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L'analyse des forces et faiblesse de la RDC dans le systeme géopolitique africain

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par Senick EKWE
Université de Kinshasa - Graduat 2013
  

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Section 3. Critiques et perspectives

Dans cette partie nous allons dégager un critique générale et en suite proposer les perceptives d'avenir

§1. Critiques générales

Il est reconnu aujourd'hui que les problèmes de l'Afrique Centrale se sont exacerbés à cause de la dégringolade de la RDC dans la position en cette zone est stratégique. Son redressement global lui permet de jouer son rôle de leader étatique servant de locomotive de développement de la sous- région. A ce sujet, nous pouvons citer quelques atouts à l'actif de la RDC pour piloter l'Afrique Centrale :

v L'immensité du territoire qui représente pratiquement la moitié de l'Afrique Centrale. Ce territoire renferme beaucoup de matières premières pour le développement de tous les pays de la zone ;

v La réserve en eau que constituent les cours, les lacs, les rivières et le grand fleuve Congo est une richesse du XXIème Siècle notamment pour son potentiel hydroélectrique, source d'énergie pour le développement des industries ;

v Ressources humaines : La RDC est habitée par une population qui représente le double de populations cumulées des autres Etats membres de la CEEAC. Cette ressource est la première richesse, grâce à son dynamique, avec laquelle il faut compter pour l'intégration économique68(*).

Le délitement de l'Etat Congolais exacerbé actuellement par son incapacité à protéger son sol et son sous-sol doit absolument l'amener à ne plus continuer à s'accrocher à ses richesses et surtout que certaines de ses richesses sont déclarées « patrimoine de l'humanité » telles la forêt, le bassin du fleuve Congo... Il ne s'agit donc pas d'une aliénation servile de la souveraineté bien plus être réaliste. Le Congo appartient à la fois à plusieurs sous-régions africaines et par conséquent, se révèle comme le noeud de l'intégration de l'Afrique, en servant de point de jonction entre les diverses organisations sous régionales.

En RDC, la dégradation et la disparition de l'espace vert forestier est encore faible et estimées à 0.2%.69(*) Les pertes dues au chablis, aux insectes et aux feux sont moins fréquentes et les risques liés à l'exploitation forestière sont encore moindres. Une projection dans l'avenir montre que cette exploitation va entraîner la disparition des essences précieuses si jamais le plan d'aménagement et gestion durables n'est pas mis rigoureusement en application. Cependant, les principales causes de dégradation des forets congolaises sont :

§ les défrichements : ils constituent, au Congo-Kinshasa, la cause principale de la déforestation. Des constats faits à ce sujet indiquent que près de quatre millions d'individus assurent leur production vivrière en défrichant chaque année plus de 400 000 ha de forêt70(*)

§ la croissance démographique : là où la population est très dense, les forêts claires, les galeries forestières ainsi que toutes les formations végétales dominantes sont constamment sollicitées par les populations en quête du bois de feu, bois de services et des terres fertiles.

§ impact de l'agriculture : près de 60% de la population congolaise serait constituée des ruraux qui pratiquent essentiellement une agriculture de subsistance. L'agriculture extensive est préjudiciable au maintient des forêts, surtout en zone de forte densité où le raccourcissement de la période de jachère ne permet plus à la forêt de se reconstituer.

§ l'exploitation minière : lorsque, tout particulièrement, pratiquée à ciel ouvert sur des grandes superficies, est préjudiciable au maintient de la biodiversité.

Les activités extractives ou minières, même organisée de manière rationnelle pour l'exploitation de gisement, conduisent très souvent la dégradation des ressources de l'environnement.

Aussi, est-il qu'à coté de ces différentes formes de dégradation, pouvons associer la récolte des combustibles ligneux et produits forestiers non ligneux, la chasse et la pêche.

* 68 Article 4, points a, b, c, d et f du Traité de la CEEAC

* 69 ZASY G., 2009. Stratégie nationale de la République Démocratique du Congo sur la certification forestière, MECNT, RDC.

* 70 . KADIATA B., 2005. Sylviculture et agroforesterie, Notes des cours, 3e graduat Eaux et Forêts, Faculté des Sciences Agronomiques, Université de Kinshasa, inédit.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand