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Rupture prématuré des membranes

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par Fiston LUTULA LUHALU
Bel Campus - Docteur en Médecine; Chirurgie et accouchement 2013
  

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CHAPITRE I : GENERALITES

I.1. APERCU GENERAL SUR LA RUPTURE PREMATUREE DES MEMBRANES

I.1.1. Définition

La rupture prématurée des membranes est définie par la rupture franche (la solution de continuité) entre l'amnios et le chorion survenant plus de douze heures avant le début de travail et ce quelque soit le terme lors de la rupture. Le mot «  prématurée » s'applique au travail et non à l'âge gestationnel. Cette définition inclut les fissurations de la poche des eaux mais exclut les ruptures en cours de travail.

La RPM peut survenir :

- Avant le terme (avant 37SA) dans 0,5 à 7,2% des grossesses selon les auteurs. Elle est alors responsable de 30% et 60% des accouchements prématurés ;

- A terme (après 37 SA) dans 8 à 10% des grossesses.

On définit la période de latence comme étant le délai entre la rupture des membranes et la naissance.

I.1.2.Rappel théorique sur les membranes et le liquide amniotique

a) LES MEMBRANES

· Les membranes ovulaires sont au nombre de trois au début (amnios, chorion, caduque ovulaire), mais la caduque ovulaire est peu refoulée par le développement de l'enfant et à terme, il n'en reste plus que des vestiges, soudés à la caduque utérine, membranes qui tapisse l'utérus.

De dehors en dedans, nous avons le chorion et l'amnios :

2. Le chorion : c'est la membrane située entre la caduque et l'amnios. Elle est fibreuse, transparente et résistante. Dans le placenta, elle devient la plaque choriale d'où émanent les villosités choriales.

Le chorion adhère à la caduque et se sépare facilement en rapport avec le bouchon de mucus qui obstrue le canal cervical. Sa structure est analogue à celle de la membrane choriale du placenta. Le chorion est constitué de deux parties : la zone sous amniotique et le trophoblaste chorial.

· La zone sous amniotique : elle comprend une couche superficielle mince, faite de collagènes , riche en fibres et une couche profonde, myxoide , celle-ci réalise un réseau alvéolaire et contient deux types cellulaires : des fibroblastes allongés ou étroites dont le noyau est volumineux et dont le mince cytoplasme péri nucléaire est riche en organites , centrosome appareil de Golgi , ergastoplasmes , mitochondrie et des cellules de nature histiocytaire ( cellules de HOF BAUER) dispensées dans le maille du réseau fibrillaire. Cette zone sous amniotique ne contient pas de vaisseaux aussi bien sanguins que lymphatiques.

· Le Trophoblaste chorial

Le trophoblaste chorial est parfaitement vivant. Il est constitué des cellules parfois soutenues par une substance fibrinoide dans laquelle on peut reconnaitre les axes conjonctifs hyalinisés ou scléreux et vasculaires ; il s'agit de villosités choriales digérées. La couché trophoblastique choriale est continue, quoique, disloquées par place. Les cellules trophoblastiques sont volumineuses, souvent binucléés.

Il n'est pas rare d'observer des figures de mitoses. La surface des cellules trophoblastiques qui regarde le chorioamnios est soulevée par de nombreuses protubérances en forme de pédicelles. Ces protubérances en limitent parfois les embauches des canaux intercellulaires qui sillonnent le trophoblaste primitif.

· Le trophoblaste (ou trophectoderme) est présent dès le 5ème jour du développement embryonnaire, autour de l'embryon. C'est lui qui va d'enzymes spécifiques, puis il se différenciera pour former le placenta. Il a maintenant pour rôle essentiel l'élaboration d'annexes embryonnaires adaptées à la nutrition de l'embryon. Il est constitué de remplis creux de petite taille : les villosités choriale, plus tard, le trophoblaste va se différentier en deux couches : le cytotrophoblaste est la couche cellulaire interne des villosités du chorion (rappel : c'est au niveau de ces villosités choriales ou choriovilleux que s'opèrent les échanges gazeux et nutritionnels entre le sang maternel et le sang foetal) et le syncytiotrophoblaste externe (ou trophoblaste syncitial). C'est l'ensemble de ces deux couches qui forme le chorion. A partir du 3ème mois, le trophoblaste prend le nom de placenta. Le cytotrophoblaste est constitué de cellule épithéliales polygonales appelées cellules de Langhans (à ne pas confondre avec les cellules géantes de Langhans qui se forment, souvent par fusion cellulaire, dans la tuberculose ou la sarcoïdose et qui se caractérisent par la présence de nombreux noyaux souvent rassemblés à la périphérie du cytoplasme). Pendant le premier trimestre de la grossesse, le cytotrophoblaste et le mésenchyme des villosités à la barrière placentaire, c'est au cours du 4ème mois du développement embryonnaire que le cytotrophoblaste disparait partiellement de villosités choriales et évolue en ilots.

3. L'amnios : c'est une membrane mince, transparente très résistante qui circonscrit en dedans la cavité amniotique de 0, 3 à 0,5 mm d'épaisseur. Membrane interne, l'amnios tapisse la face interne du placenta engaine le cordon et rejoint à l'ombilic la peau du foetus. Surface externe est accolée au chorion et s'en détache facilement. Il est formé par un épithélium uni-stratifié,d'aspect lisse et brillant, présentant, par place, des excroissances irrégulières : les caroncules.Les cellules amniotiques, d'abord cubiques,deviennent cylindriques en fin de grossesse. Auvoisinage du terme, le revêtement amniotiquepeut subir une métaplasie pavimenteused'intensité variable, localisée en foyer dequelques millimètres, de préférence près del'insertion funiculaire. Ces plages peuvent êtreapparentes à l'examen macroscopique, sousforme de tâches blanchâtres translucides.L'épithélium amniotique est composé d'uneassise de cellules dont le pôle apical (correspond à sa surface libre) est hérissé des nombreuses micros villosités. Entre de cellulesadjacentes, on trouve un système de canaux intercellulaires bordés d'expansions cytoplasmiques dessinant un puzzle compliqué.Le pôle basal de la cellule, en rapport avecl'assise conjonctive sous-jacente, s'appuie sur une basale fibrillaire dense. On y note desexpansions cytoplasmiques en forme debotte, dont le grand axe est perpendiculaire àl'axe de la cellule. On peut y observer des hémidesmosomes.

Les cellules amniotiques sont uni nucléés. Ellespossèdent les différents organites cellulaires : chondriome, réticulum endoplasmique lisse, ergastoplasme, appareil de Golgi. D'aprèsDUMINY (1974), à mesure que la grossesseapproche de son terme, ces organites, enparticulier appareil de Golgi et l'ergastoplasme, se raréfient tandis que les enclaves lipidiquesaugmentent.

La plupart des auteurs dont BOURNE, (1962) etDUMINY, (1974) ne trouvent aucune structurepermettant d'évoquer un capillaire sanguin, unlymphatique dans cette couche amniotique.

b) LE LIQUIDE AMNIOTIQUE

a) Définition.

Le liquide amniotique est un liquide clair au début de la grossesse, opalescent et devient trouble à la fin dela grossesse. Son odeur est fade, son poids spécifique est de 1.007g ; sa réaction estfaiblement alcaline ; le pH est compris entre6,90 et 7,20 ; son poids atteint celui du foetus vers le milieu de la grossesse. A terme, sonvolume varie entre 500 et 1.000 ml enmoyenne. Une quantité supérieure à 2.000 ml définit l'hydramnios.

§ S'il est rosâtre : penser aux phlyctènes qui se développent sur le corps macéré, un foetus mort depuis un certain temps.

§ S'il est purulent : ce qu'il contient un foetus putréfié ;

§ Un liquide amniotique de couleur jaune : penser à un ictère grave du foetus.

b) Origine.

Elle est essentiellement foetale. Mais le liquideamniotique est aussi produit par deux autres voies : amniotique et maternelle.

1. Origine foetale. Au début de la grossesse, leliquide amniotique n'est qu'une expansion duliquide extracellulaire du foetus liée à la perméabilité de la peau qui disparaît vers 20semaines. Plus tard, il provient des sécrétionsrénales. Toutefois, sa composition est différentede celle de l'urine. L'excrétion urinaire n'entreque pour une part dans la composition duliquide amniotique. A terme 7 ml/Kg/h sontexcrétés par le foetus. Viennent s'y ajouter au cours du dernier trimestre des sécrétionspulmonaires (300 ml/24 heures).

2. Origine amniotique. Le liquide amniotique serait aussi sécrété par l'amnios, que tout l'épithélium participe à cette fonction ou que celle-ci soit réservée à des cellules sécretentes spécialisées. Les études microscopiques et histochimiques de l'épithélium amniotiques ont montré des images de sécrétion cellulaire, sans que la preuve formelle de la sécrétion ait encore été faite. Un autre mécanisme a été évoqué, la transsudation de liquide à partir du sang foetal contenu dans les vaisseaux villositaires ; pour que cette transsudation soit possible, il faut que la tension de la veine ombilicale soit très supérieure à la normale ; aussi ce mécanisme ne semble-t-il jouer un rôle que dans certains cas pathologiques.

3. Origine maternelle. La transsudation de liquide amniotique d'origine maternelle à travers les membranes ovulaires serait possible. L'injection de colorant dans la circulation maternelle montre son passage à travers l'épithélium amniotique. Ce liquide amniotique se vide lorsque les contractions de l'utérus percent le sac amniotique : c'est la rupture de la poche des eaux.

c) Composition

Le liquide amniotique est constamment renouvelé. Il est constitué d'eau, mais contient aussi des cellules foetales (desquamation) et amniotiques, de l'urine foetale, le glucose,... .

Le glucose passe de 0,5 g/l au début de lagrossesse à 0,20 g/l près du terme.

Le taux de l'urée passe de 0,22 g/l au début dela grossesse à 0,33 g/l à la fin.Celui de la créatinine varie beaucoup et passede 10 mg/l à la fin du 2ème trimestre à 20 mg/là terme.

La bilirubine n'est contenue qu'en faiblequantité. Elle apparaît dès la 12ème semaine, atteint sa concentration maximum entre 16 et30 semaines et disparaît après 36 semaines. Ellepeut être mise en évidence parspectrophotométrie.Les lipides sont de l'ordre de 50 mg par 100 ml.La mesure par chromatographie de deuxd'entre eux, élaborés par le poumon du foetus,les lécithines (L) et les Sphyngomyelines (S) à une application pratique. Au terme de 36 semaines, les lécithinesdeviennent proportionnellement plusimportantes que les Sphyngomyelines. Durapport entre ces deux substances, on peutévaluer la maturité pulmonaire foetale.Différentes hormones sont également retrouvées dans le liquide amniotique.

Deux semblentparticulièrement intéressantes pour lasurveillance du foetus : l'oestriol et l'hormonechorionique somatomammotrophique ouhormone placentaire lactogénique(H.P.L.). Le taux de certains de ces constituantsreprésente le degré de maturité de diversorganes du foetus, le taux de bilirubine pour lafonction hépatique, rapport L/S desphospholipides pour la maturité pulmonaire.L'alphafoetoprotéine est une glycoprotéineformée dans le foie foetal et la vésiculeombilicale. Sa concentration dans le liquideamniotique diminue graduellement à partir de la 14ème semaine jusqu' à terme. Elle est trèsabondante en cas de mort `' in utero'' etsurtout lorsque le foetus a des malformations dusystème nerveux central avec lésion ouverte etperte du liquide céphalo-rachidien.

d) Cytologie.

Le liquide amniotique contient des cellulesépidermiques, desquamées, des poils, de lanugoet des fragments de matières sébacées quiforment des grumeaux blanchâtres, égalementdes cellules épithéliales provenant de l'arbreurinaire foetal, et du vagin lorsque le foetus estde sexe féminin.

La culture des cellules foetales permet son étudegénétique. On peut ainsi, dès le troisième moisde la grossesse, établir le caryotype et faire lediagnostic, non seulement du sexe, mais des éventuelles anomalies chromosomiques.

e) réabsorption.

La résorption de liquide amniotique est expliquée par deux mécanismes :

a. La déglutition du liquide amniotique par lefoetus. Le liquide dégluti est absorbé parl'intestin parvenu dans le sang foetal, il traversela barrière placentaire, emprunte la circulationmaternelle et est éliminé par les reinsmaternels. On estime à 500 ml la perte deliquide ainsi dégluti par le foetus en vingt-quatre heures.

b. La réabsorption par l'épithélium amniotique. Il s'agit d'un processus deréabsorption active pour certaines substances : l'eau et les glucides. En somme, on admet engénéral que le passage de la circulation maternelle dans le liquide amniotique et, àl'inverse, le passage du liquide amniotique dans l'organisme maternel est soit direct à traversles membranes, soit indirect par l'intermédiairedu foetus.

Ainsi s'établit, entre la production et larésorption du liquide, un équilibre qui maintientson volume sensiblement constant. Son renouvellement s'effectue en 3 heures. Sacirculation est contrôlée par un mécanismerégulateur encore mal connu.

f) rôle physiologique.

Ce rôle est différent pendant la grossesse etpendant l'accouchement.Pendant la grossesse, le liquide assurel'hydratation du foetus et lui apportequotidiennement une certaine quantité d'eau et de sels minéraux, Il permet le développementdu foetus et son déplacement, Il facilitel'accommodation de la présentation, Il réalisel'isolement thermique du foetus, Il le protège contre les traumatismes extérieurs, contre lescompressions du cordon ombilical, contrel'infection. La cavité amniotique étant close etl'amnios imperméable aux germes exogènes. Pendant l'accouchement, il continue àprotéger contre l'infection et le traumatisme. Ilconcourt à la formation de la poche des eaux. Illubrifie la filière génitale après la rupture desmembranes et facilite les progrès de laprésentation.

g) Pathologies :

1. Définition

v OLIGOAMNIOS : il s'agit d'une diminution pathologique de la quantité de liquide de liquide amniotique dont le diagnostic est échographique : plus large citerne de liquide amniotique inférieur à 2cm ou index amniotique des 4 quadrants inférieur ou égal à 5 cm. Quantité du L.A inferieure à 500 ml entre 21e et 41e S.A, les membranes étant intactes. Pathologie longtemps négligée car les obstétriciens avaient du mal à poser le diagnostic clinique.

§ Cause :

- Foetales : malformations (urinaires), anomalies chromosomiques, RCIU, post maturité, rupture prématurée des membranes ;

- Maternelles : insuffisance utéro-placentaire (syndromes vasculo rénaux, hypo volémie), iatrogènes (AINS et inhibiteurs de l'enzyme de conversion) ;

- Placentaires : syndrome transfuseur-transfusé.

§ Conduite à tenir :

Les investigations révèlent de techniques spécialisées de médecine foetale. L'échographie est essentielle pour le diagnostic positif, la recherche d'une malformation foetale (uropathie obstructive ou non) et du retentissement sur la vitalité (RCIU). Elle doit être complétée d'une vélocimétrie Doppler utérine et ombilicale. Une amniocentèse et /ou cordocentèse permet de faire un caryotype foetal (anomalie chromosomique de l'ordre de 5 %, surtout si RCIU associé). L'amnio-infusion (injection intra amniotique de sérum physiologique) facilite le diagnostic échographique et permet parfois d'objectiver une rupture prématurée des membranes (injection intra-amniotique de bleu EVANS ou de carmin indigo).

Au deuxième trimestre : dans les cas graves (oligoamnios avant 20 SA, malformation), une interruption médicale de la grossesse peut être discutée. Des amnio-infusions hebdomadaires pour éviter l'hypoplasie pulmonaire et les déformations articulaires du foetus ont été proposées.

Au troisième trimestre : si la cause est une souffrance foetale chronique (HTA, toxémie, terme dépassé), le bilan de vitalité permettra d'adopter la meilleure conduite à tenir (déclenchement du travail ou césarienne).

v HYDRAMNIOS :

Définition :

Selon MERGER ; à la fin de la grossesse, on distingue :

§ Excès de liquide c'est-à-dire entre 1 et 2 litres

§ Hydramnios si la quantité est supérieur à 2 litres

Selon l'échographie ;

§ Chamberlin : l'hydramnios, quand une citerne de liquide amniotique est supérieur à 8 mm.

§ Phelan : retient l'hydramnios si l'index amniotique est supérieur à 25 mm, c'est-à-dire, on divise l'abdomen en 4 quadrants par 2 droites perpendiculaires passant par l'ombilic : la profondeur de 4 citernes est mesurée et additionnée entre 18 - 25 mm : excès de liquide amniotique.

§ Au-delà de 25 mm : excès anormal du volume de liquide amniotique défini en échographie par une citerne de liquide amniotique supérieure à 18 mm ou un index amniotique supérieur à 25 mm.:

- Cause :

· Foetales : malformations, grossesse gémellaire avec anastomose vasculaires (jumeau transfuseur), infection congénitale, transfusion foeto-maternelle.

· Maternelles : diabète

· Placentaires : chorio-angiome

§ Conduite à tenir

Hydramnios aigu du deuxième trimestre : malformation foetale et syndrome transfuseur-transfusé d'une grossesse gémellaire :

le traitement repose sur des évacuations amniotiques répétées, mais le pronostic est mauvais.

Hydramnios chronique du troisième trimestre : recherche des causes, échographiques pour étude de la morphologie, de la motricité et de la déglutition foetales ;

- Traitement

Traiter la cause de l'hydramnios si elle est connue, mettre en route un traitement symptomatique : amniocentèse répétée, prescription d'indométacine (de 2 à 3 mg/kg/j) qui diminue la diurèse foetale, mais qui risque de provoquer une fermeture prématurée du canal artériel et une insuffisance rénale néonatale. 

v L'ANAMNIOS : absence totale du L.A

2. Fréquence : entre 0,4 et 4% des grossesses

3. Etiopathogénie :

· Grossesse prolongée

· Mort foetale in utéro

· Certaines malformations foetales touchant l'appareil urinaire : Agénésie rénale bilatérale (Syndrome de Potter) Reins poly kystiques congénitaux.

4. Causes iatrogènes : la prescription des anti inflammatoires non stéroïdien (indométacine et ibuprofène) ; responsables d'une insuffisance rénale fonctionnelle par diminution de débit utéro-placentaire (réversible).

5. Le diagnostic : examen essentiel est l'échographie pour la quelle un échographiste entrainé mesurera les citernes en calculant l'A.F.I.

6. Pronostic : découverte d'un oligo amnios avant 6 mois de grossesse ; toujours très mauvais pronostic. Le pronostic est d'autant plus grave que la survenue de l'oligo amnios est précoce. En cas de retard de croissance isolé, l'oligo amnios est un élément de gravité.

7. Conséquences foetales :

Hypoplasie pulmonaire :

- Complication redoutable suspectée par l'absence des mouvements de la cage thoracique ;

- Peut aboutir à la mort dans les premiers jours de la vie ou laisser des séquelles respiratoires définitives ;

- Déformation par compression mécanique : pieds bots, dysplasie, luxation de la hanche.

8. Conséquences obstétricales

Fréquences élevées :

- Des présentations de siège,

- Dystocie dynamique,

- Mortalité périnatale.

9. Conduite à tenir :

· Si malformation incompatible avec la vie : interrompre la grossesse

· Autres situations :

- Laisser évoluer la grossesse

- Injection intra amniotique de liquide de remplacement (Nacl à 9 gr % par voie trans-abdominale).

v EPIDEMIOLOGIE : entre 0,4 et un et ½ % dans les grossesses uniques

v PHYSIOPATHOLOGIE : le rôle du foetus apparait essentiel dans la régulation du volume du L.A.

4. Anomalie de résomption : toutes anomalies anatomiques ou fonctionnelles empêchant la déglutition ou le transit (atrésie oesophagienne, pathologie neuromusculaire) ;

5. Anomalie de production : origine foetale. Toute entrave à la circulation foeto-placentaire modifiant l'équilibre hémodynamique.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard