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à‰valuation de l'efficience technique du système d'irrigation de la basse plaine des Gonaà¯ves, cas de la zone IV, (1ère section communale de Pont-Tamarin).

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par Ceder SIMON
UNIVERSITE Dà¢â‚¬â„¢ETAT Dà¢â‚¬â„¢HAITI (UEH) - Licence 2016
  

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1.2 Problématique

La basse Plaine des Gonaïves bénéficie d'une pluviométrie moyenne de 700 mm par an (Supreme, 2011). Le système d'irrigation présent et les types de sols rencontrés font de la région une zone agricole de grande importance. Ainsi, en plus des précipitations naturelles, deux (2) rivières (Quinte, Bayonnais) et trente-neuf (39) stations de pompages desservent la basse Plaine. Ce qui fait de cette dernière un périmètre irrigué dotant d'un système d'irrigation gravitaire reposant sur les eaux de pompage et des eaux provenant des deux (2) rivières. Compte tenu de la dégradation spectaculaire des bassins versant et la faible pluviosité de la région, les rivières ne sont représentées que par un petit courant d'eau durant certaines périodes de l'année particulièrement de Décembre-Janvier jusqu'à Mai-Juin (FAO, 1969). De plus, la présence des sept (7) périmètres irrigués dans la haute Plaine des Gonaïves et à Bassin Magnan sur plus de 2 000 ha fait que, la plus grande part de l'eau provenant du bassin versant la rivière la Quinte est exploitée en amont (AGROCONSULT-HAITI SA, 2009). Cette situation entrave ainsi la disponibilité de l'eau de surface au niveau la basse Plaine. D'un autre côté, sur les trente-neuf (39) stations de pompages présentes, certaines d'entre-elles fonctionnent très mal ou ne fonctionnent presque plus (Corvil, 2004).

On assiste donc à des écarts considérables entre le rendement réel et le rendement potentiel des cultures, ces écarts peuvent être directement liés aux difficultés d'accès à l'eau. Les rendements moyens pour les cultures les plus pratiquées sur le périmètre varient autour de 0.60 tonne/ha pour le maïs ; 0.70 tonne/ha pour le sorgho ; 0.48 à 0.70 tonne/ha pour le haricot ; 13.60 tonne/ha pour l'aubergine ; 12 tonne/ha pour la banane (AGROCONSULT-HAITI SA, 2009).

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Toutes ces considérations nous laissent comprendre combien l'eau est précieuse et rare sur le périmètre, d'où la nécessité d'en faire une meilleure gestion. La prédominance des canaux en terre battue sur les canaux en maçonnerie, les canaux en béton non réparés et mal entretenus sont entre autres, les facteurs les plus visibles pouvant réduire l'efficience du système d'irrigation de la basse Plaine.

Compte tenu du coût des ressources en eau pour la zone, des problèmes d'indisponibilité de la ressource pour certaines périodes de l'année engendrant finalement des chutes de rendement des cultures, cette étude sur l'évaluation de l'efficience technique du système d'irrigation se révèle importante.

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