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Croissance et mutations du système financier au cameroun

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par Yves Lionel MEFO'O NGO'O
Université de Yaoundé II - Master Professionnel II en Relations Internationales 2012
  

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II.1.2- Les acteurs :

Le système financier Camerounais jusqu'en 1990 était composé d'après la BEAC de :

- Douze banques commerciales, à savoir : Cameroun Bank, Paribas, BCCC, BIAOC, BICIC,

CCEI, IBAC, SCB, Standard Chartered Bank, SGBC, Chase MANATHAN Bank, BOSTON BANK ;

- Deux banques de développement dont la Banque Camerounaise de Développement (BCD) et le Fond National de Développement Rural (FONADER) ;

- Trois établissements publics à caractère bancaire à savoir: le Crédit Foncier du Cameroun (CFC), le Centre des Chèques Postaux (CCP) et la Caisse d'Épargne Postale, le Fond de Garantie aux Petites et Moyennes Entreprises (FOGAPE) ;

- Quatre établissements financiers spécialisés (SOCCA, SCCA Bail, SCE, National Financial Crédit) ;

- Une société d'État, chargée du financement du haut de bilan : la Société Nationale d'Investissement (SNI).

L'ensemble du système comptait alors 180 guichets. L'un des traits caractéristiques du système bancaire en cette période était la très forte présence de l'État dans les multiples aspects de son organisation. En effet, l'État était omniprésent à tous les niveaux.

MEFO'O NGO'O Yves Lionel ~ 73 ~

Croissance et mutations du système financier au Cameroun. IRIC/BMFI

Une ordonnance de 1973 fixait sa participation à 35% dans le capital des banques. Lors des premières restructurations en 1989, il possédait au moins 60% du capital des quatre banques liquidées. (Joseph A., 2000). L'État assumait à la fois les rôles d'acteur, de régulateur et de contrôleur de tout le système (Touna Mama, 2002).

II.1.3- Les instruments de la politique de crédit :

Les instruments proprement dits de cette politique étaient de deux ordres ; les instruments d'ordre quantitatif qui devaient influencer le volume des crédits et les instruments d'ordre qualitatif qui devaient influencer l'orientation des crédits.

a) Les instruments quantitatifs: Ils sont pour simplement les nommer :

- Les taux d'intérêt (différenciés et sélectifs) ;

- Les avances au trésor public (limitées à 20% des recettes budgétaires de l'exercice

précédent) ;

- Les plafonds globaux de réescompte aux banques ;

- Le système de réserve obligatoire (certaines rémunérations d'autre nom)

b) Les instruments qualitatifs:

Quant aux instruments qualitatifs, ils devaient jouer pour favoriser les secteurs ou les opérations jugés prioritaires pour le développement par les pouvoirs publics (PME, agriculture, habitat social, coopératives). Ainsi, les taux d'intérêt préférentiel devaient leur être appliqués, ainsi que des plafonds de compte flexibles.

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