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Recherche d'un processus d'historisation de base de données d'occupation des sols appliqué au référentiel géographique forestier de l'IGN

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par Romain Louvet
Université Paris Diderot - Paris 7 - M1 Géographie et Sciences des territoires 2013
  

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III.B.4 - Avantages et inconvénients du modèle

III.B.4.a - Capacités

Il a été possible d'utiliser la couche de géométrie comme support de calcul des densités de population (produit « densimos ») avant que l'INSEE ne crée les IRIS (Îlots Regroupés pour l'Information Statistique).

Ce modèle est capable de contenir au sein d'une seule table l'information complète dans le temps sur l'occupation des sols. Comme le modèle n'a pas changé depuis le départ, il est possible de comparer l'occupation des sols sur 30 ans de données. Il est possible de réaliser des vues des données par dates de mise à jour (outils de fusion d'ArcGis) en supprimant les découpages des autres époques afin de faciliter la lecture, de localiser les changements, de suivre les évolutions, de connaître leur rythme, etc.

Les tableaux statistiques d'évolution de l'occupation des sols, les couches d'occupation à date données et d'évolution entre deux dates ont été calculés, ce qui permet d'accélérer l'accès à l'information. La technique de versionnement permet un stockage relativement réduit. L'utilisation de la technologie d'Esri permet de se prémunir des problèmes de topologie mettant en péril la cohérence des données.

La méthodologie de saisie des évolutions réelles et des corrections permet également de garantir la cohérence et la qualité des données dans le temps. Ce modèle pourrait permettre d'effectuer des mises à jour vers le passé. Il est possible d'utiliser des sources de données plus anciennes et d'ajouter des colonnes à la table possédant des dates antérieures aux précédentes versions.

Les polygones ont des identifiants mais ceux-ci ne sont pas utiles au suivi temporel, puisque le support spatial des données est conservé et qu'il sert de point de repère. Ce modèle ne demande pas de réflexion sur la conservation de l'identité des objets ni son implémentation.

Ce modèle permet une mise à jour rapide et économique. La base est simple d'utilisation. Elle remplit ses objectifs et satisfait les utilisateurs. Ces points sont essentiels et soulignent l'efficacité du MOS en tant que base de données d'occupation des sols intégrant la dimension temporelle et permettant le suivi des évolutions.

III.B.4.b - Inconvénients

Le principal problème de ce modèle est l'évolution de la couche de géométrie unique dans le temps : chaque évolution géométrique demande un nouveau découpage, donc une nouvelle ligne dans la table qui correspond à un nouvel objet. Ce système alourdit les mises à jour ultérieures, au risque de perdre de son efficacité, voir se bloquer. Il sera peut-être nécessaire de changer de modèle ou de le faire évoluer. Il est possible, par exemple, que le principe du modèle soit maintenu mais que la base évolue vers des données au format « raster ».

Le temps de transaction n'est pas utilisé. L'outil de versionnement d'ArcGis n'est pas utilisé pour éviter d'avoir à gérer les conflits. La gestion des modifications et des corrections est un peu lourde. Celles-ci ne pouvant être effectuée qu'une fois validée par l'IAU ÎDF.

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Bien que la saisie soit réalisée avec une précision au 1/5000ème (unité minimale de collecte de 30025 m2), le maintien des limites du passé amoindrit la précision géométrique de la base qui correspond plutôt à une utilisation au 25000ème. L'objectif du suivi des évolutions sémantiques est privilégié sur la précision des découpages géométriques. Ce qui peut poser un problème pour l'analyse des évolutions, notamment dans les milieux naturels.

Peu de découpage ont lieu dans ces milieux, parce qu'il y a peu de postes (voir nomenclature, annexe II). Le MOS se concentre sur les évolutions de l'urbanisation. Les lisières sont globalement fixées sur les limites de la première version. Les limites des bois et des forêts sont normalement protégées en Île-de-France, elles ne devraient pas connaître d'évolution. Et lorsque c'est le cas, il s'agit d'un passage clair dans un poste urbain (construction d'un nouveau lotissement par exemple). Pourtant, les lisières connaissent également des évolutions de perte de surface qui ne sont pas répercutées dans la base parce qu'elles sont trop fines. Et, par ailleurs, les évolutions inverses ne sont pas non plus saisies. Pour la version 2012, des polygones d'espaces ruraux ouverts correspondant à des anciennes carrières abandonnées et laissées en friche vont devenir des bois ou des forêts, alors que cette évolution a été plutôt continue que discrète dans l'espace et dans le temps. Pour le domaine forestier, le MOS risque ainsi d'indiquer une information a priori erronée : une augmentation soudaine des surfaces de forêt d'une part, alors que les milieux naturels régressent globalement d'autre part (Source : entretien avec S. Foulard).

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