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à‰tude de la flore vasculaire, de la végétation et des macrophytes aquatiques proliférants dans le delta du fleuve Sénégal et le lac de Guiers (Sénégal)

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par Abou THIAM
Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal) - Doctorat dà¢â‚¬â„¢Etat ès Sciences Naturelles 2012
  

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2.2 Matériels et méthodes

Il a été procédé à l'inventaire des macrophytes au cours de plusieurs missions scientifiques pendant différentes périodes de l'année (saison sèche et saison pluvieuse) particulièrement entre 1994 et 2001. Les observations ont été menées dans les trois types de zones humides suivantes:

1. Les abords immédiats de la rive gauche du fleuve

2. Le lac de Guiers et son canal d'alimentation, la Taoué

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3. Les zones basses inondables submergées plus ou moins longtemps par le débordement des eaux ou constamment humides à cause de la nappe souterraine superficielle

Les échantillons de plantes récoltés ont été séchés pour la plupart et mis en herbier. L'identification des espèces a été faite avec les Flores du Sénégal (Berhaut, 1967 ; Berhaut 1971-1979 ; Vanden Berghen, 1988) et d'Afrique de l'Ouest (Hutchinson et Dalziel, 19541972). Pour la détermination de certaines espèces, les herbiers du Département de Biologie Végétale de l'Université Cheikh Anta Diop (Dakar), de l'Institut Fondamental d'Afrique Noire (IFAN), du Muséum National d'Histoire Naturelle (Paris), et du Jardin Botanique National de Belgique (Meise) ont été consultés.

La nomenclature botanique utilisée en général est celle de Lebrun & Stork (1991-1997). Pour Salvinia molesta D.S. Mitchell, nous avons adopté celle de Johns (1991). Pour Azolla pinnata R.Br var. africana (Desv.) Bak., Typha domingensis Pers, Bolboschoenus maritimus (L.) Palla, Oxycaryum cubense Poeppig et Kunth, Schoenoplectus Palla, Lemna aequinoctialis Welw. Nous avons suivi la nomenclature de Vanden Berghen (1988).

Les familles sont classées dans l'ordre de la flore de Berhaut (1967), genres et espèces se suivent dans l'ordre alphabétique.

Pour les types biologiques, nous avons utilisé la classification de Raunkiaer (1934) adaptée à la zone tropicale où la saison défavorable correspond à la saison sèche (Lebrun 1966 ; Trochain, 1966). Cette classification distingue 6 formes biologiques de base, qui sont :

- Thérophytes (T): plantes annuelles dont seules les semences subsistent à la mauvaise saison

- Phanérophytes (P): plantes vivaces avec des bourgeons situés à plus de 50 cm de la surface du sol

- Chaméphytes (C) : plantes vivaces avec des bourgeons situés à moins de 50 cm de la surface du sol

- Géophytes (G): plantes dont les bourgeons restent enfouis dans le sol pendant la mauvaise saison

- Hémicryptophyte (H) : plantes dont les bourgeons sont partiellement enfouis dans le sol

- Hydrophytes (Hy) : plantes aquatiques

A ces types fondamentaux, nous ajoutons à la suite de Noba et al. (2004) :

- Parasites (Par) : pour les plantes parasites

Les plantes aquatiques, les hydrophytes, qui constituent la grande majorité des macrophytes que nous étudions dans ce travail sont difficiles à classer dans le système de Raunkiaer. Nous avons

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adapté à notre dition la nomenclature proposée par Trochain (1966). Celle-ci se présente de la façon suivante:

- les hélophytes (deux types) :

· Hélogéophytes (Hé gé) : plantes dont les bourgeons sont dans la vase; l'appareil végétatif est aérien;

· Hélothérophytes (Hé th) : plantes amphibies annuelles; les graines subsistent dans la vase.

- les hydrophytes (quatre types):

· Hydrophytes nageants (Hyd na) : bourgeons et appareil végétatif flottent sur ou dans l'eau;

· Hydrogéophytes (Hyd gé) : plantes aquatiques vivaces fixées, subsistent sous forme de rhizome situé dans le substrat et porteur de bourgeons;

· Hydrohémicryptophytes (Hyd hé) : plantes vivaces aquatiques fixées, subsistent sous forme de souche portant des bourgeons à la surface du substrat solide ou vaseux;

· Hydrothérophytes (Hyd th) : plantes aquatiques fixées, subsistent sous forme de

graines ou de boutures à valeur de bourgeons.

Concernant la répartition géographique des espèces (la chorologie), les principaux sigles proposés

par Lebrun (1969) et Vanden Berghen (1979) pour désigner les différents groupes ont été utilisés :

- Cosm : espèces cosmopolites

- Pant : espèces pantropicales

- Pal: espèces paléotropicales

- Afr: espèces soudano- guinéo-zambéziennes éventuellement aussi présentes en Afrique du

Nord et en Afrique australe

- As : espèces Afro-asiatiques

- Afram : espèces Afro-américaines

- Sz : espèces Soudano-zambéziennes

- Sahm : espèces Saharo-méditerranéennes

Il y a eu plusieurs tentatives de classification des plantes aquatiques en fonction de leur forme de

vie (Hartog and Segal, 1964); une bonne révision a été présentée par Sculthorpe (1967) et

Hutchinson (1975). Les catégorisations ont été souvent basées soit sur la forme des plantes, le

milieu dans lequel elles grandissent ou se reproduisent, ou encore sur les moyens de survie aux

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conditions défavorables. Aucune des classifications proposées n'ont eu une large acceptation, à cause probablement du fait qu'elles comportent de nombreuses catégories et subdivisions.

Nous avons opté dans ce travail pour une typologie des macrophytes suivant leur fixation ou non au substrat ainsi que le développement de tout ou certains organes de la plante dans ou au-dessus de l'eau. Elle est largement inspirée de Trochain (1966), Sculthorpe (1967), Camefort (1996) et Cronk & Fennessy (2001).

Pour la systématique, la description, les indications sur la répartition géographique et l'écologie des espèces, nos principales sources d'information sont: les Flores de Berhaut (1978 ; 19711978), de Hutchinson et Dalziel (1954-1972), la liste énumérative de Lebrun et Stork (1991-1997), Vanden Berghen (1988 ; 1991) et des résultats de différents travaux (Germain, 1965 ; Hall B.H. and al., 1971 ; Jacobsen, 1983 ; Gopal and Sharma, 1990 ; Cook, 1990 ; Montégut, 2003).

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery