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Impact de la dollarisation sur l'économie des ménages dans le territoire de Lodja de 2013 à  nos jours

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par Thomas Lokunda Etambela
Université de Lodja/UNILOD - Graduat 2016
  

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1.3 L'ECONOMIE

Selon Balat A. « l'économie qualifie une catégorie de fonctions que les milieux naturel et humain assument à l'égard d'un sujet ".11(*)

Pour TRIGILIA C., « l'économie est l'ensemble des activités durablement entreprises par les membres d'une société pour produire, distribuer et échanger des biens et des services ".12(*)

L'économie concerne le processus institutionnalisé c'est - à - dire régi par les règles tendancielles stables - d'interaction entre les hommes et la nature pour la satisfaction des besoins d'une société. Ces besoins ne sont pas exclusivement physiques, ils peuvent être également culturels scientifiques ou militaires.

Cependant, lorsque leur satisfaction requiert la production et la distribution de biens et services, c'est - à - dire des moyens matériels, on en appelle à l'économie.

Cette définition, apparemment simple et acceptable, n'est toutefois pas partagée par tous les économistes.

En effet, les textes d'économie mettent l'accent sur les phénomènes économiques comme synonymes d' « économiser », c'est - à -- dire « sur des activités qui se rapportent au choix individuel d'utilisation de maigres ressources susceptibles d'avoir des usages alternatifs, dans le but d'obtenir le maximum ».

Dans ce cadre, les motivations des sujets qui effectuent des activités marchandes se rapportent à la poursuite rationnelle des intérêts individuels, tandis que les règles qui conditionnent l'interaction entre les sujets sont celles posées par le marché, à travers l'influence que l'offre et la demande des biens exercent sur les prix. Les modalités de production et de distribution des biens et services sont donc ramenées au choix « maximisant » des acteurs dans un contexte du marché. On suppose notamment que chaque individu sera amené à acheter une plus grande quantité de biens lorsque le prix est bas sous l'effet des rapports entre la demande et l'offre, et investissement, lorsque le prix est élevé. De son côté, le producteur de ce bien tendra à en offrir une plus grande quantité si le prix est fort et vice - versa, si le prix est faible. De la rencontre des consommateurs et des producteurs sur le marché dépendent de quantité effective de biens produits, ainsi que leur coût. Le même mécanisme vaut pour les niveaux de revenus distribués entre différents agents économiques. La rémunération du travail, par exemple, dépendra du rapport entre l'offre et la demande. Si l'offre de travail croît par rapport à la demande, le salaire tendra à son tour à baisser.

La définition à laquelle nous nous référons est plus générale. Elle permet d'évaluer comment la satisfaction des besoins et le comportement économique peuvent prendre des formes variées, en fonction de l'organisation de la société.

Suzanne D. à son tour de dire que « l'économie est l'étude des besoins économiques de l'individu, de son entreprise, et de son pays, et celle des moyens de satisfaire au mieux ces besoins en lui procurant des biens économiques. Il s'agit donc d'un problème d'équilibre entre biens et besoins économiques ».13(*)

1.3.1 DEMANDE

Pour Bernier B et H. L. Védie, « la demande est la quantité d'un bien que les acheteurs souhaitent acquérir pour tout prix possible de ce bien, toutes choses égales par ailleurs ».14(*)

Pour C. D. ECHAUDEMAISON, « la demande est une quantité d'un bien ou d'un service qu'un individu (demande individuelle), ou que l'ensemble des individus intéressés par ce bien ou ce service (demande du marché) souhaite acheter à un prix donné ».15(*)

Selon R. le DUFF, « la demande est un concept fondamental à la fois en sciences économiques et en science de gestion particulièrement en marketing. L'objectif de l'économie est de satisfaire voire de provoquer la demande. Cette demande est issue du désir, de la volonté mais aussi la capacité des individus d'acheter un bien ou un service. Les goûts et les préférences sont donc des déterminants essentiels de la demande, ainsi que le revenu, autrement dit la solvabilité, et le prix des biens substituables.16(*)

De ce fait, nous dirons que la demande se définit comme la quantité que les ménages sont disposés à acquérir et à payer à un certain prix. Nous savons que la demande d'un bien ou d'un service dépend de deux conditions : la volonté d'acheter et la capacité d'acheter.

La volonté d'acheter reflète le besoin qu'on a du bien ou du service considéré. Autrement dit, plus le besoin d'acheter est grand, plus la volonté d'acheter est grande aussi.

La capacité d'acheter, elle suppose l'existence préalable d'un pouvoir d'acheter suffisant pour exprimer une demande : c'est la condition de solvabilité.

Le cas le plus usuel de fonction de demande est la demande concurrentielle d'un ménage, ou d'une entreprise, qui est déterminée exclusivement sur la base des prix affichés par un commissaire - priseur ».

Un autre cas est celui de la demande effective, concept utilisé par la théorie du déséquilibre, qui désigne la demande d'un agent qui reçoit pour Signal des prix, mais aussi des contraintes en quantité (conséquence de l'existence de rationnements).

Les fonctions de demande des ménages son supposées résulter d'un comportement rationnel de leur part c'est - à - dire de la maximisation de leur fonction objectif (utilité ou profit), compte tenu des contraintes qu'ils subissent. La théorie du choix du consommateur en concurrence parfaite donne un exemple de calcul d'une fonction de demande de ce type.

A. Demande concurrentielle selon Guerrien b.

Demande d'un agent dans les conditions de la concurrence parfaite, c'est - à - dire demande pour des prix donnés et en partant du principe que cet agent croit qu'il peut à ces prix (quels que soient) acheter ou vendre tout ce qu'il veut (compte tenu des ressources dont il dispose), et que ses offres et ses demandes n'ont pas d'influence sur les prix (on dit, à propos de cette attitude, que l'agent fait des conjectures concurrentielles).17(*)

Lorsque les fonctions de demande concurrentielle sont envisagées d'un point de vue d'équilibre partiel, elles son généralement représentées par une courbe strictement décroissante, qui met en relation la quantité demandée du bien avec son prix (c'est ce qui est appelé loi de la demande).

B. Demande de monnaie selon Guerrien B.

La monnaie est un objectif très particulier qui est pour l'essentiel créé par le système bancaire, lorsqu'il satisfait aux demandes de crédit que lui adressent les ménages et surtout les entreprises, dans le cadre de leurs activités courantes ou projetées. Ainsi, connaître les motifs qui sont à la base de la demande de monnaie, et de la forme de celle -- ci, est une des tâches essentielles que fixe le théoricien qui s'intéresse à la monnaie.

ü Les motifs de demande de monnaie selon Guerrien B.

Suite, notamment aux analyses de Keynes, trois motifs sont avancés pour justifier la détention de monnaie par les agents économiques :

1. Le Motif de Transaction

Il s'explique par le fait que la monnaie est acceptée par tout le monde, sans coût et « immédiatement », en échange d'autres biens (elle est le moyen d'échange privilégié, car le plus liquide).

2. le motif de précaution

Celui s'explique par la nécessité de réagir rapidement aux situations imprévues, aux aléas de la vie de tout le jour.

3. le motif de spéculation

Il résulte de ce que la monnaie est le plus liquide des actifs, ce qui permet de s'en servir dès qu'une bonne occasion se présente. Il y a motif de spéculation si celui qui détient de la monnaie préfère la conserver plutôt que de placer (et toucher une rémunération) en attendant « une bonne occasion ».Dans ces conditions la demande de monnaie dépend du niveau du revenu national (plus celui - ci est élevé, plus il faut de moyens de transaction) et du taux d'intérêt (plus celui - ci est élevé, plus il devient coûteux de détenir de la monnaie « qui ne rapporte rien ", que ce soit à titre de précaution ou pour spéculer).

Selon J.M. Henderson et Al, il existe deux propriétés importantes des fonctions de demande :18(*)

Les fonctions de demande sont homogènes de degré zéro par rapport aux prix et au revenu. C'est - à - dire si tous les prix et le revenu subissent des variations équiproportionnelles, la quantité demandée reste inchangée.

* 11 BALAT A, Sens et formes de l'économie monétaire, éd, Flammarion, France, 1973, P.487

* 12 TRIGILIA C, Sociologie économique, éd, Armand Colin, Paris ,2002 ,252

* 13 SUZANNE D. Op.cit., P 141

* 14 BERNIER B et H. L. VEDIE, Macroéconomie, éd, Dunod, Paris, 2002, P.164

* 15 ECHAUDEMAISON C.D, Dictionnaire d'économie et de sciences Sociales, éd. Nathan, Espagne ,2004

* 16 DUFF R, Encyclopédie de la Gestion et du Management, éd, Dalloz, Paris, 1999

* 17 GUERRIEN B .Op. Cit, P147

* 18 HENDERSON J.M. et Al, Microéconomie ,2ème éd, Dunod, Paris, 1990, P .21

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