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Gestion du risque opérationnel par le contrôle interne au sein du secteur bancaire: cas de la société générale de Mauritanie

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par Oumar Sileye Diallo
Ehesicom - Master en audit et contrôle de gestion 2015
  

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Section 2 : Risque opérationnel dans le secteur bancaire

Le risque opérationnel occupe actuellement un intérêt croissant au niveau des établissements de crédits, ceci peut être attribué à des incidents récents ayant entraîné des pertes importantes et une prise de conscience des directions générales.

A. Le management du risque

1. La notion du risque bancaire

Les risques bancaires sont multiples et multidimensionnels. Il faut les classifier et les définir le mieux possible en vue de les mesurer et de les maîtriser.

ü Le risque lié aux mouvements des marchés est spécifiquement financier.

ü Le risque de crédit, considéré comme commercial, est celui qui provoque des pertes en cas de défaut des contreparties.

ü Le risque opérationnel, désigne le risque de dysfonctionnement, de défaillances attribuables à des procédures, à des personnels, à des systèmes internes ou à des événements extérieurs.

ü Les autres risques que l'on ne peut catégoriser.

Pour plus de compréhension, nous détaillons ces trois types de risque dans une partie dédiée.

2. Typologie des risques bancaires

1.1. Le risque de crédit

C'est le risque de perte sur une créance ou plus généralement celui d'un tiers qui ne paie pas sa dette à temps. Dans un sens plus large ce risque de contrepartie désigne aussi le risque de dégradation de la santé financière de l'emprunteur qui réduit les probabilités de remboursement. Cette dégradation accroît la probabilité de défaut (défaillance, le fait qu'il n'arrive pas à rembourser) même si le défaut proprement dit ne survient pas nécessairement. Il est naturellement fonction de trois paramètres : le montant de la créance, la probabilité de défaut, et la proportion de la créance qui sera recouvrée en cas de défaut.

1.2. Le risque de marché

Le risque de marché représente le risque de variation du prix d'une grandeur économique constatée sur un marché, se traduisant par une perte ou comme le risque financier dû à l'incertitude quant à la valeur future d'un portefeuille d'avoirs ou de dettes. On distingue généralement trois catégories de risques de marché : le risque de taux d'intérêt, le risque de change, le risque de solvabilité.

v Le risque de taux d'intérêt

Il est défini comme l'éventualité pour un établissement de crédit de voir sa rentabilité affectée par l'évolution des taux d'intérêts. Il conduit à la vulnérabilité de la situation financière d'une banque. Dans le cas de l'appréhension de ce risque, il s'agit, généralement à travers des représentations graphiques, de mettre en exergue un risque de financement ou d'investissement afin de réaliser des prévisions annuelles.

v Le risque de change

C'est le risque lié à la possession par la banque d'actifs ou de contrats en monnaie étrangère et résulte des variations des cours des devises.

v Le risque de solvabilité

C'est le risque pour un créancier de perdre définitivement sa créance dans la mesure où le débiteur ne peut pas, même en liquidant l'ensemble de ses avoirs, rembourser la totalité de ses engagements. Les traders parlent de risque de contrepartie.

1.3. Le risque opérationnel

Plusieurs auteurs et institutions réglementaires sont venus apporter leurs propres conceptions du risque opérationnel:

Le comité de Bâle définit en 1974 le risque opérationnel comme le « risque de pertes directes et indirectes résultant de l'inadéquation ou de la défaillance de procédures, de personnes et de systèmes ou résultant d'événements extérieurs».

Jugé comme incomplète, Vanini, en 2002 définit « le risque opérationnel comme le risque de déviation associé à la production d'un service et les attentes de la planification managériale ». A cette même date Kuritzkes confirme que « le risque opérationnel agit comme un risque non financier ayant 3 ressources : le risque interne, le risque externe et le risque stratégique ». Par l'explication de ces 3 risques, ce dernier pointe du doigt les risques de pertes relatives à un dysfonctionnement des systèmes d'informations, du contrôle interne ou d'une erreur humaine.

En 2004, le comité de Bâle tient compte de toutes ces critiques, suscitant de vifs débats et modifie le périmètre du risque opérationnel au travers d'une définition précise et applicable à l'ensemble de l'environnement bancaire

« Le risque opérationnel se définit comme le risque de perte résultant de carences ou de défaillances attribuables à des procédures, personnes et systèmes internes ou à des événements extérieures. La définition inclut le risque juridique, mais exclut le risque stratégique et d'atteinte à la réputation» (Comité de Bâle ,2004).

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon