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Analyse et méthodes de calcul de PIB au Maroc: démarches et limites

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par Rachid Chakir
Université Ibn Zohr d'Agadir - Licence en économie-gestion,filliére économie+ Master en économie appliquée 2014
  

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Paragraphe2 : PIB/Environnement

Les mesures traditionnelles de la richesse créée, notamment par le PIB, ne prend pas en compte les externalités négatives de l'activité productive sur l'environnement. Du fait de la surexploitation des ressources naturelles, la croissance économique génère des perturbations dans les équilibres écologiques à savoir l'émission de gaz à effet de serre par l'utilisation d'énergies fossiles, (La pollution, en partie due aux énergies fossiles telles que le charbon et les sous-produits pétroliers, coûte au Maroc 1,2 milliard d'euros par an, soit 3,7 % de son PIB) ces émissions sont aujourd'hui plus importantes que ce soit dans les pays développés que dans les pays émergent, et leur augmentation avec le temps conduit a la destruction de la couche d'ozone et au réchauffement climatique et à d'autres conséquences néfastes pour l'environnement tel que l'augmentation des zones déserts et la fonte de glaces qui amène à une augmentation du niveau des océans et d'autres catastrophes climatiques destructrices. A titre d'exemple une étude du GIEC (groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) a montré que pendant 10000 ans avant la révolution industrielle la concentration de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère est restée stable a environ 280 ppmv (partie pour million par volume) et le surface terrestre ne s'était réchauffé que de 0.6°C en 1800, tandis qu'après la révolution industrielle qui a permis une forte croissance économique, cette concentration de (CO2) a augmenté rapidement et dépasse 380 ppmv. Toutefois, ce réchauffement climatique a poussé certains pays du monde à prendre en compte leurs émissions de gaz à effet de serre et de rechercher une solution à ce phénomène qui est généralement une « croissance propre ».

De plus, partout dans le monde pour qu'un pays ait une forte croissance économique il faut qu'il possède d'un bon secteur industriel, dans ce secteur les usines contribuent à la pollution des sols et des eaux, que ce soit une pollution chimique bactériologique ou thermique, la photo suivante nous montre une zone où les sédiments peuvent être fortement pollués.

Rejet des eaux usées dans le Bassin d'Arcachon (France)

Cette pollution est diluée dans l'eau est souvent invisible ce qui la rend difficile a traité. De plus la plupart des secteurs industriels sont des grands consommateurs des ressources naturelles pour produire des biens matériaux, et ils engendraient une importante pollution de l'atmosphère terrestre, des sols et des eaux.

Dans la majorité des pays le système de la production agricole est caractérisé par l'usage optimum d'engrais chimiques, de traitements herbicides, de fongicides, d'insecticides, de régulateurs de croissance, de pesticides... en cherchant de maximiser la production par rapport aux facteurs de production, que ce soit la main d'oeuvre, le sol ou les autres moyens de production. Ce mode de production d'une part fait augmenter la production et d'autre part il fragilise l'environnement. Et la destruction des forets tropicales n'est pas prise en compte comme des couts économiques dans le calcule du PIB, au contraire ils contribuent au PIB en tant que revenu quand il faut payer quelqu'un pour réparer les dégâts. Ces forêts sont essentielles à la préservation de biodiversité et à l'absorption d'une partie des gaz à effet de serre, mais elles sont malheureusement détruites par l'activité humaine. Depuis 1970, en Afrique et en Amérique du Sud 15% de la surface initiale de la forêt amazonienne est disparu, soit 150 millions d'hectares.

En outre, la biodiversité qui désigne la variété et la diversité du monde vivant sur la terre, est menacée par les activités de production de l'homme qui exercent un effet négative sur l'environnement, car ces activités génèrent la disparition et la raréfaction de certaines espèces, animales ou végétales. Le taux d'extinction des espèces par ces activités humaines à un niveau supérieur de 1 000 à 10 000 fois au taux naturel.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard