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Etude comparative de la production du manioc dans les différents districts de l'ex-province du Katanga de 2005-2014

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par Loddy LOBWA KABABILA
ISS Lubumbashi - Graduat 2016
  

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    1

    LOBWA KABABILA Loddy

    EPIGRAPHE

    « Nous étions comme ceux qui font un rêve. Alors

    notre bouche était remplie de cris de joie, Et notre

    langue de chants d'allégresse ; alors on disait parmi les

    nations : l'Eternel a fait pour eux de grandes choses,

    l'Eternel a fait pour nous de grandes choses, nous

    sommes dans la joie. » Psaumes 126 :1-3

    « Mais grâce soient rendues à Dieu, qui nous

    donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ !

    Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes,

    inébranlables, travaillant de mieux en mieux à l'oeuvre

    du Seigneur, sachant qui votre travail ne sera pas vain

    dans le Seigneur. »

    1Corinthiens 15:57-58

    2

    IN MEMORIAM

    A vous feu notre père KABANGU NDONGO que

    les trépas nous a précocement ravi votre absence crée

    un vide que nul ne saurait combler, vous avez semé

    sans pouvoir récolter les fruits de votre affection pour

    le courage et tant des conseils en regard de votre fille.

    A vous feu notre beau-frère MAKINA MARX et

    vous feu notre belle-soeur NGALULA ALPHOSINE

    certes votre absence est visible aux yeux humain, mais

    cela ne peut pas nous empêchés d'immortaliser votre

    existence dans notre travail de fin de cycle nous vous

    aimons énormément.

    A vous feu notre nièce KASWEKA NANCY pour

    ne pas vous oublier je grave votre nom dans notre

    travail comme souvenir de vos sourires.

    Je vous resterai reconnaissante.

    LOBWA KABABILA Loddy

    Que la terre de nos ancêtres vous soit douce!

    3

    LOBWA KABABILA Loddy

    DEDICACE

    A l'éternel Dieu tout puissant pour nous avoir

    donné la force, le courage et santé afin de mener à bon

    port ce travail :

    A notre regretté père KABANGU NDONGO pour

    nous avoir quitté tôt sans manger les fruits de sa sueur;

    A notre mère MANDO ADOLPHINE, A vous mes

    frères et soeurs KILWILO KISHA Mimon, MATETE

    WANZELANI Lucien, KING KIMWAKA Paulin,

    KABANGU NDONGO Lyly, FILUTI KASONGO

    Marianne, KAJIBA LENGE Daddy, NTENDA

    KABANDA Judith et MANDO ADOLPHINE Lyncé.

    A Salva, Sabrina, Clarice, Eclaire, Anse, Delyce,

    Joyce, Myrice, Mirlande, Mirhadie, Acacia, Eldade et

    Anita pour votre considération, que ce travail soit une

    marche à suivre pour notre famille élargie.

    4

    LOBWA KABABILA Loddy

    REMERCIEMENT

    Nous pensons qu'il convient, au seuil de ce travail, d'exprimer nos sentiments de profonde reconnaissance à tous ceux qui de près ou de loin, ont contribué à son élaboration.

    Exceptionnellement ; nous adressons nos vifs remerciements à Monsieur Paul MONGA ILUNGA qui, en dépit de ses multiples occupations a bien voulu accepter la direction du présent travail à travers lui, nous remercions de façon générale le corps enseignant, les autorités académiques de l'Institut Supérieur de Statistique et ceux du département de statistique en particulier pour leur formation.

    Cependant, mes sentiments de reconnaissance s'adressent aussi à notre ami NGOY KYAKAYEMBE Cherif pour sa contribution dans différentes recherches.

    Il serait mal aisé , sinon ingrate de notre part de vouloir passer outré nos grands amis(es),frères, soeurs et connaissances, qui ont aussi de leur manière, contribué à ce que nous somme aujourd'hui.

    Ainsi nous remercions : Bertin KILAMBE, Vovack OMBA, Jos NGWENA, Bonnas MWAMBA, Nandy MWEMENA, Leonard LUBALA, Rodriguez MADIMBA, Solange KILAMBE, Nelly MUKASA, Sylvie NYEMBO, Christian NDAYA, Elie KILOLO, Deborah SASHI, Carmel NTUMBA, Yolande WADI, Elisée du ciel,...

    A cet effet, nous pensons également à tous nos collègues tells Papa LUMBWE, Divin SADI, Chris TSHAMALA, Gauthier TSHULU, Fortune MONGA, Aimé MOTSHA, Falonne SAFARANI, Jérémie KAYUMBA, Junior KWEMBE, Eli MELOWA, Elise MELOWA, Pernion MOTSHA, ally KASOLWA,...

    Afin que chacun trouve dans ce travail de fin de cycle, le symbole de notre attachement.

    Puissent tous ceux dont nous n'avons pas nommément pointé ici, avoir grâce à notre égard, l'espace étant trop exigu, hélas, par leur complexité d'assistances, qu'ils se rendent effectivement compte des sentiments les meilleurs de notre gratitude.

    Il s'agit ici particulièrement de tous nos cousins(es), oncles et toutes, de tous les amis(es).

    5

    Du point de vue personnel, l'intérêt de cette recherche est que le sujet entre dans la ligne de notre formation et répond à l'exigence académique qui prévoit qu'à la fin de cycle,

    INTRODUCTION

    I. GENERALITE

    Etant donné que le rythme de la production est souvent différent du rythme de la consommation, l'agriculture s'avère nécessaire pour combler le déficit.

    Cependant la culture immobilise les capitaux investis dans les productions et elle occasionne des dépenses en personnel, en matériel d'exploitation agricole.

    L'agriculture doit être donc réduite dans la mesure du possible à la demande. Mais elle ne peut en général être supprimée pour la survie de nos populations. C'est pourquoi l'étude comparative de la production de maniocs demeure un objectif prépondérant pour une province dont une grande population vit de ce produit et qui n'est autre que l'ex-province du Katanga.

    L'agriculture est considérée dans tout domaine économique comme un élément moteur de la population agricole d'une part et comme élément de la sécurité pour la consommation d'autre part.

    II. CHOIX ET INTERET

    a. CHOIX

    Etant donné l'importance du manioc dans le quotidien de la population de l'ex-Katanga et compte tenu du fait que cet article est cultive presque dans tous les districts de l'ex- Katanga il s'avère nécessaire de comparer les productions de différents districts pour déceler ceux qui produisent plus.

    b. INTERET

    Sur le plan scientifique nous allons rendre disponibles des données nécessaire qui serviront non seulement aux autre chercheurs qui viendront après nous; mais aussi aux ONG et Association oeuvrant dans le cadre de la relance de la population agricole et d'intensification des activités agricoles dans l'ex- province du Katanga en vue d'une bonne promotion de la culture du manioc.

    6

    l'étudiant (e) devra être capable de mener une recherche afin de relier les théories acquises aux réalités de l'environnement dans lequel nous vivons.

    Sur le plan social ce travail tient à montrer aux populations comment l'agriculture est importante aux bailleurs des fonds, aux institutions et à ceux qui s'intéressent a la faisabilité et à l'évolution des projets d'investissement avant son exploitation.

    III. ETAT DE LA QUESTION

    La science ne s'achève pas, au contraire, elle se complète .Dans le cadre de la recherche scientifique, aucun chercheur ne peut prétendre connaitre tout et faire tout de ses propres connaissances, raison pour laquelle les différents chercheurs dans leurs recherches scientifiques convergent dans leurs réflexions. Notre sujet de recherche a été abordé aussi par différents chercheurs d'une façon ou d'une autre avant nous; il s'agit de :

    1.KAMBALE SIRIWAYO dans son travail de fin de cycle intitulé« Les déboisements et ses conséquences socio-économique en territoire de Lubero, cas du groupement NGULO », il a prouvé que la démographie galopant, la demande accrue des charbons de bois et les constructions en planches dans les villes de Goma et Butembo aussi pour la population locale seraient les principales causes du déboisement et de me gestion des terres arables qui affectent la production agricole de cette population et cela aura comme répercussion le déséquilibre écologique dans le groupement1.

    2. Messager MWENGE SHALI.K. Dans son travail intitulé« Etude des causes de la baisse de production agricole dans la partie Sud de Lubero, cas du groupement ITALA »qui dans ses hypothèses prouve que la baisse de la production agricole est due à des perturbations saisonnières et l'attaque de la culture de manioc par la Mosaïque. Il suppose et stimule que la vulgarisation des techniques agricoles durables conduirait à la relance de la production agricole et à la gestion de sols en groupement ITALA2.

    Dans notre travail intitulé« Etude comparative de la production des maniocs dans l'ex- province du Katanga »ici on va donner la classification des districts basée sur l'importance de la production du manioc dans chaque entité et cela en utilisant les méthodes statistiques.

    1 KAMBALE SIRIWAYO, le déboisement et ses conséquences socio-économiques en territoire de Lubero, cas du groupement Ngulo, TFC ISDR/GL 2010

    2 Messager MWENGE SHALI, Etude des causes de la baisse de la production dans le sud de Lubero, cas du groupement ITALA, TFC ISDR/GL 2011

    IV.

    7

    PROBLEMATIQUE

    Les différents districts de l'ex- province du Katanga, étant riche en terre arable, l'agriculture semble être parmi les atouts pour leur développement. Aussi nous formulons notre problématique de la manière suivante:

    - Y a-t-il vraiment une différence entre les quantités des maniocs produites dans les districts de l'ex- province du Katanga ?

    V. HYPOTHESE

    Toute problématique appelle à une ou plusieurs hypothèses, ces dernières étant des réponses provisoires aux questions qu'un chercheur se pose en rapport avec un sujet donné qui dans la suite peuvent être confirmées ou infirmées. Pour notre travail nous pensons qu'il n y a pas de différence significative entre les quantités de manioc produites dans les différents districts de l'ex- Katanga.

    VI. METHODE ET TECHNIQUES

    a. METHODE

    Le petit Robert, définit la méthode comme, une manière, un ensemble de démarches que suit l'esprit pour découvrir et démontrer la vérité3. Aussi elle est entendue comme étant un ensemble d'opérations intellectuelles par lesquels une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontre et les vérifie4. Pour la réalisation de notre travail, nous allons recourir à la méthode comparative qui consiste à tester l'influence ou la différence entre deux ou plusieurs échantillons tirer dans une même population.

    b. TECHNIQUES

    La technique est l'ensemble de procédés ordonnés mis au point qui sont utilisés pour atteindre un objectif déterminé ou qui sont employés à l'investigation et la transformation de la nature5. De même elle est l'outil même du travail ; le cheminement concrétisé de l'investigation. Elle présente les étapes d'opérations limitées, liées à des éléments pratiques adaptés à déterminer6.

    Suivant la nature des méthodes retenues, les techniques ci-après se sont avérées utiles et capitales pour mener à bon port notre étude :

    3 Petit Robert, 1er trimestre 1967.

    4 CT Jimmy MALAMBA Cours de Statistique appliquée II.

    5 CT Jimmy MALAMBA Cours de Statistique appliquée II.

    6 Petit Robert, 1er trimestre 1967.

    8

    Dans ce chapitre nous essayerons de répondre à la question posée dans la problématique tout en nous basant sur certains paramètres statistiques.

    - La technique documentaire : son importance a été très manifeste dans la mesure où nous avons en a accéder aux différents documents à savoir les ouvrages, les travaux de fin de cycle ainsi que les documents du service national de statistiques agricoles.

    - L'interview ; l'interview libre nous a permis de recueillir des informations nettes et précises auprès des agents intéressés par notre domaine d'étude.

    - Les tests statistiques : En statistique, un test d'hypothèse est une démarche à rejeter ou à ne pas rejeter (rarement accepter) une hypothèse statistique appelée hypothèse nulle, en fonction d'un jeu de données (échantillon). Il s'agit de statistique différentielle : à partir de calculs réalisés sur des données observées, nous émettons de conclusions sur la population, en leur rattachement des risques de se tromper.

    VII. DELIMITATION DU SUJET

    Comme l'indique notre sujet, notre étude sera uniquement focalisée sur l'ex-province du Katanga. Quant à la délimitation temporelle, nous nous sommes proposé de prélever les données sur une période allant de 2005-2014 ou 10ans, pour des raisons de conformité et de fiabilité des statistiques, puisque nous devons soutenir nos arguments par les chiffres et les tableaux fournis par le service national de statistiques agricoles.

    VIII. SUBDIVISION SOMMAIRE DU TRAVAIL

    Outre l'introduction générale et la conclusion générale, notre étude se subdivise en trois chapitres à savoir :

    Le chapitre I : APPROCHE THEORIQUE ET CONCEPTUELLE DU PROBLEME

    Ce chapitre nous aidera à mieux définir les différents concepts de la statistique agricole qui seront utilisés dans la suite de notre travail et la méthode d'analyse de variance.

    Le chapitre II : APPERCU HISTORIAUE DE L'EX-PROVINCE DU KATANGA

    Ce chapitre aura pour but de représenter notre champs d'étude; l'ex-province du Katanga.

    Le chapitre III : APPLICATION

    9

    Chap.I DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE

    I.1 CONCEPT DE BASE

    Pour ce qui est de la définition des concertes de base, il est très important dans l'élaboration de tout travail scientifique. Ce chapitre nous aidera donc entant que chercheur d'expliquer le sens des termes que nous utiliserons dans notre travail pour éviter les équivoques et toutes formes de contradiction qui proviendraient d'une différente compréhensions du sens que renferment ces différents concepts.

    ? Manioc : est un arbuste vivace de la famille des Euphorbiacées, originaire d'Amérique du Sud, il est aujourd'hui largement cultivé comme plante annuelle dans les régions tropicales et subtropicales. On consomme généralement ses racines très riches en glucide et sans gluten, mais aussi ses feuilles en Afrique, en Asie et dans le nord et dans le nord du Brésil (pour la confection du manicoba). Au nord et au nord -est du Brésil, le mot farine (en portugais farinha) désigne avant tout la farine et n'a d'ailleurs pas l'aspect de la farine de blé : elle ressemble plutôt à une semoule sèche plus ou moins grossière de couleur allant du jaune vif au gris en passant par le blanc. Il s'agit en fait d'une fécule, mot plus adapté pour parler de la farine issue d'une racine.

    ? Production : est une création d'utilités ou des biens et services susceptibles de satisfaire les besoins humains, en tenant compte de tous les actes rémunérés ou non qui aboutissent à ces résultats (doivent être prise en compte). Elle est la valeur des biens et services qui sont produits par un établissement de l'économie considérées et deviennent disponibles pour des emplois à l'extérieur de cet établissement7.

    ? Production de manioc : est l'activité organisée exercée par une unité institutionnelle des arbustes vivace de la famille des Euphorbiacées qui combine des facteurs de production pour transformer les consommations intermédiaires en biens ou en services échangées sur le marché ou obtenus à partir de facteur de production s'échangeant sur le marché.

    7 Nation unis, comptabilité national : introduction pratique, new York 2007, p28.

    10

    ? Exploitation agricole : Une exploitation agricole, dans le domaine de l'économie agricole est une entreprise, ou partie d'une entreprise, constituée en vue de la production agricole et caractérisée par une gestion unique et des moyens de production propres.

    ? Moyenne arithmétique : est la somme des observations ( ) sur le nombre

    d'observations N.

    ?

    ? Variance : la variance d'une série de N données est la moyenne arithmétique des

    carrées des écarts de ces N données par rapport à leur moyenne arithmétique.

    ? Ecart-type : En probabilité, l'écart-type est une mesure de la dispersion d'une variable aléatoire, en statistique il est une mesure de dispersion des données. Il est défini comme la racine carre de la variance, il est la moyenne quadratique des écarts par rapport à la moyenne.

    v ?

    I.2 THEORIES STATISTIQUES UTILISEES

    A. Théorie de l'échantillonnage

    La théorie de l'échantillonnage est l'étude de la liaison existant entre une population et un échantillon de cette population. Son importance est fondamentale pour estimer les quantités qui caractérisent une population c'est-à-dire les paramètres de la population, (moyenne, variance, fréquence, etc...,) que l'on appelle souvent statistique de l'échantillon ou tout simplement statistique. Il s'agit ici d'un problème d'estimation.

    La théorie d'échantillonnage permet également de savoir si les différences observées entre deux échantillons sont dues au hasard ou si elles sont réellement significatives.

    11

    12

    On rencontrera de telles questions par exemple en testant un nouveau sérum pour le traitement d'une maladie ou bien en cherchant s'il y a un procédé de fabrication meilleur qu'un autre.

    Pour résoudre ces problèmes, on se servira nécessairement de tests des significations ou des tests d'hypothèses dont l'importance est grande dans la théorie de la décision.

    D'une façon générale, on appelle inférence statistique l'étude de conclusions que l'on peut tirer à partir d'un échantillon d'une population et du degré d'exactitude de ces conclusions8.

    B. Théorie statistique de l'estimation

    Le point précédent a montré comment la théorie de l'échantillonnage permettra d'obtenir de l'information à partir d'échantillons tires au hasard dans une population.

    Du point de vue pratique, il est souvent plus important de pouvoir obtenir des informations à partir d'échantillons. Dans une population, lorsqu'on estime un paramètre par un nombre, on dit que c'est une estimation ponctuelle de ce paramètre. Mais dans notre travail nous allons utiliser l'estimation par intervalle de confiance qui consiste à déterminer deux nombres en lesquels le paramètre doit se trouver.

    C. Théorie statistique de la décision

    Dans pratique, on est souvent appelé à prendre des décisions diverses au sujet d'une population, comme c'est le cas de notre travail, à partir des informations que donne un échantillon. De telles décisions sont appelées décisions statistiques.

    D. hypothèses statistiques

    Pour arriver à une décision statistique il est commode de faire des hypothèses sur la population considérée. De telles hypothèses peuvent être vraies ou fausses ce sont des hypothèses statistiques .Ce sont généralement des affirmations relatives à la distribution de probabilité de la population. En pratique on formule une hypothèse statistique dans le seul but de la rejeter ou de l'accepter selon les résultats obtenus. Dans notre travail, si nous voulons décider d'opter pour telle ou telle autre voie, on supposera au départ, qu'il n'y a pas de différence entre les quantités importées Sur les deux voies ou du moins que les

    8 CT Jimmy MALAMBA, Cours de Statistique appliquée II, ISS Lubumbashi, 2015-2016 inédit, G3 Stat/Jour.

    différences observées sont simplement dues aux fluctuations d'échantillonnages. Une telle hypothèse est une hypothèse qui est nulle, on la désigne par H0 ; par contre une hypothèse qui est contraire à l'hypothèse nulle est dite alternative et notée H1 9.

    I.3 METHODE D'ANALISE DE LA VARIANCE A. GENERALITE

    L'analyse de la variance (terme souvent abrégé par le terme anglais ANOVA : analysis of variance) est un test statistique permettant de vérifier que plusieurs échantillons sont issus d'une même population.

    a. Principe

    L'analyse de la variance permet d'étudier le comportement d'une variable qualitative à expliquer en fonction d'une ou de plusieurs variables nominales catégorielles. Lorsque l'on souhaite étudier le comportement de plusieurs variables à expliquer en même temps, on utilisera une analyse de la variance multiple (MANOVA). Si un model contient des variables explicatives catégorielles et continues et que l'on souhaite étudier les lois liant les variables explicatives continues avec la variable à expliquer en fonction de chaque modalité des variables catégorielles, on utilisera alors une analyse de la covariance (ANCOVA).

    b. Modèle

    La première étape d'une analyse de la variance consiste à écrire le modèle théorique en fonction de la problématique à étudier. Il est souvent possible d'écrire plusieurs modèles pour un même problème, en fonction des éléments que l'on souhaite intégrer dans l'étude.

    Le modèle générale s'écrit :

    Avec tjk la variable à expliquer, une constante, f ( ) une relation entre les variables explicatives et e l'erreur de mesure. On pose l'hypothèse fondamentale que l'erreur suit une loi normale : e = N(O, a2).

    c. Variables explicatives

    9 CT Jimmy MALAMBA, Cours de Statistique appliquée II, ISS Lubumbashi, 2015-2016 inédit, G3 Stat/Jour.

    13

    On distingue deux types des variables catégorielles : avec ou sans effet aléatoire. Pour une variable à effet fixe, pour chaque mobilité, il existe une valeur fixe correspondante Elles s'écrivent dans le modèle théorique avec une lettre majuscule10 :

    Avec A0 = A pour i=0, Al = A pour i=1, etc... dans le cas d'une variable à effet aléatoire, la variable est issue d'une loi supposé normale qui s'ajoute à la valeur fixe. Elles s'écrivent dans le modèle théorique avec une lettre grecque minuscule :

    Avec al=ua + ea et ea - N(0, a2). Un modèle basé seulement sur des variables explicatives à effets fixes et effets aléatoires et appelé modèle mixte.

    d. Hypothèses fondamentales

    La forme générale de l'analyse de la variance repose sur le test de Fisher et donc sur la normalité des distributions et l'indépendance des échantillons.

    > Normalité de la distribution : On suppose sous l'hypothèse nulle, que les échantillons sont issus d'une même population et suivent une loi normale. Il est donc nécessaire de vérifier, la normalité des distributions et l'homoscedasticité (homogénéité des variances, par des tests de Batlett ou de Leven par exemple). Dans le cas contraire, on pourra utiliser les variantes non paramétriques de l'analyse de la variance.

    > Indépendance des échantillons : On suppose que chaque échantillon analysé est Independent des autres échantillons. En pratique, c'est la problématique qui permet de supposer que les échantillons sont indépendants.

    B. ANALYSE DE LA VARIANCE A UN CRITERE DE CLASSIFICATION

    Egalement appelé one way ANOVA, l'analyse de la variance à un facteur s'applique lorsque l'on souhaite prendre en compte un seul facteur de variabilité.

    10 B. Scherrer, comparaison de moyennes de plusieurs échantillons indépendants, tiré de Bio statistique, Gaëtan Morin. Editeur p422-463

    a.

    14

    NOTATION

    Le tableau suivant rassemble les observations du plan.

     

    REPETITIONS

    Variation du facteur mis sous contrôle

    ...

    ...

    ... ... ... ...

    ...

    ... ... ... ...

    ...

     

    ? : L'effectif total.

    : Les différentes valeurs observées. Le symbole représentant d'une manière

    générale, la jième observation (j=1,2,3,..., ) de l'échantillon extrait de la iieme population(i=1,2,3,...,p).

    : Les moyennes des différents échantillons.

    : La moyenne générale.

    b. MODELE

    Dans la population concernée par l'expérimentation on distingue :

    Où représente la moyenne de la population correspondant à la modalité du

    facteur A.

    Le facteur A agit seulement sur la moyenne u.

    Le facteur contrôler agit de façon additive. La loi de la variable X est une loi normale de

    variance indépendante des variantes du facteur contrôlé. est appelé erreur
    expérimentale.

    15

    16

    Dans le cas de ce modèle, l'hypothèse nulle à tester est :

    Contre

    Au moins deux moyennes sont différentes

    c. ESTIMATION DES EFFETS AU FACTEUR CONTROLE

    Les observations expérimentales permettent d'obtenir les estimations sans biais suivantes :

    ^= pour (estimation de

    ^ =

    -

     

    d. TABLEAU DE L'ANOVA

    Source de variation

    Sommes des carrés des
    écarts (SCE)

    Degré de
    liberté (ddl)

    Carré moyen
    (CM)

    Entre les variantes du
    facteur contrôlé A

    « variable factorielle »

    ?

     
     
     
     
     

    Erreur aléatoire

    « variable résiduelle »

    ? ?

     
     
     
     
     

    TOTAL

    ? ?

     
     
     
     
     

    e. INTERPRETATION DE RESULTATS

    On établit que :

    - C est une estimation de l'erreur expérimentale quel que soit l'effet du facteur

    A.

    - Si les sont nuls C est une estimation indépendante de C de l'erreur .

    Il en résulte qu'on peut effectuer le test suivant dont le tableau ci-après rassemble l'hypothèse testée, le critère (de FISHER) et la limite d'acceptation correspondante pour un seuil de signification .

    Hypothèse testée H0

    Critère expérimentale

    Limite d'acceptation de la variable de F. SNEDECOR

    Effet A nul :

     

    [ ]

     

    Accepter signifie que les effets des variantes du facteur contrôlé sont nuls si non

    ils ne sont pas nuls et dans le cas est rejetée.

    f. DISPOSITION PRATIQUE

    i

    j

    1

    2

    ...

    p

    TATAUX

    1

     
     

    ...

     
     

    2

     
     

    ...

     
     

    ...

    ...

    ...

    ...

    ...

     
     
     
     

    ...

     
     
     
     
     

    ...

     

    n=N

     
     
     

    ...

     
     

    ?

    ?

    ?

    ...

    ?

    T

     
     
     

    ...

     
     

    17

    C. COMPARAISON DES EFFETS MOYENNES

    Lorsqu'à l'issu d'une ANOVA on est amené à répéter une hypothèse d'égalité de plus de deux moyennes (ont de plus de deux effets) relatives à un critère de classification fixe, la question se pose de savoir, quelles sont parmi les moyennes considérées, celles qui différent significativement. Cette question peut être résolue par différentes méthodes de comparaison multiple.

    Dans notre travail nous allons utiliser la méthode de la plus petite différence significative ppds ; il est plus facile de calculer une fois pour toute la quantité tl_a2/ (N-p) J2T(1), et

    de rejeter l'hypothèse d'égalité des moyennes chaque fois que la différence | XL -- X L | >_ à cette quantité.

    L'expression (1) est appelée la plus petite différence significative (ppds).

    18

    Chap2. APPERCUE HISTORIQUE DE L'EX-KATANGA

    I. ASPECT GEOGRAPHIQUE

    1. Localisation

    Entièrement localisée dans l'hémisphère austral, la province du Katanga est comprise entre 5° et 13° degrés de latitude Sud, soit près de 880 km du Nord au Sud et entre 22° et 31° degrés de longitude Est, soit près de 1000 km de l'Est à l'Ouest. Sa superficie est de 496.877 km2, soit juste un peu plus du cinquième du territoire de la RDC, ce qui la place en deuxième position du point de vue étendue, après la Province Orientale. La province est limitée au Nord par le Maniema, au Nord-Ouest par les deux Kasaï, au Nord-Est par le Sud-Kivu. Le lac Tanganyika sépare à l'Est la Province du Katanga de la Tanzanie et fait aussi frontière au Sud et au Sud-Ouest respectivement avec la Zambie et l'Angola.11

    2. Climat et relief y' Climat

    Le Katanga connaît une saison pluvieuse et une saison sèche dont la durée augmente au fur et à mesure que l'on se dirige vers le Sud. Deux types de climat donc prévalent sur l'ensemble du Katanga : Le climat tropical humide et le climat tempéré chaud Ces deux grandes saisons sont séparées l'une de l'autre par des phases de transition.12

    y' Relief

    Partant de sa position dans la partie méridionale de la République du Congo, la Province du Katanga est entièrement dominée par les plateaux et des vieux massifs montagneux présentant un profil orographique en gradins du sud au nord.

    Le relief du Katanga se divise en 2 régions distinctes, séparées par une altitude de 1000 mètres: le Katanga des hauts plateaux qui se déroule au Sud, au Sud-Est et à l'Est de la Province.13

    La zone du Sud-Est est caractérisée par un ensemble des montages compris entre le Luapula supérieur, le lac Moëro et le Lac Bangwelo. La dislocation de la roche -

    11 Monographie de la province du Katanga ; ministère du plan, Kinshasa 2005, p11

    12 Monographie de la province du Katanga ; ministère du plan, Kinshasa 2005, p11

    13 Monographie de la province du Katanga ; ministère du plan, Kinshasa 2005, p11

    19

    mère a provoqué, par effondrement, les failles du Luapula, de la Lufira et du Haut-Lualaba.

    Cela a occasionné l'apparition de nombreux lacs dont l'Upemba et le Kisale. Par ailleurs l'exhaussement des bords des lignes de ruptures a créé les massifs de Mitwaba, de Kundelungu, Hakansson et autres. La chaîne des monts Mitumba dont l'altitude varie entre 1.500 et 1.750 mètres comprend le plateau de Manika entre Lualaba et la Luvua, un contrefort moins élevée (1.100 m) appelé les monts BIA, au sud-Est du Lac Upemba et les monts Kibara, entre la Lufira et la Luvua. Les monts Kundelungu (1.600 à 1.700 mètres) sont situés à l'Est du cours moyen de la Lufira et à l'Ouest du Haut-Luapula et du Lac Moëro.

    La zone de l'Est qui s'étend sur environ une longueur de 1.400 Km et sur une largeur de 40Km, fait partie de la grande crevasse ou graben central. Celui-ci est borné de deux chaînes de montagnes parallèles orientées du Sud au Nord, à l'Ouest et à l'Est des grands Lacs Tanganyika, Kivu, Albert, Edouard. Dans cette zone, seuls les Marungu, hauts de 2000 mètres, constituent la zone orographique de l'Est.

    3. Sols et sous-sols

    Le KATANGA présente des affleurements rocheux appartenant au soubassement cristallin précambrien (gneiss, granite et schiste) et aux sédiments (surtout sableux) du pléistocène. Ces sols sont constitués de trois systèmes géologiques : le système de Lualaba-Lubilanshi, le système de Kundelungu et le système de Kibara.

    Le système de Lualaba-Lubilanshi C'est des sols qu'on rencontre sur les flancs de la cuvette centrale et qui s'étendent pratiquement sur tout l'Ouest de la province. Ce sont des formations sableuses et argileuses, des grès, des argilites, des schistes diversement colorés et même des roches conglomératiques qui, toutes, ont conservé une structure très voisine de l'horizontale.

    Le système de Kundelungu occupe la partie Sud-Est du Katanga. Les formations de ce système ont subi les plissements de la période orogénique Kundelungienne, à laquelle sont liées les venues cuprifères du Katanga.

    20

    L'étage supérieur du système de Kundelungu est formé de grès rouges feldspathiques, avec par endroits les intercalations des schistes rouges et des bancs de grès. Le système de Kibara Ce système s'étend dans la partie centrale et orientale de la province. On retrouve quelques poches dans la zone du système de Lubilanshi. Les sédiments de ce système ont été soumis aux plissements de la période orogénique Kibarienne. Les couches supérieures de ce système renferment des dolomites, des calcaires.

    4. Végétation

    Tributaire des régimes climatiques en présence, la végétation de la province du Katanga peut être subdivisée en 2 zones : la guinéenne et la soudano guinéenne :

    La zone guinéenne, dans le nord de la province avec ses forêts denses dans les vallées qui est malheureusement souvent détruite par l'action de l'homme. Il s'ensuit une haute savane guinéenne parsemée de quelques arbres.

    La zone soudano guinéenne dans la partie centrale et le sud Katanga. Ici, le paysage est principalement dominé par les forets clairs mêlés de bambouseraies et d'importantes savanes à Acacias.

    5. Hydrographie

    Véritable château d'eau, la province du KATANGA loge les cours d'eau et les lacs les plus importants du pays et même du continent. On pourrait encore dire que cette Province est le berceau de tous les cours d'eau importants qui s'écoulent dans la direction Nord, vers la Cuvette centrale. Le Lualaba, nom que porte le fleuve Congo à sa source, constitue l'épine dorsale du système hydrographique du Katanga. . Son régime est fortement lié aux saisons. Le Lualaba prend sa source au pied du mont Musofi à 1.500m d'altitude). Sur les 400 premiers kilomètres, il reçoit de nombreux affluents et poursuit un cours torrentueux, dans une zone de rapides au niveau des gorges de N'zilo où l'on a érigé un barrage.

    Ses principaux affluents, sont la Lufira, la Luapula, la Luvua et la Lukuga. Par la suite, le fleuve traverse une vaste plaine vers le Nord et devient navigable sur 630 km jusqu'à Kongolo où les Portes de l'Enfer marquent la fin de sa navigabilité. A part le Lualaba qui est navigable sur environ 640 Km, de Bukama à Kongolo, et le lac Tanganyika sur toute sa longueur, les eaux du Katanga sont pour la plupart entrecoupés des chutes qui

    21

    empêchent un trafic quelconque à grande échelle Si la navigation est difficile sur certains cours d'eau de la Province par contre bien des chutes naturelles de ces cours d'eau peuvent favoriser la production de l'hydroélectricité.14

    En rapport avec leurs origines et leurs formes, les lacs du Katanga sont classés en deux catégories :

    ? Les lacs de cratère (de Fossé ou Tectonique) cas du lac Tanganyika. Le lac Tanganyika, est le plus profond du globe après le Lac Baïkal et mesure 650 km en longueur sur 40 à 80 Km en largeur. Sa superficie dépasse 32 000 Km2.

    ? Les lacs de confluence (de plateaux) cas des lacs : Moero, Upempa, Kisale,) Le Lac Moëro a une superficie de 4.501 Km2.

    II. ASPECT HISTORIQUE

    a) LE KATANGA PRECOLONIAL

    Selon les légendes les premiers habitants seraient des Pygmées. Les Bantous arrivèrent au seuil de notre ère et formèrent une myriade de tribus (tabwe, lunda, minungu, hemba, holoholo, etc) apparentées mais souvent antagonistes. Chaque tribu ayant son secteur économique. Les échanges se faisaient à dos d'hommes d'un village à l'autre. Puis des marchands arabo-swahilis venus de Tanzanie arrivèrent dans le pays. Ils s'occupèrent du commerce et se marièrent avec des princes locaux. Les Arabo-Swahilis monopolisèrent le commerce de l'ivoire, des esclaves, des minerais, des épices, des armes, des textiles, et des produits agricoles. De nombreuses tribus essayèrent de s'affranchir de leur domination.15

    Les Lundas contrôlaient le Sud du pays, tandis que les Balubas guerroyant contrôlaient le Nord, de la rivière Kasaï au lac Tanganyika. Les habitants utilisaient à côté du troc des croisettes de cuivre comme monnaie depuis le Xe siècle. C'est une monnaie d'échange alors à peine moins précieuse que l'ivoire. La fonte du cuivre était réservée à une secte masculine appelée « les mangeurs de cuivre ». Le symbole par excellence du Katanga était alors le cuivre. La production de cuivre était saisonnière (saison sèche pour la récolte de la malachite puis, en octobre, fonte dans un four en terre). La quantité de cuivre extraite

    14 Monographie de la province du Katanga ; ministère du plan, Kinshasa 2005, p12-13

    15 https://fr.m.wikipedia.org/wiki/katanga

    22

    de cette façon était estimée à plus ou moins 15 tonnes par an. La coulée était faite dans un moule de sable en forme de croix ; puis on l'étirait en fil de cuivre de différentes épaisseurs.16

    À la fin du XIXe siècle, un commerçant caravanier de Tanzanie, M'Siri, devenu beau fils d'un souverain local Wasanga appelé Katanga, fonda un éphémère royaume, le Garangeza, qui s'étendait entre la Lualaba et la Luapula et durera jusqu'à sa mort, lors de la prise de possession du territoire par les Belges en 1891. M'Siri se livrait à la traite des esclaves et livrait ses propres sujets à des commerçants swahilis, arabes, portugais ou mbundus contre des fusils. Il fut abattu par le colonel belge Bodson venu négocier au nom de la campagne anti-esclavagiste de l'État indépendant du Congo et qui, menacé par des guerriers de Wasanga, riposta en tuant le chef esclavagiste, mais en y laissant aussi la vie tout en ouvrant, d'un coup, le Katanga à la colonisation.

    b) LE KATANGA SOUS CONTROLE BELGE

    Léon Tonneau (1863-1919), Représentant du Comité Spécial du Katanga (CSK) de 1903 à 1906. Sous le contrôle belge à partir de 1884, les ressources minérales furent intensément exploitées par des entreprises européennes et belges en particulier (essentiellement l'Union minière du Haut Katanga). Comme la traite des Noirs avait dépeuplé la région, l'administration coloniale déporta des dizaines de milliers de Lubas (du Nord-Katanga ou du Kasaï), d'Angolais, de Rhodésiens, de Ruandais comme travailleurs forcés pour les mines (le travail forcé fut abandonné quelques années après la Seconde Guerre mondiale. La province connut l'arrivée de quelques dizaines de milliers de colons. Avec la construction du chemin de fer BCK reliant la province jusqu'à Port-Francqui, le Katanga connut un développement spécifique et devint un gros pilier de l'économie congolaise.17

    c) LE KATANGA INDEPENDANT

    À la suite de l'indépendance de la République démocratique du Congo en juin 1960, le Katanga fit sécession du Congo, alors gouverné par Patrice Lumumba en juillet et déclara son indépendance sous l'impulsion de Moïse Tshombe et des milieux d'affaires pro-occidentaux.

    16 https://fr.m.wikipedia.org/wiki/katanga

    17 https://fr.m.wikipedia.org/wiki/katanga

    23

    Lumumba fut destitué en septembre 1960 lors d'un coup d'État orchestré par Joseph Mobutu. Tshombe fait alors appel à la fois à des mercenaires, dont Tony de Saint-Paul, et l'ex-sous-lieutenant de l'armée française, Bob Denard et au planteur Belge Jean Schramme. Ceux-ci combattront contre les troupes de Mobutu, mais aussi, et surtout, ils tiendront tête aux troupes des Nations unies depuis la fin de 1960 jusqu'à la fin de la sécession, en janvier 1963, épaulés par un unique Fouga Magister rescapé de la force aérienne belge d'Afrique. Leurs équipements hétéroclites, leurs vêtements improvisés et leurs visages souvent dévorés de barbes, les feront surnommer les « affreux » par la population belge qui était restée sur place. Les forces militaires sous l'égide des Nations unies menèrent une campagne de deux ans pour réintégrer le Katanga au Congo, conclue par un plan de conciliation national en janvier 1963.18

    d) LA PROVINCE DU SHABA

    En 1966, le gouvernement congolais nationalisa l'Union Minière du Haut Katanga, sous le nom de Gécamines. En 1971, le Katanga prit le nom de Shaba (signifiant « cuivre » en swahili). Au cours des années 1970, plusieurs insurrections furent matées par le gouvernement central zaïrois avec l'aide de pays étrangers. Par exemple, durant la deuxième guerre du Shaba, le 13 mai 1978, 4 000 rebelles venus d'Angola occupèrent la ville de Kolwezi, le principal centre minier de la province. L'armée nationale fut incapable de tenir le choc. Quelque 700 Africains et 280 Européens trouvèrent la mort lors de cette invasion. Le Zaïre demanda l'aide des États-Unis, de la France, du Maroc et de la Belgique pour restaurer l'ordre. Les 2 800 ressortissants européens restants furent sauvés par le 2e régiment étranger de parachutistes de l'armée française conduit par le colonel Erulin (voir : Sauvetage de Kolwezi). Cependant il y a toujours la rumeur à Kolwezi que ce sont les services secrets zaïrois qui ont tiré sur les Européens afin de faire intervenir les armées belge et française.

    En 1993, après l'effondrement du bloc soviétique, la communauté internationale fait pression sur Mobutu afin qu'il démocratise le pays. À la suite d'une large consultation nationale initiée par le président, une conférence nationale dite souveraine fut organisée. À l'issue de cette conférence présidée par Mgr Laurent Mossengo, Étienne Tshisekedi, un Luba du Kasaï, est nommé Premier ministre. Cette élection provoqua des affrontements meurtriers entre les Katangais « d'origine » et les Kasaïens vivant au Katanga. Du côté

    18 https://fr.m.wikipedia.org/wiki/katanga

    24

    katangais, l'inspirateur du mouvement fut le gouverneur Gabriel Kyungu wa Kumwanza (un Luba du Katanga). Cette situation engendra des déplacements massifs des Kasaïens et la perte de leurs emplois. Pendant une longue période, les deux communautés sont demeurées dans un antagonisme qui fut fustigé par la société civile et notamment la conférence épiscopale de l'Église catholique du Katanga.19

    e) LA PROVINCE DU KATANGA

    La province reprit le nom de Katanga en 1997, après la chute et l'exil de Mobutu.

    III. ASPECT DEMOGRAPHIQUE

    Répartition spatiale des ethnies : A. DISTRICT DE TANGANIKA

    a. Territoire de Kongolo : V' Basonge V' Bahemba

    V' Baluba V' Bakusu V' Bayazi

    b. Territoire de Nyunzu : V' Bena lengwe,

    V' Baluba,

    V' Bakalanga

    c. Territoire de Kalemie : V' Baholoholo, V' Batumbwe, V' Baluba.

    d. Territoire de Moba : V' Batabwa, V' Babemba, V' Baluba.

    e. Territoire de Manono : V' Baluba

    19 https://fr.m.wikipedia.org/wiki/katanga

    25

    B. DISTRICT DU HAUT-LOMAMI

    a. Territoire de Malemba-Nkulu : V' Baluba

    b. Territoire de Bukama : V' Baluba

    c. Territoire de Kamina : V' Baluba

    d. Territoire de Kaniama : V' Baluba

    C. DISTRICT DU LUALABA

    a. Territoire de Dilolo : V' Dembo V' Tshokwe

    b. Territoire de Kapanga : V' Rund

    c. Territoire de Sandoa : V' Tshokwe, V' Dembo

    D. DISTRICT DU HAUT KATANGA

    a. Territoire de Kambove :

    V' Sanga, V' Kaonde

    b. Territoire de Kasenga : V' Babemba

    c. Territoire de Kipushi :

    V' Lamba V' Aushi

    d. Territoire de Mituaba : V' Lamba V' Mweshi V' Balomotua

    V' Bakunda

    e. Territoire de Pweto :

    26

    y' Bemba,

    y' Bazela

    y' Bashila

    y' Batabwa.

    f. Territoire de Sakania :

    y' Bashi

    y' Balala

    y' Balamba

    E. MINORITES ETHNIQUES

    y' Bambote

    y' Bayazi

    y' Ndembo

    y' Minungu

    y' Kalwena.20

    Répartition de la population de l'ex-province du Katanga

    TABLEAU N°I : de répartition de la population de l'ex-province du Katanga par sexe de 2005 à 2014

    ANNEE

    2005

    2006

    2007

    2008

    2009

    2010

    2011

    2012

    2013

    2014

    HOMME

    4450

    4623

    4803

    4991

    5186

    5388

    5640

    5859

    6087

    6323

    FEMME

    4498

    4674

    4856

    5045

    5242

    5446

    5701

    5923

    6153

    6391

    TOTAL

    8948

    9297

    9659

    10036

    10428

    10834

    11341

    11782

    12240

    12714

    SOURCE : INS (projection démographique) IV. ASPECT ADMINISTRATIVE

    Ce vaste territoire, couvrant une superficie de 496887 7km2, est subdivisé en plusieurs circonscriptions administratives dont trois villes et quatre districts ruraux subdivisés en treize communes, et vingt-deux territoires. Ces subdivisions administratives se répartissent de la manière suivante :21

    I. Quatre Districts Ruraux à savoir :

    - le district du Haut-Katanga avec 6 territoires ;

    20 Monographie de la province du Katanga ; ministère du plan, Kinshasa 2005, p22-p24

    21 Monographie de la province du Katanga ; ministère du plan, Kinshasa 2005, p16

    27

    28

    - le district du Haut- Lomami avec 5 territoires ; - le district du Lualaba avec 3 territoires ;

    - le district de Tanganyika avec 6 territoires.

    B. Un district urbano-rural de Kolwezi - avec 2 territoires ;

    - 2 communes

    C. Trois villes

    - Lubumbashi avec 7 communes - Likasi avec 4 communes

    - Kolwezi avec 2 communes

    Dans sa subdivision territoriale, la Province du Katanga et constituée de 22 Territoires, répartis de la manière suivante22 :

    · Le District du Haut Katanga comprend les territoires suivants : Kambove; Kasenga ; Kipushi ; Mitwaba ; Pweto et Sakania

    · Le District de Haut- Lomami comprend les territoires suivants : Bukama ; Kabongo; Kamina; Kaniama et Malemba-Nkulu

    · Le District de Lualaba comprend les territoires suivants: Dilolo ; Kapanga et Sandoa

    · Le District de Tanganika comprend les territoires suivants : Kabalo ; Kalemie ; Kongolo ; Manono ; Moba et Nyunzu.

    · Le District urbano-rural de Kolwezi comprend : la ville de Kolwezi ; le Territoire de Lubudi et le Territoire de Mutshiatshia

    · La ville de Lubumbashi comprend les communes suivantes : la Commune Annexe ; Commune de Kamalondo ; Commune de Kampemba ; Commune de Katuba ; Commune de Kenya ; Commune de Lubumbashi et la Commune de Ruashi.

    · La Ville de Likasi comprend : Commune de Panda ; Commune de Kikula ; Commune de Likasi et la Commune de Shituru.

    · La Ville de Kolwezi comprend : la Commune de Dilala et la Commune de Manika

    22 Province du Katanga plan quinquennal de développement 2011-2015, p6-7

    V. ASPECT ECONIMIQUE

    1. Secteur primaire Agriculture Pêche

    Elevage

    2. Secteur secondaire

    Production industrielle Production d'électricité Production en eau potable BTP/infrastructure

    3. Secteur tertiaire

    Commerces

    Transports

    Communication

    Tourismes, hôtels, restaurants

    Education et Sante23

    23 Cadrage macro-économique

    29

    Chap.III. : APPLICATION

    III.I PRESENTATION DES DONNEES

    Les données présentées ci- bas sont recueillies au sein de la société nationale de statistique agricole SNSA en sigle.

    Ces données constituent les différentes productions du manioc dans l'ex-province du Katanga et elles sont exprimées en tonnes sachant qu'une tonne vaut 1000kg. Donc on doit pouvoir bien faire notre étude dans différents districts aujourd'hui qui sont devenues des provinces.

    Au cours de ce chapitre nous aurons à utiliser les notations suivantes : : Production du manioc pour le district i et pour l'année j.

    et : Représentent respectivement les quantités moyennes des productions du manioc pour le districts i et pour l'année j respectivement.

    ? : Somme des productions du manioc par district pour les 10 années.

    ? : Somme des productions du manioc pour les 7 districts.

    : Est la moyenne générale.

    30

    TABLEAU N°II : Production de manioc de l'ex-province du Katanga

    Année

    District

    2005

    2006

    2007

    2008

    2009

    2010

    2011

    2012

    2013

    2014

    Lualaba

    34663

    34576

    36339

    35137

    34573

    34594

    34638

    34625

    35452

    35733

    Haut-Lomami

    1119261

    1116242

    1172902

    1134446

    1116096

    1116876

    1118180

    1117752

    1144572

    1153674

    Tanganika

    857784

    855471

    898893

    869421

    855358

    855956

    856955

    856628

    877182

    884157

    Haut-Katanga

    460476

    459234

    482545

    466723

    459174

    459495

    460031

    459855

    470889

    474634

    V/Kolwezi

    11121

    11092

    11655

    11272

    11090

    11097

    11110

    11107

    11373

    11463

    V/Likasi

    598

    576

    627

    606

    597

    597

    598

    587

    601

    616

    V/Lubumbashi

    734

    716

    770

    745

    733

    733

    734

    725

    743

    757

    SOURCE : SNSA

    31

    REPRESENTATION GRAPHIQUE DE LA PRODUCTION DU MANIOC DANS L'EX-KATANGA DE 2005-2014

    KATANGA

    2950000

    2900000

    2850000

    2800000

    2750000

    2700000

    1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

    KATANGA

    SOURCE : Nous même à l'aide du logiciel EXCEL

    32

    III.2.TRAITEMENT DES DONNEES ET CALCUL DE PARAMETRES.

    Apres calcul avec le logiciel Excel nous avons obtenus les résultats suivants inscrits

    dans les tableaux ci-après :

    TABLEAU III : sommes, moyennes et variances par district.

    RAPPORT
    DETAILLE

    Nombre d'années

    Somme (?

    Moyenne ( )

    Variance

    Lualaba

    10

    3503287,75

    350328,775

    38200569,15

    Haut-Lomami

    10

    11309998,25

    1130999,825

    398120386,1

    Tanganika

    10

    8667802,75

    866780,275

    233826526,4

    Haut-Katanga

    10

    4653054,5

    465305,45

    67385729,71

    V/Kolwezi

    10

    112379

    11237,9

    39363,64167

    V/Likasi

    10

    6002

    600,2

    197,775

    V/Lubumbashi

    10

    7388,75

    738,875

    244,2951389

    SOURCE : Elaborer par nous à l'aide du logiciel Excel TABLEAU N°IV : sommes, moyennes et variances par année.

    RAPPORT
    DÉTAILLÉ

    Nombre de
    districts

    Somme (?

    Moyenne ( )

    Variance

    2005

    7

    2796667

    399523,8571

    200593690936,48

    2006

    7

    2789087

    398441

    199517862704,33

    2007

    7

    2930699

    418671,2857

    220281213684,41

    2008

    7

    2834608

    404944

    206073155796,67

    2009

    7

    2788757,5

    398393,9286

    199460477800,95

    2010

    7

    2790706,5

    398672,3571

    199739427464,14

    2011

    7

    2793964,5

    399137,7857

    200206195767,41

    2012

    7

    2792877

    398982,4286

    200055415218,12

    33

    2013

     

    7

    2859893

    408556,1429

    209771089610,94

    2014

    7

    2882653,5

    411807,6429

    213117983698,04

    SOURCE : Elaborer par nous à l'aide du logiciel Excel

    III.3.ANALYSE DE LA VARIANCE.

    Outre les calculs sur Excel on a abouti à ce résultat après analyse. D'où le tableau suivant :

    TABLEAU N°V : Tableau d'ANOVA

    Source des
    variations

    Somme des carrés

    Degré de
    liberté

    Moyenne des
    carrés

    Fisher

    calculé

    théorique

    Lignes

    12289457114337,10

    6

    2048242852389,52

    32134,32

    2,27

    Colonnes

    3196195402,15

    9

    355132822,46

    5,57

    2,06

    Erreur

    3441961751,72

    54

    63740032,44

     
     

    Total

    12296095271491,00

    69

     
     
     

    SOURCE : Elaborer par nous à l'aide du logiciel Excel

    Comme Fcal>Fth on rejette l'hypothèse nulle HOA au profit de l'hypothèse alternativeHlA, selon laquelle la production du manioc n'est pas égale dans les 7 districts. Il en est de même pour les 10 années considérées.

    III.4 COMPARAISON DES EFFETS MOYENS DEUX A DEUX.

    A. POUR L'EFFET DISTRICT. p = 7 7(7_ 1) = 21 comparaison 2 à 2

    ...

    2CMr

    ppds = t1_a12(N-p) n or N= np =7 X 21 = 147

    34

    CMr = 63740032.44

    ; Comme la valeur 54 ne figure pas dans la table nous allons procéder par ce petit calcul pour trouver la vraie valeur.

    40 2,0211

    54 X

    60 2,0003

    ;

    =

    10x =

    x

    54 2,00654

    D'où ppds= 2,00654v = 2,00654v

    TABLEAU N°V : comparaison des effets moyens 2 à 2 pour les districts

    COMPARAISON

     
     

    | |

    décision

    X1 X2

    350328,775

    1130999,825

    780671,05

    H1:X1<X2

    X1 X3

    350328,775

    866780,275

    516451,5

    H1:X1<X2

    X1 X4

    350328,775

    465305,45

    114976,675

    H1:X1<X2

    X1 X5

    350328,775

    11237,9

    339090,875

    H1:X1>X2

    X1 X6

    350328,775

    600,2

    349728,575

    H1:X1>X2

    X1 X7

    350328,775

    738,875

    349589,9

    H1:X1>X2

    X2 X3

    1130999,825

    866780,275

    264219,55

    H1:X1>X2

    X2 X4

    1130999,825

    465305,45

    665694,375

    H1:X1>X2

    35

    X2 X5

     

    1130999,825

    11237,9

    1119761,93

    H1:X1>X2

    X2 X6

    1130999,825

    600,2

    1130399,63

    H1:X1>X2

    X2 X7

    1130999,825

    738,875

    1130260,95

    H1:X1>X2

    X3 X4

    866780,275

    465305,45

    401474,825

    H1:X1>X2

    X3 X5

    866780,275

    11237,9

    855542,375

    H1:X1>X2

    X3 X6

    866780,275

    600,2

    866180,075

    H1:X1>X2

    X3 X7

    866780,275

    738,875

    866041,4

    H1:X1>X2

    X4 X5

    465305,45

    11237,9

    454067,55

    H1:X1>X2

    X4 X6

    465305,45

    600,2

    464705,25

    H1:X1>X2

    X4 X7

    465305,45

    738,875

    464566,575

    H1:X1>X2

    X5 X6

    11237,9

    600,2

    10637,7

    H1:X1>X2

    X5 X7

    11237,9

    738,875

    10499,025

    H1:X1>X2

    X6 X7

    600,2

    738,875

    138,675

    H0:X1=X2

    SOURCE : Elaborer par nous à l'aide du logiciel Excel

    Apres la comparaison des effets moyens deux à deux, nous constatons que la moyenne X2 qui représente la production moyenne du manioc dans le district du Haut-Lomami est supérieure aux autres districts ; donc le meilleur district est celui du Haut-Lomami.

    B. POUR L'EFFET ANNEE

    p = 10 ,oi _,~ = 45 comparaison 2 à 2

    n = n =n... n, =n=7

    ,

    ppds = t,_cv2 (N-p).\ 2c r or N= np = 10 X 45 = 450 CMr = 63740032,44

    36

    37

    38

    = 2,00654

    D'où ppds= 2,00654v = 2,00654v

    TABLEAU N°VI : comparaison des effets moyens 2 à 2 pour les années

    COMPARAISON

     
     

    | |

    décision

    X1 X2

    399523,857

    398441

    1082,85714

    H1:X1>X2

    X1 X3

    399523,857

    418671,286

    19147,4286

    H0:X1=X2

    X1 X4

    399523,857

    404944

    5420,14286

    H1:X1<X2

    X1 X5

    399523,857

    398393,929

    1129,92857

    H1:X1>X2

    X1 X6

    399523,857

    398672,357

    851,5

    H1:X1>X2

    X1 X7

    399523,857

    399137,786

    386,071429

    H1:X1>X2

    X1 X8

    399523,857

    398982,429

    541,428571

    H1:X1>X2

    X1 X9

    399523,857

    408556,143

    9032,28571

    H0:X1=X2

    X1 X10

    399523,857

    411807,643

    12283,7857

    H0:X1=X2

    X2 X3

    398441

    418671,286

    20230,2857

    H0:X1=X2

    X2 X4

    398441

    404944

    6503

    H1:X1<X2

    X2 X5

    398441

    398393,929

    47,0714286

    H1:X1>X2

    X2 X6

    398441

    398672,357

    231,357143

    H1:X1<X2

    X2 X7

    398441

    399137,786

    696,785714

    H1:X1<X2

    X2 X8

    398441

    398982,429

    541,428571

    H1:X1<X2

    X2 X9

    398441

    408556,143

    10115,1429

    H0:X1=X2

    X2 X10

    398441

    411807,643

    13366,6429

    H0:X1=X2

    X3 X4

    418671,286

    404944

    13727,2857

    H0:X1=X2

    X3 X5

    418671,286

    398393,929

    20277,3571

    H0:X1=X2

    X3 X6

    418671,286

    398672,357

    19998,9286

    H0:X1=X2

    X3 X7

    418671,286

    399137,786

    19533,5

    H0:X1=X2

    X3 X8

    418671,286

    398982,429

    19688,8571

    H0:X1=X2

    X3 X9

    418671,286

    408556,143

    10115,1429

    H0:X1=X2

    X3 X10

    418671,286

    411807,643

    6863,64286

    H1:X1>X2

    X4 X5

    404944

    398393,929

    6550,07143

    H1:X1>X2

    X4 X6

    404944

    398672,357

    6271,64286

    H1:X1>X2

    X4 X7

    404944

    399137,786

    5806,21429

    H1:X1>X2

    X4 X8

    404944

    398982,429

    5961,57143

    H1:X1>X2

    X4 X9

    404944

    408556,143

    3612,14286

    H1:X1<X2

    X4 X10

    404944

    411807,643

    6863,64286

    H1:X1<X2

    X5 X6

    398393,929

    398672,357

    278,428571

    H1:X1<X2

    X5 X7

    398393,929

    399137,786

    743,857143

    H1:X1<X2

    X5 X8

    398393,929

    398982,429

    588,5

    H1:X1<X2

    X5 X9

    398393,929

    408556,143

    10162,2143

    H0:X1=X2

    X5 X10

    398393,929

    411807,643

    13413,7143

    H0:X1=X2

    X6 X7

    398672,357

    399137,786

    465,428571

    H1:X1<X2

    X6 X8

    398672,357

    398982,429

    310,071429

    H1:X1<X2

    X6 X9

    398672,357

    408556,143

    9883,78571

    H0:X1=X2

    X6 X10

    398672,357

    411807,643

    13135,2857

    H0:X1=X2

    X7 X8

    399137,786

    398982,429

    155,357143

    H1:X1>X2

    X7 X9

    399137,786

    408556,143

    9418,35714

    H0:X1=X2

    X7 X10

    399137,786

    411807,643

    12669,8571

    H0:X1=X2

    X8 X9

    398982,429

    408556,143

    9573,71429

    H0:X1=X2

    X8 X10

    398982,429

    411807,643

    12825,2143

    H0:X1=X2

    X9 X10

    408556,143

    411807,643

    3251,5

    H1:X1<X2

    SOURCE : Elaborer par nous à l'aide du logiciel Excel

    Après la comparaison des effets moyens deux à deux, nous constatons que la moyenne X3 qui représente la production moyenne du manioc en 2007 est supérieure aux autres années.

    39

    CONCLUSION GENERALE

    Notre travail portait sur la comparaison de la production du manioc dans les différents districts de l'Ex province du Katanga.

    L'analyse de la différence entre la production du manioc est très utile pour les utilisateurs qui ne supportent pas la rupture de stock. Pour atteindre notre but, celui d'étudier statistiquement la différence entre la production du manioc dans les districts de l'ex-province du Katanga nous avons utilisé les techniques statistiques les plus courantes à savoir : l'analyse de la variance et la comparaison multiple.

    Après analyse et application de ces techniques nous avons trouvé que la production du manioc dans l'ex-province du Katanga n'est pas la même dans les 7 districts, autrement dit nos échantillons proviennent d'une population n'ayant pas une même moyenne, ce qui nous a conduit à accepter l'hypothèse alternative.

    A la lumière des données en notre possession, nous sommes maintenant à même d'affirmer, avec 95% des chances de ne pas se tromper, que le district qui produit plus le manioc est celui du Haut-Lomami, et que pour la période observée, c'est l'année 2007 ou la production à était meilleure.

    Ainsi pour satisfaire les consommateurs, on a intérêt à orienter les opérateurs agricoles qui s'intéressent à la production et à la commercialisation du manioc vers le district du Haut-Lomami aujourd'hui province du Haut-Lomami.

    Nous sommes très convaincus que ce travail vient apporter une contribution aux problèmes de la relance de la production du manioc dans l'ex-province du Katanga en particulier dans le district du Haut Lomami. C'est pourquoi notre travail reste ouvert aux remarques et aux critiques constructives à toute personne désirant mener ses recherches dans ce domaine.

    40

    BIBLIOGRAPHIE

    1. Ouvrages

    1. B. Scherrer, Bio-statistiques, Gaëtan Morin Éditeur. (1984)

    2. Monographie de la province du Katanga ; ministère du plan, Kinshasa 2005,

    3. Charles SUQUET Initiation à la Statistique IS-Math314, 2009-2010

    4. Fanny MEYER, Morgane CADRAN et Margaux GAILLARD; Analyse de la variance

    2. TFC

    1. KAMBALE SIRIWAYO les déboisements et ses conséquences socio-économiques en territoire de Lubero, cas du groupement Ngulo.

    2. Messager MWENGE SHALI.K.; étude des causes de la baisse de la production dans le Sud de Lubero, Cas du groupement ITALA, TFC ISDR/GL 2011.

    3. Notes des cours

    Cours de STAT appliquée II ; 2ième éd Jimmy MALAMBA 2015-2016, inédit. Cours de statistique descriptive, CT KALAM, G1 Statistique 2013-2014 Cours de Statistique agricole, Ass Isaac KABEYA, G3 Stat, 2015-2016

    4. WEBOGRAPHIE

    1. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/

    2. Microsoft Encarta 2009

    41

    TABLE DES MATIERES

    EPIGRAPHE 1

    IN MEMORIAM 2

    DEDICACE 3

    REMERCIEMENT 4

    INTRODUCTION 5

    I. GENERALITE 5

    II. CHOIX ET INTERET 5

    a. CHOIX 5

    b. INTERET 5

    III. ETAT DE LA QUESTION 6

    IV. PROBLEMATIQUE 7

    V. HYPOTHESE 7

    VI. METHODE ET TECHNIQUES 7

    a. METHODE 7

    b. TECHNIQUES 7

    VII. DELIMITATION DU SUJET 8

    VIII. SUBDIVISION SOMMAIRE DU TRAVAIL 8

    Chap.I DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE 9

    I.1 CONCEPT DE BASE 9

    I.2 THEORIES STATISTIQUES UTILISEES 10

    A. Théorie de l'échantillonnage 10

    B. Théorie statistique de l'estimation 11

    C. Théorie statistique de la décision 11

    D. hypothèses statistiques 11

    I.3 METHODE D'ANALISE DE LA VARIANCE 12

    A. GENERALITE 12

    B. ANALYSE DE LA VARIANCE A UN CRITERE DE CLASSIFICATION 13

    C. COMPARAISON DES EFFETS MOYENNES 17

    Chap2. APPERCUE HISTORIQUE DE L'EX-KATANGA 18

    I. ASPECT GEOGRAPHIQUE 18

    1. Localisation 18

    2. Climat et relief 18

    3. Sols et sous-sols 19

    4. Végétation 20

    42

    5. Hydrographie 20

    II. ASPECT HISTORIQUE 21

    a) LE KATANGA PRECOLONIAL 21

    b) LE KATANGA SOUS CONTROLE BELGE 22

    c) LE KATANGA INDEPENDANT 22

    d) LA PROVINCE DU SHABA 23

    e) LA PROVINCE DU KATANGA 24

    III. ASPECT DEMOGRAPHIQUE 24

    A. DISTRICT DE TANGANIKA 24

    B. DISTRICT DU HAUT-LOMAMI 25

    C. DISTRICT DU LUALABA 25

    D. DISTRICT DU HAUT KATANGA 25

    E. MINORITES ETHNIQUES 26

    IV. ASPECT ADMINISTRATIVE 26

    V. ASPECT ECONIMIQUE 28

    1. Secteur primaire 28

    2. Secteur secondaire 28

    3. Secteur tertiaire 28

    Chap.III. : APPLICATION 29

    III.I PRESENTATION DES DONNEES 29

    III.2.TRAITEMENT DES DONNEES ET CALCUL DE PARAMETRES. 32

    III.3.ANALYSE DE LA VARIANCE. 33

    III.4 COMPARAISON DES EFFETS MOYENS DEUX A DEUX. 33

    A. POUR L'EFFET DISTRICT. 33

    B. POUR L'EFFET ANNEE 35

    CONCLUSION GENERALE 39

    BIBLIOGRAPHIE 40

    TABLE DES MATIERES 41






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