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Les Congolais à  l'épreuve de la démocratie participative : enjeux et défis à  relever

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par Jimmy MFUTILA-HOLIBAMA
UNIKIN - GRADUAT EN SCIENCES POLITIQUES ET ADMINISTRATIVES 2014
  

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§2. LES DEFIS

Comme nous l'avons dit ci-haut la RDC recours à la démocratie participative et souvent c'est de manière inconsciente, même s'il en était le contraire ; se souvent pour donner une image participative à la démocratie congolaise, mais si la volonté en est dans les chefs des dirigeants congolais de renforcer la démocratie congolaise, l'idéal sera d'assainir l'espace politique à fin de permettre réellement aux citoyens ordinaires de participer à la prise d'une décision d'intérêt général.

Dans un Forum Social Mondial tenu en février 2011à Dakar par LONGENDJA Henri-Christian, MVONDO Jean-Marie et KATANGA Mime sur le « Budget participatif comme outil de contrôle Citoyen, L'expérience sur les communes de KALAMU et BARUMBU », ils sont présenter quelques défis à relever par la RDC concernant le budget participatif, qui est un outil de la démocratie participative. Selon les intervenants précitées il s'agit de :

Ø Faire du développement des provinces et des ETD une réalité pour les différentes communautés, décentralisation effective ;

Ø Respect des droits de l'homme; Accès a l'information publique (nécessité d'une loi) et 

Ø Une société civile efficace et organisée à la base.

Nous rejoindrons partiellement l'avis de ces derniers concernant les autres outils de la démocratie participative ; car la démocratie participative que l'on utilise le budget participatif ou tout autre outil, l'acteur principal ou direct que l'on cherche à associer ici n'est rien d'autres que le citoyen ordinaire, pris comme citoyen d'un Etat et non comme membre d'un corps intermédiaires que sa soit partis politiques ou société civile, étant donné qu'il y a toujours des tendances : « pro-pouvoir ou pro-opposition », d'où il faut que l'accent soit mis sur les citoyens ordinaires et non sur la société civile, donc nous approuvons les trois premiers propositions et désapprouvons la dernière.

Ainsi nous pouvons ajouter comme défis à relever :

1. Il faut que les élites intellectuelles organise des activités de sensibilisation des citoyens sur les enjeux politiques, tout en leur laissant l'espace de s'exprimer, donc garantir la liberté d'expression, sans laquelle la démocratie participative ne serait qu'une utopie.

2. Eviter de politiser les dialogues ou concertations nationales, à l'élaboration, à la consultation, comme devenu une habitude dans les chefs congolais.

3. Eviter de créer des citoyens ordinaires fictifs, en recourant aux individus qui sont pourtant élites politiques en leur donnant la pseudo-qualification de précitée et également renforcer les nombres des citoyens ordinaires dans les débats, à l'élaboration, à la consultation, dont ont fait appel à eux.

4. Recourir à l'échantillon raisonné pour assurer la représentation de toutes les souches de la société congolaise.

5. Assurer une immunité juridique aux citoyens ordinaires, afin de leur permettre de s'exprimer librement. Ici le champ s'élargit à tous les participants au débat, à l'élaboration, à la consultation, etc. ce qui suppose l'indépendance du pouvoir judiciaires, une vrai indépendance et non une coloration partiale que l'on fait du pouvoir judiciaire qui en fin de compte ne se prononce que pour défendre les intérêts du plus fort.

6. Assurer l'indépendance des médias publics et l'impartialité des médias privés sans lequel, ils ne seront pas un quatrième pouvoir comme le considère les Etats modernes démocratisés, afin de permettre aux citoyens, ordinaires surtout de se faire une idée exacte des enjeux politiques.

7. Faire des 18 et 19 décembre de chaque année des journées nationales de la démocratie en RDC, en référence des jours où les congolais ont acceptées les règles de jeu démocratique.

8. Renforcer les institutions d'appui à la démocratie, la C.E.N.I, C.S.A.C d'un pouvoir citoyen, il en est de même avec le C.E.S.

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