WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Croissance et mutations du système financier au cameroun

( Télécharger le fichier original )
par Yves Lionel MEFO'O NGO'O
Université de Yaoundé II - Master Professionnel II en Relations Internationales 2012
  

précédent sommaire

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Conclusion

Contrairement aux modèles de croissance traditionnels, les modèles de croissance endogène étudiés dans ce chapitre nous donnent des arguments pour discuter de l'importance de l'intermédiation financière et nous expliquent comment les banques et les autres intermédiaires finance le développement socio-économique. Les systèmes financiers, quels qu'ils soient, remplissent la fonction principale de transformation de l'épargne des ménages en actifs illiquides conformément au modèle de Diamond et Dybvig.

Ils peuvent accroître le volume de fonds prêtables de plusieurs manières : en assurant la liquidité des actifs détenus par les déposants, en réduisant les risques liés à l'asymétrie de l'information et les risques idiosyncrasiques.

Ils détiennent ainsi un volume important fonds qu'ils peuvent mettre à la disposition des investisseurs rigoureux. Un contrôle régulier des dirigeants et une participation dans les investissements obligent les intermédiaires à allouer de façon efficiente les ressources disponibles. Les cas de gaspillage des ressources sont par conséquent évités et il s'en suit à long terme un accroissement de la production globale subséquente à l'augmentation des investissements rentables. Toute cette dynamique est rendue possible avec l'innovation technologique qui remet en question l'hypothèse des rendements décroissants qui fonde toute l'analyse traditionnelle de la croissance.

Croissance et mutations du système financier au Cameroun. IRIC/BMFI

CONCLUSION GENERALE

«La véritable intelligence est la capacité à savoir tirer le meilleur parti de son environnement.»

Hervé Ratel

Croissance et mutations du système financier au Cameroun. IRIC/BMFI

En définitive, cette étude avait pour objectif général d'évaluer la contribution des mutations financières à la croissance de l'économie camerounaise. Plus spécifiquement, il s'agissait de savoir si les mutations financières se sont accompagnées d'une meilleure allocation des ressources financières dans l'économie. Pour cela, il a fallu dans un premier temps, analyser les fondements théoriques des origines des mutations financières. Ces fondements ont trouvé leur explication en distinguant les origines internationales des origines internes des mutations financières. Dans un second temps, il a été évalué les conséquences des mutations financières sur les circuits de financement.

Les analyses effectuées ont montré que les mutations financières sont à l'origine des profondes transformations des systèmes bancaires, des gains d'efficience, mais aux prix d'une instabilité accrue, comme semble le suggérer la multiplication des crises bancaires et financières de grande ampleur observées dans le monde depuis les années 1970, concomitamment au phénomène de mutations financières.

La vérification dans le cas du Cameroun a conduit à évaluer dans un premier temps la solidité financière du système bancaire. Celle-ci s'est appréciée à travers le respect des normes prudentielles édictées par la COBAC, les indicateurs de rentabilité et les autres indices de performance. A cet effet, il a été calculé les ratios de solvabilité, de liquidité et les indicateurs de rentabilité. Dans un second temps, il a été évalué la politique de crédit entre 1972 et 1990 (année qui marque le début des réformes) ; puis celle élaborée entre 1990 et 2003. A ce niveau, l'évolution des tendances a été décelée. C'est pourquoi nous tenterons, d'interpréter les évolutions observées et d'en dégager quelques implications.

Par ailleurs, notre étude a utilisé les données relevées depuis 1972, mais s'étendant beaucoup plus sur la période comprise entre 1990 à 2012. Période concentrant à notre avis les récents bouleversements observés sur la sphère financière Camerounaise.

Les résultats de cette étude ont conduit à un paradoxe. Car les mutations financières ont permis au système bancaire camerounais de présenter une solidité financière, et cela à travers le respect des normes édictées par la COBAC. Le système bancaire est devenu plus liquide. Cette surliquidité bancaire survenue après la dévaluation du 12 Janvier 1994 ne s'est pas traduite par une augmentation de l'offre de crédit, les banques ayant préféré conserver leurs excédents sous forme de réserves auprès de la banque centrale. Le système bancaire ne s'implique donc pas activement dans le financement de l'économie. Aussi, l'émergence de la microfinance n'a toujours pas permis de

MEFO'O NGO'O Yves Lionel ~ 110 ~

Croissance et mutations du système financier au Cameroun. IRIC/BMFI

MEFO'O NGO'O Yves Lionel ~ 111 ~

palier ce déficit de financement, d'autant plus que, les crédits accordés par ces institutions sont de montants limités et pour des durées courtes et donc ne permettent pas une expansion du secteur productif.

A cet effet, pour que le système financier puisse jouer activement son rôle dans le financement de l'économie, il faudrait lui donner une nouvelle organisation marquée par l'achèvement de la restructuration bancaire et l'assainissement complet de l'environnement macroéconomique. Ainsi, il faut impérativement créer les banques de développement spécialisées dans le financement de l'économie, tout en élargissant le système financier actuel, afin qu'il couvre désormais un grand nombre de secteurs, en l'occurrence, l'agriculture, les PME, et des financements longs. Il faudrait également accorder un poids plus important à la finance de marché. Aussi, le démarrage effectif de la Douala Stock Exchange dont les activités continuent de retarder, constitue une voie salutaire pour palier le déficit de financement auquel l'économie camerounaise est confrontée. Ces chantiers si ils sont exécutés permettront au Cameroun de passer progressivement d'un système d' «économie d'endettement », vers une «économie de marchés financiers», plus efficace économiquement mais aussi plus fragile, car plus vulnérable aux chocs financiers.

Il y a environ 40 ans que Goldsmith a posé les jalons de l'analyse de la corrélation entre le développement de l'activité financière et la croissance économique. Il a été en en effet le premier à démontrer de façon empirique que le développement financier a un effet positif sur le développement de l'activité productive. Depuis lors, de nombreux travaux empiriques et théoriques notamment ceux de Loayza (2005) et Levine (1997), abondent dans le même sens. Ils essaient en outre de déterminer les différents canaux par lesquels le développement financier affecte - est affecté par - la croissance économique. Le sens de la causalité de la relation a lui aussi fait l'objet d'une controverse théorique tranchée par Patrick (1966) qui établit que cette relation finance-croissance est biunivoque.

Néanmoins, sur le plan empirique, l'estimation de la relation de cause à effet tend à conforter l'idée selon laquelle à long terme c'est l'amélioration de la sphère financière qui impulse celle de la sphère productive à travers l'accroissement des investissements dans le domaine de la recherche et du développement (R&D) et des innovations financières. D'après Levine (1997), cette conclusion sur la dynamique de long terme finance-croissance a un corollaire très important. Bien que les paniques bancaires et financières ou même les crises économiques aient des effets critiques,

Croissance et mutations du système financier au Cameroun. IRIC/BMFI

le lien à long terme finance-croissance survit aux bouleversements et fluctuations de courte période l'affectant.

Cette conclusion est d'autant plus importante dans notre analyse que malgré la succession des crises économiques et du système financier camerounais, celui-ci, depuis la fin de la fin de la restructuration bancaire de 1997, s'étoffe d'un nouveau type d'intermédiaires financiers, à savoir les établissements de microfinance et une gamme variée de produits nouveaux impulsant ainsi la croissance économique.

L'objet de ce mémoire est d'établir le signe, le sens et la durée de la relation entre le développement de l'activité financière et la croissance de l'activité économique du Cameroun. Il ressort ainsi que le signe de notre relation était positif. Mais l'étude de la causalité nous a mené à conclure qu'au Cameroun, c'est plutôt la croissance économique qui influence la qualité des services financiers et la structure du système bancaire.

L'analyse du terme de la relation a, quant à elle, nécessité une démarche méthodologique rigoureuse. L'utilisation de la méthode d'estimation d'Engel et Granger nous a permis de faire ressortir d'une part, la relation statistique de long terme qui détermine le sentier d'expansion entre nos deux phénomènes, et d'autre part, la relation dynamique de court terme à travers l'estimation du modèle à correction d'erreurs. Les conclusions auxquelles nous avons abouti sont les suivantes :

*A long terme, il existe une relation positive entre le taux de quasi-liquidité de l'économie et la production globale. Et de la même manière, les crédits alloués au secteur privé sont corrélés positivement avec le niveau de l'activité réelle.

*Par contre, la dynamique de court terme n'aboutit aux mêmes conclusions. L'estimation des différents modèles à correction d'erreurs établit que seules les variations passées du PIB ont une incidence sur son taux de croissance. Les chocs en provenance du système financier affectent très peu la structure du comportement des agents économiques.

*A l'inverse, l'observation des faits nous amène à inférer qu'une quelconque variation du revenu des agents affecte leur comportement d'épargne et d'investissement. En effet, la baisse des revenus survenus au cours de la décennie 1980 a été suivie par la baisse des avoirs bancaires. Mais au lendemain de la dévaluation de janvier 1994 qui a engendré un regain de l'activité économique dès 1997, les dépôts bancaires ont connu une nette progression.

MEFO'O NGO'O Yves Lionel ~ 112 ~

Croissance et mutations du système financier au Cameroun. IRIC/BMFI

Il est néanmoins important de souligner que toutes les conclusions que nous avons pu tirer jusqu'ici ont nécessité la prise en compte dans les relations de long terme d'autres variables explicatives pertinentes. Sans elles, les résultats de nos estimations seraient moins robustes et ne permettraient pas d'en inférer une quelconque analyse. Les nouvelles variables qui ont été considérées dans nos modèles sont les parts de l'épargne, de l'investissement et de la dépense nationale dans la production globale. Dans ce travail, nous n'avons malheureusement pas discuté des liens théoriques entre ces variables et les indicateurs de croissance économique, mais d'un point de vue empirique, leurs effets sur le niveau de l'activité économique au Cameroun restent quelque peu ambigus.

A l'issu de tout ce travail analytique, nous avons suggéré quelques propositions de politiques économiques susceptibles d'améliorer la relation. Il s'agit en l'occurrence :

y' Sur le plan institutionnel,

· de la mise sur pieds dans les établissements de crédit d'un véritable département de trésorerie ;

· de la réhabilitation de la cour d justice communautaire ;

y' Sur le plan réglementaire,

· du renforcement de la crédibilité du système judiciaire ;

· de la mise en application de loi contre le blanchissement d'argent ;

y' Sur le plan purement économique,

· de la vulgarisation des moyens de paiement modernes ;

· de la diversification des produits de financement ;

· du fonctionnement effectif du marché financier ;

· de l'intégration dans le secteur formel des associations tontinières qui sont devenues au fil du temps un véritable lieu de financement des PME camerounaises ;

Cette dernière proposition pourrait constituer un approfondissement de ce sujet. Les travaux ultérieurs sur la relation entre le développement du système financier et la croissance économique pourraient en effet prendre en compte le secteur informel dans l'analyse. Aussi, la construction d'un nouvel type d'indicateur de développement financier s'avère nécessaire.

MEFO'O NGO'O Yves Lionel ~ 113 ~

Croissance et mutations du système financier au Cameroun. IRIC/BMFI

TABLE DES MATIERES

DEDICACE ii

REMERCIEMENTS iii

LISTE DES ABBREVIATIONS v

LISTE DES TABLEAUX viii

LISTE DES DIAGRAMMES ix

RÉSUMÉ x

ABSTRACT x

SOMMAIRE xi

INTRODUCTION GENERALE 1

PREMIERE PARTIE 11

DEVELOPPEMENT FINANCIER ET CROISSANCE ECONOMIQUE 11

CHAPITRE I : 16

LES FONDEMENTS THEORIQUES ET EMPIRIQUES DES ORIGINES DES

MUTATIONS FINANCIERES 16

Introduction 16

SECTION I: LA GLOBALISATION FINANCIERE. 17

I.1- LES COMPOSANTES DE LA GLOBALISATION FINANCIERE: 17

I.2-LA REGLE DES « TROIS D »: 19

I.2.1-Le décloisonnement des marchés: 19

I.2.2-La déréglementation: 20

I.2.3-La désintermédiation (marchéisation): 22

SECTION II: L'ACCELERATION DES INNOVATIONS FINANCIERES. 23

II.1-DEFINITION ET JUSTIFICATION DES INNOVATIONS FINANCIERES: 23

II.2-TYPOLOGIE DES INNOVATIONS FINANCIERES: 25

II.3-LES THEORIES EXPLICATIVES DES INNOVATIONS FINANCIERES: 27

II.3.1-La théorie de la contrainte et de la dialectique réglementaire: 28

II.3.2-La demande de nouvelles combinaisons de caractéristique: 31

Conclusion 31

CHAPITRE II : 33

DEGRE DE DEVELOPPEMENT FINANCIER ET CROISSANCE : Analyses empiriques

33

MEFO'O NGO'O Yves Lionel ~ 114 ~

Croissance et mutations du système financier au Cameroun. IRIC/BMFI

MEFO'O NGO'O Yves Lionel ~ 115 ~

Introduction 33

SECTION I: LA CRISE DE L'INTERMEDIATION FINANCIERE. 34

I.1- LES EXPLICATIONS THEORIQUES DES CAUSES DE LA CRISE DE

L'INTERMEDIATION FINANCIERE: 35

I.1.1- De la faiblesse des relations structurelles entre la banque et l'economie: 35

a) La logique de l'implantation bancaire au Cameroun: 35

b) Les asymétries d'information et l'environnement juridico- institutionnel: 36

I.1.2- LES DISTORSIONS INTRODUITES PAR LA POLITIQUE GOUVERNEMENTALE: 37

a) La théorie de la répression financière: 38

b) Le dualisme financier 39

I.2- LES CARACTERISTIQUES DE LA CRISE DE L'INTERMEDIATION FINANCIERE: 40

I.2.1- La degradation des depots: 40

I.2.2- Le rationnement du credit: 41

I.2.3- Mutation de la carte bancaire: 41

a) Mutation de la structure des établissements bancaires: 41

b) Modification géographique des guichets bancaires: 42

SECTION II : LES MESURES D'AJUSTEMENT FINANCIER AU CAMEROUN 45

II.1- LES OBJECTIFS DES MESURES D'AJUSTEMENT MISES EN OEUVRE AU

CAMEROUN 46

II.1.1- L'objectif sectoriel 47

II.1.2- L'objectif global 47

II.2-LES REFORMES FINANCIERES AU CAMEROUN 48

II.2.1- La restructuration bancaire 48

a) Action sur le passif 50

b) Action sur l'actif 51

II.2.2- LE CHANGEMENT DE POLITIQUE MONETAIRE 51

a) Adoption de la programmation monétaire et suppression du plafond de refinancement des

crédits 52

b) La libéralisation des taux 52

c) La mise en place du marché monétaire 53

II.2.3- LES MESURES JURIDICO-INSTITUTIONNELLES 54

Conclusion 57

Croissance et mutations du système financier au Cameroun. IRIC/BMFI

DEUXIEME PARTIE : 59

DEVELOPPEMENT FINANCIER ET CROISSANCE ECONOMIQUE 59

CHAPITRE III : 61

LA LIBERALISATION ET LA REPRESSION FINANCIERES 61

Introduction 61

SECTION I : EVALUATION DE LA COMPETITIVITE FINANCIERE DU SYSTEME

BANCAIRE. 62

I.1-REFORMES FINANCIERES ET RESPECT DES NORMES PRUDENTIELLES: 64

I.1.1- Le respect des normes de solvabilité: 64

I.1.1.1-Le ratio de couverture des risques: 64

I.1.1.2- Le ratio de couverture des immobilisations : 65

I.1.2- Appréciation des Banques par rapport au respect des normes de liquidité : 66

I.1.2.1-Le ratio de liquidité générale : 66

I.1.2.2-Le ratio de transformation à long terme : 67

I.2-REFORMES FINANCIERES ET ANALYSE DE LA RENTABILITE DU SYSTEME

BANCAIRE CAMEROUNAIS : 68

SECTION II : EVALUATION DE LA POLITIQUE DE CREDIT DE 1972 A 2012 72

II.1- LES MOYENS DE LA POLITIQUE DE CREDIT APPLIQUEE DE 1972 A 1990 : 72

II.1.1- Le cadre institutionnel : 72

II.1.2- Les acteurs : 73

II.1.3- Les instruments de la politique de crédit : 74

a) Les instruments quantitatifs: 74

b) Les instruments qualitatifs: 74

II.2- LES RESULTATS DE LA POLITIQUE DE CREDIT : 74

II.2.1- PRESENTATION DES RESULTATS: 74

a) Évolution des crédits à l'économie 75

b) Évolution des prix: 76

a) La croissance: 77

II.2.2- LES CARACTÉRISTIQUES DU SYSTÈME BANCAIRE: 78

II.3- PRESENTATION DES RESULTATS 79

II.3.1- Évolution des prix 79

II.3.2- Évolution des crédits à l'économie de 1990 à 2003 80

II.3.3- Évolution des taux d'intérêt : 81

MEFO'O NGO'O Yves Lionel ~ 116 ~

Croissance et mutations du système financier au Cameroun. IRIC/BMFI

Conclusion 82

CHAPITRE IV : 83

INNOVATIONS FINANCIERES ET CROISSANCE ECONOMIQUE DU CAMEROUN 83

Introduction 83
SECTION I : LES CARACTERISTIQUES ACTUELLES DEL'INTERMEDIATION

BANCAIRE AU CAMEROUN. 84

I.1- UN SYSTEME BANCAIRE CONCENTRE ET LE PARADOXE DE LA SURLIQUIDITE

BANCAIRE : 84

I.1.1- Évaluation de la concentration économique: 86

a) La concentration par les parts de marché: 86

a1) La concentration des dépôts bancaires: 87

a2) La concentration des crédits: 88

b) La concentration par le nombre de banques et d'agences: 89

I.1.2- Évaluation de la concentration géographique : 89

I.2- UN SYSTÈME BANCAIRE INTERNATIONALISÉ: 91

I.2.1- L'implantation bancaire étrangère au Cameroun: 91

I.2.2- L'implantation des banques camerounaises à l'étranger: 92

I.3- INSUFFISANCE DE PROFONDEUR ET D'INNOVATIONS FINANCIÈRES : 93

I.3.1- La faible profondeur financière : 93

I.3.2- Le manque des innovations financières: 94

SECTION II : EMERGENCE DE LA MICROFINANCE 95

II.1- LES FACTEURS DE DEVELOPPEMENT DE LA MICROFINANCE: 96

II.1.1- Les facteurs structurels 96

II.1.2- Les facteurs autonomes 97

II.2- LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE DANS LE PAYSAGE FINANCIER

CAMEROUNAIS 97

II.3- L'ACHEVEMENT DE LA RESTRUCTURATION DU SYSTEME FINANCIER : 99

II.3.1- La création d'institutions financières spécialisées : 100

II.3.2- Adapter le système financier à la mondialisation : 100

II.4- L'ASSAINISSEMENT DE L'ENVIRONNEMENT MACRO-ECONOMIQUE : 102

II.5- LE NOUVEAU PAYSAGE FINANCIER DU CAMEROUN: 103

II.5.1- Les banques au Cameroun : 103

II.5.2- Les compagnies d'assurances : 104

MEFO'O NGO'O Yves Lionel ~ 117 ~

Croissance et mutations du système financier au Cameroun. IRIC/BMFI

MEFO'O NGO'O Yves Lionel ~ 118 ~

II.5.3- Évolution de la capitalisation de la DSX : 104

Conclusion 108

CONCLUSION GENERALE 109

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES : 119

ANNEXES 120

Croissance et mutations du système financier au Cameroun. IRIC/BMFI

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES :

Ouvrages généraux et spécialisés :

AKERLOF, G. (1970), «The Market for lemons: quality uncertainly and price Mechanism», Quarterly Journal of Economics, vol.84, n° 3, pp 488-500.

AVOM D., (2003), «La réglementation et le contrôle des établissements de crédits dans la CEMAC : le cas du Cameroun», Communication au colloque de l'Association tiers Monde, Quels acteurs pour quel développement ?, 2, 3, 4, juin, 2003, Paris.

AVOM D., GBETNKOM D., (2003), « Surveillance multilatérale des politiques budgétaires dans la zone CEMAC : bilan et perspective », Mondes en développement, tome 31, n° 123, pp 107-125.

AVOM D., EYEFFA EKOMOU M. L., (2007), « Quinze ans de restructuration bancaire dans la CEMAC : Qu'avons-nous appris ?», Revue d'Économie Financière, n°189.

AVOM D. et CARMIGNAGNI F., (2008), « Croissance économique et réduction de la pauvreté en Afrique Centrale », Économie appliquée, n° 4.

BEITONE A., CAZORLA A., DOLLO C. et DRAI A. M., (2008), « Dictionnaire des Sciences économiques », Armand Colin, Paris.

BEKOLO EBE B., (1989), « Le système des tontines : liquidité, intermédiation et comportement d'épargne », in Revue d'économie politique, n° 4, pp 616-639.

BEKOLO EBE B. et NGANGO, G., (1989), « Crise économique et impératif d'unité en Afrique », Présence africaine, n° 149/150, Hommage à Cheik Anta Diop, pp. 51-67.

BEKOLO EBE B., (1993), « Les tontines : lieu d'anticipations financières et de répartition du pouvoir économique », in l'esprit d'entreprise, aspects managériaux dans le monde francophone.

BEKOLO EBE B., (1996), « Épargne informelle et circuits de financement en Afrique Centrale », in Études et statistiques BEAC, n° 227, pp 131-143.

BEKOLO EBE B., (1998), « La restructuration bancaire en zone francs face au défit de la mondialisation », in La mondialisation et l'économie camerounaise, (sous dir. Touna Mama), Friedrich Ebert Stiftung, pp 215-237.

MEFO'O NGO'O Yves Lionel ~ 119 ~

Croissance et mutations du système financier au Cameroun. IRIC/BMFI

MEFO'O NGO'O Yves Lionel ~ 120 ~

BEKOLO EBE B., (2001-a), « La nouvelle politique monétaire de la zone franc depuis 1990 : Évolution, caractéristiques et fondements théoriques depuis la fin des années80", Communication au colloque internationale Georges Walter Ngango, Yaoundé, février.

BEKOLO EBE B., (2002), « Les défis de l'intermédiation financière en Afrique », in Intermédiation financière et financement du développement en Afrique (sous dir. Bekolo-Ebé B.), Presse Universitaire de Yaoundé, pp 13-25.

BOURGUINAT H., (1997), « Finance Internationale », Paris, PUF, 3ème édition.

DE BOISSIEU C,. (1992), « Développement des marchés et instruments financiers en Afrique de l'Ouest », Document de TRAVAIL, division finance industrie et énergie, institut de développement économique, Banque Mondiale, Washington.

DE BOISSIEU C., (2006), « Les systèmes financiers », 2ème édition, Ed. Economica.

DEMARTINI A., (2004), « Les conséquences de la mutation financière », in, Les systèmes financiers : mutations, crises et régulation, (Sous dir. De Boissieu), pp 17-29, Economica, Paris.

DIAMOND W. D. et DYBVIG P. H., (1983), «Bank runs deposit insurance and liquidity», in Journal of Political Economy, vol 91, n°31, pp 401-419.

EBOUE C., (1996), « Finance, déclin et conditions de relance des économies africaines », 1ère et 2ème partie, in Études et statistiques BEAC, n° 229 et 230.

GUILLAUMONT S. J. (1998), Monnaie et Finances, PUF

GUILLAUMONT S.J., KPODAR K.R., (2004), « Développement financier, instabilité financière et croissance », CERDI, Études et Documents, E 2004,13.

HUGON P., (1996), « Les innovations dans les sphères financières informelles et semi-formelles en Afrique Subsaharienne », Mondes en développement, tome 24, n° 94, pp 17-28.

JOSEPH A., (1998), « Quels moyens mettre en oeuvre pour faciliter l'Accès des Entreprises au Crédit Bancaire ? Cas du Cameroun », Document de Travail, DT/98/04, 43 p.

Croissance et mutations du système financier au Cameroun. IRIC/BMFI

JOSEPH A., (2000), « Le rationnement du crédit dans les pays en développement : Le cas du Cameroun et de Madagascar », Harmattan, Paris.

JOSEPH A., (2001), « La réforme du secteur bancaire en Afrique », in Revue Technique Financière et Développement, n° 62-63, pp 45-59.

KANE E. J., (1988), «Interaction of Financial and regulatory innovation», American Economic Review, Papers and Proceedings, may.

LELART M., (2002), « L'évolution de la finance informelle et ses conséquences sur l'évolution des systèmes financiers », Mondes en développement, tome 30, n° 119, pp 9-19.

LELAND H. et PYLE D., (1987), « Informational asymmetries, Financial structure and Financial intermediation », in Journal of Finance, vol 32, may.

LENOIR A., (1989), « La restructuration nécessaire des systèmes bancaires africains, épargne sans frontière », n°16.

MATHIS J., (1992), Monnaie et Banque en Afrique francophone, Edicef-Aupelf.

MACKINNON R., (1973), «Money and capital in Economic Development», The Brookings Institution, Washington.

MAC KINNON R. I., (1993), «The Order of Liberalization, Financial Control in the Transition to a Market Economy», Baltimore: Johns Hopkins University Press, 2nd edition, 242 p.

MISHKIN F., BORDES C., HAUTCOEUR P.-C., LACOUE-LABARTHE D. et RAGOT X., (2010), « Monnaie, Banque et Marchés financiers », Éditions Nouveaux Horizons, 9ème Édition, Paris, pp 87-265.

ROMEY C., (2004), « Les grands traits de la mutation financière », in Les systèmes financiers : mutations, crises et régulation, (sous dir. De Boissieu C.), pp 3-16, Economica, Paris.

SANDRETTO R. et TIANI KEOU F., (1993), « La faillite du système bancaire africain. Autopsie et implication d'un désastre : L'exemple camerounais », in Informations et commentaires, n° 83.

SCIALOM L., (1999), Économie bancaire, collection repère, éd. La découverte, Paris.

MEFO'O NGO'O Yves Lionel ~ 121 ~

Croissance et mutations du système financier au Cameroun. IRIC/BMFI

SHAW E., (1973), «Financial deepening in economic development», Oxford University Press, New York.

SILBER W., (1975), «Financial innovation», Ed Lexington Books.

STIGLITZ J., WEISS A., (1981), «Credit rationing in Markets with Imperfect Information», American Economics Review, June, Vol. 71, n° 3, pp393-410.

TAMBA I. et TCHAMANBE-DJINE L., (1995), « De la crise à la réforme des institutions bancaires africaines : l'expérience du Cameroun », in Revue tiers monde, tome 36, n° 144, Octobre-Décembre.

TANGAKOU SOH R., (2007), « Le Système Bancaire et Financier du Cameroun », Collection ROTAS, Douala, 410 p.

TCHAKOUNTE NJODA M. et BITA C. A., (2009), « La réforme du secteur bancaire camerounais », in Revue africaine de l'Intégration, Vol. 3. No. 2, Octobre, pp. 99-162.

TCHOUASSI G. (2001), « Les produits financiers et les comptes clients dans les caisses coopératives d'épargne et de crédit au Cameroun ». Dans SERVET, J.-M et VALLAT, D. (Ed.). Exclusion et liens financiers, Rapport du centre Walras, 2001, Economica, Paris, pp. 342347.

TOUNA MAMA, (2002), « La politique du crédit et le financement du développement au Cameroun », in intermédiation financière et financement du développement en Afrique (sous dir. Bekolo-Ebé), Presse Universitaire de Yaoundé, pp 85-104.

ZVI BODIE et MERTON, R. (2002), « Finance », Ed française dirigée par Christophe Thibierge, Ed. Pearson Éducation.

Mémoires et thèses :

ALLARASEM A., (2012), « Évaluation empirique du système financier de la zone CEMAC après les réformes monétaire et bancaire de 1990 », IRIC, Master/BMFI.

DJAKDJING J. P., (2005), « Le fonds de garantie dans le système d'intermédiation au Cameroun », IRIC, DESS/BMFI.

MEFO'O NGO'O Yves Lionel ~ 122 ~

Croissance et mutations du système financier au Cameroun. IRIC/BMFI

MEFO'O NGO'O Yves Lionel ~ 123 ~

KUIATCHO G. M. (2011), « Le marché financier camerounais : Entre opportunité de financement et méfiance des entreprises camerounaises (1999-2009), IRIC, DESS/BMFI.

TANGAKOU SOH R., (1994), « Le Financement des PME au Cameroun : l'apport de l'intermédiation formelle et formelle », Thèse de Doctorat du 3ème cycle, Université Lumière, Lyon II.

Articles :

ABEGA M., (1995), « Le Système Bancaire et Financier Camerounais », in Marchés Tropicaux n° 1714.

AVOM D., (2004), «Réglementation et évolution de l'intermédiation bancaire au Cameroun", Working paper, CEREG, Yaoundé.

Commission Bancaire de l'Afrique Centrale, Rapport d'activité, exercices 1992-1993 et 1999-2000.

WAMBA H. et TCHAMANBE-DJINE L., (2002), «Information financière et politique d'offre de crédit bancaire aux PME : cas du Cameroun», Revue Internationale PME, Vol 15, n° 4, pp. 87-113.

Croissance et mutations du système financier au Cameroun. IRIC/BMFI

ANNEXES

Croissance et mutations du système financier au Cameroun. IRIC/BMFI

MEFO'O NGO'O Yves Lionel ~ 125 ~

Les entreprises installées sur le territoire camerounais et cotées sur les places boursières étrangères :

SOCIETES

NOM DE LA
GRANDE
COMPAGNIE

VILLES

BOURSES

SCB Cameroun

Attijariwafa

Casablanca

Madex

Standard Chartered Bank

Standard Chartered

Londres

FTSE 100

AES-SONEL

AES Corporation

New-York

S&P 500

ALUCAM

Rio Tinto

New-York

S&P/TSX 60

AXA Cameroun

AXA

Paris

Euronext

HEVECAM

GMG

Singapour

Shanghai Stock
Exchange

CAMRAIL

Bolloré Africa
logistics

Paris

Euronext

Brasseries du
Cameroun

Brasseries du

Cameroun

Paris

CAC 40

ARIALDE SA

 

Abidjan

BRVM

MTN

Airtel

Johannesburg

FTSE All Share

ORANGE

ORANGE

Paris

Euronext

SFID

 

Milan

FTSE Mib/BIT

PT

 

Abidjan

BRVM

précédent sommaire






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots"   Martin Luther King