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Impact de la dollarisation sur l'économie des ménages dans le territoire de Lodja de 2013 à  nos jours

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par Thomas Lokunda Etambela
Université de Lodja/UNILOD - Graduat 2016
  

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1. Les causes monétaires :

C'est quand il y a augmentation de la monnaie alors que la production est constante.

3. L'inflation par les coûts :

C'est lorsque les coûts de production augmentent, ce qui entraîne une augmentation de prix de vente des biens et service.

4. L'inflation par demande :

Sur base de la première cause « les causes monétaires », les néo - classiques disent que l'inflation est un « phénomène monétaire ».20(*)

ü Les différentes formes d'inflation selon P. Bezbakh et al

v L'inflation par la demande : (excès de demande sur l'offre),

v L'inflation monétaire : (croissance de la masse monétaire supérieure à la production réelle),

v L'inflation des coûts : (hausse des facteurs de production et /ou de
commercialisation).

v L'inflation budgétaire :(déficit du budget de l'Etat financé par la création monétaire).

Le terme « inflation » implique donc l'existence d'un mécanisme de transmission des hausses de prix (des « relais inflationnistes ») 21(*)qui fait que, de proche en proche, un grand nombre de prix de biens et de services et la plupart des revenus sont touchés. Cela se produit en particulier quand il existe des règles d'indexation des revenus sur les prix (institués par l'Etat ou par des conventions collectives) prévoyant des hausses automatiques de rémunération quand la hausse des prix devient supérieure à un taux plancher.

Le phénomène inflationniste est compatible avec la stabilité (voire la baisse) de certains prix, l'indicateur de l'inflation étant un indice qui mesure la variation du prix d'un « panier de biens » ordinairement consommés. Si le poids des biens dont les prix augmentent l'emporte sur celui des biens dont le prix diminue, l'indice marquera une hausse du niveau moyen des prix, qui sera « inflationniste » si la hausse se poursuit et s'étend.

On parle d'inflation « rampante » ou « contenu » quand la hausse des prix reste faible (moins de 2% par an), d'inflation « ouverte » quand le taux d'inflation s'élève au - dessus de ce niveau d'inflation « galopante » quand on atteint une inflation « à deux chiffres » et « d'hyperinflation » quand l'inflation ne cesse de s'accélérer pour atteindre des niveaux incontrôlables.

ü Les effets de l'inflation selon P. Bezbakh

Le terme « inflation " (étymologiquement du latin inflare, « enfler ") évoque un phénomène pathologique, normal, qu'il conviendrait d'éliminer.

Une économie « saine " serait donc une économie sans inflation, la stabilité des prix reflétant une situation sans tension particulière sans « excès ", et permettant aux différents agents de pouvoir apprécier correctement leurs revenus réels actuels et futurs.

Un des effets pervers les plus importants de l'inflation, surtout quant celle - ci est instable, est de rendre difficile le calcul économique ainsi que les prévisions en général. Les agents sont alors amenés à anticiper des taux d'inflations (le plus souvent en extrapolant les taux récents) et, de ce fait, à se faire eux - mêmes les vecteurs de l'inflation. Ainsi, lors de négociations salariales, les syndicats intègrent dans leurs revendications la perte de pouvoir d'achat liée à la dépréciation attendue des salaires nominaux, et les prêteurs majorent leurs taux d'intérêt. Les anticipations inflationnistes tendent donc à devenir « auto. Réalisatrices ".

Mais ce processus, qui pourrait être « neutre " si tous les prix et tous les revenus augmentaient dans la même proportion, s'accompagne le plus souvent d'une distorsion des prix relatifs et d'une croissance inégale des revenus.

En effet, les prix des différents biens et services n'augmentent jamais au même rythme, pour des raisons tenant soit aux mécanismes de transmission de l'inflation, soit au comportement des agents, ou aux différences de gains de productivité.

De plus, les revenus nominaux et réels des différentes catégories sociales n'évoluent pas non plus de la même façon, suivant leur rôle dans l'économie, leur capacité de négociation et la nature même de leurs revenus. Ainsi, on considère que les « actifs " se protègent mieux de l'inflation que les retraités et les pensionnés, et que l'inflation qui s'accélère bénéficie aux emprunteurs, dont le poids de la dette s'allège au détriment des prêteurs.

L'inflation exerce un autre effet négatif sur l'économie d'un pays quand son taux s'écarte de celui de ses concurrents. Si ce « différentiel d'inflation " devient important, il détériore en effet la compétitivité - prix des produits des pays les plus inflationnistes, autant à l'exportation que sur leur marché intérieur. La détérioration de la balance commerciale qui en résulte déprécie la monnaie du pays déficitaire, ce qui enchérit le coût de ses importations. Cette inflation « importée " accentue encore la hausse de ses prix intérieurs. C'est la raison pour laquelle la plupart des grands pays industriels se sont engagés après les chocs pétroliers des années 1973 et 1979 dans des politiques de rigueur, dites de « désinflation compétitive» pour s'aligner sur les taux d'inflation des pays les moins inflationnistes.

1.3.3 LE PRIX

Selon R. le DUFF, « le prix est la valeur d'un bien dans deux acceptions:

§ L'une fondée sur le travail nécessaire pour le produit ;

Et l'autre est :

§ La valeur du travail d'usage.

Du processus de décision du consommation traditionnellement, la définition qui s'impose est celle du prix considéré comme le nombre d'unités monétaire qu'un acheteur doit payer pour recevoir une unité d'un produit ou d'un service ".22(*)

Selon JANINE B. et al, « le prix est la valeur relative d'un bien économique exprimé en unité monétaire à une période déterminée et dans un espace géographique limité incarnant le bénéfice et le moins cher possible susceptible de permettre la cession de droit de propriété ".23(*)

Le prix est la valeur d'usage objectif et de sa valeur subjective de satisfaction, le prix d'un bien ou d'un service n'existe que dans la mesure où l'on se situe dans une relation d'échange, c'est - à - dire dans la mesure où le producteur et l'utilisateur peuvent être différents. Le prix d'un bien ou d'un service apparaît comme intermédiaire fondamental qui permet le passage de l'économie domestique de subsistance à l'économie de groupe. C'est l'expression réciproque d'un échange de biens ou des services fondé sur le troc.

La notion de prix est donc devenue inséparable des mécanismes de fonctionnement de l'économie monétaire. Dans l'économie capitaliste libérale, « le mécanisme " des prix est considéré comme le régulateur central de l'activité.

Les prix qui se forment librement par la confrontation de l'offre et de la demande orientent en effet l'affectation des ressources vers une production rentable, capable de satisfaire des besoins solvables.

Eu égard à tout ce qui précède, nous comprenons que le prix est la convention entre deux agents économiques (le producteur et le consommateur ou le vendeur et l'acheteur) en vue d'échanger deux biens (matériels ou immatériels) différent et pour satisfaire chacun son (ses) besoin(s).

D'où le prix est le nombre d'unités monétaires nécessaires pour obtenir une marchandise ou un service, à un moment donné, dans un lieu donné et pour une quantité spécifique précise.

Disons que le prix d'une marchandise ou d'un service peut subir des variations parfois considérables.

Lorsque la tendance à la hausse affecte l'ensemble ou du moins la majorité des marchandises et services, on dira que le coût de vie augmente ou que le pouvoir d'achat de la monnaie diminue.

Dans le cas contraire, on dira que le coût de la vie diminue ou que le pouvoir d'achat augmente.

Alors nous dirons que les prix jouent deux rôles dans un système de marché : un rôle allocatif et un rôle distributif.

a. Le rôle allocatif des prix consiste à indiquer la rareté relative des biens ;

b. Le rôle distributif consiste à déterminer quelle quantité des différents biens, les agents peuvent acheter.

* 20 MASTAKI Op. Cit,

* 21 P.BEZBAKH Op. Cit, P329

* 22 DUFF R, Op. Cit, P944

* 23 JANINE B, Microéconomie, éd ; Dalloz, Paris, 1983, P.30

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