WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Problématique de la croissance économique en RDC

( Télécharger le fichier original )
par Bakanaka Kalwani
UNILU - sciences économiques et de gestion 2013
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

II.3.8 SECTEUR DES TELECOMMUNICATIONS

Le secteur des télécommunications connait en RDC un grand essor depuis les années 2000. Le réseau de téléphonie cellulaire est en pleine effervescence, connaissant actuellement un accroissement impressionnant du nombre d'usagers des téléphones mobiles, passé en dix ans (de 2001 à janvier 2013) de 158.000 à plus de 19 millions, faisant basculer le taux de pénétration de 0,3% à 25%.

Ce secteur est le plus dynamique de l'économie nationale, avec un chiffre d'affaires de plus de 850 millions USD, le plaçant au second rang après le secteur minier. En 2008, il a fourni plus de 160 millions USD au budget de l'Etat.

55

I La création du réseau national Internet haut débit ;

I Le développement de centres internet à travers tous les coins du pays ;

I Le développement des applications de TIC dans les universités, Instituts supérieures ainsi que dans les écoles primaires et secondaires ;

I Le développement des TIC dans la promotion d'autres secteurs économiques par la planification et l'adoption de nouvelles méthodes de travail à des fins durables ;

I L'implantation et la gestion des points d'échanges Internet au Congo, c'est-à-dire des centres d'interconnexion des réseaux déployés par les fournisseurs Internet ;

I La fourniture des services Internet standard : la navigation sur Internet, la messagerie électronique, le transfert des fichiers, la communication interpersonnelle, etc. ;

I La disponibilisation des solutions intranet et Internet destinées aux entreprises, telles que l'interconnexion des sites d'entreprises au niveau métropolitain, régional, voire national. Les TIC permettent notamment aux entreprises de s'interconnecter avec leurs succursales établies à n'importe quel coin du pays ;

I Le développement et l'implémentation des applications de la technologie de pointe telles que la vidéoconférence, la télémédecine, le télé-enseignement, l'université virtuelle, l'aménagement du territoire, la prospection minière, forestière, pétrolière, etc.

II.3.9 SECTEUR FORESTIER

La RDC est un véritable empire forestier. En effet sa superficie forestière totale est de 1.232.000 m2, ce qui représente plus de 45% de la forêt équatoriale africaine et 6% de la réserve tropicale mondiale.

La forêt congolaise renferme plus de 1.000 essences identifiées, dont celles très recherchées dans le monde entier. Il s'agit notamment des essences suivantes :

KAMBALA :

Equateur (Businga, Gbadolité, Bikoro, Lisala, Djolu, Bongandanga, Lukolela, Monkoto, Bumba) ;

Province Orientale (Bafwasende, Isangi et Opala, Ubundu, Yahuma, Banalia, Basoko,...) ; Maniema (Kibombo) ;

Bandundu (Bolobo, Oshwe,...) ;

EBENE :

Equateur (Lisala)

TIAMA :

Equateur (Businga, Bikoro, Lisala, Djolu, Bongandanga, Lukolela, Monkoto,...)

SAPELLI :

Equateur (Businga, Gbadolité, Lisala, Djolu, Bongandanga, Bumba), Province Orientale ( Bafwasende, Isangi et Banalia, Basoko, Ubundu,..) ; Bandundu (Bolobo et Oshwe)

56

SIPO :

Equateur (Lisala,Djolu,Bongandanga,...) ; Province Orientale ( Aketi, Basoko) ;

ACAJOU D'AFRIQUE :

Equateur ( Bongandanga, Bumba) ; Province Orientale (Aketi et Basoko).

WENGE :

Equateur (Bikoro et Lukolela) ;

Province Orientale ( Opala) ;

Bandundu (Bolobo, Mushie, Inongo et OSHWE).

AFROMOSIA :

Equateur (Lisala, Djolu, Bongandanga) ;

Province Orientale ( Bafuasende, Ubundu et Isangi).

LIMBA :

Equateur (Lukolela) ; Bandundu ( Bolobo).

BOMANGA :

Kasai-Occidental (Mweka et Demba) ;

Province Orientale ( Isangi et Opala, Ubundu et Basoko) ;

Maniema (Kibombo, Lubutu) ;

Bandundu (Bolobo, Mushie, Inongo et Oshwe) ;

Equateur (Bikoro et Lukolela).

LIMBALI :

Equateur (Businga, Gbadolite, Bikoro, Lisala, Djolu, Bongandanga, Lukolela, Monkoto, Bumba,..) ;

Province Orientale (Bafwasende, Ubundu Isangi,Banalia, Aketi, Basoko), Kasai-Occidental (Mweka et Ilebo) ; Maniema (Kibombo et Lubutu) ; Bandundu(Mushie, Bolobo et Oshwe).

57

58

SECTION.4. DETERMINANTS DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE
CONGOLAISE

II.4.1. LES RESSOURCES NATURELLES

Moteur ou obstacle à la croissance économique. Les ressources naturelles sont extraites du sous-sol ou offertes par le sol. Elles sont constituées par les matières premières (pétrole, gaz, minerais....) et les denrées alimentaires. La notion de rente désigne originellement une rémunération liée à un droit de propriété sur une ressource rare. La rente foncière rémunère la propriété de la terre. Le terme quasi-rente (Marshall) désigne une rente passagère. Un tel sujet parait en première analyse peu intéressant: les ressources naturelles sont indispensables à la croissance. Si on raisonne au niveau global il ne saurait y avoir d'activité économique sans matières premières. La croissance économique moderne (Kuznets) repose sur les ressources naturelles (charbon, pétrole, gaz...).

Ressources naturelles et spécialisation. Les ressources naturelles peuvent être à l'origine d'un avantage en termes de couts de production pour une économie nationale de manière implicite comme chez Smith (les avantages absolus) et chez Ricardo (les avantages comparatifs) ou de manière explicite comme dans le cadre de l'approche HOS.

II.4.2. POPULATION

L'étude des relations entre population et croissance économique mérite deux remarques liminaires. En premier lieu, elles doivent être soigneusement distinguées des relations entre population active et croissance même si, on s'en doute, les deux relations sont étroitement liées. Ensuite, elles ne doivent pas être étudiées avec le préjugé qu'un excès de population freine la croissance économique. A. Sauvy avait développé le concept d'optimum de peuplement pour bien montrer que le défaut de population, autant que son excès, pouvait

freiner le développement économique.

Le classique "il n'est de richesses que d'hommes" de Jean Bodin a été relayé, entre autres, par l'analyse d'Emile Durkheim pour qui "le développement numérique de la population est une des causes de la division du travail social ; la division du travail social est elle-même le point de départ de toute une série de perfectionnements dans tous les domaines de la vie.

II.4.3. L'INNOVATION

L'innovation donne naissance à de nouvelles technologies et à de nouveaux produits qui aident à répondre aux enjeux mondiaux comme ceux de la santé ou de l'environnement31. En transformant les modalités de production elle stimule la productivité, crée des emplois et contribue à améliorer la qualité de vie des citoyens32. Mais pour que l'innovation nous fasse bénéficier de tous ces avantages, il faut qu'elle soit efficace : il faut que le produit de la recherche atteigne les entreprises et les citoyens qui peuvent en faire usage. Les pouvoirs publics doivent adopter des politiques propres à encourager l'innovation

31 Source : OCDE, Innovation et croissance, Synthèses, novembre 2007. 31 Investissement et croissance

et qui maximisent les chances qu'elle débouche sur de nouveaux produits et procédés. L'investissement dans de nouvelles connaissances, notamment dans la recherche-développement, augmente déjà en fonction du produit intérieur brut.

Par ailleurs, les travailleurs qualifiés, qui sont nécessaires pour développer et mettre en oeuvre l'innovation dans l'industrie et la société, constituent une part croissante de la main-d'oeuvre. L'investissement dans le savoir est à la base de l'innovation et du progrès technologique. Cet investissement doit être axé à la fois sur la formation de chercheurs et de travailleurs hautement qualifiés et sur la recherche proprement dite.

Source : OCDE, Innovation et croissance, Synthèses, novembre 2007.

II.4.4. L'INVESTISSEMENT

L'investissement est considéré comme une clé de la croissance, car il rend plus efficace le travail humain. Mais il ne suffit pas d'investir plus pour croître davantage: à compter d'un certain niveau, l'efficacité de l'investissement se heurte à la loi des rendements décroissants : sans progrès technique, l'accumulation d'équipements ou de bâtiments ne mène pas très loin. Ce progrès dépend d'investissements spécifiques dans la recherche ou la formation. Dans les pays en développement, où l'investissement devrait avoir le plus fort impact, les études ne mettent pas en évidence une influence significative de l'investissement sur la croissance. Une inefficacité qui renvoie à des faiblesses institutionnelles. Les politiques de soutien à l'investissement conservent cependant une certaine légitimité, à condition d'être très sélectives33.

Le rôle de l'investissement dans la croissance économique est généralement tenu

pour acquis.
Ainsi, Walt Rostow affirme, en 1960, que la phase de décollage économique se caractérise par

le passage du taux d'investissement de 5% à 10%.
Cet ordre de grandeur, tiré de l'expérience des pays occidentaux lors de la première révolution industrielle, doit d'ailleurs être augmenté, car les techniques employées sont aujourd'hui beaucoup plus gourmandes en capital qu'au XIXe siècle.

59

CHAPITRE.III. PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway