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à‰valuation de l'efficience technique du système d'irrigation de la basse plaine des Gonaà¯ves, cas de la zone IV, (1ère section communale de Pont-Tamarin).

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par Ceder SIMON
UNIVERSITE Dà¢â‚¬â„¢ETAT Dà¢â‚¬â„¢HAITI (UEH) - Licence 2016
  

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Conclusion partielle

La particularité du contexte étudié, liée au caractère argileux des sols de la basse Plaine des Gonaïves, a mis en évidence que l'efficience d'application de l'eau à la parcelle peut atteindre plus que 90%. Contrairement à ce qui est connu sur les techniques d'irrigation de surface, cette valeur de l`efficience est généralement considérée comme excellente. Quant à l'efficience du système de transport, elle est de l'ordre de 86% pour chaque tronçon de 100 mètre de canal parcouru. Dieuconserve en 2004 a présenté un tableau donnant les valeurs maximales de l'efficience de transport et d'application de l'eau à la parcelle en Haïti en faisant une étude de cas sur deux périmètres différents (Tableau 3). Les valeurs maximales obtenues pour l'efficience d'application sont comprises entre 70 et 80%. Ces valeurs sont inférieures aux résultats des travaux au niveau de la basse Plaine de Gonaïves. Quant aux valeurs maximales obtenues pour l'efficience de transport au niveau des périmètres étudiés, elles sont de l'ordre de 70 à 90% suivant que le périmètre est réhabilité ou pas. Ces résultats pourraient être bien rimés avec ceux obtenus dans le cadre de la situation actuelle du périmètre de la basse Plaine des Gonaïves. Mais ceci, en ne dépassant pas deux-cents (200) mètres de canal avec l'eau d'irrigation. En ce qui concerne l'efficience d'application au niveau de la zone de l'étude (basse Plaine des Gonaïves), plusieurs facteurs expliquent les résultats trouvés.

1. Petitesse des bassins qui sont de l'ordre 10 m * 3 m ;

2. Faible débit à l'entrée des bassins de l'ordre de 5 à 10 l/s ;

3. Texture des sols ;

4. Pente relativement nulle à l'intérieur des bassins ;

5. Habilité des agriculteurs dans les pratiques d'arrosages.

D'un autre côté, les doses apportées ne suffisent pas pour répondre aux besoins moyens des cultures. A ce niveau, on parle de l'insuffisance des doses, ou de l'inefficacité des doses apportées. Le paramètre clé traduisant ainsi cette insuffisance est l'efficience de réquisition. Il indique le pourcentage des besoins qui sont satisfaits lors des épisodes d'irrigation.

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Mise à part l'efficience d'application de l'eau à la parcelle et l'efficience de réquisition, l'uniformité d'arrosage est un autre paramètre permettant de juger la performance de l'irrigation.

Les résultats des mesures donnent des valeurs de coefficient d'uniformité allant de 92 à 96% dans le cas des parcelles étudiées au niveau de la zone de travail.

Une autre question doit se poser : les problèmes liés à la disponibilité de l'eau au niveau de la zone IV, insuffisance ou mauvaise gestion ?

Le premier volet de la question à savoir l'insuffisance est évaluée en comparant le volume total d'eau disponible sur le sous périmètre aux besoins théoriques des cultures. Quant à la deuxième partie de la question, les différentes formes de pertes ont été évaluées, (voir la conclusion partielle précédente).

5.3.3 Besoins en eau du périmètre

La détermination des besoins en eau du périmètre est nécessaire pour comparer les exigences en eau des cultures par rapport à disponibilité de la ressource. Ces besoins sont évalués en fonction du débit fictif continu.

5.3.3.1 Calcul du débit fictif continu

Le débit fictif continu (DFC), traduit la demande en eau mensuelle à satisfaire sur le périmètre. Au niveau de la zone IV de la basse Plaine des Gonaïves, le DFC est décrit par le tableau qui suit (Tableau 12).

Tableau 12 : Débit fictif continu pour la zone de l'étude (zone IV)

Mois

Jan.

Fév.

Mar.

Avr.

Mai

Jui.

Jui.

Aou.

Sep.

Oct.

Nov.

Déc.

DFC

0.60

0.49

0.42

0.99

0.52

0.16

0.61

0.57

0.35

0.15

0.25

0.59

Sources : (DDA-A, 2008)

Le DFC le plus important remarqué est celui correspondant au mois d'avril soit DFC = 0.99 l/s/ha.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore