mise en place de la nouvelle organisation

Troisième chapitre

MODELISATION DU SYSTEME D'INFORMATION INFORMATISE

3.1 Introduction

La modélisation est la conception d'un modèle. Selon son objectif et les moyens utilisés. En informatique, on parle de modélisation des données pour désigner une étape de construction d'un système d'information.

Dans le présent chapitre il sera question de présenter le langage de modélisation utilisé ainsi que ses fonctionnalités et son bien fondé dans le présent travail. Comme démarche utilisée, on se servira de la démarche de Processus Unifié. [MBI2014].

3.2 Processus Unifie

Processus unifié (PU ou UP en anglais pour Unified Process) est une méthode de développement pour les logiciels orientés objets. C'est une méthode générique, itérative et incrémentale, contrairement à la méthode séquentielle Merise. Il vient compléter la systémique des modèles UML.

Dans la démarche de Processus Unifié, la phase de conception suit immédiatement la phase d'analyse. Elle consiste à traduire les besoins de l'utilisateur en précisant comment l'application pourra les satisfaire, et ce avant de procéder à la réalisation du logiciel en question.

Le recours à la modélisation est depuis longtemps une pratique indispensable au développement logiciel, car un modèle est prévu pour arriver à anticiper les résultats du codage. Un modèle est en effet une représentation abstraite d'un système destiné à en faciliter l'étude et à le documenter [ROQ2008].

C'est un outil majeur de communication entre les différents intervenants au sein d'un projet. Chaque membre de l'équipe, depuis l'utilisateur jusqu'au développeur, utilise et enrichit le modèle différemment. En outre, les systèmes devenant de plus en plus complexes, leur compréhension et leur maîtrise globale dépassent les capacités d'un seul individu. La construction d'un modèle abstrait aide à y remédier. Le modèle présente notamment l'atout de faciliter la traçabilité du système, à savoir la possibilité de partir d'un de ses éléments et de suivre ses interactions et liens avec d'autres parties du modèle. Associé au processus de développement, un modèle représente l'ensemble des vues sur une expression de besoins ou sur une solution technique. Pris à un niveau de détail pertinent, il décrit ou conçoit la cible de l'étape en cours [ROQ2008].

Le modèle sert donc des objectifs différents suivant l'activité de développement et sera construit avec des points de vue de plus en plus détaillés :

- Dans les activités de spécification des exigences, il convient premièrement de considérer le système comme une boîte noire à part entière afin d'étudier sa place dans le système métier plus global qu'est l'entreprise. On développe pour cela un modèle de niveau contexte, afin de tracer précisément les frontières fonctionnelles du système [MBIK2014].

- Dans les activités d'analyse, le modèle commence à représenter le système vu de l'intérieur. Il se compose d'objets représentant une abstraction des concepts manipulés par les utilisateurs. Le modèle comprend par ailleurs deux points de vue, la structure statique et le comportement dynamique. Il s'agit de deux perspectives différentes qui aident à compléter la compréhension du système à développer [ROQ2008].

- Dans les activités de conception, le modèle correspond aux concepts informatiques qui sont utilisés par les outils, les langages ou les plates-formes de développement. Le modèle sert ici à étudier, documenter, communiquer et anticiper une solution. Il est en effet toujours plus rentable de découvrir une erreur de conception sur un modèle, que de la découvrir au bout de milliers de lignes codées sans méthode [ROQ2008].

3.3 A quoi sert UML

UML donne une définition sur une approche objet plus formelle et apporte la dimension logique à l'approche objet [NKU2013].

Pour concevoir en UML, il faut commencer par prendre de la hauteur par rapport au problème qui est posé et utiliser des concepts abstraits complètement indépendants des langages de programmation. L'utilisation d'un langage de programmation comme support de conception revient à faire une analyse peu précise et réductrice par rapport à une modélisation objet. A l'inverse de la plupart des technologies objet, UML permet de s'affranchir totalement de tout langage de programmation (permettant ainsi l'écueil de la limitation de vue du langage de programmation) pour élaborer et exprimer des modèles objet. Il a été pensé comme support d'analyse objet [NKU2013].

De plus, UML est un méta-modèle : il décrit très précisément tous les éléments de modélisation (permettant ainsi de limiter les ambiguïtés) et normalise les concepts objet. Étant un méta modèle, UML est valable pour tous les langages de programmation.

Il présente comme qualités d'être un langage sans ambigüité, un langage universel, un langage offrant le moyen de définir les structures de programmation, un langage ayant une représentation universelle (une communication performante et une notation graphique simple [ROQ2008].

UML propose aussi une notation pour représenter graphiquement les éléments de modélisation du méta modèle ; cette notation graphique est le support du langage UML. Ceci lui permet donc d'être visuellement plus compréhensible (pour comparer ou évaluer) et limite ainsi les ambiguïtés. Il offre un cadre avec différentes vues complémentaires du système sur plusieurs niveaux d'abstraction, les diagrammes, et contrôle ainsi que la complexité dans l'expression des solutions objets [ROQ2008].

3.4 Les diagrammes UML

UML 2 s'articule autour de treize types de diagrammes, chacun d'eux étant dédié à la représentation des concepts particuliers d'un système logiciel. Ces types de diagramme sont répartis en deux grands groupes à savoir six diagrammes structurels et sept diagrammes comportementaux.

- le diagramme de classes : montrant les briques de base statiques : les classes, les associations, les interfaces, les attributs, les opérations et les généralisations ;

- le diagramme d'objets : montrant les instances des éléments structurels et leurs liens à l'exécution ;

- le diagramme de packages : montrant l'organisation logique du modèle et les relations entre packages ;

- le diagramme de structure composite : montrant l'organisation interne d'un élément statique complexe ;

- le diagramme de composants : montrant des structures complexes, avec leurs interfaces fournies et requises ;

- Diagramme de déploiement : Il montre le déploiement physique sur les ressources matérielles.

- le diagramme de cas d'utilisation : montrant les interactions fonctionnelles entre les acteurs et le système à l'étude ;

- le diagramme de vue d'ensemble des interactions : fusionnant les diagrammes d'activité et de séquence pour combiner des fragments d'interaction avec des décisions et des flots ;

- le diagramme de séquence : montrant la séquence verticale des messages passés entre objets au sein d'une interaction ;

- le diagramme de communication : montrant la communication entre objets dans le plan au sein d'une interaction ;

- le diagramme de temps : fusionnant les diagrammes d'états et de séquence pour montrer l'évolution de l'état d'un objet au cours du temps ;

- le diagramme d'activité : montrant l'enchaînement des actions et décisions au sein d'une activité ;

- le diagramme d'états : montrant les différents états et transitions possibles des objets d'une classe.

Le présent travail va tout simplement se servir de quatre diagrammes parmi les treize. Il s'agit du diagramme de classes, le diagramme des cas d'utilisation, le diagramme de séquence et celui d'activités car UML n'étant pas une méthode, leur utilisation est laissé à l'appréciation de chacun. Même si le diagramme de classes est généralement considéré comme l'élément central d'UML ; des méthodologies, telles que le Processus Unifié, axent l'analyse en tout premier lieu sur les diagrammes de cas d'utilisation (Use Case). De même, on peut se contenter de modéliser seulement partiellement un système, par exemple certaines parties critiques.

3.4.1 Diagramme des cas d'utilisation

Le diagramme de cas d'utilisation est destiné à représenter les besoins des utilisateurs par rapport au système. Il constitue un des diagrammes les plus structurants dans l'analyse d'un système.

Le diagramme de cas d'utilisation se sert de certain concepts comme : Cas d'utilisation ou use case de anglais qui est l'ensemble de séquences d'actions réalisées par le système produisant un résultat observable intéressant pour un acteur particulier. Collection de scénarios reliés par un objectif utilisateur [MBIK2014].

Le concept association est utilisée dans ce type de diagramme pour relier les acteurs et les cas d'utilisation par une relation qui signifie simplement « participe à ».

Pour le concept Généralisation, les cas d'utilisation descendants héritent de la description de leur parent commun. Chacun d'entre eux peut néanmoins comprendre des relations spécifiques supplémentaires avec d'autres acteurs ou cas d'utilisation. La généralisation d'acteurs est en revanche parfois utile [MBI2014].

Les cas d'utilisation sont une technique de description du système étudié privilégiant le point de vue de l'utilisateur. Il s'agit de la solution UML pour représenter le modèle conceptuel du projet mis en place. Les cas d'utilisation décrivent sous la forme d'actions et de réactions, le comportement d'un système du point de vue d'un utilisateur. Les cas d'utilisation servent à structurer les besoins des utilisateurs et les objectifs correspondants du système [FRE2000].

Un cas d'utilisation est une manière spécifique d'utiliser un système. C'est l'image d'une fonctionnalité du système, déclenchée en réponse à la stimulation d'un acteur externe.

Les cas d'utilisation apportent une solution au problème de la détermination et de la compréhension des besoins. En effet, fréquemment, des besoins se contredisent, des oublis et des imprécisions sont réalisés et ainsi l'analyse du système part sur de mauvaises bases. Les cas d'utilisation recentrent l'expression des besoins sur les utilisateurs en partant du principe qu'un système est avant tout construit pour ses utilisateurs. Les cas d'utilisation permettent aux utilisateurs de structurer et d'articuler leurs désirs ; ils les obligent à définir la manière dont ils voudraient interagir avec le système, à préciser quelles informations ils entendent échanger et à décrire ce qui doit être fait pour obtenir le résultat escompté [MBI2014].

La figure 3.1 présente les différents cas d'utilisation dont il sera question dans le présent travail. Ainsi l'inspecteur aura pour cas d'utilisation vérifier le rapport scolaire et le palmarès scolaire d'une école, vérifier le cursus scolaire d'un élève mais aussi s'imprégner des informations qui sont publiées sur le site. Le directeur et le préfet des études quant à eux, auront l'opportunité de charger et de vérifier le cursus scolaire de l'élève et de consulter les informations disponibles sur le site.

Le visiteur, quant à lui, aura seulement à de consulter les informations disponible sur le site.

3.4.2 Diagramme d'activités

Le diagramme d'activités donne une vision des enchaînements des activités propres à une opération ou à un cas d'utilisation. Il permet aussi de représenter les flots de contrôle et les flots de données.

Le diagramme d'activité représente les règles d'enchaînement des actions et décisions au sein d'une activité. Il peut également être utilisé comme alternative au diagramme d'états pour décrire la navigation dans un site Web [ROQ2008].

Le chargement du rapport scolaire se fait par le préfet des études ou le directeur de l'école concernée, et cela une fois l'an c'est-à-dire à la fin de l'année scolaire. Avant de passer à cette action, ce dernier doit, selon la figure 3.2, nécessairement s'authentifier au système, grâce à un login et un mot de passe lui attribué par l'administrateur du site. Tant que le mot de passe et/ou le login ne seront pas corrects son chargement ne pourra en aucun cas aboutir.

Le chargement du palmarès scolaire, comme pour le cas du rapport scolaire, se fait par le préfet des études ou le directeur de l'école concernée et cela une fois l'an, c'est-à-dire à la fin de l'année scolaire. Comme le montre la figure 3.3 ; il doit d'abord s'authentifier au système, grâce à un login et un mot de passe lui attribué par l'administrateur du site. Tant que le mot de passe et/ou le login ne seront pas corrects, il ne pourra nullement effectuer cette opération.

Le chargement du palmarès scolaire et du rapport scolaire peut être fait simultanément et dans ce cas-là, l'opération se passera comme le montre la figure 3.4. Le chargement est exécuté, comme pour les deux cas précédents, par le préfet et/ou le directeur moyennant une authentification au système grâce à son login et son mot de passe.

Figure 3 4 Diagramme d'activité Charger le palmarès et le rapport scolaire simultanément

La vérification du rapport scolaire se fait uniquement par les inspecteurs. Une fois que le directeur et/ou le préfet aura chargé son rapport scolaire sur le site ce dernier ne pourra plus y avoir accès sauf pour une simple consultation. En cas de force majeure il sera obligé alors de s'adresser au près de l'administrateur du système.

Selon la figure 3.5, les inspecteurs vérifieront ces différents rapports scolaires, et ce après, s'être, eux aussi, authentifiés au système et après avoir mis l'année scolaire et le nom de l'école correspondant dans le cas contraire, ils ne pourront pas y avoir accès.

L'opération de vérification du cursus scolaire telle que présentée à la figure 3.6 s'effectue par les chefs d'établissements ou l'inspecteur. Après s'être authentifié au système pour vérifier le cursus scolaire de l'élève, le chef d'établissement ou l'inspecteur doit saisir le numéro national d'identification de l'élève. Dans le cas contraire, il n'aura aucune action effectuée.

3.4.3 Diagramme des séquences

Le diagramme des séquences permet de décrire les scénarios de chaque cas d'utilisation en mettant l'accent sur la chronologie des opérations en interaction avec les objets.

Selon Di Gallo, un scénario: représente une succession particulière d'enchaînements, s'exécutant du début à la fin du cas d'utilisation, un enchaînement étant l'unité de description de séquences d'actions [FRE2000].

Une ligne de vie représente l'ensemble des opérations exécutées par un objet.

Un message est une transmission d'information unidirectionnelle entre deux objets, l'objet émetteur et l'objet récepteur. Dans un diagramme de séquence, deux types de messages peuvent être distingués.

Un message est dit synchrone lorsque l'émetteur reste en attente de la réponse à son message avant de poursuivre ses actions.

Il est dit asynchrone quand l'émetteur n'attend pas la réponse à son message, il poursuit l'exécution de ses opérations.

Ce diagramme est représenté dans la figure 3.6. Ici les chefs d'établissement, les directeurs et les préfets, s'authentifient au système, chargent les rapports et se déconnectent.

Ce diagramme est représenté dans la figure 3.7. Ici les chefs d'établissement, les directeurs et les préfets, s'authentifient au système, chargent les palmarès pour vérification à l'inspection et se déconnectent.

Les chefs d'établissements vérifient le cursus scolaire de l'élève. Tel que présenté au figure 3.8, après s'être authentifiés au système, ils ont l'opportunité de saisir le numéro SERNIE de l'élève en question et directeur ils auront une réponse relative à leur requête.

Ce diagramme est représenté dans la figure 3.9. Il présente les différentes opérations pour la création d'un compte pour un directeur sur le site.

Ce diagramme est représenté dans la figure 3.10. Il présente les différentes opérations pour la création d'un compte pour un directeur des études sur le site

Ce diagramme est représenté dans la figure 3.11. Il présente les différentes opérations pour la création d'un compte pour un directeur sur le site

3.4.4 Diagramme de déploiement

Le diagramme de déploiement (figure 3.13) montre la disposition physique des matériels qui composent le système et la répartition des composants sur les matériels. Les ressources matérielles sont représentées sous forme de noeuds. Les noeuds sont connectés entre eux, à l'aide d'un support de communication. La nature des lignes de communication et leurs caractéristiques peuvent être précises. Les diagrammes de déploiements peuvent montrer les instances de noeuds (un matériel précis), ou des classes de noeuds. Les diagrammes de déploiement correspondent à la vue de déploiement d'une architecture logicielle [NKU2013].

3.4.5 Diagramme de classes

Le diagramme de classes (figure 3.14) est un schéma utilisé en génie logiciel pour présenter les classes et les interfaces des systèmes ainsi que les différentes relations entre celles-ci. Ce diagramme fait partie de la partie statique d' UML car il fait abstraction des aspects temporels et dynamiques. Une classe décrit les responsabilités, le comportement et le type d'un ensemble d'objets. Les éléments de cet ensemble sont les instances de la classe. Une classe est un ensemble de fonctions et de données (attributs) qui sont liées ensemble par un champ sémantique. Les classes sont utilisées dans la programmation orientée objet. Elles permettent de modéliser un programme et ainsi de découper une tâche complexe en plusieurs petits travaux simples [ROQ2008].

Le diagramme des classes identifie la structure des classes d'un système, y compris les propriétés, les méthodes et des associations de chaque classe.

La réalisation du diagramme de classe se base sur la description des classes et les règles de gestion.

Les classes sont des modules de base de la programmation orientée objet. Une classe est représentée en utilisant un rectangle divisé en trois sections. La section supérieure est le nom de la classe ; la section centrale définit les propriétés de la classe et la section inférieure définit les méthodes de la classe. Ainsi, on obtient le formalisme de figure 3.12.

Une association, quant à elle, est une relation générique entre deux classes. Elle est modélisée par une ligne reliant les deux classes. Cette ligne peut être qualifiée avec le type de relation et peut également comporter des règles de multiplicités.

La multiplicité ou cardinalité, dans les schémas relationnels en modélisation des données, sert à compter le nombre minimum et maximum de possibilités que chaque classe contient dans la relation liant 2 ou plusieurs objets [MBI2014].

Multiplicités	Explications
1..1 noté 1	Un et un seul
0..1	Zéro ou un
0..* noté *	De zéro à n
1..*	De un à plusieurs
n..m	De n à m

Le diagramme des classes pour notre système est basé sur les règles de gestion suivantes :

RG 5 : -Un ou plusieurs inspecteurs peuvent vérifier un ou plusieurs rapports scolaires ;

- Un ou plusieurs rapports scolaires peuvent être vérifiés par un ou plusieurs inspecteurs.

RG 6 : - Un ou plusieurs inspecteurs peuvent consulter un ou plusieurs palmarès scolaires ;

- Un ou plusieurs palmarès scolaires peuvent être consultés par un ou plusieurs inspecteurs.

Sur base des classes retenues reliées entre elles par des associations diverses, l'on obtient, en fin, le diagramme des classes de la figure 3.11.

3.5 Conclusion partielle

Dans le présent chapitre, il était question de présenter et d'expliquer en quelques mots les quelque diagrammes UML dont, le présent travail se servira, parmi les 13 diagrammes UML, pour mettre en place l'application qui répondra aux hypothèses soulevées à l'introduction du présent travail. Il a été également question, à travers les diagrammes d'activités, présenté les quelques fonctionnalités de l'application.

Quatrième chapitre

IMPLEMENTATION DE L'APPLICATION ET GUIDE DE L'UTILISATEUR

4 .1 Introduction

L'implémentation en information c'est l'action de réaliser la phase finale d'élaboration d'un système qui permet au matériel, aux logiciels et aux processus d'entrer en fonction [LAR2006].

Pour l'implémentation de la présente application, l'architecture du système a 3 couches: navigateur de Web, serveur de Web et serveur de la base de données, a été pris en compte (Figure 4.1).

L'utilisateur prend le navigateur de web pour accéder au système via l'Internet. Le protocole de communication entre le navigateur et le serveur est HTTP. Le mécanisme du système est très simple: d'abord, le navigateur envoie son requête au serveur, et puis, le serveur accède directement au serveur de la base de données, en suit, il envoie au navigateur les données.

Pour ce faire l'utiliser du langage PHP et le système de la base de données MySQL ont été pris en compte pour la réalisation du présent système.

4.2 Outils utilises

4.2.1 PHP

PHP a une définition récursive: PHP: Hypertext Processor. Mais, en réalité, son premier nom est: Personal Home Page Tools. PHP est un langage de script côté serveur inclus dans HTML.

Les raisons qui font que PHP soit plus utilisé sont que PHP ne coûte rien pendant la durée de la vie de l'application. Le développement, le serveur, la gestion de la base de données, le support, tous sont gratuits. La syntaxe de PHP est simple, PHP est donc facile à apprendre. Pourtant, on ne peut pas utiliser les outils pour générer le code source de PHP, ils sont écrits à la main.

Il vient s'incorporer dans HTML et son incorporation dans HTML a plusieurs conséquences utiles comme: PHP peut être rapidement ajouté à du code produit par un éditeur HTML graphique; PHP se prête de lui-même a une division du travail entre concepteurs graphiques et développeur de scripts; PHP peut réduire les coûts de développement et améliorer son efficacité [PHA2006].

PHP n'a pas besoin de compilation: C'est un point fort du type de langage de script, il n'est pas nécessaire d'une compilation en code binaire avant de tester ou de déployer une application. Il suffit de l'écrire et de la lancer. PHP est disponible sur plusieurs plates-formes: PHP est disponible en natif pour Unix et pour Windows (la plupart des serveurs HTTP fonctionne sous l'un de ces types de système d'exploitation). PHP est aussi compatible avec les serveurs Web populaires: Apache HTTP Server, Microsoft Internet Information Server et Netscape Enterprise Server. PHP de plus en plus populaire: PHP devient rapidement l'une des solutions de développement dite «à deux étage» (Web et données). Les deux figures au-dessus illustrent la croissance de PHP [PHA2006].

En résumé, PHP n'est pas la panacée à tous les problèmes de développement Web, mais il a de nombreux avantages. Il est fait par des développeurs Web et pour des développeurs Web.

4.2.2 MYSQL

MySQL est une base de données utilisant le SQL qui est un langage des requêtes structurées et qui permet l'utilisateur d'inter agir avec la base de données.

MySQL est devenue la base de données open source la plus populaire au monde grâce à sa performance, sa haute fiabilité et sa simplicité d'utilisation. On la trouve dans plus de 8 millions d'installations, dans les grandes entreprises transnationales comme au sein d'applications embarquées spécialisées, sur tous les continents de la planète [WIK2014].

Non seulement MySQL est la base de données open source la plus populaire au monde, mais elle est également devenue le choix de prédilection de toute une nouvelle génération d'applications.

En outre, la fiabilité et la facilité d'administration de MySQL permettent aux administrateurs de base de données de ne plus perdre leur temps à régler des problèmes de performance ou d'interruptions de fonctionnement, pour pouvoir au contraire se concentrer sur des tâches plus stratégiques [PHA2006].

Pour que le site WEB puisse faire connaissance ce la base de données se trouvant sur le server.

Wampserver s'affichera une fois que l'utilisateur aura cliqué sur Localhost, et donnera ainsi l'opportunité de choisir notre base des données comme le montre la figure 4.3. Une fois que la base de données n'est pas créée l'opportunité de la créée lui sera proposé en cliquant sur phpMyAdmin en donnant le nom de la base et ainsi créer table par table selon le besoin de l'utilisateur. Le même procédure est d'application dans le cas de la vérification des contenues de la base des données figure 4.4.

4.5.2 Page d'accueil

La figure 4.5 nous présente le page d'accueil. Elle s'affiche une fois que le site est lance en donnant les quelques informations disponibles et destinées à tout le public. Après avoir cliqué que s'identifier la figure 4.6. Elle donne alors la possibilité aux utilisateurs, les chefs d'établissements et les inspecteurs, de se connecter au système grâce à leur login et mot de passe.

4.5.3 Identification des inspecteurs et la connexion à la base de données

Pour les inspecteurs, ils auront la possibilité de se connecter grâce à leur login et leur mot de passe (figure 4.7). Une fois le mot de passe et le login validés, ils auront la possibilité de vérifier le cursus scolaire d'un élève ou vérifier tout le palmarès d'une école selon l'année scolaire (figure 4.13). Une fois que le compte inspecteur est ouvert, il a l'opportunité de modifier son mot de passe (figure 4.8), d'imprimer la fiche de l'élève

4.5.4 Identification et connexion des chefs d'établissements

Comme pour les inspecteurs, les chefs d'établissements, les préfets et les directeurs, aussi ont l'opportunité de se connecter à la base des données grâce toujours à leurs login et leurs mots de passe (figure 4 9 et figure 4 11). Ils peuvent aussi modifier leurs mots de passe si faisabilité est (figure 4 10 et figure 4 12).

4.5.5 Opérations des inspecteurs sur le site

Les inspecteurs peuvent vérifier à la fois le cursus d'un élève grâce au numéro d'identification national ainsi que le palmarès de toute l'école grâce au login de l'école de l'année scolaire (figure 4 13)

4.5.5 Opérations des chefs d'établissements sur le site

Les chefs d'établissement à leur tour peuvent vérifier le cursus d'un élève grâce au numéro d'identification national ainsi que charger les palmarès et les rapports scolaires (figure 4 14, figure 4 15 et figure 4 16).

4.5.6 Etat de sortie

4.4 Evaluation du projet

Pour calculer le coût de notre logiciel, les informaticiens se servent de plusieurs méthodes : la méthode d'estimation fonctionnelle appelée COCOMO (Constructive COst Model). Cette méthode se base sur des calculs concernant le temps et l'effort de développement d'un produit logiciel. Le principe de cette méthode est de calculer l'effort nécessaire en fonction du nombre de lignes de code (taille) et de la productivité des ressources (facteurs d'influence) [MUG2013].

Dans le cadre du présent travail, une autre approche a été prise en compte qui consiste à diagnostiquer les institutions concernées par l'étude. Cela étant, l'estimation suivant le nombre d'heures, le nombre de jours et le nombre de mois pour l'élaboration du travail. La formule ci-après sera de mise :

Coût = nombre de mois * nombres de développeurs * coût d'un dev.* environnement [BUH2008].

Comme l'environnement est estimé à 7% en général, son multiplicateur est fixé à 1,07 suivant les normes pour le calcul de prix de vente d'un logiciel. Le coût de ce travail se justifie par le fait de l'avoir repartis en deux taches notamment la descente sur terrain et son élaboration [BUH2008].

4.4. Elaboration du Cahier de Charge

Le cahier des charges formalise les lignes directrices du projet, les besoins et les exigences vis-à-vis de l'éditeur. Afin de le réaliser, il est nécessaire de clarifier les besoins, l' organisation et les attentes des professionnels de l'inspection de l'EPSP/Sud-Kivu, en conformité aux bonnes pratiques. Cette étape doit permettre de choisir la solution la plus adaptée au contexte de l'établissement, sur une base claire et partagée.

La gestion de notre base de données sera garantie par un Data Base Manager. Sur ce, il est nécessaire de recruter un Data Base Manager et de former les agents qui seront les utilisateurs de notre application, notamment les inspecteurs et les chefs d'établissements. Sinon, nous proposons une sous-traitance pour l'administration de la base de données.

Nous souhaitons à terme avoir un système qui prendra en charge tous les palmarès et les rapports scolaire des écoles du Sud-Kivu au niveau de l'inspection provinciale de l'EPSP ; et obtenir les résultats au moment opportun pour une bonne prise des décisions.

Cependant, les besoins non fonctionnels de notre système peuvent être décrits selon la démarche suivante :

- Le système doit être capable de certifier la sécurité des données : par l'authentification de chaque utilisateur qui veut avoir accès au système,

- L'accès est possible par l'insertion d'un nom d'utilisateur et d'un mot de passe,

- Le système doit être interactif fiable et facile à administrer, capable de fonctionner sans erreurs, et de rendre visible les traitements effectués par l'utilisateur,

- En ce qui concerne l'exploitation, le système doit être accessible par les utilisateurs à travers un réseau internet après définition des droits d'accès de chaque intervenant,

4.4.1. Choix Technique

Le développement de cette application a permis de faire un choix minutieux en tenant compte du processus unifié qui correspond au langage standard de modélisation UML. Comme système de gestion des bases de données relationnelles le choix a été porté sur Sql Server 2008, Mysql 5.1 et PHP comme langage de programmation, car ils sont disponibles ici à Bukavu et à un prix abordables comme le prouvera le tableau 4.4.

4.4.2. Besoin et estimation des coûts des équipements

Toutefois, ces équipements sont proposés par le concepteur pour un bon fonctionnement de l'application. Le tableau 4.1 présente les équipements à utiliser ainsi que l'estimation des prix sur le marché à Bukavu. Le tableau 4.2, présente quant à lui le coût d'installation du nouveau système, quant au tableau 4.3 lui présente alors le coût que doit supporter l'Inspection Provinciale de l'EPSP pour la formation de son personnel sans tenir compte des chefs d'établissement.

Le tableau 4.1 est un tableau de synthèse des coûts que l'Inspection provinciale de l'EPSP/Sud-Kivu doit supporter.

N°	DESIGNATION	QTE	CARACTERISTIQUES	P.U	P.T
01	Ordinateur complet	194	CPU Intel duo 2.0GHZ, 2 GO de RAM,	650$	126.100$
02	Imprimante	191	Hp Laser Jet P1005	180$	34.380$
03	Imprimante en couleur	3	Hp Officejet J4500	250$	750$
04	Connecteur RJ45	100	Compatible RJ45 et UTP cat 5	0,5$	50$
05	Rouleau Câble UTP	2	UTP CAT 5	150$	300$
06	Un Switch de seize ports	1	T-LINK	80$	80$
07	Onduleurs	194	PROLINK / HT005	250$	48.500$
08	Groupe électrogène	147	ASTRA KOREA	180$	26.460$
	Total			236.620 $

DESIGNATION	QUANTITE	PRIX UNITAIRE en $	PRIX TOTAL EN $
Windows Server 2008	1	750$	750$
MS- Office 2007	1	100$	100$
AVG 2010 ou Kaspesky 2014	1	220$	220$
TOTAL			1070$

N°	DESIGNATION	NOMBRE	PU	PT
01	Formation des inspecteurs	194	20	3.880$
	Total			3.880$

N°	DESIGNATION	PT EN $
01	Estimation des équipements	236.160$
02	Acquisition logiciels	4.494$
03	Cout logiciels utilisés	1.070$
03	Formation des utilisateurs	3.880$
	Total	246.064$

4.5 Conclusion partielle

Dans le présent chapitre il était question de présenter l'application mis en place en partant de l'implémentation, de la présentation des outils utilisés, le guide de l'utilisation et en fin présenté le coût du travail. Il a été également question de faire un cahier des charges pour le bon fonctionnement de l'application, en précisant les matériels nécessaires ainsi que les différents prix de ces derniers sur le marché à Bukavu.

CONCLUSION GENERALE

Au terme du présent travail portant sur : « Conception et développement d'une application Web sur la gestion du cursus scolaire des élèves à l'Inspection Provinciale EPSP/Sud Kivu ».

Entre de jeu, la problématique était de voir comment diminuer le temps d'accès aux informations liées aux élèves, comment diminuer les cas de fraude dans l'enseignement primaire, secondaire et professionnel grâce au suivi et à la gestion des palmarès scolaire.

Les différents chapitres de ce travail ont premièrement traités de l'organisation de l'inspection de l'enseignement primaire, secondaire et professionnel en suite l'étude du système existant actuellement à l'inspection ainsi que sa critique.

De par cette étude l'approche ou la solution informatique notamment à travers l'approche Web, serait la meilleure car elle permettra aux acteurs de l'EPSP, de partager toutes les données en temps réel.

Pour mettre sur pied cette application Web, l'approche UML a été utilisée dans le présent travail. Cette application enregistre les chefs d'établissements et les inspecteurs qui sont ses utilisateurs en leurs octroyant des droits d'accès. Elle enregistre également les palmarès scolaires et les rapports scolaires des écoles tout en donnant l'opportunité à tous ces utilisateurs d'y avoir accès en temps réel.

La présente application Web offre à ses utilisateurs un gain de temps dans la gestion du cursus scolaire des élèves. Ce qui vient confirmer nos hypothèses. Certes ce système reste perfectible mais il pourrait constituer une base de réflexion pour la promotion de solution informatique.

Reconnaissant l'imperfection dans l'homme, nous restons réceptifs à toutes vos suggestions et recommandations afin d'améliorer notre études.

BIBLIOGRAPHIE

[FRE2000] FREDERICK DI GALLO., Methodologie du système d'information. Cnam, Paris, 2000.

[ROQ2008] ROQUES P., UML 2 par la pratique,1^ère édition, Eyrolles, Paris, 2008.

[VAH1985] VAHEE H., La méthode MERISE2., 2^ème édition, Panet, Londres, 1985.

[DUR2006] DURANT, H.-M., Les enfants non scolarisés en milieu urbain : une comparaison des déterminants intra familiaux., in IRD. DIAL., Paris.

[INSS2010] INSPECTION GENERALE, Strategie de developpement de l'enseignement primaire, secondaire et professionnel, Ministère, Kinshasa, 2010

[UNI2011] UNICEF, Objectifs du Millénaire pour le développement : Rapport de 2011. New York,: NY 10017, États-Unis,2011.

[BUH2008] BUHENDWA KINJA CARINE, Gestion d'une instition des Micro finance, Inédit, Mémoire, Inédit, Mémoire, Université Catholique de Bukavu, Faculté des Sciences d'Informatique et Gestion, 2008.

[NDA2013] NDAYA JOHN, Apport et developpement d'un systeme d'information pour la gestion d'un hopital, Inédit, Mémoire, Institut Supérieur de Commerce,Faculté d'Informatique de Gestion, 2013.

[PHA2006] PHAM DUC LONG, Conception d'un systeme de gestion de conference , Inédit, Mémoire, Institut de la Francophonie pour l'Informatique, Faculté des Sciences département de télécommunication, 2006.

[MAN2010] Joseph MANGONO, Apport de la politique nationale sur l'enseignement au Caméroun , Inédit, Mémoire, Université de Yaounde I, Faculté de Lettre département d'Histoire , 2006.

[MUG2013] MUGISHO MUSHEGERA, Gestion du patrimoine de l'UCB, Inédit, Mémoire, Université Catholique de Bukavu, Faculté des Sciences Informatique de Gestion , 2013.

[MUR2012] MURHI MIHIGO Isidore, L'abandon scolaire au Sud Kivu, Inédit, Mémoire, Université Catholique de Bukavu, Faculté des Sciences Economiques de Gestion , 2012.

[NGA2012] NGAMBI Marthe Florence, La question de l'enseignement-apprentissage au cameroun sous la prisme de changement, Inédit, Mémoire, Universite de Yaounde I, Département d'Histoire, 2012.

[NKU2013] NKUMU BOOHI, Conception d'un système d'information pour la gestion des recettes non fiscales cas de la DGRAD/Bas Congo, Inédit, Mémoire, Institut Supérieur de Commerce, Faculte d'Informatique de Gestion, 2013.

[UYE2009] UYERGIU KWOLONYO, Gestion du secrétariat de l'archeveché, Inédit, Mémoire, Université Catholique de Bukavu, Faculté des Sciences d'Informatique et Gestion, 2009.

[MBI2014] Prof. Dr. MBIKAYI J., Cours de conception de système d'information, inédit, Université Catholique de Bukavu, Deuxième année de Licence, 2014.

[MBI2014] Prof. Dr. MBIKAYI J., Cours de Génie Logiciel, inédit, Université Catholique de Bukavu, Deuxième année de Licence, 2014.

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<marquee><div align="center" class="Style23">"L'éducation est un droit et un devoir pour tout les enfants de la R.D Congo" </div>

<strong>Bienvenu au portail de l'Inspection Provinciale de l'EPSP Sud-Kivu</strong></div>

<p class="Style32"><em><strong>A l'inspection provinciale de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel du Sud-Kivu, l'heure de la modernité a sonné.</strong></em></p>

<p class="Style32"><em><strong>De nos jours, les Technologies de l’Information et de la Communication, dont l’<span id="bzp1w336yk68_1">Internet</span>, demeurent de façon déterminante un outil indispensable dans la gestion et la conduite des affaires.</strong></em></p>

<p><em><strong>"<span class="Style32">La jeunesse est l'avenir de Notre Pays. Nous ne pouvons , sans faire le lit de la violence et de la grande criminalité, accepter q'une partie importante de cette jeunesse vive en marge de la société, sans encadrement familial, sans éducation, sans logement, sans emploi, sans revenu et donc, sans espoir" </span></strong></em></p>

<p class="Style32"><em><strong>L'avenir de toute une nation se retrouve dans l'encadrement de la jeunesse et surtout en l'instruisant.

<p class="Style35">Inspection Province de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel du Sud Kivu<br />

Bukavu, Commune d'Ibanda, Quatier Ndendere, République Démocratique du Congo<br />

<!DOCTYPE html PUBLIC "-//W3C//DTD XHTML 1.0 Transitional//EN" "http://www.w3.org/TR/xhtml1/DTD/xhtml1-transitional.dtd">

<p align="center"><span class="Style14"><a href='cms/c_3579938/fr/newsletter'><a href='cms/c_3579938/fr/newsletter'></a><img src="../image/logo.jpg" alt="lg" width="59" height="61" /><span class="Style32">FICHE DE SUIVI DU CURSUS SCOLAIRE </span></span> <span class="Style14"><a href='cms/c_3579938/fr/newsletter'><img src="../image/drapp.jpg" alt="SS" width="67" height="56" /></a></span></p>

<th width="42%" scope="row"><p class="Style28"><span class="Style38">République Démocratique du Congo</span><br />

<td width="34%" class="Style29"><p align="center" class="Style36">FICHE DE SUIVI DU CURSUS SCOLAIRE DES ELEVES.</p></td>

$dr = mysql_query("select * from palmares where Nums ='".$_POST['sern']."' ORDER BY Classe");