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Etude de la rentabilité via les SIG: cas de Afrilux SA

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par Patrice Kamgang Ngoundjou
Université de Dschang (Cameroun) - Licence en finance et comptabilité 2013
  

Disponible en mode multipage

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DEDICACE ii

REMERCIEMENTS iii

LISTE DES ABREVIATIONS iv

FICHE D'IDENTIFICATION v

RESUME vi

ABSTRACT vi

INTRODUCTION GENERALE 1

CHAPITRE I :PRESENTATION GENERALE D'AFRILUX S.A ET DEROULEMENT DU STAGE................................................................ 3

SECTION 1 : PRESENTATION GENERALE DE LA SOCIETE AFRILUX S.A 3

SECTION 2 : DEROULEMENT DU STAGE 10

CHAPITRE II : RENTABILITE VIA LES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION 14

SECTION 1 : GENERALITES ET PRATIQUE DES SOLDESINTERMEDIAIRES DE GESTION A AFRILUX S.A 14

SECTION 2 : PROBLEME RELEVE ET ESQUISSE DE SOLUTION 24

CHAPITRE III : ANALYSES ET RECOMMANDATIONS 30

SECTION 1 : ANALYSES 30

SECTION 2 : RECOMMANDATIONS 32

CONCLUSION 35

BIBLIOGRAPHIE 37

LISTE DES ANNEXES 38

TABLE DES MATIERES 48

DEDICACE

A

Mes parents

Monsieur et Madame

NGOUNDJOU

REMERCIEMENTS

Nous ne saurions présenter le fruit de ces années de dur labeur sans exprimer notre sincère gratitude et notre affection profonde à tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce rapport.

D'abord nous remercions le Seigneur pour les bienfaits dont il ne cesse de nous combler et pour son amour qu'il nous accorde tous les jours.

Notre gratitude va à l'égard :

Ø Du Dr BIKAI BI BATOUM Joseph, mon encadreur académique pour son encadrement et ses conseils pendant la réalisation de ce rapport ;

Ø Du Mme MALEDJOU Julienne Fride, chef comptable d'Afrilux pour son encadrement et sa disponibilité pendant le stage ;

Ø Du personnel d'Afrilux SA et en particulier au financier M. TIENTCHEU Gaston pour sa disponibilité et ses conseils pendant le stage ;

Ø De mes enseignants de l'Université de Dschang pour les cours dispensés de la plus belle manière possible pendant ma formation académique ;

Ø De M. BIMEME Isidore pour ses conseils et sa disponibilité pendant la rédaction de ce rapport ;

Ø De mes frères et soeurs en particulier TEKAM Mathurin, CHEUKOUO Moise et AYAKEM Stéphanie pour leurs encouragements, soutien moral et financier ainsi que leurs disponibilités ;

Ø De mes amis en particulier DONGMO Valery, TADO Lionel, DEMANOU Raïssa et FOSSO Yannick pour leurs encouragements et conseils ;

Ø De mes camarades de la promotion pour le climat convivial que nous avons entretenu durant ce travail.

LISTE DES ABREVIATIONS

SIG : Soldes Intermédiaires de gestion

MB : Marge Brute

VA : valeur Ajoutée

EBE : Excédent brut d'Exploitation

RE : Résultat Economique

RF : Résultat Financier

RAO : Résultat des Activités Ordinaires

RHAO : Résultat Hors Activités Ordinaires

RN : Résultat Net

CAF : Capacité d'Auto Financement

Dénomination :

Afrilux S.A

Siège Social :

Carrefour Mvog-mbi immeuble CCA

Téléphone :

(237) 22 30 20 84

Fax :

(237) 22 30 20 84

Boite postale

30388

Email

afrilux@afrigroupe.com

N° identification :

M051200041569R

Registre de commerce :

YAO/2012/B/366

Forme juridique :

Société Anonyme (SA) pluripersonnelle

Capital Social :

250 000 000 FCFA

Actionnaires

Crédit Communautaire d'Afrique S.A (CCA) 92%

Videcom S.A 4%

Afriassure S.A 4%

Activités :

Commerce général, représentation commerciale, négoce internationale, prestation de services, import-export, transport, bâtiments et travaux publics.

Effectif du personnel

40

Réseau :

5 agences sur l'ensemble du territoire national

FICHE D'IDENTIFICATION

RESUME

Nous avons effectué un stage académique à Afrilux SA à l'issu duquel nous avons retenu le thème suivant « Etude de la rentabilité d'une entreprise via les SIG : cas d'Afrilux S.A ».Notre objectif était de reconstituer le compte de résultat mensuel d'Afrilux S.A afin d'analyser ses différents SIG. Nous avons constaté un problème au niveau du classement des charges et des produits dans le compte résultat ainsi les soldes déficitaires du résultat financier et du résultat exceptionnel. Pour cela nous avons lu de nombreux documents, effectué les recherches sur internet, suite à ceci nous proposons à l'entreprise de mettre sur pied un budget de trésorerie, de compresser les charges qui n'ont pas un lien direct avec son activité, revoir ses politiques d'approvisionnement et méthodes de stockage, trouver des stratégies marketing pour promouvoir les travaux rendus par son service froid et climatisation et enfin améliorer son système d'interconnexion entre agences et le siège.

ABSTRACT

We carried out our academic internship in Afrilux S.A at cause of which we retain as theme « Etude de la rentabilité d'une entreprise via les SIG : cas d'Afrilux S.A ». Our object was to re-establish the end of month result account of Afrilux S.A in order to analyze his SSG. We noticed a problem at the level of putting in the result account and the deficit balance of the financial result and of the exceptional result. Due to this, we have read many documents, carried out research on the internet, due to this we proposed to the enterprise to put in place a treasury budget, to eliminate all the charges that are not directly link to his activities, to review his purchasing politics and the stockage method in order to improve his inter connexion between the head office and the different branches.

INTRODUCTION GENERALE

Le monde des affaires est en perpétuel changement et l'économie n'est pas en reste. L'économie connait généralement plusieurs phases (croissance, récession, stabilité) et nous devons toujours mesurer la rentabilité pour assurer la stabilité de notre entreprise ainsi que son avenir.

Le principal objectif d'une entreprise commerciale est celui de la rentabilité c'est-à-dire tiré des bénéfices de ses investissements. La méthode ancestrale la plus utilisée par les entreprises reste la détermination du résultat qui est la confrontation entre les produits et les charges relatifs à un projet ou un investissement.

Le compte de résultat est un document capital qui apporte les informations intéressantes aux partenaires de l'entreprise sur l'activité de celle-ci. Il contient toutes les informations sur les charges engagées et les produits réalisés durant la période écoulée. La décomposition du compte résultat en soldes successifs permet de se faire une idée sur la manière dont le résultat s'est constitué et l'interprétation de ces soldes doit permettre d'évaluer l'activité et la rentabilité de l'entreprise.

A Afrilux S.A, société commerciale imposable au régime du réel et présentant ses états financiers selon le système normal, nous avons observé une décomposition du compte résultat en neuf (09) SIG ainsi qu'une présentation mensuelle de celui-ci. Nous avons constaté que la rentabilité et la capacité d'autofinancement sont handicapées dans cette entreprise par les soldes déficitaires du résultat financier et du résultat exceptionnel ainsi que des failles dans son système d'informations comptables. Fort de ces constats nous avons choisi le thème « Etude de la rentabilité d'une entreprise via les SIG : cas d'Afrilux S.A ». Ce sujet pose le problème du classement des charges et produits dans le compte résultat.

Il ressort à cet effet la question fondamentale suivante: le bénéfice de la société Afrilux S.A. est-il lié à l'activité habituelle ou à un élément exceptionnel ? De celle-ci, il s'impose la question subsidiaire suivante : Comment rendre ses soldes déficitaires en soldes bénéficiaires pour accroitre sa rentabilité ?

Pour répondre à ces questions, nous avons procédé à l'étude des documents internes (compte de résultat mensuel, grand livre, balance des comptes, bilan, journaux...) d'Afrilux S.A. Ainsi notre objectif est de reconstituer le compte de résultat mensuel afin d'analyser ses différents SIG, savoir de quel SIG elle tire sa rentabilité, évaluer sa capacité d'autofinancement et son autofinancement et ceci passe par une analyse critique du problème ci-dessus afin de formuler des recommandations éventuelles en vue d'une amélioration. Notre travail s'articulera autour de trois chapitres : le premier sera intitulé présentation générale d'Afrilux S.A et déroulement du stage, le second portera sur rentabilité via les soldes intermédiaires de gestion et le troisième sera consacré aux analyses et suggestions.

CHAPITRE I :

PRESENTATION GENERALE D'AFRILUX S.A ET DEROULEMENT DU STAGE

Dans ce chapitre il sera question pour nous de faire une présentation de la société dans laquelle nous avons effectué notre stage (section1) et nous évoquerons le déroulement du stage dans cette société (section2).

SECTION 1 : PRESENTATION GENERALE DE LA SOCIETE AFRILUX S.A

1.1 Historique, situation géographique et activités ; missions et objectifs ; forme juridique et environnement

1.1.1 Historique, situation géographique et activités

a) Historique

La société Afrilux S.A est une société commerciale qui a été crée le 25 mai 2012 par suite de fusion absorption avec la société Afrilec. Entreprise collective et filiale d'Afrigroupe, groupe constitué de la société mère CCA (Crédit Communautaire d'Afrique) et d'autres filiales telles que OFFICE S.A, AFRIEXCHANGE S.A, AFRIMED SARL, VIDECO S.A, AFRIASSURE S.A, SCI-AFG S.A et AFRIFOOD. Elle a la main mise sur plusieurs secteurs d'activités et s'intègre peu à peu dans celles-ci comme une société émergente ceci grâce à la notoriété qu'a son groupe mais aussi celle qu'avait la société Afrilec SARL. Elle dispose d'un réseau de distribution étendu sur le territoire national à travers ces cinq agences dont trois dans ville de Yaoundé, une dans la ville de Douala et une dans la ville de Garoua.

b) Situation géographique

Le siège social de la société Afrilux S.A est situé dans la ville de Yaoundé plus précisément au carrefour Mvog-mbi à l'immeuble CCA.

c) Activités

Entreprise de négoce qui achète les marchandises pour la vente en l'état c'est-à-dire sans transformation, la société Afrilux S.A a pour activité principale le commerce général-import-export. Cette activité consiste à importer les marchandises qu'elle commercialise puis à la mise à disposition de celles-ci à sa clientèle. A côté de cette activité principale, elle a d'autres activités secondaires à l'instar de la prestation de services (soumissionne habituellement les offres de marchés publics, d'entreprises et des particuliers) qui font d'elles une entreprise de renom.

1.1.2 Objectifs et missions

Comme toute entreprise commerciale, son principal objectif reste la réalisation des bénéfices résultant de ses investissements. Mais il faut noter tout de même qu'occuper la place de leader sur le marché en se faisant le maximum de clients possible reste ou demeure un objectif que toute jeune entreprise ambitieuse se fixe.

Pour atteindre ses objectifs, cette société s'est fixée les missions suivantes :

§ Rendre ses produits accessibles à toutes les couches sociales ;

§ Desservir tous les clients même ceux qui sont les plus éloignés de ses points ventes ;

§ Assurer l'épanouissement individuel à ses salariés ;

§ Faire gagner de l'argent à ses actionnaires.

1.1.3 Forme juridique

La société Afrilux S.A est une société anonyme (SA) au capital de 250 millions de francs FCA ayant trois (03) actionnaires  (CCA, VIDECOM et AFRIASSURE). Soumise au système comptable OHADA (Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires), elle tient sa comptabilité selon le système normal car ayant un chiffres d'affaires de 400 millions de francs CFA, appartenant au régime du réel et assujettie à l'impôt sur les sociétés (IS), elle présente annuellement les états financiers tels que le bilan, le compte de résultat, le TAFIRE (Tableau Financier des Ressources et EMPLOIS) aux quels elle joint un état annexé.

1.1.4 Environnement

L'environnement est un réseau de relations où de nombreux centres de décision exercent une influence favorable ou défavorable aux activités de l'entreprise.

v Etat : exerçant ses activités sur le territoire national, la société Afrilux a des obligations (paiement des impôts, droits et taxes se rattachant à son activité) envers l'Etat du Cameroun. Prestataire de services, elle soumissionne régulièrement aux offres de marchés publics surtout ceux qui concernent la fourniture des mobiliers de bureau.

v Afrigroupe : seule entreprise dont l'activité principale est le commerce-général-import-export, elle occupe une place primordiale dans son groupe car elle est le fournisseur des entreprises du groupe en ce qui concerne le mobilier de bureau, l'électronique, la climatisation, l'électroménager, art décoration et matériel électrique. Tout de même elle est cliente des entreprises du groupe en ce qui concerne les demandes en biens et services dont celles-ci offrent.

v Institutions financières : elle dispose des comptes bancaires dans les établissements de la CCA mais aussi dispose un compte bancaire dans la banque Afriland first Bank. Bénéficiant de la crédibilité que ces derniers lui accordent, ses comptes peuvent fonctionner tant en ligne créditrice que débitrice.

v Organismes sociaux : dans l'optique de se conformer à la réglementation en ce qui concerne l'embauche de ses employés et de protéger ceux-ci contre certains évènements sociaux, elle immatricule ses travailleurs à la CNPS (Caisse Nationale de Prévoyance Sociale) chez qui elle reverse mensuellement les cotisations de ceux-ci suivant les barèmes applicables aux entreprises commerciales.

v Les fournisseurs : distributeur agrée des grandes marques telles que ELBA et AUCMA, ses gammes de produits très diversifiées et la recherche d'une qualité optimale pour ses clients font qu'elle s'approvisionne régulièrement chez SAMSUNG, KEMSTORE, LG, SONY, QINGDAO et autres. Bien qu'ayant des fournisseurs locaux à l'instar de TGM, JAS TATALIA et autres, la majorité de ses fournisseurs se trouve en Europe et en ASIE.

v Les clients : ayant bénéficié de la fidélité des clients de la société Afrilec SARL (société absorbée), son rapport qualité-prix, l'authencité des ses produits, son service après vente offert et les garanties qu'elle accorde font d'elle le fournisseur des entreprises telles que SODECOTON, ORANGE, MTN CAMEROUN, CAMAIR-CO, CHANAS ASSURANCES, AFRILAND FIRST BANK , MINADER (Ministère de l'Agriculture et du Développement Rural), MINRESI (Ministère de la Recherche Scientifique et de l'Innovation) et bien d'autres.

v Concurrents : son activité principale étant le commerce général, l'import-export, elle se heurte quotidiennement aux entreprises qui occupent la position de leader telles que SOREPCO SA, LIFEMATE, ORCA et autres mais aussi aux entreprises qui discutent le reste du marché telles que BELIEZE, RELIANCE, PARFAIT et autres.

1.2 Organisation structurelle et moyens déployés

1.2.1 Organisation structurelle

Pour mieux cerner l'organisation structurelle de la société Afrilux nous allons d'abord présenter son organigramme pour montrer les relations hiérarchiques et fonctionnelles qui s'y dégagent et nous présenterons succinctement les organes de gestion de celle-ci.

a) Organigramme

L'organisation est une représentation schématique des liens fonctionnels, organisationnels et hiérarchiques d'une entreprise. Il sert à donner une vue d'ensemble de la répartition des postes et fonctions au sein d'une structure. La présentation de l'organigramme d'Afrilux S.A est la suivante (voir annexe 1)

b) Organes de gestion et leurs missions

Président du conseil d'administration : il a pour principale mission de représenter les actionnaires ; nomme et révoque les agents et employés à haut poste ; prend en concertation avec les actionnaires les décisions sur la répartition du résultat et l'approbation des comptes en fin d'année ; s'assure de l'atteinte des objectifs mensuels ceci en vérifiant les rapports d'activité.

Directeur général : sous la supervision du PCA, il a pour missions de mettre en application des décisions prises par le conseil d'administration ; de fixer les objectifs généraux de l'entreprise et les axes de développement ; de coordonner et de superviser l'ensemble des activités de l'entreprise ; de superviser l'organisation et le développement de la société.

Directeur général adjoint: assure l'intérim lors des déplacements du directeur général ; effectue toutes les tâches de ce dernier mais également s'occupe de la soumission aux marchés publics ; assure la direction du service froid et climatisation.

Secrétariat : occupé par une secrétaire, elle assure la communication entre le DG, les autres services et l'extérieur. Elle s'occupe en plus de la gestion du programme d'activité du DG : réunions, prises de rendez-vous, l'organisation et la participation aux réunions ainsi que la rédaction des comptes-rendus, le traitement de texte, la gestion du courrier et des appels téléphoniques.

Le département administratif et financier : organe très sensible dans une entreprise car dispose en son sein des données relatives à la viabilité de l'entreprise, cet organe est composé du service comptabilité et financier et du service administratif et ressources humaines.

Ø Le service comptabilité et financier : dirigé par le chef comptable, font aussi partir de ce service le financier et le fiscaliste :

ü Chef comptable : Encadrement et gestion du personnel du service comptable mis à sa disposition ; supervision de l'imputation comptable conformément au plan comptable général de l'entreprise ; établissement des situations comptables périodiques, y compris les états de synthèse ; maîtrise de l'outil informatique appliqué à la comptabilité ; analyse des comptes et justification des soldes ; gestion des dossiers de crédit et contrôle du respect des conditions bancaires convenues avec les organismes financiers ; calcul la paie du personnel ; supervision et contrôle des états de rapprochement bancaires et des rapprochements des comptes siège/agence ; liaison permanente et étroite avec les autres départements de l'entreprise pour la mise en place d'une procédure permettant une meilleure information comptable et gestion du portefeuille des créances.

ü Le financier : travaille en collaboration avec le chef comptable. Il a pour rôle de superviser toutes les transactions financières effectuées au sein de l'entreprise ; de faire les analyses financières des résultats comptables obtenus au cours du mois qu'il transmet sous un rapport après vérification du DGA et du DG.

ü Le fiscaliste : s'occupe règlements des impôts sur salaires (IRPP, CFC, FNE, RAV et Taxe de développement local) et des cotisations à la CNPS, s'occupe des opérations de TVA avec le fisc, règle les impôts sur chiffre d'affaires mensuel.

ü Le service gestion de stock : dirigé par le responsable du stock, il a pour mission de vérifier la livraison et la conformité des marchandises commandées ; effectue le contrôle de stock, effectue l'approvisionnement des agences ; surveille l'état des marchandises dans les différents magasins de l'entreprise.

Ø Le service administratif et ressources humaines : dirigé par le responsable des ressources humaines, il pour tâche la gestion quotidienne des ressources humaines de l'entreprise et s'occupe des tâches telles que le recrutement du personnel, la gestion de l'effectif du personnel, le règlement des conflits entre les employés.

Le service informatique : dirigé par un informaticien, il a pour missions de garantir l'intégrité, la sécurité, l'assistance et la sauvegarde de toutes les données informatiques de l'entreprise, d'apporter un entretien et une maintenance du parc informatique, s'occupe de la maintenance du logiciel comptable Open ERP, exécute les tâches sur celui-ci et assiste les utilisateurs, de faire les propositions et choix techniques sur l'achat du matériel informatique.

Le service commercial : dirigé par le chef commercial, il a pour mission d'établir et d'élaborer des stratégies lui permettant d'atteindre les objectifs en terme de ventes des produits, assiste la clientèle, reçoit les clients, suit les règlements des clients et supervise le travail de tous les commerciaux de l'entreprise.

Le service froid et climatisation : dirigé par le directeur général adjoint, il est composé d'un ensemble de techniciens en froid et climatisation. Il a pour rôle d'assurer l'installation, la maintenance et le suivi des climatiseurs vendus par l'entreprise. Il effectue aussi les travaux des tiers en ce qui concerne son domaine.

1.2.2 Moyens déployés

La société Afrilux S.A s'est dotée des moyens humains, matériels et immatériels et financiers pour atteindre ses objectifs :

a) Moyens humains

Elle recrute un personnel suffisamment qualifié pour conduire ses opérations commerciales, de prestations de service et autres. Pour faire adhérer le personnel à ses objectifs elle opte pour des politiques de rémunération les plus avantageuses pour celui-ci mais également propose de très bon taux de commissions afin de booster sa motivation.

b) Moyens matériels et immatériels

La société Afrilux dispose un ensemble d'installations et aménagements, d'un grand nombre de matériels informatiques, de six véhicules et surtout d'un stock important de marchandises pour éviter toute rupture de stock. En ce qui concerne les moyens immatériels, elle dispose des logiciels ainsi qu'un fonds de commerce.

c) Moyens financiers

Elle possède des titres de participations, des dépôts et cautionnements mais aussi des comptes banques et une caisse importante pour faire face au règlement de ses dettes à l'échéance.

SECTION 2 : DEROULEMENT DU STAGE

2.1 Exposé des tâches

2.1.1 Accueil

Dès notre arrivée dans la structure, nous avons eu un entretien avec le responsable des ressources humaines qui nous a fait une présentation brève de la société Afrilux S.A. Elle nous a remis la convention de stage pour décharge, a porté à notre connaissance le règlement intérieur et nous a confié au service comptabilité (service hôte). Après réception par le chef comptable, il nous a été fait une présentation aux différents employés de ce service et un exposé sommaire des différentes tâches qui s'y effectuent.

2.1.2 Les tâches effectuées

Durant la période de stage qu'on nous a accordé dans cette société, nous avons effectué les différentes tâches suivantes :

Ø Le rapprochement des comptes de liaison siège/agence : le siège étant l'organe centralisateur des agences, il convient que le compte de liaison de l'agence tenu par le siège présente le même solde que celui que l'agence. Au cas contraire on procède à un rapprochement des comptes. Cette différence peut provenir soit des opérations que le siège a effectué pour le compte de l'agence (règlement des quittances d'électricité, eau, frais de câblage ...) soit que l'agence a effectué des opérations pour le compte du siège (règlement des frais de transport, des frais de mission, achat des fournitures de bureau...). Le rapprochement des comptes ici s'effectue en deux étapes : la première consiste au pointage des différentes opérations réciproques dans le but de les éliminer. La deuxième étape consiste à imputer à l'agence les opérations qui n'ont pas été pointées dans les livres du siège et imputer au siège celles qui n'ont pas été pointées dans les livres de l'agence. Une fois tout ceci fait nous retrouvons le même solde et les comptes sont aussitôt harmonisés.

Ø La présentation du hit parade des produits : ce travail consiste en sa première phase à un encodage des produits suivant les codes ci-après : E1 pour l'électroménager ; E2 pour l'électronique ; VA pour vaisselle et enfin AU pour les autres produits qui ne figuraient pas dans les trois premières catégories. La deuxième phase consiste à la présentation du hit parade proprement dit sous le tableur Excel. C'est un tableau disposant de six colonnes titrées respectivement code, chiffres d'affaires, coût total, quantité, marge et pourcentage. Le but de ce travail est de rechercher le chiffre d'affaires pour chacune des catégories des produits, son pourcentage sur le chiffre d'affaires total, la marge dégagée par catégorie de produits ainsi que leur pourcentage sur le chiffre d'affaires total.

Ø La saisie des opérations comptables : cette tâche s'effectue en deux étapes : la première consiste à dépouiller et trier les documents comptables (factures, bon de décaissement, bon de livraison et autres pièces comptables) puis au rangement ou classement de ceux-ci en fonction du journal auxiliaire (JA opérations diverses, JA des achats, JA des ventes, JA caisse, et JA banque) dans lequel ils seront saisis. Ensuite à une procède on procède à un enregistrement sur une fiche de pré comptabilisation. La deuxième étape consiste à la saisie effective de cette fiche dans le logiciel comptable Open ERP.

Ø Edition du compte de résultat mensuel : cette tâche consistait à modifier dans le compte résultat le montant des charges et des produits qui avait été budgétisé et validé par la direction générale. Ceci afin de les comparer avec les produits et les charges effectivement réalisés au cours du mois dans le but de dégager des écarts qui seront ensuite analysés pour savoir si l'entreprise atteint ou pas ses objectifs voir même si elle réalise ou pas des bénéfices.

2.2 Apports du stage

Notre séjour au sein de la direction générale de la société Afrilux SA nous a permis de conforter les connaissances acquises à l'école dans le but d'améliorer notre professionnalisation. Cet exercice nous a permis de mobiliser les éléments qui peuvent permettre l'analyste financier à comprendre l'apport de la rentabilité et de l'autofinancement au sein d'une entreprise. Ce stage nous a également permis de construire notre personnalité dans le milieu social, de réaliser les tâches professionnelles propres à cette société. A la fin de ce stage nous avons constaté un accroissement considérable de notre capacité à gérer la pression et le stress au travail.

2.3 Difficultés rencontrées

Le non accès à certaines informations relatives à la rentabilité du fait de leur confidentialité nous a conduits à limiter notre analyse sur les SIG. Il faut aussi noter le temps relativement court passé au sein de cette structure.

2.4 Identification du problème

Durant notre stage, lors de la présentation du compte de résultat mensuel nous avons constaté un mauvais classement des charges et des produits dans le compte résultat conduisant ainsi à des soldes inexacts et ne reflétant pas l'activité de l'entreprise Afrilux S.A. Nous avons également constaté que la rentabilité et la capacité d'autofinancement étaient handicapées par les soldes déficitaires du résultat financier et du résultat exceptionnel. Compte tenu de l'impact négatif de ces reclassements sur les SIG, ainsi que l'impact négatif des soldes déficitaires sur la rentabilité et la capacité d'autofinancement, nous analyserons ces problèmes et nous proposerons des solutions pour y remédier dans le chapitre suivant.

CHAPITRE II :

RENTABILITE VIA LES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION

Le principal objectif d'une entreprise commerciale est celui de la rentabilité c'est-à-dire tiré des bénéfices de ses investissements et la méthode ancestrale la plus utilisée par les entreprises reste la détermination du résultat qui est la confrontation entre les produits et les charges relatifs à un projet, un investissement ou son activité. Il sera question pour nous dans ce chapitre de présenter l'aspect théorique des SIG ainsi que sa pratique dans la société Afrilux S.A (section 1) ensuite présenter une analyse critique du problème lié à la pratique des SIG à Afrilux S.A ainsi qu'une solution y afférente (section 2).

SECTION 1 : GENERALITES ET PRATIQUE DES SOLDESINTERMEDIAIRES DE GESTION A AFRILUX S.A

1.1 GENERALITES

1.1.1 La notion de rentabilité

D'une façon générale, le terme rentabilité est cette propriété qu'ont les capitaux à dégager un solde appelé, suivant les circonstances, profit, bénéfice, surplus ou «fruits» quel que soit le système économique, cette notion de rentabilité apparaît comme le critère de l'efficacité économique.

La notion de rentabilité est intimement liée à celle de bénéfice et s'applique notamment aux entreprises mais aussi à tout autre investissement de la manière générale, La rentabilité est le rapport entre un revenu obtenu ou prévu et les ressources employées pour l'obtenir. L'étude de la rentabilité n'intéresse pas seulement l'entreprise mais plusieurs acteurs tant internes qu'externes :

Ø Les actionnaires : ils attendent la rémunération de leur titre de capital sous forme de dividendes donc plus l'entreprise est rentable plus leurs dividendes sont considérables.

Ø Les salariés : il leur est généralement accordé des participations au bénéfice.

Ø Les fournisseurs : la rentabilité de l'entreprise assure son développement, est pour ses fournisseurs source de richesse ; elle entraîne pour eux des ventes de quantités plus élevées.

Ø Les prêteurs : ils veillent sur la rentabilité de l'entreprise avant de lui octroyer un crédit ceci pour garantir le remboursement de la somme prêtée ainsi que les intérêts qui vont avec, il vaut mieux prêter de l'argent à une entreprise qui réalise des profits plutôt qu'à celle qui n'en réalise pas.

Ø Les pouvoirs publics : la rentabilité des entreprises intéresse les pouvoirs publics non seulement en raison des résultats d'exploitation imposables mais aussi en raison de la garantie du bon développement économique qu'elle représente.

Ø Les banquiers : l'entreprise estiment-ils, honorera plus facilement ses engagements, si elle réalise un profit qui est une source de l'autofinancement.

Ø Les clients : ils estiment qu'une entreprise qui est suffisamment rentable lui accordera des crédits sur achats, des escomptes sur règlements voire même des remises sur achats.

1.1.2 Les soldes intermédiaires de gestion

Les soldes intermédiaires de gestion sont des outils d'analyse de l'activité et de mesure de l'efficience de l'entreprise. Ils sont déterminés dans le compte de résultat de l'exercice conformément aux dispositions de l'article 31 de l'acte uniforme OHADA. Leur nombre dépend du système de présentation des états financiers ou se trouve classé l'entreprise et c'est celui du système normal qui fera notre étude. Ici ils sont au nombre de 9, se calculent en cascade c'est-à-dire par étapes successives et certains d'entre eux sont des soldes autonomes et d'autres des soldes cumulés. La présentation est la suivante :

Solde n°1 : La marge brute sur marchandises (compte 1321)

Elle se calcule dans les entreprises commerciales ou celle ayant une activité commerciale. Elle doit être suffisante pour couvrir les charges autres que le prix d'achat des marchandises vendues et laisser un bénéfice. Exprimée en pourcentage du chiffres d'affaires, elle prend le nom de taux de marque brute et constitue un indicateur permettant de faire une analyse dynamique de la gestion dans le temps (comparaisons des taux de marque de plusieurs exercices successifs) et dans l'espace (comparaison du taux de marque à celui du secteur d'activité ou à ceux des autres entreprises).

Taux de marque = Marge brute / CA HT

La marge brute sur marchandises est égale à la différence entre les ventes et le prix d'achat des marchandises vendues.

Ventes de marchandises (701)

-Achats de marchandises (601)

+ ou - variations de stocks de marchandises (6031)

= Marge brute sur marchandises (1321)

Solde n°2 : La marge brute sur matières (compte 1322)

Elle est calculée dans les entreprises industrielles et dans les entreprises mixtes (qui ont une activité commerciale et une activité industrielle). Elle est la différence entre la production de la période (c'est-à-dire les ventes des produits finis, les travaux et services vendus, la production stockée ou immobilisée diminuée du déstockage) et le prix d'achat des matières corrigé de la variation de stock.

Ventes des produits fabriqués (702, 703,704)

+ Travaux, services vendus (705, 706)

+ ou - production stockée / déstockage (73)

+ Production immobilisée (72)

-Achats de matières premières et fournitures liées (602)

+ ou - variation de marchandises et fournitures liées (6032)

= Marge brute sur matières (1322)

Solde n°3 : La valeur ajoutée (compte 133)

Marge brute sur marchandises (1321)

+ Marge brute sur matières (1322)

+ Produits accessoires (707)

+ Subventions d'exploitation (71)

+ Autres produits (75)

Autres achats (604, 605, 608)

+ ou - variations des stocks des autres approvisionnements (6033)

-Transports (61)

-Services extérieurs (62, 63)

-Impôts et taxes (64)

-Autres charges (65)

= Valeur ajoutée (133)

Elle se calcule dans toutes les entreprises. C'est un indicateur fondamental qui exprime la création ou l'accroissement de la valeur que l'entreprise apporte aux biens et services provenant des tiers dans l'exercice de ses activités professionnelles courantes. Elle mesure l'apport de l'entreprise à la création de la richesse nationale. Elle est égale à la différence entre la production de l'entreprise (marge commerciale plus production de l'exercice) et les consommations des biens et services provenant des tiers.

Solde n°4 : L'excédent brut d'exploitation exploitation (compte 134)

Il a pour but de mesurer la performance de l'entreprise dans le domaine purement économique. Il indique la ressource générée par l'exploitation de l'entreprise indépendamment de sa politique d'amortissement et du mode de financement. Il est également la différence entre la valeur ajoutée et les charges de personnel.

Valeur ajoutée (133)

-Charges de personnel (66)

= Excédent brut d'exploitation (134)

Solde n°5 : Le résultat d'exploitation (135)

Il fait la synthèse de tous les éléments de l'exploitation. Constitue un résultat économique qui mesure la performance industrielle et commerciale de l'entreprise indépendamment de sa politique financière. Il est égal à l'EBE augmenté des reprises de provisions et amortissements d'exploitation, des transferts de charges d'exploitation diminué des dotations aux provisions et amortissements d'exploitation.

Excédent brut d'exploitation (134)

+ Transferts de charges d'exploitation (781)

+ Reprises de provisions et amortissements (791, 798)

-Dotations aux provisions et amortissements (681, 691)

= Résultat d'exploitation (135)

Solde n°6 : Le résultat financier (compte 136)

C'est un résultat autonome. Il permet de mesurer les conséquences de la politique financière de l'entreprise sur le résultat de l'exercice. Il est égal à la différence entre les produits financiers et les charges financières.

Revenus financiers (77)

+ Transferts de charges financières (787)

+ Reprise de provisions financières (797)

-Frais financiers (67)

-Dotations aux amortissements et provisions financières (687, 697)

= Résultat financier (136)

Solde n°7 : Le résultat des activités ordinaires (compte 137)

Il mesure le poids des activités courantes (récurrentes) sur le résultat, c'est un grand indicateur de gestion qui permet d'apprécier la performance de l'activité économique et financière de l'entreprise. Il est égal à la somme du résultat d'exploitation et du résultat financier.

Résultat d'exploitation (135)

+ Résultat financier (136)

= Résultat des activités ordinaires (137)

Solde n°8 : Le résultat hors activités ordinaires (compte 138)

C'est un solde autonome qui mesure la contribution des opérations exceptionnelles (non récurrentes) à la formation du résultat net de l'exercice. Il est égal à la différence entre les produits et les charges hors activités ordinaires.

Produits des cessions d'immobilisations (82)

+ Produits HAO (84)

+ Reprise HAO (86)

-Valeurs comptables de cession d'immobilisations(81)

-Charges HAO (83)

-Dotations HAO (85)

= Résultat HAO (138)

Solde n°9 : Le résultat net

C'est le résultat de toutes les opérations réalisées par l'entreprise durant l'exercice compte tenu de la participation aux bénéfices de l'entreprise et de l'impôt sur les résultats (impôts sur les sociétés). C'est ce qui reste à la disposition de l'entreprise une fois toutes les charges déduites et permet ainsi de calculer la rentabilité financière (résultat net / capitaux propres).

Résultat des activités ordinaires (137)

+ Résultat hors activités ordinaires (138)

-Participation des travailleurs (87)

-Impôts sur le résultat (89)

= Résultat net

La présentation du compte de résultat est postérieure à l'enregistrement chronologique de toutes les opérations effectuées par l'entreprise dans les différents comptes de charges et produits correspondant.

1.2 PRATIQUE DES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION

A AFRILUX S.A

La société Afilux présente ses SIG selon le système normal. Pour contrôler l'atteinte de ses objectifs, elle a mis sur place une présentation mensuelle de son compte de résultat et par conséquent elle vérifie si elle réalise ou pas des profits. Le compte de résultat présenté ici fait la synthèse de tous les comptes de résultat de ses différentes agences.

Après avoir effectué les différents rapprochements des comptes de liaison siège/agence du mois dans le but d'harmoniser les comptes, le comptable arrête tous les comptes du mois et imprime les différentes balances de chaque agence qu'il confie au financier pour présentation des différents comptes de résultat des agences ainsi qu'un compte global pour toute l'entreprise.

1.2.1 Application 

La société Afrilux S.A a effectué des opérations durant le mois d'août 2013 (mois de référence pour ce cas pratique) qu'elle a enregistré dans les comptes de charges et produits correspondant figurant en annexe 2 et 3.

A la fin du mois d'août 2013 pour renseigner l'entreprise sur l'atteinte de ses objectifs, le financier présente les différents comptes de résultat des agences ainsi que le compte de résultat global qui fait la synthèse des précédents en annexe 4 et 5.

Suite à cette présentation, il effectué les analyses suivantes concernant l'EBE, le RF, le RHAO et le RN :

v L'EBE : on constate ici que notre EBE est de 19 262 450 et représente 17%du CA HT par conséquent traduit la ressource générée par l'exploitation de l'entreprise durant le mois d'août. Solde des produits d'exploitation qui généreront un jour des recettes et des charges qui engendreront un jour des dépenses, il indique la contribution de l'exploitation brute au résultat.

v Le RF : il est de -4 694 300, ce solde négatif traduit une présence considérable des charges financières (charges d'intérêt) de l'entreprise et un fonctionnement en découverts bancaires donc l'activité financière de l'entreprise engendre des charges dont le résultat d'exploitation doit couvrir.

v Le RHAO : ici il est de -466 300 donc déficitaire donc le résultat des activités ordinaires se doit de couvrir. Il faut tout de même noter que son activité exceptionnelle n'est pas florissante du fait de sa jeunesse et sa position dans son secteur d'activité.

v Le RN : il figure sur le compte de résultat pour un montant de 11 792 450 et représente environ 10% du CA HT, celui-ci traduit ce qui reste à l'entreprise une fois toutes les charges du mois déduites et sera additionné aux autres résultats nets mensuels pour former le résultat net de l'exercice.

1.2.2 Etablissement et analyse des écarts des SIG

L'écart résulte de la confrontation entre une situation réelle et une situation attendue. Le rapprochement des réalisations aux prévisions se fera sous forme d'écart en valeur absolue soit Ecart = Réalisation - Prévision. La détermination des écarts et de leur cause permettent d'alerter les responsables et de susciter des actions correctives nécessaires.

La société Afrilux S.A n'ayant pas encore clôturé un exercice comptable du fait de sa constitution par fusion-absorption en mai 2012, elle s'est fixée comme standards de comparaison par exemple pour le mois janvier N les SIG de janvier N-1. La présentation du tableau de comparaison du mois d'août 2013 aura comme standards les SIG du mois d'août 2012 et celui-ci se présente comme suit :

TABLEAU DE COMPARAISON AOÛT 2013

ELEMENTS

REALISATIONS

PREVISIONS

ECARTS

MB

38 273 000

24 838 000

13 435 000

VA

26 226 750

21 345 000

4 881 750

EBE

19 262 450

15 420 000

3 842 450

RE

16 953 050

11 913 000

5 040 050

RF

- 4 694 300

- 13 621 000

8 926 700

RAO

12 258 750

- 1 708 000

13 966 750

RHAO

- 466 300

-

- 466 300

RN

11 792 450

-1 708 000

13 500 450

Il ressort des analyses suivantes correspondant au tableau ci-après :

Ø Pour ce qui est des autres indicateurs autres que le RHAO, l'entreprise a connu une augmentation considérable de ceux-ci du fait d'un écart positif et ceci traduit une croissance de son activité et une rentabilité de celle-ci. Elle atteint ses objectifs par conséquent doit reconsidérer ses standards pour l'année prochaine.

Ø Le RF de l'entreprise croit de façon considérable ceci du fait de la diminution de ses charges d'intérêt et cette diminution est induite par le remboursement fractionné de l'emprunt contracté à la constitution.

Ø Pour ce qui est de l'indicateur RHAO, l'entreprise n'ayant pas une activité extraordinaire mouvementée par conséquent l'écart ici n'est pas très significatif.

1.2.3 Détermination et analyse de la capacité d'autofinancement

Lorsque l'on pousse l'analyse du comte de résultat plus loin on chute sur la capacité d'autofinancement. La CAF reflète la trésorerie potentielle dégagée par l'activité de l'entreprise. Elle est égale à la différence entre les produits encaissables et les charges décaissables liés à l'activité de l'entreprise. Les produits encaissables sont les produits du compte résultat qui ont été encaissés ou qui vont l'être. Les charges décaissables sont des charges du compte résultat qui ont été décaissées ou qui vont l'être. Sont ainsi exclus de la CAF les charges et les produits « calculés » qui ne donnerons pas lieu à un encaissement ou un décaissement (dotations et reprises aux amortissements et provisions). Sont également exclus les charges et produits liés au cycle d'investissement (plus et moins-values sur cessions d'immobilisations).

Cet indicateur est observé avec une attention particulière par les investisseurs car il s'agit du montant disponible pour l'entreprise pour :

Ø Investir : achat des immobilisations ou financement de l'augmentation en besoin de fonds de roulement ;

Ø Rembourser ses dettes financières ;

Ø Verser les dividendes à ses actionnaires.

a) Calcul de la capacité d'autofinancement

CAF = Résultat de l'exercice + Dotations aux amort. et prov.+ Valeurs comptables de cessions des immobilisatins - Reprise amort. et prov.- Produits de cessions

Exemple : Calcul de la CAF de la société Afrilux S.A pour le mois d'août.

CAF= Résultat net + dotations aux amortissements

CAF= 11 792 450 + 2 304 400= 13 801 850

La CAF de cette entreprise au cours du mois d'août 2013 est de 13 801 850 et représente l'une des 12 CAF qui constituera la CAF totale de l'entreprise à la fin de l'exercice.

b) Analyse de la capacité d'autofinancement

Comme nous l'avons vu précédemment, la CAF donne les possibilités d'autofinancement de l'entreprise. Elle est comparée au montant des dettes financières à rembourser et au montant des investissements nécessaires.

Autofinancement = CAF - Dividendes (N-1) versés en N

Avantages de l'autofinancement :

v Il assure une indépendance vis-à-vis des tiers pourvoyeurs de fonds (banques, établissements de crédit, fournisseurs...).

v Il permet une plus grande latitude au niveau de la stratégie financière (notamment en maintenant l'existence d'un volant de sécurité au niveau du crédit...).

v Il permet de freiner l'endettement et donc le poids des charges financières.

v Il permet une stratégie de prix plus compétitive par l'allègement des charges.

v Il autorise une plus grande liberté en matière de choix d'investissement (exploitation d'immobilisations d'expansion, de remplacement...).

v Il améliore la sécurité des placements en cas de crise conjoncturelle (lorsque le crédit est rare et cher).

Suite à la pratique des SIG dans la société Afrilux S.A il ressort que la rentabilité et la capacité d'autofinancement sont handicapées par les soldes déficitaires du résultat financier et du résultat hors activités ordinaires. La présentation du compte de résultat entraine certains retraitements peuvent affecter les différents SIG et par conséquent faussée le montant des SIG et ainsi leur traduction économique ou comptable.

SECTION 2 : PROBLEME RELEVE ET ESQUISSE DE SOLUTION

2.1 Problème classement des charges et des produits dans le compte de résultat et origine des soldes déficitaires du RF et du RHAO

2.1.1 Problème classement des charges et des produits dans le compte de résultat

Le classement des charges et des produits n'est pas toujours bien fait et ceci fausse le montant des SIG et leur analyse ; lorsque l'on constate un mauvais classement, il faut par conséquent effectuer un reclassement de ces charges et produits pour traduire la réalité effective de l'activité ainsi que le montant des SIG concernés.

a) Reclassement des produits

Il peut arriver que l'entreprise n'utilise pas les comptes appropriés pour l'enregistrement de ses produits et ceci peut affecter les SIG.

Exemple : Le 16/08/2013 la société Afrilux S.A vend des splits (climatiseurs) à son client Afriassure S.A dont dans le prix de vente elle incorpore les frais de transport. La livraison de ces marchandises a été effectuée par l'un de ses véhicules et le prix de vente se décompose comme suit :

Prix de vente  750 000

+ Frais de transport 150 000

Prix de vente total 900 000

900 000

Client Afriassure

411

701

900 000

00000

Vente m/ses

Vente de m/ses à crédit

16/08/2013

Lors de la comptabilisation, elle a passé l'écriture suivante :

Après constat, nous annulons l'écriture précédente par contrepassation et corrigeons l'enregistrement précédent comme suit :

16/08/2013

411

701

7071

900 000

750 000

150 000

Client Afriassure S.A

Vente de m/ses

Port facturé

Ventes de m/ses et services

Cette écriture aura un impact sur la MB et sur la VA.

b) Reclassement des charges

Nous allons illustrer ce cas par deux exemples pour montrer l'impact du reclassement des charges sur les SIG :

Exemple 1 : La société Afrilux S.A recrute des stagiaires pendant les vacances pour une période de deux mois pour leur aider dans leurs opérations. La rémunération relative au mois d'août 2013 a été enregistrée au compte 667-Rémunération transférée de personnel extérieur pour un montant de 300 000 et pourtant cette charge devrait en principe être enregistrée au compte 637-Rémunération personnel extérieur à l'entreprise pour le même montant.

Exemple 2 : La société Afrilux S.A a enregistré pour un montant de 400 000 les frais de transport de marchandises par bateau au compte 611-Transport sur achats alors qu'elle devait faire figurer ce montant dans le compte 601-Achats de marchandises (prix d'achat + frais accessoires sur achats).

Ces différents reclassements affecteront les SIG suivants : MB et VA.

La cause principale du problème de classement des charges et produits dans le compte de résultat c'est l'erreur humaine. Nous avons constaté que les opérations diverses, de banque et certaines opérations de caisse sont d'abord comptabilisées manuellement avant d'être enregistrées sur le logiciel d'où un risque d'enregistrement dans les comptes inappropriés. La cause secondaire n'est autre que les failles de son système d'informations comptables conduisant à des rapprochements réguliers entre les comptes du siège et ceux de ses agences.

2.1.2 Origine des soldes déficitaires du RF et du RHAO

Au regard de ce qui précède, nous pouvons dire que le solde négatif du résultat financier résulte du fait que l'entreprise a contracté un emprunt important d'un montant de deux (02) milliards de francs CFA, ce qui traduit d'importantes charges financières qui affectent son activité financière et par conséquent son activité commerciale. Elle dispose des prêts mais les intérêts dégagés par ceux-ci ne couvrent pas l'intégralité de ses charges financières. Elle doit donc revoir sa politique financière.

Son activité exceptionnelle demeure encore très stable ceci du fait de la jeunesse de ses équipements, matériels et autres. Elle ne cherche pas à les céder ni les échangés car le montant de leurs valeurs nettes comptables est encore très important.

Les autres SIG bien qu'étant positifs, dépassent largement les prévisions qui ont été établies par l'entreprise mais certains manquements sont à relever :

Ø La MB représente 33% du CAHT donc soit à déduire le CSV à 67%, au vue de ce constat on remarque qu'il faut revoir la politique d'approvisionnement pratiquée par l'entreprise ainsi que sa politique de stockage.

Ø La VA représente 23% du CAHT donc soit à estimer une activité dépendante des fournisseurs extérieurs de 10% et une forte influence des charges (services extérieurs A et des autres charges). Pour pallier à ses manquements, elle doit trouver des stratégies pour promouvoir les services et travaux rendus par son service froid et climatisation.

Ø Le RN représente 10% du CAHT et fait la synthèse entre le RAO et le RHAO. L'entreprise doit revoir ses différentes politiques et mettre en places des stratégies qui lui seront bénéfique et ainsi accroitre sa rentabilité et sa capacité d'autofinancement.

2.2 Esquisse de solution du problème de reclassement et idées originales de maximisation du RF et du RHAO

2.2.1 Esquisse de solution du problème de reclassement

Les reclassements des produits et charges créent des incidences sur la MB et la VA.

a) Incidence sur la marge brute sur marchandises

Marge brute avant reclassement 38 273 000

Réduction des ventes de m/ses -150 000 (900 000- 700 000)

Augmentation du coût du stock vendu -400 000

Marge brute après reclassement 37 723 000

b) Incidence sur la valeur ajoutée

Valeur ajutée avant reclassement 26 226 750

Variation de la marge brute - 550 000

Augmentation des produits accessoires + 150 000

Augmentation des services extérieurs B - 300 000

Réduction des frais de transport + 400 000

Nouvelle valeur ajoutée 25 926 750

c) Incidence sur l'excédent brut d'exploitation

EBE avant reclassement 19 262 450

Variation de la valeur ajoutée -300 000

Réduction des charges de personnel +300 000

EBE après reclassement 19 262 450

On constate qu'après nos reclassements seuls les montants de la VA et de l'EBE sont mouvementés et le montant des autres SIG reste inchangé.

Il peut arriver tout de même que les retraitements du compte de résultat affectent la rentabilité mais l'objet du présent rapport est uniquement sur la reconstitution du compte résultat, ces retraitements ne seront donc pas prise en considération ici.

2.2.2 Idées originales de maximisation du RF et du RHAO

L'entreprise Afrilux S.A peut adopter les quelques recommandations suivantes pour transformer les soldes de son RF et RHAO positifs et maximiser les autres SIG :

Ø Elle dispose une trésorerie excédentaire et n'effectue pas des placements de ce surplus, nous recommandons qu'elle mette sur pied un budget de trésorerie pour lui permettre de connaitre les dates effectives d'encaissement et de décaissement et ainsi de tirer les intérêts bénéficiaires. Améliorer sa rentabilité financière par la compression de charges qui n'ont pas de lien direct avec son activité ;

Ø Elle doit développer d'autres activités qui sont très proches de son activité afin de mouvementer son activité exceptionnelle et ainsi accroitre son résultat net ;

Ø Revoir sa politique d'approvisionnement pratiquée ainsi que sa politique de stockage ;

Ø Elle doit trouver des stratégies pour promouvoir les services et travaux rendus par son service froid et climatisation.

Pour assurer sa survie, l'entreprise doit connaitre si ses investissements génèrent des bénéfices ou pas donc la mesure du résultat reste primordiale pour celle-ci. Toutefois, pour l'analyste financier, cette approche est insuffisante et doit être complétée par une analyse plus poussée de la formation du résultat. La décomposition du résultat en soldes successifs permet de se faire une idée sur la manière dont le résultat de l'entreprise s'est constitué.

Au terme de ce chapitre nous avons présenté la pratique de la rentabilité via les SIG à Afrilux et ceci a mis au jour le problème du classement des charges et des produits dans le compte de résultat et nous a poussé à nous posé les questions suivantes : l'entreprise est-elle rentable ? comment fait-elle pour transformer un SIG déficitaire en SIG bénéficiaire ? comment fait-elle pour maximiser ses différents SIG ? Certaines recommandations ont été apportées. Nous ne saurons dire que notre travail est fini car nous avons observé certaines difficultés tant bien sur le plan organisationnel que sur la pratique des SIG à Afrilux S.A. Une analyse de ces difficultés sera faite et certaines recommandations seront apportées et ceci constitue l'objet du chapitre suivant.

CHAPITRE III :

ANALYSES ET RECOMMANDATIONS

Le contenu de ce chapitre est axé autour de deux (02) sections : une première section où nous présenterons l'analyse de la rentabilité via les SIG à Afrilux S.A ainsi qu'une analyse de sa gestion organisationnelle et la deuxième section portera sur les recommandations en vue de l'amélioration de l'étude de la rentabilité via les SIG ainsi que des recommandations sur sa gestion organisationnelle.

SECTION 1 : ANALYSES

L'analyse permet de dégagé les forces et les faiblesses par rapport à l'objet de l'étude. Nous présenterons les forces et les faiblesses par rapport à l'étude de la rentabilité via les SIG et par rapport à la gestion organisationnelle.

1.1 Forces

1.1.1 Forces de l'étude de la rentabilité via les SIG

L'étude de la rentabilité via les SIG telle que pratiquée par la société Afrilux S.A permet de connaitre mensuellement ce qui lui reste à disposition, mesure ses différents SIG et lui permet de connaitre le SIG qui lui est le plus favorable et sur lequel elle doit s'appuyer pour accroitre son activité. Elle permet à l'entreprise de connaitre les résultats de chaque agence ainsi que ses différents SIG et de pouvoir prendre des mesures correctives si l'agence s'éloigne de ses objectifs.

La présentation des SIG ne saurait être effective si l'entreprise ne prenait pas en compte les dispositions suivantes :

Ø Une gestion strict des documents comptables (factures, pièces de caisse...) par le chef comptable et une bonne méthode d'archivage des données ;

Ø L'enregistrement chronologique des opérations et justifié par une pièce comptable ;

Ø La mise sur pied d'un réseau permettant ainsi à toutes les agences d'être connectées et permettant de centraliser les données des agences vers le siège. Ceci facilite la vérification du travail effectué par le comptable d'agence ;

Ø Edition du compte résultat conformément aux dispositions relatives du système normal.

1.1.2 Forces sur la gestion organisationnelle

Durant notre stage nous avons constaté :

Ø Le respect des horaires de travail de la part du personnel ;

Ø Bonne collaboration entre tout le personnel se traduisant un climat de paix social dans l'établissement ;

Ø Adoption de bonnes politiques de commissions pour booster les agents commerciaux et d'enrôler ceux-ci aux objectifs de l'entreprise (on constate une augmentation des ventes traduisant une hausse du chiffres d'affaires) ;

Ø Recrutement d'un personnel qualifié et parfois possédant de nombreuses années d'expérience dans le domaine sollicité ;

Ø Du fait de sa jeunesse, cette entreprise cherche à fidéliser le maximum de clients possibles passant par l'octroi d'importantes remises sur achats et la vente à crédit de marchandises à ceux-ci.

1.2 Faiblesses

1.2.1 Faiblesses de l'étude de la rentabilité via les SIG

Etudier sa rentabilité est très important mais en avoir les montants réels des SIG est primordial pour maitriser son activité et sa gestion. Il arrive que suite à l'étude via les SIG que certaines charges et ou produits soient mal reclassés et empêchent ainsi de retrouver les SIG réels, par conséquent l'entreprise peut opter pour des décisions correctives inadéquates. Certaines failles apparaissent dans son système d'informations comptables et conduisent parfois à retrouver des soldes inexacts. Malgré l'interconnexion des agences avec le siège ainsi que la centralisation des informations comptables, elle procède toujours à des rapprochements des comptes de liaison agence / siège (opération lourde et prend trop de temps).

1.2.2 Faiblesses de la gestion organisationnelle

Nous avons constaté :

Ø Un mouvement du personnel sous-forme de changements de poste, mutations, licenciements, affectations surprises créant ainsi une instabilité et une frustration du personnel ;

Ø Le manque d'un manuel de procédures : l'employé ne maitrisant pas les tâches attachées à son poste ainsi que l'étendu et les limites de sa responsabilité ;

Ø Le risque de recouvrement des créances : du fait de sa politique de ventes à crédit pour fidéliser ses clients, elle possède d'importantes créances clients et le recouvrement de celles-ci parait difficile du fait d'un manque de comité de recouvrement ;

Ø Elle souffre des problèmes électriques du fait des coupures régulières d'électricité et pourtant elle commercialise des groupes électrogènes ; ceci crée par conséquent la paie des charges salariales ne correspondant pas à un travail effectif dons des manques à gagner ;

Ø Le manque d'un contrôleur interne.

SECTION 2 : RECOMMANDATIONS

Après avoir décelé les faiblesses ci-dessus, il convient pour nous d'apporter quelques suggestions pour l'amélioration de l'étude de la rentabilité via les SIG ainsi que l'amélioration de la gestion organisationnelle de la société Afrilux S.A.

2.1 Au niveau de l'étude de la rentabilité via les SIG

Pour que le compte résultat puisse refléter l'image réelle de l'entreprise, il faut que toutes les charges et produits soient enregistrés sans ambigüité et à temps opportun. C'est la raison pour laquelle la société Afrilux S.A doit améliorer son système d'interconnexion des agences pour limiter ses rapprochements de compte de liaison agence / siège.

Pour pallier à ses SIG déficitaires et maximiser les SIG bénéficiaires elle doit :

Ø Mettre sur pied un budget de trésorerie et une compression de charges qui n'ont pas de lien direct avec son activité ;

Ø Revoir sa politique d'approvisionnement pratiquée ainsi que sa politique de stockage ;

Ø Elle doit trouver des stratégies pour promouvoir les services et travaux rendus par son service froid et climatisation.

2.2 Au niveau de la gestion organisationnelle

Les recommandations suivantes peuvent être apportées pour pallier à ses manquements :

Ø Stabiliser le personnel en mettant sur pied des profils de carrière ;

Ø Mise en place d'un manuel de procédures ;

Ø  Créer un comité de recouvrement  des créances ;

Ø Mettre des groupes électrogènes dans chacune de leur agence ;

Ø Mise en place d'un contrôleur interne : c'est un instrument de gouvernance interne. Il vise à éviter les gaspillages soit par la fraude soit par les erreurs ;

Ø Mise en place des réunions hebdomadaires entre les dirigeants (membres de la direction générale) et le personnel d'exécution (chefs d'agence) pour le suivi de l'atteinte des objectifs.

Au terme de ce chapitre nous croyons fermement que les recommandations formulées à Afrilux S.A bien qu'elles soient modestes si elles sont prises en considération amélioreront non seulement l'étude de la rentabilité via les SIG mais la gestion organisationnelle.

CONCLUSION GENERALE

L'objet du présent rapport était de reconstituer le compte résultat mensuel de la société Afrilux S.A afin d'analyser les différents SIG, savoir de quel SIG elle tire sa rentabilité, évaluer sa capacité d'autofinancement et son autofinancement. Pour cela nous avons durant la période du 05/08 au 21/09/2013 traité plusieurs opérations à Afrilux S.A notamment : l'édition du compte de résultat mensuel, la présentation des hits parade de produits, les rapprochements des comptes liaison agence/siège, les saisies des opérations comptables sur le logiciel open ERP.

Il en ressortait que la rentabilité et la capacité d'autofinancement étaient handicapées par les soldes déficitaires du résultat financier et du résultat exceptionnel ainsi que certaines failles dans son système d'informations comptables.

Face à cette situation nous avons formulé les recommandations dont la prise en considération transformeraient les soldes déficitaires en soldes bénéficiaires, augmenteraient le montant des soldes bénéficiaires en vue de maximiser la rentabilité, limiteraient des problèmes dans son système d'informations comptables. Pour cela nous avons utilisées les informations collectées au service comptable, lu de nombreux documents portant sur la rentabilité et l'établissement du compte résultat et nous avons proposé de mettre sur pied un budget de trésorerie, de compresser les charges qui n'ont pas un lien direct avec son activité, revoir ses politiques d'approvisionnement et méthodes de stockage, trouver des stratégies marketing pour promouvoir les travaux rendus par son service froid et climatisation et enfin améliorer son système d'interconnexion entre agences et le siège.

Notre séjour à Afrilux S.A nous a été bénéfique car il nous a permis de conforter les connaissances acquises à l'école dans le but d'améliorer notre professionnalisation et mobiliser les éléments qui peuvent permettre l'analyste financier à comprendre l'apport de la rentabilité et de l'autofinancement au sein d'une entreprise, nous a permis de construire notre personnalité dans le milieu social, de réaliser les tâches professionnelles propres à cette société.

Toute oeuvre humaine n'étant pas parfaite. Nous ne saurions dire que nous avons abordé tous les problèmes complexes de rentabilité d'une entreprise via les soldes intermédiaires de gestion.

BIBLIOGRAPHIE

1) ADERRAY & A. LUSSEAULT, Management de l'entreprise, Collection Gestion, Ellipses, Paris, 2008.

2) Le Petit Larousse Illustré 2004, Larousse/VUEF, Paris, 2003, p. 1030.

3) I. KAMGO, Joseph BONLONG et KEUMOE Féadin, Système comptable OHADA, Collection comptabilité pratique et facile, Edition Audico plus 2007, Douala, p. 550.

4) Nathalie GARDES, Analyse financière, Chapitre 3 les SIG, 18 pages.

5) Plan des comptes et états financiers (2007), revue et corrigé, Edition Dunard, 58 pages.

6) www.Droit-Afrique.com/ Cameroun : Modalités d'application du système comptable OHADA et de la DSF des entreprises, décret n° 04-073 du 05/04/2004, 02/10/2013 à 13 heures.

LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 : Organigramme d'Afrilux S.A

Annexe 2 : Compte de produits

Annexe 3 : Compte des charges

Annexe 4 : Compte résultat : Produits

Annexe 5 : Compte résultat : Charges

Annexe 6 : Attestation de fin de stage

TABLE DES MATIERES

SOMMAIRE Erreur ! Signet non défini.

DEDICACE ii

REMERCIEMENTS iii

LISTE DES ABREVIATIONS iv

FICHE D'IDENTIFICATION v

RESUME vi

ABSTRACT vi

INTRODUCTION GENERALE 1

CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE D'AFRILUX S.A ET DEROULEMENT DU STAGE 3

SECTION 1 : PRESENTATION GENERALE DE LA SOCIETE AFRILUX S.A 3

1.1 Historique, situation géographique et activités ; missions et objectifs ; forme juridique et environnement 3

1.1.1 Historique, situation géographique et activités.............................3

a) Historique..................................................................3
b) Situation géographique..................................................3
c) Activités...................................................................4

1.1.2 Objectifs et missions............................................................4

1.1.3 Forme juridique................................................................4

1.1.4 Environnement................................................................5

1.2 Organisation structurelle et moyens déployés 6

1.2.1 Organisation structurelle....................................................6

a) Organigramme............................................................6

b) Organes de gestion et leurs missions..................................7

1.2.2 Moyens déployés.............................................................9

a) Moyens humains.......................................................9
b) Moyens matériels et immatériels..................................10
c) Moyens financiers...................................................10

SECTION 2 : DEROULEMENT DU STAGE 10

2.1 Exposé des tâches 10

2.1.2 Les tâches effectuées.....................................................10

2.1.1 Accueil......................................................................10

2.2 Apports du stage 12

2.3 Difficultés rencontrées 13

2.4 Identification du problème 13

CHAPITRE II : RENTABILITE VIA LES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION 14

SECTION 1 : GENERALITES ET PRATIQUE DES SOLDESINTERMEDIAIRES DE GESTION A AFRILUX S.A 14

1.1 GENERALITES 14

1.1.1 La notion de rentabilité.................................................14

1.1.2 Les soldes intermédiaires de gestion.................................15

1.2 PRATIQUE DES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION 20

A AFRILUX SA 20

1.2.1 Application................................................................20

1.2.2 Etablissement et analyse des écarts des SIG...........................21

1.2.3 Détermination et analyse de la capacité d'autofinancement.........22

a) Calcul de la capacité d'autofinancement.........................23
b) Analyse de la capacité d'autofinancement......................23

SECTION 2 : PROBLEME RELEVE ET ESQUISSE DE SOLUTION 24

2.1 Problème classement des charges et des produits dans le compte de résultat et origine des soldes déficitaires du RF et du RHAO 24

2.1.1 Problème classement des charges et des produits dans le compte de résultat.....24

a) Reclassement des produits.........................................25
b) Reclassement des charges.........................................26

2.1.2 Origine des soldes déficitaires du RF et du RHAO...................................26

2.2 Esquisse de solution du problème de reclassement et idées originales de maximisation du RF et du RHAO 3

2.2.1 Esquisse de solution du problème de reclassement...................27

a) Incidence sur la marge brute sur marchandises................28
b) Incidence sur la valeur ajoutée..................................28
c) Incidence sur l'excédent brut d'exploitation...................28

2.2.2 Idées originales de maximisation du RF et du RHAO...............29

CHAPITRE III : ANALYSES ET RECOMMANDATIONS 30

SECTION 1 : ANALYSES 30

1.1 Forces 30

1.1.1 Forces de l'étude de la rentabilité via les SIG.........................30

1.1.2 Forces sur la gestion organisationnelle.................................31

1.2 Faiblesses 31

1.2.1 Faiblesses de l'étude de la rentabilité via les SIG....................31

1.2.2 Faiblesses de la gestion organisationnelle.............................32

SECTION 2 : RECOMMANDATIONS 32

2.1 Au niveau de l'étude de la rentabilité via les SIG 33

2.2 Au niveau de la gestion organisationnelle 33

CONCLUSION GENERALE 35

BIBLIOGRAPHIE 37

LISTE DES ANNEXES 38

TABLE DES MATIERES 48






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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry