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Analyse et méthodes de calcul de PIB au Maroc: démarches et limites

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par Rachid Chakir
Université Ibn Zohr d'Agadir - Licence en économie-gestion,filliére économie+ Master en économie appliquée 2014
  

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Paragraphe6 : PIB/La production non marchande.

La production non marchande se retrouve essentiellement sous forme de services qui ne sont pas destinée à être vendue sur le marché. Ce sont donc des services fournis gratuitement ou à un prix moins de 50 % de leur coût de revient. Ainsi on retrouve parmi les agents qui fournissent des services non marchands, l'Etat est l'agent économique principal qui fournit des services non marchands à savoir : L'éducation (l'école publique, certaines formation à l'université sont gratuites ou ont un prix très inférieur à leur coût), La santé (les dépenses de santé sont en partie remboursées par le système de sécurité sociale, les hôpitaux publics.)La justice, Les services municipaux...etc. cependant, l'Etat n'est pas le seul agent économique qui fournit des services non marchands, mais certaines institutions à but non lucratif en produisent aussi.

La mesure de la production de biens et services marchands est souvent très facile puisqu'elle est vendue sur le marché, et elle est évalué par son prix de vante. Tandis que la production non marchande ne peut se mesurer de la même façon, et pour cela les statisticiens décident donc de comptabiliser cette production par la somme des coûts de production supportés par les administrations pour les produire. Donc le cout total de la production des bien est services non marchands est un estimateur de a valeur finale de la production non marchande.

En effet, le problème qui se pose en l'absence de facturations, est comment on peut mesurer La contribution réelle des services non marchands et de l'administration publique à la production économique, pour les comptabiliser dans le PIB. Car il y a des services rendus ont une valeur plus que leurs cout de production, comme il ya aussi des services produites par des couts plus cher que ce qui seraient possible pour les mêmes services. Le fait d'utiliser des méthodes différentes pour valoriser un même service selon qu'il est rendu par un opérateur marchand ou un opérateur non marchand introduit une distorsion dans le calcul du PIB selon le fonctionnement de l'opérateur.

Paragraphe7 : PIB/bien être.

Cette croissance économique qui est inclut dans une hausse durable de la production permet généralement une hausse des revenus et de la consommation d'une population, ce qui traduit un accroissement de son niveau de vie, et donc de mieux satisfaire ses besoins, (se nourrir, se vêtir, se loguer...). Elle tend également à libérer de nouvelles ressources pour les investir dans plusieurs domaines tels que les infrastructures publiques nécessaires au développement (santé, éducation, réseau d'adduction d'eau et d'égout, culture et communication...) et à l'amélioration du bien-être des populations. Mais ce n'est pas toujours le cas. Si, par exemple, les obstacles de la circulation peuvent faire croître le

PIB du fait qu'ils augmentent la consommation d'essence, il est certain qu'ils ont un autre effet négatif sur le niveau de vie qui constitué dans l'augmentation de la pollution de l'air. Donc les mesures traditionnelles du PIB qui ignorent les effets néfastes de la croissance sur l'environnement, offriront une estimation inadaptée de l'évolution du bien-être des populations.

Pour bien comprendre la relation entre la croissance économique et le niveau du bien-être des populations, on va voire les effets de la hausse des revenus sur le bien-être de ces populations. Selon des études empiriques(1) la relation entre le revenu et le bonheur apparait positive lorsque le revenu est faible, l'augmentation du revenu tend à augmenter le bonheur mais, jusqu'à un seuil qui varie selon ces études le revenu ne signifie plus ou quasiment plus davantage de bonheur c'est ce que l'on nomme, le paradoxe d'Easterlin, du nom de l'économiste qui l'a mis en évidence 1974. En outre, la relation entre le bonheur et le revenu n'est pas forcément significative, car on trouve des personnes pauvres peuvent être en moyenne plus heureuses que les personnes riches, se qui montre que la croissance économique n'est qu'un facteur déterminant parmi d'autres du bonheur. Ces études donc confirment que le niveau de bien-être n'augmente pas avec la hausse des revenus.

Les statisticiens et les économistes ont proposé deux types d'indicateurs assez générale pour mesurer le niveau de bien-être. Le premier type d'indicateurs correspond à des indicateurs subjectifs qui reposent sur l'appréciation que porte les individus sur leur vie, c'est par exemple interroger les individus on leur demande "à quel point vous vous sentez heureux" et les répondants doivent être sur une échelle de 1 à 10, c'est une échelle d'auto-évaluation qui exprime le niveau de satisfaction ressenti des individus par rapport a leur vis. Le deuxième type correspond à des indicateurs objectifs qui sont basés sur la situation sociale d'une population à savoir taux de chômage, revenu moyen, taux de suicide, niveau de criminalité... quelque soit l'indicateur retenu, subjectif ou objectif les résultats sont sensiblement les mêmes.

Dans les pays développés comme les Etats-Unis et la France qui ont connus une forte augmentation du revenu par habitant depuis 1970, on observe que malgré cette augmentation du revenu le niveau de bonheur (subjectif) ou de bien-être social (objectif) n'a pas augmenté. Le niveau de richesses donc n'explique pas le niveau du bonheur, et par la suite l'amélioration du niveau de bien-être des populations. Et cela revient à ce que nous avons déjà évoqué aux effets négatifs de la croissance sur la qualité de l'environnement que l'on connait tous : pollution de l'aire et de l'eau consommé ; destruction des forets et de la couche d'ozone... etc. En outre, les richesses générées par la croissance sont redistribuées d'une manière non équitable entre les individus. Alors la croissance la croissance ne permet pas une amélioration sensible du bien-être des populations.

Finalement, le bien-être ne dépond pas seulement sur des facteurs économiques tel que la croissance les revenus et la consommation mais il dépond également sur des autres facteurs non économiques à savoir la qualité de l'environnement, des relations sociales, sécurité, niveau de libertés, et éducation... ce qui explique que l'augmentation du PIB n'exprimer pas souvent une augmentation du bien-être des populations.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand