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à‰tude de l'effet des coupes sur la croissance et l'utilisation d'eau chez deux espèces fourragères cenchrus biflorus roxb et zornia glochidiata reichenbach (ex de candolle)

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par Moussa Oumarou Abdoulaye
Universite de Maradi - Master  2013
  

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IV. QUTRIEME PARTIE : DISCUSSION

Les résultats de l'étude anatomique de l'épiderme foliaire, de la tige et de la racine chez les deux espèces étudiées montrent des différences structurelles liées à leur appartenance phylogénique. Chez C.biflorus les stomates sont très petits et disposés de manière alignée par rapport à ceux de Z. glochidiata qui sont de plus grande taille et de forme anisocytique.

La distinction entre ces deux groupes s'effectue selon plusieurs types de critères que l'on peut hiérarchiser de la manière suivante : l'organisation des cellules épidermiques, les types de stomates. Les cellules épidermiques des graminées sont généralement allongées et disposées en files parallèles aux nervures (parallèles entre elles). En ce qui concerne l'orientation des nervures des monocotylédones, on constate que, contrairement aux dicotylédones, elles sont généralement parallèles. Les stomates de dicotylédones sont de 4 types principaux alors que chez les monocotylédones, on distingue un type unique aux lèvres de l'ostiole subérifiées (G. Mandret, 1989).

Au niveau de la tige, l'étude anatomique montrent une différence nette entre la tige de graminée (C. biflorus) et celle de légumineuse (Z. glochidiata). Cette différence s'expliquerait par le fait que les monocotylédones ne présentent pas des tissus secondaires, il existe uniquement des tissus primaires tandis que chez les dicotylédones on rencontre des tissus secondaires.

En général, chez les espèces fourragères, la biomasse est le paramètre le plus souvent utilisé pour caractériser la production. L'opération de coupe menée sur les génotypes de C.biflorus et de Z.glochidiata sur les placettes et dans les pots a donné des résultats spécifiquement différents selon le niveau de coupe (3 cm et 5 cm) et le nombre de coupes. Dans la plupart des cas, les coupes ont favorisé la production de biomasse. Ces résultats sont similaires à ceux publiés par R. TellaP, M. Oarro, M. Barbero (1999) qui ont montré que la méthode des coupes répétées au même endroit constitue un stimulus qui accroît la production végétale. La production de biomasse en réponse aux coupes à 5 cm du sol est plus importante pour les deux espèces mais plus

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surtout sur les placettes chez Cenchrus et dans les pots chez Zornia. Cette différence s'expliquerait par le fait que l'espèce Cenchrus préfère un milieu ouvert à cause de ses racines très longues et ramifiés par rapport au pot qui fournit des conditions défavorables à l'expression du potentiel des plantes du fait du confinement du système racinaire.

La faible production de ces espèces à 3cm du sol sur les deux milieux de culture indique que ce niveau de coupe simule un broutage relativement sévère qui ne permet pas une régénération rapide de la biomasse. Cependant, la limitation de la régénération de la biomasse avec les coupes à 3 cm n'affecte pas de la même façon les deux espèces. Chez Cenchrus, ce niveau de coupe a même eu un effet négatif sur la biomasse comparée à celle des plantes témoins. Ce qui traduit une plus grande sensibilité au broutage sévère chez Cenchrus par rapport à Zornia.

L'effet du DPV sur la transpiration des plantes témoins montre une légère augmentation au cours de la journée nuageuse quel que soit le traitement. Par contre au cours de la journée ensoleillée, la transpiration a montré une importante augmentation qui résulte de l'augmentation du DPV au cours de cette journée. En effet, une augmentation du DPV, entraine l'ouverture des stomates (Serge Hamon, 2007), avec une élévation subséquente de la transpiration. Les plantes coupées montrent une augmentation de la transpiration largement plus faible du fait d'une surface foliaire moins importante. Ce qui peut constituer un atout en conditions de sécheresse car la plante doit gérer le peu d'eau qui lui est disponible.

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