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Elaboration d'une méthode d'évaluation de l'efficacité de la gestion de l'aire marine protégée de Joal-Fadiouth au Sénégal

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par Marie Balland
Université de Liège - Master en sciences et gestion de l'environnement 2009
  

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CONCLUSIONS

L'objectif de ce travail était de développer une méthode d'évaluation de l'efficacité de la gestion de l'AMP de Joal-Fadiouth adaptée aux ressources et à la situation de cette AMP mais aussi aux possibilités techniques dont disposent les acteurs de terrain pour collecter les données. Pour répondre à cet objectif pratique, d'une part, j'ai souhaité explorer un maximum d'indicateurs aussi bien sur les aspects de la gouvernance que sur les aspects biophysiques et autant que possible sur les aspects socio-économiques. Les analyses des différents indicateurs ainsi que de la gestion de l'AMP de Joal-Fadiouth sont donc très succinctes mais suffisantes pour développer des indicateurs adaptés à un suivi dans cette AMP particulière. D'autre part, j'ai privilégié des indicateurs simples qui nécessitent des investissements limités en matériel et en temps.

L'évaluation des aspects liés à la gouvernance a abouti au développement d'une série d'indicateurs adaptés à l'AMP de Joal-Fadiouth. Ceux-ci forment une grille de lecture qui permet d'évaluer tous les aspects de la gouvernance de cette AMP : participation des parties prenantes, communication, formation, cadre légal, activités de contrôle, etc. L'évaluation de la gouvernance demande peu d'effort de collecte des données - quelques entretiens avec des acteurs clés et les documents principaux de l'AMP sont généralement suffisants. Cette partie de mon travail se révèle d'ailleurs être la plus complète tant du point de vue des indicateurs qui ont été développés que de l'évaluation de l'efficacité de la gestion en elle-même.

En ce qui concerne les indicateurs socio-économiques, l'analyse n'est que fort partielle étant donné les importants investissements en temps nécessaires pour collecter ces données. Elle a été limitée à des indicateurs de perception et de connaissance. Les données ont été collectées par le biais d'un questionnaire. L'analyse des réponses nous a permis de vérifier la pertinence des questions. Les questions se rapportant à deux des indicateurs se sont révélées pertinentes pour fournir des informations sur les aspects sociaux. Par contre, la méthode du questionnaire ne s'est pas révélée des plus adéquate pour collecter des données concernant les valeurs et préoccupations environnementales des individus. Il serait plus approprié d'effectuer une analyse globale des perceptions qu'ont les individus de leur territoire ou de se référer plutôt à des pratiques.

De ce travail, ressortent également 11 indicateurs biophysiques. Les indicateurs biophysiques demandent un travail de collecte des données souvent difficile et coûteux. Pour

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cette raison, je n'ai développé que des indicateurs qui se basent sur des données qui ont déjà été collectées à l'AMP de Joal-Fadiouth. Ainsi, les méthodes de collecte des données sont déjà connues sur le terrain. Les indicateurs biophysiques proposés dans ce travail permettront aux gestionnaires d'exploiter ces données pour évaluer l'efficacité de l'AMP de Joal-Fadiouth.

Les résultats de la gestion, c'est-à-dire les effets biophysiques et socio-économiques, ne se manifestent généralement que progressivement, après plusieurs années de gestion. Par contre, l'évaluation de la gouvernance qui est plutôt une évaluation de second niveau sur le cadre d'évaluation de Hockings et al. (2008), fournit plus rapidement des informations pouvant être mobilisées pour réviser les pratiques de gestion. Par ailleurs, les résultats de la gestion sont fortement dépendants de l'efficacité des processus de gestion et autres aspects de la gouvernance. Il est donc fortement recommandé d'évaluer la gouvernance avant ou parallèlement à l'évaluation biophysique ou socio-économique. Toutefois, une AMP qui réussit sur le plan de la gouvernance mais ne fournit pas de résultats échoue puisqu'elle n'atteint pas ces objectifs.

Bien que la visée principale de ce travail fût d'évaluer et d'adapter des indicateurs, une première brève évaluation de l'efficacité de la gestion de l'AMP de Joal-Fadiouth a été menée simultanément et quelques résultats intéressants méritent d'être retenus. L'évaluation de la gouvernance a fourni des résultats très satisfaisants en termes de participation. Les parties prenantes semblent avoir été investies dès le départ dans tout le processus de mise en oeuvre et de gestion quotidienne de l'AMP. Des documents officiels donnent un statut à l'AMP et à son comité de gestion. Seul le plan de gestion n'a pas encore été ratifié, ce qui n'empêche pas les acteurs de terrain de travailler en suivant leurs propres objectifs. La communication a été une activité très importante ces premières années. Les campagnes pour la protection des tortues marines semblent avoir été très efficaces comme le montrent les résultats concernant la pêche et le commerce illégal de ces espèces qui ont sérieusement diminué depuis les campagnes. Diverses formations ont été dispensées aux gestionnaires et parties prenantes. Ceux-ci en sont satisfaits mais en souhaiteraient davantage, signe de leur investissement dans la gestion de l'AMP. La principale faiblesse de l'AMP de Joal-Fadiouth est le manque de moyens et de financements, ce qui à un impact négatif sur le développement d'activités aussi importantes que la surveillance. Puisqu'il semble que l'état sénégalais ne soit pas disposé à investir davantage dans les AMPs, il est crucial de développer localement des activités génératrices de revenus pour le comité de gestion comme, par exemple, l'écotourisme. Un second point faible

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concerne le peu d'études scientifiques qui sont réalisées sur les ressources de l'AMP. Le suivi ne concerne que certains paramètres isolés et aucun processus global d'évaluation n'existe.

Concernant les résultats de l'évaluation socio-économique, nous avons remarqué que les individus interrogés ont assez bien intégrés le concept d'AMP. Cependant, uniquement 11 personnes ont été interrogées, ce qui est insuffisant pour représenter toute la population. La question des effets de l'AMP sur les ressources halieutiques a donné lieu, à première vue, à des résultats assez contradictoires mais qui, en y regardant de plus près, sont peut être le reflet de la réalité de l'effet de l'AMP sur les ressources : un effet très variable d'une espèce à l'autre.

Pour la majorité des indicateurs biophysiques, les données ne permettent pas encore de tirer de conclusions quant à l'efficacité de l'AMP. En effet, tous les indicateurs biophysiques ne peuvent être évalués que par rapport à un état de référence ou du moins par rapport à des données antérieures car c'est l'évolution au cours du temps de la variable mesurée qui peut fournir une information sur l'efficacité de l'AMP. Ainsi, les indicateurs qui ont été développés à partir d'un seul relevé de données comme c'est le cas des indicateurs basés sur les données de l'état de référence du CRODT (Ind. Biophys. 1., 5. et 10.) ne permettent pas de tirer de conclusion quant à l'efficacité de la gestion. De même, l'indicateur "répartition de la mangrove" pour lequel nous disposons uniquement de données antérieurs à la création de l'AMP ne nous renseigne évidement pas encore sur d'éventuels effets de la gestion de l'AMP. Néanmoins, lors de la prochaine collecte de données, nous disposerons de valeur de référence pour effectuer une première évaluation. Pour certains indicateurs, les données disponibles ont tout de même déjà permis de réaliser une première évaluation. Ainsi, l'analyse des données de la DPN de 2007 et 2008 sur le suivi aviaire montre que la quantité d'oiseaux d'eau a sérieusement augmenté en seulement une année. L'AMP a donc apparemment un effet positif sur le nombre d'oiseaux d'eau fréquentant cette zone. L'analyse combinée du tonnage débarqué et de l'effectif piroguier au quai de pêche de Joal entre 2000 et 2008, fournit des résultats moins réjouissants ; le niveau d'exploitation serait globalement largement atteint. Même si certains stocks d'espèces locales se reconstitueraient grâce à l'AMP - ce qui reste à vérifier - globalement, les ressources halieutiques s'épuisent, ce qui n'est finalement pas surprenant étant donné que beaucoup de ressources migrent et sont surexploitées ailleurs dans le monde. Ces résultats nous rappellent que même si l'AMP peut avoir localement un effet très positif sur la protection des espèces marines et côtières, la majorité d'entre elles circulent, et donc leur pérennité dépend aussi de nombreux facteurs extérieurs. Une coordination des mesures de gestion à grande échelle est donc indispensable.

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Les indicateurs d'évaluation de l'efficacité de la gestion de l'AMP de Joal-Fadiouth développés dans ce travail ne couvrent pas tous les domaines de l'évaluation telle que définie par le cadre de l'UICN (Hockings et al.2008). Le contexte et la planification sont en partie évalués dans le plan de gestion de l'AMP mais ce niveau de l'évaluation n'a pas été envisagé dans ce travail. Les indicateurs de gouvernance qui ont été mis au point permettent une évaluation assez complète des intrants, des processus et des extrants. Les indicateurs biophysiques et socio-économiques évaluent exclusivement les résultats, c'est-à-dire l'atteinte des objectifs de l'AMP. Les indicateurs biophysiques qui ont été développés permettent une évaluation de nombreux aspects des objectifs biophysiques. Cependant, ils sont limités par le fait qu'ils ont été développés uniquement à partir de données qui ont déjà été collectées. D'autres indicateurs biophysiques pourraient certainement compléter ceux qui ont été développés mais ils ne seraient utiles qu'à condition d'avoir ensuite, sur le terrain, les possibilités de collecter les données. Il serait surtout nécessaire d'approfondir l'aspect socio-économique : tester d'autres indicateurs et d'autres types de questionnaires.

Une évaluation plus approfondie de l'efficacité de la gestion de l'AMP de Joal-Fadiouth pourrait être menée sur base des indicateurs développés dans ce travail et éventuellement d'indicateurs supplémentaires. Des liens entre les indicateurs de gouvernance, biophysiques et socio-économiques pourraient être établis. Les résultats de l'évaluation devraient ensuite permettre d'adapter les pratiques de gestion pour améliorer l'efficacité de l'AMP (gestion adaptative).

Il serait très intéressant de regrouper les indicateurs sous forme d'un guide spécifique à l'AMP de Joal-Fadiouth. Celui-ci reprendrait une explication de chaque indicateur, de ses faiblesses et de ses points forts et des méthodes précises de récolte des données. Ce guide, à l'usage des gestionnaires de l'AMP de Joal-Fadiouth, faciliterait la transmission des conclusions de ce travail à ces derniers.

En dehors du cas précis de l'AMP de Joal-Fadiouth, ce travail fournit également des perspectives intéressantes. Les indicateurs biophysiques développés dans ce travail sont assez spécifiques à l'AMP de Joal-Fadiouth mais le même principe pourrait être appliqué pour développer des indicateurs de suivi adaptés à une autre AMP : sur base d'indicateurs "universelles", rechercher des données qui sont déjà collectées sur le terrain et adapter ensuite les indicateurs. Les observations méthodologiques concernant l'évaluation des valeurs et préoccupations environnementales des individus sont tout à fait généralisables. Enfin, la grille

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de lecture formée par l'ensemble des indicateurs de gouvernance est applicable quasiment telle quel à toute AMP régie selon le principe de la cogestion.

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REFERENCES

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Sigles

AMP = Aire Marine Protégée

CRODT = Centre de Recherches Océanographiques de Dakar-Thiaroye

DPM = Direction des Pêches Maritimes (sous la tutelle du Ministère de l'Economie Maritime et des Transport Maritimes Internationaux de la République Sénégal)

DPN = Direction des Parcs Nationaux (sous la tutelle de Ministère de l'Environnement de la Protection de la Nature des Bassins de Rétention et des Lacs Artificiels de la République du Sénégal)

FAO = Food and Agriculture Organization of United Nations. En français, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture

F CFA = Unité monétaire de la Communauté financière africaine (1€ = 656 Franc CFA)

FIBA = Fondation Internationale du Banc d'Arguin

MAB = Man And Biosphere. En Français, programme "homme et biosphère" de l'UNESCO

PRCM = Programme Régional de Conservation de la Zone Côtière et Marine

RAMPAO = Réseau régional d'AMP en Afrique de l'Ouest

UICN = Union International pour la Conservation de la Nature

UNESCO = United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization

WWF = World Wildlife Fund. En français, Fonds mondial pour la nature

WWF WARMER = WWF West African Marine Ecoregion.

Indic. B, Indic. G et Indic. S font référence aux indicateurs Biophysiques, de Gouvernance et Socio-économiques du guide de l'UICN (Pomeroy et al. 2006)

Ind. Biophys., Ind. Gouv. et Ind. Socio-éco. font référence aux indicateurs Biophysiques, de Gouvernance et Socio-économiques adaptés à l'AMP de Joal-Fadiouth, établis dans ce travail

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