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Analyse et méthodes de calcul de PIB au Maroc: démarches et limites

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par Rachid Chakir
Université Ibn Zohr d'Agadir - Licence en économie-gestion,filliére économie+ Master en économie appliquée 2014
  

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Conclusion :

Pour conclure on commencera par l'analyse de trois hypothèses proposées pour guider ce mémoire.

Pour la première hypothèse, Plus une économie se développe, plus le calcul de PIB devient compliqué, le Maroc comme exemple et en tant pays émergent se trouve encore dans la difficulté de mesure plus objective de sont PIB - économie informelle, économie souterraine, fraudes fiscales,....- mais il n'est pas le seul puisque des pays comme le Brésil et la chine souffrent malgré leurs puissance de même problème et tombent parfois dans une sous-estimations de leurs PIB donc de leurs richesses ce qui est critiqué par les pays développés.

La deuxième hypothèse, on a décrit dans la première partie de ce mémoire les différentes méthodes de calcules du PIB, et on observe que ces méthodes ne sont pas claires, tout ce qui peut se produire et se vendre avec une valeur ajoutée monétaire va gonfler le PIB et la croissance, indépendamment du fait que cela est bénéfique pour la qualité de vie sociale et économique des individus. Alors le PIB et sa croissance n'indiquent que le beaucoup produire d'une société de tout ce qui monétaire et marchande, et non de son bien-être. De ce fait cette indicateur doit être utilisé dans leur domaine de validité sous réserve de connaître leurs limites.

La troisième hypothèse, certains économistes et comptables nationaux se disent parfaitement conscients des limites du PIB, depuis longtemps il y a énormément de critiques qui ont été formulées au PIB, comme nous avons indiqué dans la deuxième partie le PIB a de nombreuse limites qui en font un indicateur inadéquat pour juger de l'état du bien-être et du progrès social d'une société. On peut résumer les critiques adressées au PIB comme suit: tout d'abord le PIB ne mesure qu'une partie de l'activité économique, il ne compte pas tous les activités dit « non marchands » ainsi que tout ce qui n'est pas déclaré à l'Etat. En outre, Les impacts écologiques négatifs engendrés par les activités de production ne sont pas déduits des productions comptabilisées dans le PIB. Ainsi que Le PIB ne dit rien de la répartition des richesses qu'il comptabilise. Par conséquence, il apparait dans les trente dernières années de nombreux indicateurs qui prennent en compte d'autres facteurs ignorés par le PIB et le PNB afin de mesurer le bien-être des habitants d'un pays. Or les multiples débats que suscite le calcul du produit intérieur brut comme le seul indicateur fondamental pour mesurer la richesse et le bien-être d'une population, la diversité de ces nouveaux indicateurs-économiques, sociologiques, environnementaux-nous permettre de mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons, nous produisons et nous échangeons.

Le bien-être ne doit pas s'appuyer uniquement sur le PIB ou d'autres indicateurs monétaires, mais il doit être complété par d'autres indicateurs concernant la situation sociale et environnementale, Certains de ces indicateurs connaissent un vrai succès médiatique et scientifique, c'est le cas par exemple de l'empreinte écologique, et d'autres indicateurs laissent sceptiques. La construction de nouveaux indicateurs n'est donc pas suffisante pour sortir de l'ornière actuelle. Car ces indicateurs alternatifs pourraient entrainer sur une fausse piste, celle de la nature de cette « nouvelle richesse » qu'il s'agirait pourtant de quantifier. Est-ce que la « vraie » richesse se laisse saisir par l'addition et la complémentarité de ses multiples formes d'indicateurs ? Et qu'est ce que la richesse ? Qu'il est le rôle des estimations-les méthodes mathématiques et leur influence sur le PIB ?

Lexique

-Comptabilité nationale : Représentation chiffrée de l'économie nationale, reposant sur des définitions spécifiques des acteurs de la vie économique et sur des comptes retraçant les différents aspects de leur activité. LAROUSSE

-Micro-économie : étudie le comportement des ménages et des entreprises et leurs interactions sur les marchés.

-Macro-économie : est l'étude de l'économie dans son ensemble : inflation, chômage, croissance, monnaie, etc.

-Le PIB mondial : est estimé à 71 830 milliards dollars US en 2012 en hausse de 3 % par rapport à 2011.

Taux d'alphabétisation des adultes : Pourcentage des personnes âgées de 15 ans et plus sachant écrire et comprendre aisément un texte court et simple traitant de la vie quotidienne.

Le coefficient de Gini : est une mesure statistique de la dispersion d'une distribution dans une population donnée

Le logarithme de revenu : L'IDH utilise le logarithme de revenu pour refléter l'importance décroissante du revenu au fur et à mesure de l'augmentation du RNB"

-La Commission Stiglitz, du nom de son président Joseph Stiglitz, est née d'une proposition de Nicolas Sarkozy le 8  janvier  2008. Elle est officiellement intitulée « Commission sur la mesure des performances économiques et du progrès social ». Le but de cette commission est de développer une « réflexion sur les moyens d'échapper à une approche trop quantitative, trop comptable de la mesure de nos performances collectives » et d'élaborer de nouveaux indicateurs de richesse.

Fiche technique : Composantes vues sous l'angle des dépenses

Le PIB est égal à la somme des emplois finaux intérieurs de biens et de services, c'est-à-dire : la consommation finale effective (CF), l' investissement ( Formation brute de capital fixe (FBCF) dans le jargon statistique) et les variations de stocks (VS). Cette définition se déduit de l'égalité comptable entre les ressources de l'économie (PIB) et les emplois qui sont faits de ces ressources.

En situation d'autarcie, on a :

Ressources = Emplois

PIB = CF + FBCF + VS

Dans une économie ouverte les importations (notées M) s'ajoutent aux ressources, les exportations (notées X) aux emplois :

Ressources = Emplois

PIB + M = CF + FBCF +/- VS + X

PIB = CF + FBCF +/- VS + X - M

PIB = C+I+G+(X-M)

· Consommation (C)

· Investissements (I)

· Dépenses publiques courantes (G)

· Exportation (X)

· Importation (M)

À titre d'exemple, en 2004 dans l' UE-25, 59 % du PIB était consacré aux dépenses de consommation finale des ménages, 21 % aux dépenses de consommation finale des administrations publiques, et 19 % à l' investissement.

Fiche technique : Composantes vues sous l'angle des revenus

Le PIB est égal à la somme des revenus bruts des secteurs institutionnels : rémunération des salariés (RS), impôts sur la production et les importations moins les subventions (T), excédent brut d'exploitation et revenus mixtes (EBE).

PIB = (S + B + I + Rn + A ) + (Tn + D ) «facteurs d'ajustements»

· Rémunération des salariés (S)

· Bénéfices des sociétés avant Impôts (B)

· Intérêts et revenus divers de placement (I)

· Revenus nets des entreprises (Rn)

· Ajustement de la valeur des stocks (A)

· Taxes nettes (Tn)

· Dépréciation (D)

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery