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Politique de zones économiques spéciales: fondement et perspectives en RDC

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par Christian MAPENDO
Université de Kinshasa - Licence 2013
  

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SECTION 1 LES ZES ET L'INVESTISSEMENT

III.1.1 Investissement direct étranger (IDE)

En référence aux nouvelles théories de la croissance qui mettent en lumière l'importance de la diffusion de la technologie dans le processus de développement, la prise en compte de l'investissement étranger, qui constitue un canal majeur de cette diffusion, est d'une importance particulière. L'investissement étranger est la source principale d'acquisition de techniques de production et de management plus efficaces ainsi que de connaissances plus étendues car il permet l'établissement de contacts directs entre les entrepreneurs nationaux et étrangers, via des coentreprises ou des contrats de coopération. Il convient ici de signaler deux effets de croissance attribuables à l'investissement étranger. Le premier vient de ce que l'investissement étranger contribue à l'accumulation de capital physique, donc par ce biais, à la croissance. Le second vient de ce que l'investissement étranger, comme canal de diffusion des technologies avancées, est plus efficace que l'investissement domestique et de ce fait accroît la productivité des facteurs, donc contribue à la croissance. Ainsi l'utilisation simultanée des deux types d'investissement ; domestique et étranger permet de contrôler l'effet «accumulation» et met ainsi en évidence l'effet «accroissement de la productivité».

L'étude de la banque mondiale sur les leçons et implications de zones économiques spéciales suggère que les ZES constituent une destination importante des investissements directs étrangers dans la plus part des pays. En Philippine par exemple, les flux d'investissements directs étrangers qu'a enregistré le pays entre 1997 et 2000 se sont dirigé pour près de 80% dans leurs zones économiques. Il en va de même pour les maquiladoras du Mexique, qui, après leur établissement, les IDE dans le pays sont passés de 6 à 23% en l'espace de cinq ans. De même l'étude réalisée par la CAZES en partenariat avec la Banque Mondiale sur l'analyse de la demande en faveur de la zone économique spéciale de Maluku projette une attraction de 116 entreprises sur une période de dix ans qui suit l'implantation de cette zone économique. L'étude postule que ; de part l'emplacement, la superficie de la zone et la technique de parcellisation mis en place, la ZES de Maluku pourra attirer une part importante des nouvelles implantations, notamment dans le secteur industriel et, de manière moindre, dans les services. Plus précisément la zone pourra attirer un total de 116 investissements sur la période de dix ans, dont 72 opérateurs dans les services et 44 opérateurs industriels. Les activités dominantes sont : Les activités de transformation diversifiées, le commerce, l»immobilier et l'agro-alimentaire.

III.1.2 Investissement national

Il faut relever une évidence en disant que toute mesure susceptible d'attirer l'IDE est plus que capable de stimuler les investissements nationaux. Les zones économiques spéciales provoquent une mutation des

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investissements nationaux situés hors ZES vers la ZES pour bénéficier des allégements fiscaux et d'autres avantages excédentaires qu'on ne peut pas trouver hors zone. Par effet d'entrainement, elles stimulent également les investissements par le développement de niches d'opportunités générées par les investissements étrangers. Dans la plus part de cas les investissements étrangers sont souvent accompagnés d'innovations dans divers secteurs d'activités qui attirent les investisseurs indigènes.

Tableau 14 : évolution prévus des investissements dans la ZES de Maluku

Source : IFC et CAZES, dans analyse de la demande (ZES de Maluku) Graphique4 : évolution des investissements dans la ZES de Maluku

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