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La gestion des interactions dans le travail de groupe et la réussite des apprentissages scolaires

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par Stéphane BALO
Université de Koudougou - maîtrise en psychologie de l'éducation 2013
  

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III-3-3-1 Les interactionnistes

Les définitions suivantes sont de l'école des interactionnistes. Elles sont citées par D. ANZIEU et al. (2000 :25).

« Un petit groupe consiste en un certain nombre de personnes qui communiquent entre elles pendant une certaine période, et assez peu nombreuses pour que chacune puisse communiquer avec toutes les autres, non pas par personne interposée, mais face à face » (G. C. HOMANS, 1950).

-- « Un petit groupe se définit comme un certain nombre de personnes en interaction chacune avec chacune des autres dans une réunion ou une série de réunions face à face, réunion au cours de laquelle chaque membre reçoit quelque impression ou perception de chacun des membres considéré comme suffisamment distinct des autres autant que cela lui est possible, soit au moment même, soit en s'informant par la suite, et au cours de laquelle il émet quelque réaction envers chacun des autres, considéré comme une personne individuelle, à la condition du moins de se rappeler que l'autre personne était présente » (R. BALES, 1950: 33).

Pour les interactionnistes, la construction de la connaissance se fait à partir des interactions que chacun entretient avec son environnement physique, social et aussi culturel. J. BRUNER(1996) s'inscrit donc dans la lignée de L. VYGOTSKY (1985) en donnant un caractère social au développement de l'enfant au travers de multiples interactions qui vont

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impulser l'élaboration de ses connaissances. Au regard du développement précédent, nous pouvons affirmer que L. VYGOTSKY était contre l'enseignement magistral. J. BRUNER développe les bases d'une théorie culturelle et historique de l'apprentissage. Il situe l'ambition du culturalisme en disant que la culture façonne l'esprit des individus. Pour lui, le sens donné aux choses est lié à une communauté culturelle de référence. Pour cela, il propose que l'école soit «un endroit où les apprenants s'aident les uns les autres à apprendre, chacun selon ses aptitudes». C'est dans cette vision que A. BROWN et J. CAMPIONE (1995) ont trouvé qu'il faut modifier le rôle de l'enseignant. Celui-ci doit être dorénavant « un facilitateur plutôt que de s'ériger en dispensateur unique du savoir ». R. GAGNE (1976) part des principes du conditionnement, dont celui du renforcement. Pour R. GAGNE, l'apprentissage est un processus qui résulte d'une interaction entre l'individu et son environnement. Pour qu'il y ait apprentissage, on doit voir un changement dans la performance. Selon sa théorie, l'apprentissage est donc influencé par des événements internes (motivation) et externes (rétroaction donnée par une personne externe, en l'occurrence, l'enseignant). Il ajoute aussi, que des événements externes favorisent l'apprentissage tels que activer la motivation de l'élève, s'informer des objectifs d'apprentissage, activer l'attention, stimuler le rappel des connaissances antérieures, guider l'apprenant, etc.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand