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Efficacité de la politique monétaire sur la stabilité de taux de change en République démocratique du Congo de 1998 à  2014.

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par Héritier Jean Claude WANICAN UWIRA
Université de Kisangani - Licence 2016
  

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II.1.3.1 Abandon des instruments directs de la politique monétaire

La politique monétaire de la Banque Centrale du Congo a connu des mutations structurelles importantes visant l'amélioration de l'efficacité depuis l'année 2001. Ces réformes ont concerné principalement les cadres conceptuel et opérationnel ainsi que le dispositif de surveillance de la politique monétaire.

Avant 2001, la Banque Centrale du Congo utilisait plusieurs instruments d'encadrement direct tels que les plafonds de taux d'intérêt ainsi que les restrictions quantitatives sur le crédit bancaire (plafond de refinancement, capacité de refinancement).

Ces instruments ont étouffé le développement du crédit au moment même où le pays avait besoin des capitaux pour financer la reconstruction nationale et l'activité économique. Par ailleurs, dans un contexte d'absence de discipline budgétaire, la capacité desdits instruments à réguler la liquidité était extrêmement limitée.

C'est ainsi qu'un diagnostic du cadre général de la politique monétaire et de change, un processus de restructuration du cadre de la politique monétaire a été enclenché après un prélude constitué essentiellement du démantèlement des plafonds des taux d'intérêt bancaires en 1998.

II.1.3.2 Adoption du régime de change flottant

Avec la chute des réserves de change du pays suite notamment à la guerre qui a paralysé le pays en 1996, la Banque Centrale était devenue incapable de soutenir son taux de change.

En conséquence, il s'est développé un marché de change parallèle dont le cours s'écartait énormément du marché officiel. Afin d'éliminer ces distorsions, lesquelles amplifiaient le rythme de dépréciation monétaire, le régime de change flottant a été adopté et la détention des devises a été libéralisée en 200125(*).

Ces mesures, soutenues par une réforme de la politique budgétaire ont permis de réduire considérablement le rythme de dépréciation monétaire. L'unification du marché de change a sensiblement diminué l'écart entre le cours de change parallèle et le cours indicatif. Cet écart est presque nul à l'heure actuelle alors qu'il était supérieur à 350 % en 2000.

II.1.3.3 Définition claire de l'objectif principal de la politique monétaire

Avant 2002, il y avait une absence de clarté dans les attributions de la Banque Centrale du Congo notamment en matière de politique monétaire. Sa mission allait jusqu'au développement économique, mission dont la banque centrale ne saurait atteindre. Cela s'explique par faute d'instruments monétaires appropriés.

Avec la promulgation de la loi n°005/2002 du 07 mai 2002 sur la Banque Centrale du Congo en 2002, un contenu clair a été donné à la mission principale de la BCC, en son article 3, qui stipulait que la mission première de l'Institut d'Emission est de définir et de mettre en oeuvre la politique monétaire du pays dont l'objectif principal est la stabilité du niveau général des prix.

En conséquence, des indicateurs précis ont été établis pour mesurer les performances de l'action de la BCC au regard de la loi.

* 25 Règlementation de change en République Démocratique du Congo, articles 1 à 3.

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