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Monographie du village Baloumgou, village bamiléké

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par Juscar NDJOUNGUEP
Université de Yaoundé I - Master II 2008
  

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Les Bangoua à Baloumgou

Selon Mba Sa'a Ndep, un patriarche Baloumgou, les Bangoua avaient commencé leur guerre sur le territoire Baloumgou vers 1957, un Tassack, peu de temps avant la période du Maquis. Les Bangoua avaient ouvert une guerre sans merci qui avait causé le départ d'une bonne partie de la population qui était allé s'installé à Bamena, Bangoulab, et vers les autres coins du Cameroun. Les Bangoua incendiaient les maisons à leur passage, tuaient les populations, s'acquéraient de leur bien si bien que certains blessés qui allaient se soigné à l'hôpital Bagoua en ce temps reconnaissaient parfois leur biens chez certains Bangoua. Ils pillaient tout sur leur passage. Aujourd'hui, de nombreuses personnes à Baloumgou sont des migrants retours, ceux donc les parents avaient fui les persécutions des Bangoua et des Bangou.

Ces deux villages furent à l'origine du dépeuplement et du dépècement du village Baloumgou, aujourd'hui à l'origine de ses nombreux problèmes. Si aujourd'hui certains sont rentrés Baloumgou, d'autres ont encore par ailleurs la nostalgie de ce qu'a vécu leurs grands-parents qui sont mort hors de leur village. André Ndjo Goujou de Bangoua et Ndjo Mebengoua de Bangou avaient entreprit de faire disparaitre Baloumgou en se partageant ce territoire donc ils s'étaient fixé une limite avec la rivière Chekong. À en croire certains notables Bamena, Balengou, Baloumgou et Bangoua, les limites du village Baloumgou étaient situé jusqu' à l'hôpital Bangoua, à Kamna, Bangou-ville et Chweplang. Aujourd'hui il ne reste plus que 50% de son territoire et d'autres villages comme Bamena réclament encore une partie comme les leurs.

L'entrée des Bamena

Face à plusieurs agressions qu'à connu le village Baloumgou, ni les Bamena, ni les Bazou, ni les Balengou, ni les Baloum dont les ancêtres étaient ses fils ont intervenu pour venir à leurs secours. Mais en 2008 lorsque Baloumgou cherchait le site qui devait réceptionner son nouveau CES, on avait trouvé bon de le construire à l'intérieure de la réserve forestière de Baloumgou. Cependant, une surprise est intervenu à la dernière minute ou les Bamena ont refusé la réalisation du dit projet tout en disant que la réserve forestière faisait partie de leur terre. Face à la faiblesse des autorités Baloumgou, le cas fut étudié pacifiquement et la construction du CES fut transportée au quartier Cité.

Selon le chef actuel Baloumgou, la Reserve forestière de Baloumgou n'a jamais été la propriété des Bamena. Toutefois, il y existe à l'intérieur une tranchée qui a été mis sur pied par l'autorité compétente dans le but de donner la part de chacun des villages.

D'autres sources pensent que si les Bamena reclament aujourd'hui la propriété de la réserve forestière de Baloumgou, c'est parce qu'à sa création, elle était administrée par le département du Ndé dans les années 1970. À cette époque, les 2 villages étaient sous l'administration du Ndé et ce n'est qu'après qu'une partie de cette forêt est revenu à Baloumgou qui était cette fois sous l'administration de l'arrondissement de Bangou pendant que Bamena est resté Dans le Ndé

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