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Modernisation des salons de coiffure et évolution de leurs chiffres d'affaires, cas du salon Bakagape Saloon de 2010 à  2013

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par Gratien KAMBALE SIBALISASI
Université de Goma Unigom - Grade en Sciences économiques et de gestion  2013
  

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UNIVERSITE DE GOMA

« UNIGOM »

B.P 204 GOMA

LA MODRENISATION DES SALONS DE COIFFURE ET L'EVOLUTION DE LEURS CHIFFRES D'AFFAIRES A GOMA : CAS DU SALON DE COIFFURE BAKAGAPE DE 2011-2013

Faculté des Sciences Economiques et de Gestion

Par : KAMBALE SIBALISASI Gratien

Travail defin de cycle présenté en vue de l'obtention du diplôme de Graduant en Sciences Economiques et de Gestion.

Sous l'encadrement de : Ass. Pascal MULINDWA

Année académique : 2013-2014

A mes chers parents KAMBALE MUSUBAO et KAHAMBU STEPHANIE

A mes chers frères et soeurs Patient SIBALISASI, Arsène SIBALISASI, Elkane SIBALISASI, Hubert SIBALISASI, Jasmine SIBALISASI, Christelle SIBALISASI, et Naomi.

A mon regretté ami PALUKU MUSAVULI Appolinaire.

Je vous dédie ce présent travail.

REMERCIEMENTS

Conscient de la participation de différents efforts déployés pour l'élaboration de ce travail, il ne serait pas digne de notre part de passer sous silence de la part des uns et des autres.

Cependant, nous ne pouvons prétendre avoir le mérite personnel dans la réalisation de ce travail, fruit d'un dur labeur, car il est l'oeuvre d'une précieuse et grande collaboration.

En premier lieu, nos sincères remerciements s'adressent au Tout-Puissant, le créateur de toute chose sur cette terre, et qui a implanté dans chaque organisme humain, une richesse ou fortune que sont l'intelligence et la volonté.

Au corps professoral de l'université de Goma, pour la formation de qualité qu'il ne cesse de nous transmettre. Très particulièrement à l'assistant Pascal MULINDWA qui a accepté de nous encadrer pour la réalisationdu présent travail.

A notre père KAMBALE MUSUBAO et à notre maman KAHAMBU STEPHANIE, qui ont supporté nos caprices et accepté de nous scolariser dès l'école primaire jusqu'à maintenant et répondre à nos besoins malgré une charge lourde qui soit à leur porté.

Nos profonde reconnaissance s'adresse aussi à tous les collègues de promotion et tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce travail.

KAMBALE SIBALISASI Gratien

SIGLES ET ABREVIATIONS

CA : chiffre d'affaires ;

CAF : capacité d'autofinancement ;

Di : différence

Di² : différence carrée ;

EBE : excédent brut d'exploitation ou insuffisance brute d'exploitation ;

TFR : tableau de formation du résultat ;

VA : valeur ajoutée ;

RNE : résultat net d'exploitation ;

MBA : marge brute d'autofinancement ;

MB : marge brute ;

RE : résultat d'exploitation ;

Dl : degré de liberté ;

Tcal : statistique t calculée ;

Ttab : statistique t tabulée de la distribution de student ;

RDC : République Démocratique du Congo ;

TVA : taxe sur la valeur ajoutée

AVANT PROPOS

Sujet : « La modernisation des salons de coiffures et évolution de leurs chiffres d'affaires à Goma : cas du salon de coiffure BAKAGAPE de 2011-2013 ».

Cette étude a été menée en vue de juger de la modernisation des salons de coiffures et l'évolution de leurs chiffres d'affaires à Goma. Elle est une source d'information que pour les hommes d'affaires, que pour les jeunes entrepreneurs qui voudront investir dans ce secteur que ce dernier connait des forts aménagements qui contribuent positivement à la croissance du chiffre d'affaire en volume.

Aujourd'hui, la modernisation des salons de coiffure à Goma, leurs permet de disposer d'une clientèle particulière, permanente et adaptée qui assure la maximisation de recettes.

Ainsi, des salons à la mode (salons mixtes, salons pour hommes ou pour dames) faitent pour les demandes particulières comme, le shampooing, la coupe et brushing... naissent du jour au lendemain à Goma.

INTRODUCTION

I. PROBLEMATIQUE

La crise socio-économique que connait la République Démocratique du Congo ne cesse d'enfoncer le pays dans le profond du gouffre du sous développement. Avec un revenu par tête d'habitant de 319$ et un indicateur du développement humain (IDH) de 0,304, soit 71% de taux de pauvreté ; le pays figure à la dernière position du classement mondial des pays selon le rapport annuel du développement humain PNUD 2013.

En effet, cette situation critique que connait le pays, est le résultat de plusieurs évènements survenus pendant ces dernières décennies ; parmi lesquels nous citons entre autre la zaïrianisation, les pillages des années 1990, le départ massif des investisseurs étrangers (belges) ainsi que les guerres en répartition que connait actuellement l'Est du pays.

Cependant, l'ampleur de cette crise économique en RDC en général et particulièrement en ville de Goma, est une question qui préoccupe au plus haut niveau aussi les responsables politiques gouvernementaux que les penseurs et théoriciens scientifiques que nous sommes.

Par ailleurs, au fur et à mesure que le monde s'inscrit dans le dynamisme et le changement sur tous les plans ; également le secteur informel se diversifie en s'adaptant au rythme ou au processus de l'évolution mondiale couramment appelé «  la modernisation ».

C'est dans cette optique, que nous nous sommes proposé de chevaler nos recherches au tour du sujet intitulé : « la modernisation des salons de coiffures et évolution de leur chiffre d'affaires à Goma : cas du salon de coiffure BAKAGAPE de 2011 à 2013 ».

Il convient de dire qu'après la destruction massive de plusieurs unités de productions et le départ massif des investisseurs étrangers, une importante partie de la population active occupée avant, s'est retrouvée au chômage sans préavis, ni indemnisation .Le circuit informel à cet effet a pris un développement accru pour palier au besoin de service de la population de Goma et cela grâce à l'expérience accumulée lors du passage des innovateurs étrangers c'est-à-dire une main d'oeuvre a pu facilement se réinsérer dans le circuit de production des biens et services.

Le développement de l'économie informelle est donc une réaction face à la faillite du circuit économie formelle à Goma.

C'est ainsi que ce circuit informel a pris la relève en s'assurant une position importante dans la vie au quotidien de la population de Goma.

Ainsi, le circuit informel serait formé de petites activités commerciales, des services et des services. Les activités commerciales de ces services regorgent les restaurants bars, les cabines téléphoniques, les dispensaires, les micros entreprises de location des meubles, les salons de coiffure lesquels font exactement l'objet de notre étude.

Par l'exercice de leurs activités, dites informelles, les exploitants de ce denier deviennent de micro entrepreneurs à part entière et par conséquent des véritables acteurs dans la lutte pour le développement.

Cependant les questions qu'on se pose sont les suivantes :

· Quelle motivation qui a poussé le salon de coiffure BAKAGAPE à se moderniser ?

· Quel est l'impact de cette modernisation sur l'évolution de son chiffre d'affaires ?

C'est donc les préoccupations fondamentales auxquelles cette étude se propose de répondre et d'apporter quelques améliorations après que les failles soient décelées.

II.HYPOTHESES

L'hypothèse est une réponse anticipée et/ou provisoire à une recherche donnée. Eu regard à ce qui précède, nous avons émis les hypothèses ci après :

1. L'attraction de la clientèle, serait la principale cause qui aurait poussé le salon de coiffure BAKAGAPE à se moderniser.

2. Dès la publicité du lancement des activités, il serait remarqué une évolution positive du chiffre d'affaires liée à cette modernisation.

III.INTERET ET CHOIX DU SUJET

Cette étude présente un intérêt particulier, dans la mesure où elle pourra éclairer l'opinion publique et attirer l'attention de ceux qui voudront investir dans le domaine de salons de coiffures tout en modernisant leur secteur d'activités en vue d'attirer grand profit.

Aussi servir de point de référence pour d'autres chercheurs qui voudront élargir leur recherche dans ce domaine.

IV.METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES

Dans le langage courant on confond souvent ce qui est une méthode et une technique. Pour la plupart on tend à employer indépendamment l'une ou l'autre ; c'est pourquoi dans notre travail nous commençons d'abord par donner l'acceptation de ce qu'on pourra entendre par la méthode.

Nous nous inscrivons dans une perspective philosophique ; nous pouvons définir la méthode avec M. GRAWITZ : « la méthode est un ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre une certaines finalité, une découverte ou une preuve d'une vérité ».

Alors que la technique, poursuit le même auteur ; « ne sont que des procédés opératoires, rigoureux, définis, transmissibles susceptibles d'être appliqués à nouveau dans les mêmes conditions adaptés au genre du problème et de phénomènes en

cause ».

Le mot méthode revêt plusieurs sens ou formes, le Dictionnaire Petit Robert définit la méthode comme « l'ensemble des démarches que suit l'esprit pour découvrir et démontrer la vérité ».

A près avoir levé l'équivoque qui pourrait exister entre les deux (méthode et technique) voici en marge les méthodes et techniques que nous avons utiliser au cours de ce travail.

· Méthode statistique

Comme l'indique GRAWITZ (2001 : 384) la méthode statistique «  c'est un ensemble des procédures tendant à une évaluation numérique et une analyse des données permettant un certain types de descriptions de leurs caractéristiques et évaluation ou la vérification d'hypothèse ».

La méthode statistique de comparaison de deux moyennes à deux échantillons appareillées nous a permis d'analyser et d'interpréter les résultats obtenus.

· Technique documentaire

Selon Henri MENDRAS (1997 : 225), la technique documentaire est définie comme une manière de faire l'état du savoir sur la question en réunissant tous les documents disponibles sur le sujet. Des ouvrages, des rapports, des mémoires, des revues, des articles, et de TFC parlant de la modernisation, de la coiffure, de la rentabilité, du secteur informel, du chiffre d'affaires ; etc. nous ont servi à situer l'étude dans le cadre conceptuel et théorique.

· Technique d'interview

Il s'agit de procédé d'investigation scientifique, utilisant un procédé de communication en relation avec le but fixé. La technique d'interview nous a permis d'organiser une conversation envers nos enquêtés afin de recueillir des informations sur les indicateurs de nos hypothèses et concepts.

V.DELIMITATION DU TRAVAIL

Tout travail qui se veut scientifique doit être examiné dans le temps tout comme dans l'espace pour bien cerner le contour du sujet et faciliter la démarche scientifique que nous abordons. Cependant pour un aboutissement meilleur, nous ne saurions pas aborder ce travail sans avoir le limité dans le temps et dans l'espace, d'où le besoin de délimitation du sujet se veut très capital.

Ø Délimitation spéciale

Notre étude se limite à l'étude de la modernisation du salon de coiffure BAKAGAPE sur l'évolution de son chiffre d'affaire.

Les informations que nous allons recueillir décriront évidemment les réalités cette micro-entreprise, pendant la période d'avant et après sa modernisation.

Ø Délimitation temporaire

Du point vu temporaire nos études remontent de 2011 à 2013.

VI.SUBDIVISION DU TRAVAIL

Le présent travail comprend, en dehors de l'introduction et de la conclusion , trois chapitres :

Le premier chapitre porte sur le cadre conceptuel et théorique de l'étude ; le second porte sur la présentation du milieu d'étude afin le troisième consiste sur l'analyse des données et présentation de résultats.

CHAPITRE PREMIER

CADRE CONCEPTUEL DE L'ETUDE

I.1 LE SECTEUR INFORMEL

I.1.1 Concept d'économie informelle

Il est difficile de définir l'économie informelle car ce concept relève d'un phénomène relativement flou. C'est pourquoi dans la littérature, il n'ya pas de consensus chez les auteurs sur les traits particuliers qui les distinguent.

Néanmoins, certains attributs de cette économie sont récurrents dans les écrits. Pour l'auteur Gauthier de Villers, les activités pratiquées du secteur informel seraient des activités pratiquées généralement par les pauvres exercées plus au moins en marge des lois et des institutions officielles et relève des normes spécifiques par rapport à celles de la modernité.

Constitué par toutes les activités autre qu'agricoles, industrielle ou commerciale (au sens du grand commerce), le secteur informel regroupe essentiellement les activités du type artisanal (production et service) ou commerciale (petit commerce de détail) dont l'éventail s'étend sur des petits métiers occasionnels jusqu'aux micro entreprises employant moins de cinq personnes.

Il s'agit d'un secteur regroupant des unités de productions ou la production est réalisée à petite échelle, le capital avancé faible avec le salariat limité mais où il ya vente des biens et services.

I.1.2 Historique sur le secteur informel

Dans les années cinquante de nombreux migrants des pays du tiers monde quittent la campagne pour s'établir autour des centres urbains, les premiers signes d'une informatisation apparaissent.

La théorie de la modernisation fait alors une analyse dualiste de l'économie de développement. Elle distingue le secteur traditionnel caractérisé par le sous emploi d'une main d'oeuvre excédentaire du secteur moderne marqué par un capitalisme urbain. Pour les tenants de la théorie de la modernisation, les migrants de la campagne seront tôt ou tard intégrés au secteur capitaliste moderne. Ces derniers seraient seulement dans une phase de transition entre secteur non capitaliste et rural et une prolétarisation les adeptes du point de vue marxiste tiennent sensiblement le même discours lorsqu'ils affirment que la masse des ruraux constitue « une armée industrielle de réserve » qui sera abordée par le « formel », et procurera des ouvriers salariés à l'industrie.

Dans les années soixante, un nouveau regard est porté sur le phénomène de migration. Certains économistes de la « commission économique pour l'Amérique latine » constatent que la majorité de nouveaux urbains n'adhèrent pas au modèle du salariat moderne.

Le processus d'incorporation se fait long et on définit comme marginale la population périurbaine. L'anthropologue O. LEWIS reprend cette idée dans les enfants de Sanchez en 1961, pour ce dernier la marginale sociale et économique de la population supposée transitoire, sera en fait à l'origine d'une culture de la pauvreté qui se transmettra de génération en génération.

Gaspard .B. Muheme (1995) estime parallèlement, qu'entre 1960 et 1972 les approches du secteur informel rejoignent l'expression d'un « chômage déguisé » ce concept englobe l'ensemble des petits commerces, artisans et les petits exploitants familiaux ou sociétaire. Ceux-ci constituent terriblement un moyen d'existence et sont caractérisés par un certain parasitisme, un quasi-salariat métayage urbain et une pluriactivité.

Dès 1972 le rapport du bureau international du travail (BIT) portant sur la situation de l'emploi urbain au Kenya dans le cadre du « programme mondial de l'emploi » lancé en1969 nomme une réalité qui cesse de scissiter de l'intérêt de la part des experts en développement.

Il englobe des travailleurs pauvres exerçant un travail pénible mains dont l'activité économique n'est ni reconnue, ni enregistrée ni protégée ni réglementée par les pouvoirs publics. L'informalité économique est alors une façon de faire les choses caractérisée par :

Une facilité d'entrée, un recours aux ressources locales, une appropriation familiale des ressources, une technologie adaptée et une main d'oeuvre importante dans un marché de concurrence sans réglementation ; afin, les qualifications sont acquises en dehors du système scolaire officiel.

Jusqu'au milieu des années quatre-vingts l'économie informelle se définit comme un secteur parallèle au secteur formel.

I.1.3 Caractéristique et condition des activités économiques formelles

A. Caractéristique

Les activités du secteur de l'économie formelle sont caractérisées par les critères suivants :

Ø Une technologie avancée exigeant un capital important qui permet l'achat des outils de production moderne. En cas de manque des moyens financiers, les responsables de ces activités a la faculté de recourir au crédit bancaire et peut même bénéficier des subventions de l'Etat.

Ø Un mode d'organisation bureaucratique et tienne une comptabilité régulièrement reconnue.

B. Condition des activités d'économie formelle

Il faut noter qu'il existe des conditions établies aux préalables pour exercer une activité dans le cadre formel ; parmi ces conditions nous citons :

Ø Etre un agent économique reconnu ;

Ø Avoir les activités économiques reconnues et même autorisé ;

Ø Imposition de l'Etat sur les activités ;

Ø Afin être immatriculé au registre de commerce au tribunal de premier instance ou avoir une paternité délivrée par l'Etat.

I.1.4 Secteur d'économie informelle

Le concept d'économique informelle revêt plusieurs définitions avec différents auteurs selon le secteur de la vie sociale auquel on peut l'appliquer selon P. Hugon.

L'économie informelle est regroupée des unités des productions, ou la production est effectuée à petite échelle le capital avancé est faible, le salariat limité, mais ou il y a vente de biens et service.

· Les causes favorisant l'émergence du secteur informel

Il existe bien d'autres causes qui favorisent l'émergence du secteur informel du point de vue économique, il faudra souligner la conjoncture économique inflationniste caractérisée par le développement de l'économie informelle qui entraine ce qui suit :

· L'incapacité des banques centrales et des banques des dépôts à satisfaire à la demande en devises d'où l'apparition des cambistes dans la ville.

· La diminution sensible du pouvoir d'achat du consommateur qui oeuvre dans le secteur formel suite à la baisse du salaire presque qui n'exerce aucune influence sur la vie du travailleur et sa famille , mais aussi la hausse généralisée des prix sur les marchés dominé par l'informel.

I.1.5 Définition des concepts connexes

Ø Secteur économique

On entend par secteur économique une branche des entreprises ou des activités à but lucratif qui produisent les biens et services susceptibles à satisfaire un besoin. On parle du secteur formel en cas du respect des normes établies.

Colin Clark (1947) qui le premier a proposé de regrouper les activités économiques en trois secteurs distincts, le secteur primaire qui comprend l'agriculture la pêche , la sylviculture et parfois les mines ; le secteur secondaire qui inclut l'industrie manufacturière, énergie, bâtiment , bâtiment et travaux publics ; et le secteur tertiaire les restes des activités impliquant les industries de conseil (essentiellement immatériel : conseil assurance, intermédiation, formation études et recherche, administration services à la personne ; sécurité, nettoyage, etc.)

Cette classification n'est pas rigide l'agriculture par exemple ayant été à l'origine classée du secteur secondaire (les cultivateurs transforment des graines en produits consommables par exemple par opposition à la chasse et la simple cueillette.)

I.1.6 Conception actuelle de l'économie informelle

Dans la littérature « l'économie informelle » est aussi identifiée sous l'appellation de « secteur informel », « activités informelles » ou « secteur non structuré ». Cependant, ces différents concepts représentent sensiblement la même réalité ; jusqu'à présent, nous avons utilisé les termes «  économie informelle » et « secteur informel» par respect de la pensée des auteurs mais aussi dans le but de la faciliter d'écriture. Or Bruno Lautier dans son ouvrage « l'économie informelle dans le tiers monde» soutien que l'usage de l'expression « secteur informel » ne pas fondé. Deux raisons s'opposent à cette conception sectorielle de l'économie informelle aujourd'hui, premièrement l'auteur constate l'impossibilité de réparer les activités formelles des activités informelles, les actifs formels, des actifs informels.

En effet selon Catherine Coquery-Vidrovitch (1991), il semble exister une interrelation entre les productions de deux secteurs. Chaque types d'économie a une influence sur les travailleurs, qui peuvent également se trouver à la fois dans les deux économies. Ainsi, un fonctionnaire peut posséder une petite entreprise informelle.

Enfin Bruno Lautier souligne qu'il n'existe aucune unité entre les différent segments du « secteur informel » qualifié « d'hétérogène » ; lors de la 908ème session de la conférence internationale du travail en 2002 la BIT confirme que le concept « d'économie informelle » est de plus en plus utilisée. D'après cet organisme ce concept correspond à un phénomène dynamique, hétérogène et complexe qui ne consiste pas un secteur au sens du groupe industriel ou des activités économiques spécifiques.

La réalité informelle dont il est question ici est celle des activités économiques productrices des biens et services, au même titres que ceux de l'économie formelle. L'illégalité peut aussi être un bon indice de l'informalité d'une activité dans le sens ou les activités existent souvent sans le consentement formel des autorités de l'Etat. Les activités informelles produisent donc les biens et services, la plupart du temps tout à fait légaux. Dans les activités informelles, les capacités de départ est habituellement faible et les matières premières proviennent de la récupération ou sont fournis par les clients.

Par conséquent selon Maldonado (2001), ces unités utilisent peu de technologie et la production est généralement faible. En résumé, le secteur informel se compose d'entreprises industrielles et de micro-entreprises avec un capital initial faible, la production se fait à petite échelle et les operateurs économiques sont formés sur le tas, dont le niveau d'instruction est généralement bas , ne respectant point les dispositions légales en matière de salaire, d'emploi et de recrutement, leur conduite.

I.2 LE CHIFFRE D'AFFAIRES

I.2.1 Définition

A lui seul, le chiffre d'affaires ne permet pas d'évaluer l'entreprise, son niveau dépend en effet de la nature de son activité. Cependant, c'est un outil de comparaison pratique entres entreprises d'un même secteur d'activité.

La variation du chiffre d'affaires d'une entreprise est en revanche un indicateur analytique intéressant. A cette fin, le chiffre d'affaires peut être exprimé en valeur ou en volume c'est-à-dire à prix constants (en faisant abstraction de la hausse des prix) dans ce cas on dira que le chiffre d'affaires est déflaté.

« Le chiffre d'affaires représente le montant des factures (hors taxes) réalisées par l'entreprise avec tiers dans l'exercice de son activité professionnelle normale et courante. Il correspond à la somme des ventes des marchandises, de produits fabriqués, des prestations des services et des produits des activités annexes »

I.2.2Démarche d'utilisation

Concrètement le chiffre d'affaires d'une entreprise sur un exercice donné s'obtient en faisant la somme de l'ensemble de factures et avoirs hors taxes émis au cour de l'exercice. Sur le compte de résultat, il représente donc la plus grande partie des produits liés à l'exploitation.

C'est la date de livraison du produit autrement dit de transfert de propriété qui fait office de date pour établir le chiffre d'affaires et non la date de facturation. Ainsi faire du chiffre d'affaires peu de temps avant le 31 décembre n'est pas nécessairement synonyme du chiffre d'affaires ; si les livraisons sont réalisées, après le 31 décembre le chiffre d'affaires et pour l'année suivante et non en cours.

Il est exprimé en unités monétaires et compté sur une année. Le chiffre d'affaire se calcule hors taxes et en particulier hors TVA, et déductions faites des rabais, remises et ristourne (réductions commerciales).

I.2.3. le chiffre d'affaires dans le calcul du résultat

La maîtrise de certains éléments comptables est indispensable à la bonne gestion d'une entreprise. En particulier, les notions de chiffres d'affaires et de résultant comptable sont fondamentales et ne doivent surtout pas être confondues les entrepreneurs. Certains entrepreneurs les confondent et mettent en péril non seulement leurs entreprises mais aussi les biens personnels.

Le chiffre d'affaires est une notion assez simple. Il s'agit de la somme hors taxes des ventes réalisées par une entreprise, au cours d'une période donnée. Par contre le résultat comptable est un indicateur beaucoup plus fiable de la santé financière d'une entreprise puisqu'il prend en compte toutes les charges de l'entreprise. En claire, le résultat correspond aux ressources restantes à l'entreprise une fois les charges soient déduites du chiffre d'affaires.

Le chiffre d'affaires est un élément essentiel dans le calcul du résultat net, il permet en effet de ressortir le tout premier solde de gestion du tableau de formation du résultat (TFR) qui est la marge brute ou commerciale pour les entreprises de négoce.

· Description du compte résultat net

o Marge brute d'exploitation

Elle permet de mesurer la capacité de l'entreprise à absorber ses coûts de productions. Elle est obtenue en faisant la somme de ventes des biens, des produits et de matières (chiffre d'affaires) déduit du coût d'achat.

o La valeur ajoutée

Elle mesure ce que l'entreprise ajoute elle-même (travail de l'exploitant du personnel, marge bénéficiaire) aux produits qu'elle vend, transformés ou réparés et au service qu'elle rend.

VA= (marge brute d'exploitation + production vendue et stockée)-consommations intermédiaires

o Excédent brute d'exploitation ou insuffisance brute d'exploitions

EBE ou IBE est un indicateur de la performance industrielle et commerciale de l'entreprise. Cet inducteur est important car il sert souvent de base aux méthodes utilisées par l'analyste pour évaluer la valeur de l'entreprise.

EBE ou IBE= (VA+produits bruts d'exploitation+subvention d'exploitation+intérêt reçu+ reprise sur provision)-(charge et pertes divers+charges du personnel+impôt et taxes+intérêt à payer+dotation aux amortissements).

o Résultat d'exploitation

Ce résultat n'incorpore pas les charges et les produits financiers de façon à lier étroitement les flux d'exploitation générateur de résultat aux créances et aux dettes d'exploitations à l'exclusion des flux à caractère purement financier. Il mesure la performance industrielle et commerciale de l'entreprise indépendamment de toute politique financière fiscale d'investissement de distribution.

RE= #177;EBE ou IBE (dotation aux amortissements et provision d'exploitation) + autres produits de gestion courante.

o Résultat courant avant impôt

Tel que son nom l'indique, ce résultat provient de l'activité normale de l'entreprise, sans qu'ait déduction du montant dû à l'Etat.

Résultat avant impôt= #177;RE + produits des opérations faites en commun - charges des opérations faites en commun + produits financiers - charges financières.

· Résultat net d'exploitation

Il est le dernier solde de gestion qui reflète la réalité de l'entreprise.

Résultat net d'exploitation = Résultat courant avant impôt #177; résultat exceptionnel - impôt sur le bénéfice.

I.2.3 les facteurs explicatifs de la variation du chiffre d'affaires

Ø La croissance interne

Elle représente la croissance du chiffres d'affaires à périmètre constant ( sans les acquisitions ou les cessions de l'entreprise).

Ø L'effet du périmètre

Il mesure la part de l'évolution des chiffres d'affaires liée à l'évolution du périmètre de la société d'une année sur l'autre soit par cession d'activités, soit par croissance externe (acquisition de nouvelles activités). On distingue alors le chiffre d'affaires à données publiées et à périmètre constant selon que l'on tient compte ou non des cessions et des acquisitions d'activités

Ø Effet volume

il mesure la part de l'évolution du chiffre d'affaires suite à l'évolution du volume des ventes réalisées. Un effet volume positif signifie que l'entreprise vend plus en termes d'unités que la période précédente.

Ø Effet prix

Il mesure la part de l'évolution du chiffre d'affaires suite à l'évolution des prix de ventes. Un effet prix positif signifie que l'entreprise vend plus cher ses produits.

Ø Effet mixte

Il mesure la part de l'évolution du chiffre d'affaires liée à la répartition des ventes entres les différents produits de l'entreprise. Un effet prix produit favorable signifie que l'augmentation du CA résulte des produits les plus rentables.

I.3 LE CONCEPT DE RENTABILITE

I.3.1 Définition de la rentabilité

La rentabilité peut être globalement définie comme l'aptitude de l'entreprise à secréter un résultat exprimé en unité monétaire. Fondamentalement la rentabilité repose sur un surplus monétaire, c'est-à-dire la différence positive entre toutes les entrées et les sorties de trésorerie pendant une période donnée ;

L'opportunité de l'étude de la rentabilité d'une entreprise se pose lors qu'on se propose de réaliser le résultat positif qui sera calculé en faisant la différence entre produit et charges exploitations de l'entreprise. La rentabilité est la propreté, qui ont les capitaux engagés ou les biens, de générer un ressource supplémentaires appelé bénéfice, profit, surplus ou fruit.

Ainsi une entreprise sera qualifiée de rentable dans la mesure ou son activité permet de réaliser des bénéfices.

I.3.2Eléments de la rentabilité

La rentabilité d'une entreprise peut être envisagée selon différents points de vue. Tout agent économique en relation direct ou indirect avec elle, a des idées spécifiques sur la question selon son intérêt. Etudier la rentabilité d'une entreprise ou d'un projet, c'est à apprécier le résultat et porter un jugement sur l'efficacité de la gestion conduite par les dirigeants de l'entreprise.

· Ratios de rentabilité

Un ratio s'entend comme un rapport entre deux grandeurs. Les grandeurs à exprimer sous forme de ratios, doivent être choisies des manières à ce qu'elles aient une signification rationnelle pour étudier une situation. Aussi un ratio est significatif que lorsque qu'il y a un lien logique entre les termes constitutifs du ratio c'est-à-dire entre le numérateur et le dénominateur. L'intérêt des ratios repose principalement sur trois de leurs propriétés spécifiques :

· Ils mesurent de manière directe et systématique les performances de l'entreprise (rendement, ratio de marge et de rentabilité) ;

· Ils permettent les comparaisons cohérentes dans le temps et facilitent de la sorte d'analyse de l'évolution de l'entreprise dans différents aspects de fonctionnement ;

· Les ratios retenus doivent couvrir les différentes fonctions de l'entreprise de manière à permettre d'appréhender sa situation d'ensemble.

Les principaux ratios sont représentés dans le tableau ci dessous :

Tableau des ratios

ratio

Numérateur

Dénominateur

Indication formules

B1

Résultat d'exploitation

Chiffre d'affaires

Ratio de marge nette : mesure de bénéfice global obtenu par franc vendu

B2

Excédent brut d'exploitation

Chiffre d'affaires

Ratio de marge d'exploitation évaluation de l'efficacité de l'entreprise dans son activité courante

B3

Résultat de l'exercice

Actif total

Ratio de rendement des actifs : mesure de l'efficacité avec la quelle outil de travail de l'entreprise est mise en valeur.

B4

Capacité d'autofinancement

CAF

Actif total

Ratio de rentabilité des actifs : variante de ratio B3, prenant en compte le cash flow global.

B5

Résultat de l'exercice

Capitaux propres

Ratio de rentabilité des capitaux propres : mesure du taux entre profit c'est-à-dire de la valorisation des capitaux apportés par les propriétaires de l'entreprise.

 

· Autofinancement et le cash flow

· Autofinancement :

La notion d'autofinancement fait appel à celui de la capacité de financement, ceci représente l'aptitude de l'entreprise à secréter par ses activités des ressources destinées soit aux associés, soit à l'entreprise elle-même. L'autofinancement joue un rôle fondamental dans le développement de l'entreprise en ce sens qu'il permet d'assurer la croissance de l'actif économique sans recourir à des tiers et d'accroître la capacité d'emprunt interne

Néanmoins, si cette politique est exagérée elle peut de nature nuire à la bonne gestion dans la mesure où l'entreprise peut se voir obliger à faire des programmes d'investissement pour ne pas se laisser écraser par la concurrence alors que les capitaux attendus de l'autofinancement, sont liées justement aux résultats réalisés qui peuvent être insuffisant pour assurer la mise en oeuvre de ces programmes d'investissement fixé.

· Le cash flow ou marge d'autofinancement

Le cash flow est une notion de trésorerie, il se traduit littéralement par « flux d'argent ». Il présente la différence positive entre toutes les entrées et toutes les sorties de la trésorerie pendant une période donnée il est le surplus monétaire secrété par l'activité déterminée par la consommation du résultat brut d'exploitation et du résultat brut hors exploitation diminué de la contribution sur le revenu professionnel et locatif. Le cash flow est dit brut ou net, en général les gestionnaires calculent le cash flow net puisque le montant global de l'impôt sur le bénéfice payé par l'entreprise est modifié par l'acceptation ou le refus d'une décision de financement. Le cash flow est dit brut lorsqu'il est obtenu avant la déduction des impôts sur le bénéfice tandis qu`il est net lorsque il obtenue après déduction du montant de l'impôt sur le résultat « bénéfice ».

I.3.3 Types des rentabilités

· Rentabilité financière

Elle est aussi appelée rentabilité du « fonds propres » d'une entreprise non seulement de la rentabilité économique mais aussi du coût (les frais financiers) des ressources que l'entreprise doit emprunter en complément de ses fonds propres pour exercer son activité.

La rentabilité financière se trouve par :

Rentabilité financière = rentabilité économique + probabilité x ratios :

Plusieurs ratios peuvent encore être calculés pour la rentabilité financière :

Ø Rentabilité du capital propre :

Ce ratio soulève le problème de l'évaluation du résultat et des capitaux propres ; en ce qui concerne le résultat net comptable qui est retenu tandis que pour l'évaluation des capitaux propres l'on doit examiner la nature des provisions constituées afin de savoir si elles seront incorporées ou non aux capitaux propres.

· Le flux des fonds dégagés par les ressources propres

L'analyse de ce ratio indique comment l'utilisation de la capacité d'autofinancement permet d'apprécier l'aptitude à dégager des ressources susceptible d'assurer des immobilisations.

· Rentabilité financière (ce qui s'intéresse à l'actionnaire)

Ø Rentabilité économique

La rentabilité économique mesure les résultats dégagés par les capitaux engagés pour une marge bénéficiaire et donc de la capacité à engendre la relation suivent « du pot chart » permet de mesurer en évidence la rentabilité économique.

Il en résulte que l'amélioration de la rentabilité économique doit dépendre des actions à mener :

· L'optimisation du crédit client du niveau de stocks avec diminution relatives de l'investissement économique

Calcul : dans le calcul de ratio de rentabilité économique il y a lieu de trouver

· La rentabilité brute des capitaux engagés

· La rentabilité économique des capitaux engagés

Ce ratio de rentabilité économique est aussi appelé « retur on investment ». Comme l'indique la décomposition ci dessous la rentabilité financière est normalement fonction.

· La rentabilité économique

· L'incidence de l'endettement sur le résultat

Si la rentabilité économique est supérieure au coût des ressources d'emprunt la rentabilité financière est d'autant plus élevée que l'endettement est important par rapport aux fonds propres.

Le résultat s'inverse dès lors que la profitabilité (la rentabilité économique coute des ressources d'emprunt) est négative.

· Rentabilité d'exploitation

Elle permet de savoir si le résultat obtenu est suffisant par rapport au niveau d'activité

I.3.4 Mesure de la rentabilité de l'entreprise

La rentabilité est le rapport des résultats obtenus sur les moyens en capital mis en oeuvre. La pertinence de la technique de ratios qui consiste à faire le rapport entre deux données est évidente ; il faut cependant signaler qu'un ratio n'a de sens que s'il existe un lien logique et cohérent entre les deux variables utilisées.

La rentabilité s'appréhende par rapport au type de :

Résultat (ou surplus monétaire)/ une mesure du capital (moyens)

La liste des variables dans cette expression au numérateur comme au dénominateur est longue :

· Numérateur

CA, MB, VA, RBE, RNE, MBA, Dividendes

· Dénominateur

Actif total, immobilisation, capitaux propres, capitaux permanents, capitaux empruntés valeurs boursières etc.

La diversité d'analyse répond à celle des préoccupations de différentes parties prenantes à l'entreprise :

· L'Etat s'intéresse à la valeur ajoutée (création des richesses)

· La technostructure s'intéresse au RNE ou à la MBA qui traduisent la performance financière

· Les actionnaires propriétaires s'intéressent au volume de bénéfice et de dividendes.

Ainsi donc la rentabilité apparaît comme un rapport entre le résultat et ces moyens mis en jeu pour les atteindre.

Pour exprimer le numérateur du taux de rentabilité on peut utiliser par exemple, les différents soldes calculés dans le tableau intermédiaire de soldes de gestion (TFR).

Le résultat de l'exercice a l'avantage d'exprimer un résultat qui correspond à l'activité globale de l'entreprise puis qu'il retient également les conséquences des opérations de cession mais ce moment peut être fortement influencé par la politique fiscale.

D'une manière générale la rentabilité est le quotient d'un résultat obtenu par le capital engagé pour l'obtenir.

I.3.5 Analyse de la rentabilité

Comme nous précisé ci-haut, généralement la notion de la rentabilité est liée à celle de profit.

En effet, la notion de la rentabilité a un caractère relatif : l'aptitude à dégager des résultats doit être jugée relativement aux moyens mis en oeuvre pour les obtenir.

Dans ce but, l'analyse utilise les ratios de rentabilité d'exploitation économique financière ; retenons que la formule générale de la rentabilité est :

Rentabilité économique= résultat dégagé/investissements mis en oeuvre

I.3.6 Importance de la rentabilité

La rentabilité dans une entreprise s'impose en vue de :

· Assurer le développement d'une entreprise

· Préserver son indépendance financière

· Assurer le développement :

Lors qu'on revient à la définition même de l'entreprise on sait qu'à la base se trouvent des moyens mis en en commun, soit en natures ou en numéraire pour produire des biens ou des service en vue toujours d'obtenir ou de réaliser plus des bénéfices.

· Préserver l'indépendance financière de l'entreprise :

La rentabilité avions nous dit, exprime la qualité de la gestion de l'entreprise. C'est la rémunération des bailleurs de fonds propriétaires de l'entreprise, cette rémunération correspond à ce qui reste après avoir payé ou enregistrer ce qu'on doit, qu'il s'agisse des dettes ou amortissement et prévision.

CHAPITRE DEUX

PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

II.1 ASPECT ECONOMIQUES EN VILLE DE GOMA

L'Economique recherche comment les hommes et la société décident, en faisant ou non l'usage de la monnaie, d'affecter des ressources productives rares à la production à travers le temps des marchandises et services variés et de répartir ceux-ci, à des fins de consommation présente ou future, entre les différents individus et collectivités constituant la société.

II.1.1 la ville de Goma(source archives de la mairie de Goma)

La ville de Goma est le chef lieu de province du Nord Kivu située au Nord-Est de la République Démocratique du Congo. Elle couvre une superficie de 66 385 kilomètres carrés et est limitée : au Nord par le territoire de Nyiragongo au Sud par le lac Kivu et la province du Sud-Kivu à l'Est par la République du Rwanda à l'Ouest par le territoire de Masisi.

Comme toute autre ville de la RDC, la ville de Goma est une entité administrativement décentralisée.

· Situation climatique

La ville de Goma connaît un climat adouci par l'attitude et la brise du lac Kivu qui souffre régulièrement vers la ville, la température y est presque constante. Les données thermiques et pluviométriques montrent que la ville jouit d'un climat tropical humide à saison alternée.

· Relief

Goma est une ville située à 1463 mètres d'altitude au bord du lac Kivu et à 2000 mètres d'altitude dans sa partie nord ; une pente généralement et régulière allant du nord au sud de la ville. Le relief de Goma ne présente pas des particularités dans son ensemble. Il s'agit de la lave légèrement inclinée du nord au sud ; le mont Goma qui culmine à 1600 mètres d'altitude du bord du lac est le seul élément remarquable qui vient rompre la monotonie de cette surface presque plane.

Elle est entièrement couverte du sol volcanique formé par les coulées de laves dues à la succession des éruptions antérieures.

II.1.2 Aspect économique de la ville Goma

La population économique de Goma s'explique par sa position stratégique. La présence de volcans, des faunes et flores rares au monde fait d'elle une capacité touristique du pays. Située à 1980 km du port de Mombasa et à 1721 km du port de Dar-es-Salam constitue un atout d'échanges commerciaux avec les pays de l'Est en particulier, ceux de grands lacs. A coté de ceux-ci nous disons que l'économie de Goma est multisectorielle à savoir : secteur primaire, secteur secondaire et le secteur tertiaire.

· Le secteur primaire

Goma occupe une surface fertile qui serait favorable à l'agropastoral. Les petites étendues cultivées ont un rendement mais malgré cela ne peuvent pas satisfaire les besoins alimentaires de sa population.

Cependant on y remarque l'élevage de volailles et la pêcherie de fretins qui ne satisfait pas la population en protéine animale. Cette dernière fait recours aux marchés extérieurs.

· Secteur secondaire

Ce secteur comprend essentiellement les activités relevant du domaine industriel. La ville de Goma est composée des industries nouvelles et de petite taille nous citons :

· Industries alimentaires : Mont Carmel, Krishna, Bon marché, etc.

· Industries manufacturers : Super match, SNEL, Kivu maji, Mbinza foam, Alpha shoes, etc

· Secteur tertiaire

C'est ensemble des services tels que le commerce, l'administration publique et privée, les professions libérales, l'enseignement, les activités de production de services. Ce secteur reste au stade embryonnaire à cause de la situation politico-économique que connaît l'ensemble du pays et beaucoup de ces services ont étés victime de l'éruption volcanique du 17 janvier 2002 , mais aussi le pillage enregistrés récemment fait par les rebelles du M23.

A.Les activités financières en ville de Goma

Goma regorge d'innombrables institutions financières et bancaires nouvelles et émergent. Leur rôle essentiel reste la récolte de l'épargne et sa distribution. Cependant la ville de Goma connaît un marché de capitaux très restreint à l'égard de banques, la faiblesse de l'épargne des salariés, l'instabilité de cours de change et insuffisances des relations internationales faute du système politico-économique.

· Le commerce à Goma

Goma est une ville stratégique, un carrefour commercial de part ses potentialités et sa position approximative des différents pays frontaliers, elle se trouve prédisposer à des activités commerciales très développée. A ce point nous estimons plusieurs marchés dont nous citons : le marché centrale de Virunga, marche Alanine, marché de Kituku, marché de Nyabushongo, marché de Birere. On y observe également dans le centre commercial présence des grands magasins et un nombre suffisant de grandes boutiques.

· L'agriculture

La terre est en grande partie couverte des roches volcaniques qui amoindrissent les quelques activités agricoles qui sont presque inexistantes car la plupart de produits vivriers consommés ne viennent que de territoires de RutshuruMasisi et du groupement de Minova dans la province du Sud-Kivu.

Ainsi on a des haricots sur les terrains non occupés avec un rendement médiocre et insuffisant à la couverture alimentaire des cultivateurs eux-mêmes. C'est ainsi que cette dernière est obligée de recourir aux apports extérieurs principalement ceux du territoire voisins pour son approvisionnement.

· Elevage

Le secteur d'élevage est son stade embryonnaire et s'oriente beaucoup plus vers les volailles, les animaux à basse cours (lapins) et petits bétails. La production de cet élevage reste insuffisante et par conséquent, elle ne parvient pas à satisfaire à la consommation de la population de Goma d'où on observe à l'importation des viandes en provenance du Rwanda et parfois de l'Ouganda.

Deux types d'élevages est développés à Goma :

· Elevage des petits bétails de races locales, entres autres les caprins et ovins, les volailles et les suidés.

· Elevage de gros bétail en petite quantité

· Pêche

Les poissons consommés à Goma viennent de la pêcherie de Vitchimbi, Nyakakoma dans le territoire de Rutshuru et Kasenyi en Ouganda. La pêche semble moins importante à Goma. Toute fois il existe des groupes de pêche artisanale sur le lac Kivu. Les pêcheurs se livrent à la capture des alevins en utilisant de filet inadaptés et des hameçons ce qui diminue les quantités et la croissance des poissons dans le lac.

· Transport et communication

La ville de Goma est à contacte avec d'autre milieux par les moyens de télécommunication comme le réseaux de télécommunication, Airtel, Vodacom, Orange, Tigo, MTN... En dehors des ces sociétés de télécommunication, Goma dispose des stations de radio et télévision telles que RTNC Mushapi, Hope chanel, TV5, Okapi, RAGA, etc. Nous pouvons également cité l'évolution de la modernisation des moyens de communications via internet par la multiplicité des réseaux sociaux tels face book, yahoo, Gmail, whatsapp etc.

A part la communication à distance, le transport est une activité capitale à Goma et ses environs malgré l'état des routes délabrées. Du point de vue interne, le transport comprend trois aspects : la voie terrestre, la voie aérienne, et la voie lacustre.

· Le tourisme

Goma est une ville touristique, cependant l'insécurité causée par les guerres dites de libération et de protection des personnes minoritaires, handicapent les activités touristiques. Quelques sites touristiques : les volcans de la chaine de Virunga, le lac Kivu avec sa teneur en gaz méthane.

II.2 SECTEUR DE SALONS DE COIFFURES

· La coiffure à Goma

Il ya plus d'une décennie que les salons de coiffures sont venus répondre à un besoin qui était manifesté par la plupart des filles de l'époque à qui voulaient voir leurs cheveux rendus lisses et maniables.

Dans l'ancien temps ; il n'y avait personne encore moins des matériels qui pouvaient les aider à se faire belle à partir du traitement de leurs cheveux.

Cependant, elles recourraient au débrouillardise en utilisant une boite vide de sardine ou de cirage et chauffée au feu. Apres avoir oint les cheveux, elles peignaient avec la boite et ainsi les cheveux devenaient lisses et changeaient vraiment l'apparence.

A cette époque cette action était connu sous le nom de « GASPARD » c'est comme qui dirait « défrisage » c'est ainsi que est né la notion des salons de coiffures en ville de Goma. Vers 1985, soit 346 ans par rapport à l'Europe qu'un certain Akou de quartier Birere lui-même entrainé par les Arabes venus du Burundi, qui était le premier dans notre ville à défriser les cheveux des femmes par les produit fabriqué localement à l'aide de la soude caustique du savon et de l'eau, baptisé localement sous le nom de produit-simple.

II.2.1 Implantation des salons de coiffures à Goma

Au début, les coiffeurs n'avaient pas un siège particulier pour l'exploitation de son activité. Cette dernière était effectuée chez lui à la maison ; vers 1984 les coiffeurs étaient peu nombreux alors que la demande ne faisait que s'accroître de jour au lendemain. Cette situation a incité beaucoup de gens à prendre aussi le métier de coiffeur.

Apres, on a compris qu'il fallait séparer la maison de l'activité et celle de l'habitation, car les clients manquaient parfois ou s'asseoir et l'incompatibilité des interférences familiales et la profession.

· Etude commerciale : le marché de service

Un salon de coiffure est une petite entreprise de production des services, les services qu'il fournit au public sont de nature diverse et varie selon le type des salons (mix c'est-à-dire coiffures hommes et Dames, salon pour hommes et salons pour dames).

Il s'agit entres autres du défrisage, la tresse, la coiffure, la coupe de cheveux, la plante, arrangement ongles, etc.

Pour une prévision adéquate de la quantité de service à produire et à vendre, il est important de faire une présentation de la ville en tenant compte de sa population active, susceptible d'acheter régulièrement le service.

Les salons de coiffures ne produisent leurs services qu'aux âges disposant d'un revenu et la productivité de services que livre un salon de coiffure pour une demande potentielle serait aberrant si non impossible. Le soin apporté aux cheveux est devenu incontournable tant pour les vieux, les jeunes que pour les enfants.

II.2.2 Généralité sur le coiffeur et la coiffure

· Profil d'un métier : la coiffure

L'histoire et l'origine du coiffeur de nos jours remonte à l'âge de pierre. Jadis comme aujourd'hui le rasage fait partie des fonctions exercées par celui que nous appelons aujourd'hui « coiffeur » néanmoins, le terme coiffeur ne fait son apparition que beaucoup plus tard.

· Les origines

Les hommes de l'âge de pierre ne peuvent pas faire autrement que de porter une barbe, ne connaissant ni les outils pour se raser, ni même pour couper les cheveux. Mais des peinture rupestres attestent que des hommes se coupent ou se rasent déjà la barbe et les cheveux à l'aide des pierres aiguisées ou des moules, il ya plus de 25000 ans.

Chez les anciens Egyptiens, on peut déjà parler de mode de la barbe les hommes portant pour la plupart une moustache. Puis en signe de pouvoir des rois portent de longues barbes teintées en bleu dont l'entretien exige des ustensiles particuliers. Avant l'apparition de rasoirs avec des lames en aciers les lames sont en en bronze ou en cuivre. De fouilles attestent que les femmes grecques portent déjà des coiffures très à la mode généralement réalisées par des esclaves.

Dès l'ancienne Rome des coiffures frisées sont créées à l'aide d'un bâton chauffé au dessous. Grace au progrès technique, une prise électrique et le fer à friser avec un revêtement en céramique suffisent de nos jours.

A l'époque déjà les cheveux sont colorés et les colorants les plus singuliers sont utilisés par exemple pour teinter en noir des sangsues putréfiées macérées durant deux mois dans un récipient hermétiquement fermé contenant du vinaigre et du vin. Les sangsues sont encore utilisées de nos jours pas chez le coiffeur mais dans le domaine médical.

· Du barbier au coiffeur

Le barbier est un polyvalent, coiffeur, dentiste, bandagiste, et pédicure. L'évolution du métier de coiffeur débute avec le « baigneur », il dispose toujours d'un bain au niveau de ses installations. Le baigneur n'est pas seulement coiffeur mais aussi, dentiste et chirurgien. Il pose également des bandages soigne les ongles incarnés et les cors aux pieds.

Par contre le coiffeur s'occupe non seulement du soin des cheveux mais encore des fractures, des blessures diverses, de maladies de la peau. Légitimé à faire des interventions médicales le barbier est alors une personne très respectable et considérée.

Au 13ème siècle, le métier de baigneur est scindé en baigneur et barbier jusqu'à en l'année 1548. A partir de 1656 les premiers coiffeurs et perruquiers « purs » apparaissent à Paris ou ils créent une corporation de al perruque allongée de louis XIV constitue le socle de l'épanouissement durable du métier de coiffeur lorsque celle-ci est élevé au rang de perruque nationale. En ce temps le métier de coiffeur est grandement considéré, mais avec le début de la révolution française s'achève l'époque brillante pour la corporation.

Au fil de l'histoire les activités exercées par les baigneurs donnent peu à peu naissance à des métiers autonomes. L'autonomie du métier de coiffeur n'apparait qu'au 19ème siècle les coiffeurs ne possédaient pas encore de salon de coiffure mais devaient se dépasser au domicile du client. De nos jours encore, beaucoup des clients apprécient des services des coiffeurs mobiles ou indépendants. C'est avec le temps que va naître dans chaque grande ville des petits salons de coiffures.

· Conception actuelle du coiffeur

Le coiffeur travaille dans un salon de coiffure ou intervient à domicile afin de couper et entretenir les cheveux de se clients. il peut coiffer son client à domicile, en salon , chez lui ou même dans un espace public mais avec l'accord du maire de la ville.

Il s'entretient d'bord avec son client pour lui conseiller une coupe de cheveux en fonction de ses souhaits et de se cheveux, puis il lui lave les cheveux et enfin il les coupe. Cependant certaines coupes se font mieux lorsque les cheveux sont secs et d'autres mouillés, il peut appliquer des techniques particulières comme la mise-en-plis, le bouclage au fer en utilisant le lisseur pour la lisse de cheveux.

· Organisation du marché dans le secteur de la coiffure

Le marché de la coiffure connaît une pression concurrentielle qui s'accroît du jour au lendemain, très souvent pour les réseaux exploitant sous enseigne (salons de coiffures modernisés). Ces derniers semblent être les mieux placés pour compenser la baisse en volume du chiffres d'affaires que connaît la coiffure aujourd'hui, par les revalorisations tarifaire, rendues possibles par le développement des prestations techniques et d'offres des soins complémentaires.

· Les salons traditionnel ou moins avancé

Sont très largement majoritaire que les salons de coiffures sous enseigne, mais ces derniers le concurrencent à forte proportion.

· Les salons de coiffures sous enseigne ou modernisés

Ces salons rivalisent dans toute imagination pour satisfaire les envies de leurs clients et partage un savoir-faire et un véritable sens d'accueil.

· Les coiffeurs à domicile

Attire beaucoup d'artisans qui ne souhaitent pas être salariés ou qui ont du abandonner l'activité en salon traditionnel. Leur chiffre d'affaires est généralement très modeste.

II.3 LE SALON DE COIFFURE BAKAGAPE

L'entreprise tant qu'unité de production, est un agent économique dont la fonction essentielle est de produire et ou de distribuer des biens et des services qui ont vocation à être vendus.

Le salon de coiffure BAKAGAPE, salon pour hommes se trouvant dans la qualité des entreprises de prestations de services ; ainsi, il génère des flux de physiques de ses biens et de travail et reçoit des flux financiers.

· Sa situation géographique

Le salon de coiffure BAKAGAPE est situé dans la commune de Goma, quartier Katindo, avenue de la Frontière à quelques mètres du Campus universitaire du lac. Il attire une clientèle active et exigeante à deux pas du salon de coiffure Mix Scandinavia, mêlé d'un design épuré de son enseigne, il façonne les coupes de cheveux avec un goût sur et raffiné pour que ses clients se sentent irrésistibles bien après leur passage au salon.

· Son administration

Le salon BAKAGAPE est administré par le coiffeur patron à double rôles : il est coiffeur et gestionnaire en même temps. Assister par un comptable qui se charge d'enregistrement des tout flux entrées-sorties effectués par les clients, le gestionnaire, ou tout autre coiffeur de maison.

Dans son ensemble, à part le patron coiffeur et le comptable, le salon BAKAGAPE compte quatre autres coiffeurs ayant chacun une durée d'expertise d'au moins 10 ans. Le leur rôle primordial est de couper les cheveux et de discuter avec les clients de la coupe désirée et leur donner des conseils personnalisés en fonction de la nature de ses cheveux, de son style de ses envies et de la mode.

Le comptable est chargé de la surveillance des meubles du salon, il peut éventuellement faire des commandes d'approvisionnement des matériels d'usage en quand de nécessité.

· Heures de travail et le tarif

Les activités commencent du lundi au lundi sans interruption, mais avec un léger retard le mardi qui constitue le jour de travaux d'entretient général.

Horaire des activités

jours

heure de début

heure de fin

Lundi

7 heures 30

19 heures 30

Mardi

9 heures 30

19 heures 30

mercredi

7 heures 30

19 heures 30

Jeudi

7 heures 30

19 heures 30

vendredi

7 heures 30

19 heures 30

Samedi

7 heures 30

19 heures 30

dimanche

7 heures 30

19 heures 30

 

La tarification

Définition du tarif

Le tarif exprime la traduction de la compensation qu'un opérateur est disposé à remettre à un autre encontre partie de la cession d'un bien ou un service rendu.

Voici le tarif du salon BAKAGAPE

Cheveux crépis

désignation par catégorie

prix en FC

Adultes

2500

Adolescents

1500

Enfants

1000

Barbe ou coins

1000

Cheveux lisses

Adultes

5000

Adolescents

3000

Enfants

2000

Barbe ou coins

2000

Déplacement du coiffeur à domicile

Adultes

5000

Adolescents

3000

Enfants

2000

Barbe ou coins

2000

 

· Documents comptables utilisés

Les documents comptables de l'entreprise sont les documents dans lesquels figurent toutes les opérations comptables. Certains de ces documents doivent obligatoirement être présentés dans l'entreprise, c'est le cas du bilan et du livre journal.

Le comptable du salon de coiffure BAKAGAPE, tient sa comptabilité dans trois documents différents à savoir :

· Le livre journal

Ce document rencaisse les mouvements financiers de cette micro-entreprise. Il est tenu quotidiennement et de façon chronologique. Il enregistre chaque mouvement «  entrées-sorties » et recapule les entrées journalières de chaque coiffeur, pour pouvoir permettre au comptable de calculer le pourcentage de chaque coiffeur, qui remonte actuellement à 35 pourcents.

· Livre d'abonnement

Fait l'enregistrement des clients qui se sont faits fidélisés par les salons qui ne règlent que leurs factures à la fin de chaque mois.

· Livre hebdomadaire

Enregistre de façon globale tout flux financier constaté au cours de la semaine, et ressortir le pourcentage mensuel de chaque coiffeur.

· De la modernisation du salon BAKAGAPE

Dès la phase du lancement de ses activités le salon BAKAGAPE travaillait avec des vieux matériels, meubles qui ont été acquis depuis 2008 dès ce salon de coiffure exploitait sous l'enseigne de salon SMART avant qu'il soit remis sous la responsabilité de l'actuel gestionnaire.

En 2010, il remit au gestionnaire actuel, qui l'exploitant non plus sous l'enseigne de salon de coiffure SMART mais plutôt comme salon de coiffure pour homme BAKAGAPE. Motiver par le souci du développement économique du secteur de la coiffure le gestionnaire commence à équiper son salon en juin 2012 à partir du moment où ce dernier exploite sous l'enseigne du salon de coiffure BAKAGAPE. Ainsi des forts aménagements seront constatés pendant cette période, on enregistre entres autres l'aménagement des vieux fauteilles roulants par de nouveaux avec un aspect particulier, l'acquisition de machines de stérilisation des tondeuses et objets tranchants, sur le plan administratif, recrutement d'un comptable, et deux nouveaux coiffeurs la mise en place d'un écran géant, etc.

CHAPITRE TROIS

ANALYSE DES DONNEES ET PRESENTATATION DES RESULTATS

Ce chapitre est la partie maîtresse de notre travail ; il constitue le socle de notre étude. Cependant, nous analyserons les externalités de la modernisation des salons de coiffures face à l'évolution du de leurs chiffre d'affaires sous angle particulier du salon de coiffure BAKAPE.

III.1 METHODOLOGIE

La méthodologie peut se définir comme étant l'étude du bon usage des méthodes et techniques. il ne suffit pas de les connaître, encore faut-il savoir les utiliser comme il se doit , c'est-à-dire savoir comment les adapter , le plus rigoureusement possible, d'une part à l'objet précis de la recherche ou de l'étude envisagée et d'autre part aux objectifs poursuivis.

Il importe de souligner qu'il n'y a pas de travail scientifique possible sans méthodologie, cependant nous avons fait allusion aux méthodes et techniques ci-après :

· La méthode statistique

Cette méthode tente de concilier les démarches qualitatives et quantitatives, les rationnels et sensoriel, le construit et l'observé. On prétend pouvoir, grâce à la méthode statistique, quantifier le qualitatif et le rendre ainsi accessible à des traitements mathématiques rigoureux.

Cependant, nous avons fait usage de la méthode statistique de comparaison de deux moyenne issue de deux échantillons appareillés. Cette méthode nous a permis d'évaluer l'évolution de deux chiffres d'affaires (chiffre d'affaire avant modernisation et chiffre d'affaire après modernisation)

Elle nous a également permis de ressortir et de comparer nos deux échantillons des chiffres d'affaires perçus par le salon de coiffure BAKAGAPE pendant la période d'avant et d'après sa modernisation.

· Techniques

Contrairement à la méthode, la technique est un moyen précis pour atteindre un résultat partiel, à un niveau et à un moment précis de la recherche. Cette atteinte de résultat est directe et relève du concret du fait observé de l'étape pratique et limitée. Les technique sont en sens des moyens dont on se sert pour couvrir des étapes d'opérations limitées, alors que la méthode est plus de l'ordre de la conception globale coordonnant plusieurs techniques.

Techniques utilisées :

· Technique documentaire

Cette technique nous a permis de passer en revue, en faisant usage des documents se trouvant dans des centres bibliothécaires. Elle nous a également permis à se documenter à partir des livres, des mémoires et TFC que nous avons jugés d'une meilleure collection.

· Technique d'interview ou d'entretien

Elles nous ont rassemblé les avis en passant par le canal d'entretien avec différents personnages intéressés par le sujet.

III.2 PRESENTATION ET ANALYSE DES DONNEES

III.2.1 Présentation des données

Le secteur de la coiffure est confronté à une quasi-stagnation de son chiffre d'affaires en volume et à une baisse de son chiffre d'affaires en valeur. Le secteur poursuit sa concentration au profit des réseaux sous enseigne. Jouissant de cette faveur, les salons de coiffure modernisés poursuivent une politique de différenciation des services et d'aménagement du milieu de travail.Il existe toute fois des disparités entre les professionnels et les indépendants isolés souffrant d'une image de marque vieillissante face aux réseaux sous enseigne.

Cependant, le succès des salons sous enseigne ou modernisés repose sur leur capacité à s'adapter à l'évolution des modes de consommation qui touche la coiffure aujourd'hui.

Cette évolution tend à stimuler la vente de produits de coiffages et soins dont les potentiels reste très élevé puis que seulement 12% d'entre eux sont vendus en salons contre 75% dans la grande distribution. (Source nos enquêtes).

Ø Evolution des chiffres d'affaires du salon de coiffure BAKAGAPE de 2011 à 2013

Tableau N°1 chiffres d'affaires réalisées de 2011 à 2013 montant en francs congolais

MOIS

2011

2012

2013

TOTAL

janvier

427004

585100

765450

1777554

février

398462

587200

819000

1804662

mars

883191

604200

793200

2280591

avril

701400

685900

710900

2098200

mai

712420

576400

770120

2058940

juin

615130

583900

725500

1924530

juillet

682284

391600

716670

1790554

août

602520

725500

826400

2154420

septembre

582900

716670

717600

2017170

octobre

601700

826400

725000

2153100

novembre

509200

717600

680700

1907500

décembre

536500

745800

712000

1994300

TOTAL

7252711

7746270

8962540

23961521

(Source : documents comptables du salon BAKAGAPE)

Les totales annuelles des chiffres d'affaires réalisés par le salon de coiffure BAKAGAPE sont respectivement de sept million deux cent cinquante deuxmilles sept cents onze francs congolais (7252711fc), sept million sept cent quarante six mille deux cent septante franc congolais (7746270fc) et huit million neuf cent soixante deux mille cinq cent quarante franc congolais (8962540fc).

Il apparaît par conséquent que les services rendus par ce salon de coiffure ont connu une croissance où le chiffre d'affaires est passé de 7252711fc à 8962540fc en 2013 soit un écart de 1709829fc soit 23,6%. Cette tendance haussière est considérable pour une micro entreprise qui est en phase d'émergence.

Cependant, cette évolution croissante serait expliquée par plusieurs faits que nous résumons en quatre P du Marketing Mix (le prix, la place, le produit et la promotion).

Représentation graphique  du tableau N°1: évolution du chiffre d'affaires de 2011, 2012 et 2013

Légende :

Série 1 : représente l'évolution du chiffre d'affaires réalisé en 2011, série 2 : chiffre d'affaires 2012 en fin série 3 : chiffre d'affaires 2013.

On constate que le mois de mars 2011 enregistre le chiffre d'affaires le plus élevé avec un montant de huit cent quatre-vingt trois mille cent nonante et un de Franc congolais (883191fc). Une croissance qui serait expliquée par le recrutement de deux nouveaux coiffeurs qui ont occasionné une mise en jour du salon pendant un certain temps. D'où une gamme d'unité de styles différents disponibles impressionnant ainsi les clients existant en amont et attirant des nouveaux clients en aval. Contrairement au mois de juillet 2012 avec une forte dépression du chiffre d'affaire occasionnée par une rupture d'activités pendant deux semaines suite aux réaménagements du salon par des nouveaux équipements. Par contre l'année 2013, les chiffres d'affaires poursuivent une tendance haussière et quasi-linéaire en volume soit un total annuel de 8962540fc.

· Tableau des chiffres d'affaires réalisés avant et après modernisation

Tableau N°2 : chiffres d'affaires réalisés avant et après modernisation du salon BAKAGAPE

chiffres d'affaires avant modernisation

chiffres d'affaires après modernisation

Mois

montant en fc

mois

montant en fc

janv-11

427004

juil-12

391600

févr-11

398462

août-12

725500

mars-11

883191

sept-12

716670

avr-11

701400

oct-12

826400

mai-11

712420

nov-12

717600

juin-11

615130

déc-12

745800

juil-11

682284

janv-13

765450

août-11

602520

févr-13

819000

sept-11

582900

mars-13

793200

oct-11

601700

avr-13

710900

nov-11

509200

mai-13

770120

déc-11

536500

juin-13

725500

janv-12

585100

juil-13

716670

févr-12

587200

août-13

826400

mars-12

604200

sept-13

717600

avr-12

685900

oct-13

725000

mai-12

576400

nov-13

680700

juin-12

583900

déc-13

712000

Total

10875411

total

13086110

 

(Source : documents comptables du salon BAKAGAPE)

La période avant modernisation du salon BAKAGAPE va de janvier 2011 en juin 2012, d'où nous enregistrons un chiffre d'affaires de dix million huit cent septante cinq mille quatre cent onze de francs congolais (10875411fc) et la période après modernisation enregistre un chiffre d'affaires de treize million quatre-vingt six mille cent dix franc congolais (13086110fc) soit un écart de deux millions deux cent et dix mille six cent nonante neuf francs congolais (2210699fc) soit un écart de 20,32%.

Graphique N°2 : évolution des chiffres d'affaires avant et après modernisation du sallonBakagape

Tableau N°3 : évolution de nombres des clients avant et après modernisation

Nombre de clients avant modernisation

Nombre de clients après modernisation

Mois

Nombre de clients

Mois

Nombre de clients

janv-11

298

juil-12

274

févr-11

279

août-12

507

mars-11

617

sept-12

501

avr-11

490

oct-12

577

mai-11

498

nov-12

501

juin-11

430

déc-12

521

juil-11

477

janv-13

534

août-11

421

févr-13

571

sept-11

407

mars-13

554

oct-11

420

avr-13

497

nov-11

356

mai-13

538

déc-11

375

juin-13

507

janv-12

409

juil-13

501

févr-12

410

août-13

577

mars-12

422

sept-13

501

avr-12

479

oct-13

506

mai-12

403

nov-13

476

juin-12

408

déc-13

497

TOTAL

7599

TOTAL

9140

 

Nous constatons que sur un intervalle de trois ans, le salon de coiffure BAKAGAPE a enregistré une clientèle qui s'élève au total à seize mille sept cents trente neuf clients (16739 clients) qui consomment ses services. Celle la période d'avant modernisation n'a enregistré que sept cinq cents nonante neuf clients (7599clients) ce qui implique neuf mille cent quarante clients sont enregistrés pendant la période après modernisation soit un écart de mille cinq cents quarante et un clients soit 20.27%.

Tableau N°4 : tableau synthèse des chiffres d'affaires réalisés de 2011 à 2013

CA avant modernisation

CA après modernisation

10875411

13086110

Ecart

2210699fc soit 20.32%

 

Nous constatons un écart de 2210699fc soit 20.32% entre la période d'avant et celle d'après modernisation ce qui nous amène à assigner que les effets de la modernisation ont contribué positivement à la croissance du chiffre d'affaire.

III.2.2 Analyse des données

· Questions de problématique

Q1 : Quelle motivation, qui a poussé le salon de coiffure BAKAGAPE à se moderniser ?

Q2 : Quel est l'impact de cette modernisation sur l'évolution de son chiffre d'affaires ?

· Hypothèses préétablies

H1 : « l'attraction de la clientèle par le salon de coiffure BAKAGAPE serait la principale cause qui aurait poussé ce salon de coiffure à se moderniser »;

H2 : «  Dès la phase de la modernisation de c salon de coiffure, il serait remarqué une croissance importante en volume de son chiffre d'affaires ».

Ø Vérification d'hypothèses

Le tableau N°2 à la page 36, nous fournit les effectifs des chiffres d'affaires réalisés pendant la période d'avant et après modernisation du salon BAKAGAPE pendant une durée de trois allant de janvier 2011 en décembre 2013.

Partant de ce qui précède, nous avons fait allusion à la méthode statistique de comparaison des moyennes issues de deux échantillons appareillées.

ü Enoncé d'hypothèses

Ø Pour l'hypothèse 1

H0 : hypothèse nulle : «  la modernisation du salon de coiffure BAKAGAPE n'a aucun effet sur l'évolution de sa clientèle(moyenne 1=moyenne2) ».

H1 : hypothèse alternative : «  la modernisation du salon de coiffure BAKAGAPE a un effet sur l'évolution de sa clientèle (moyenne1?moyenne2) ».

Ø Pour l'hypothèse 2

H0 : hypothèse nulle :«  la modernisation du salon de coiffure influe sur l'évolution croissante de son chiffre d'affaires ».

H1 : hypothèse alternative : « la modernisation du salon de coiffure n'influe pas sur l'évolution croissante de son chiffres d'affaires ».

Nous nous proposons á=5% comme seuil d'erreur, ce qui implique que nos résultats ont un degré de confiance de 95%.

· Etablissement de la règle de décision

La règle de décision est établie telle que l'hypothèse nulle est rejetée si la statistique tcalulédépasse la valeur de ttabulé de la table de distribution de student.

· Calcul de la statistique tcalculé

Ø Tableau N°5 : Calculdes moyennes de l'évolution de la clientèle

Numéro

Nbre de clients avant modernisation

Nbre de clients après modernisation

Di

D

1

298

274

24

576

2

279

507

-228

51984

3

617

501

116

13456

4

490

577

-87

7569

5

498

501

-3

9

6

430

521

-91

8281

7

477

534

-57

3249

8

421

571

-150

22500

9

407

554

-147

21609

10

420

497

-77

5929

11

356

538

-182

33124

12

375

507

-132

17424

13

409

501

-92

8464

14

410

577

-167

27889

15

422

501

-79

6241

16

479

506

-27

729

17

403

476

-73

5329

18

408

497

-89

7921

TOTAL

7599

9140

-1541

242283

Di : différence et Di² : différence carrée, : taille de la population d'étude, dl : degré de liberté, les tailles des échantillons 1 et 2

avec

M1 et M2 respectivement moyenne avant modernisation et moyenne après modernisation, on constate réellement que la moyenne M1 est inférieure à la moyenne M2 ce qui nous amène à affirmer notre hypothèse alternative selon laquelle la modernisation du salon de coiffure BAKAGAPE a un effet sur l'évolution de sa clientèle (moyenne1?moyenne2. 

Ø Tableau N°6 : calcul de la statistique tcalculé

Numéro

CA avant modernisation

CA après modernisation

Di

Di²

1

427004

391600

35404

1253443216

2

398462

725500

-327038

 106953853444

3

883191

716670

166521

 27729243441

4

701400

826400

-125000

 15625000000

5

712420

717600

-5180

 26832400

6

615130

745800

-130670

 17074648900

7

682284

765450

-83166

6916583556

8

602520

819000

-216480

 4686590400

9

582900

793200

-210300

 44226090000

10

601700

710900

-109200

 11924640000

11

509200

770120

-260920

 68079246400

12

536500

725500

-189000

 35721000000

13

585100

716670

-131570

 17310664900

14

587200

826400

-239200

 572166440000

15

604200

717600

-113400

 12859560000

16

685900

725000

-39100

 1528810000

17

576400

680700

-104300

10878490000

18

583900

712000

-128100

 16409610000

TOTAL

10875411

13086110

-2210699

 3758742746657

Di : différence et Di² : différence carrée, : taille de la population d'étude, dl : degré de liberté, les tailles des échantillons 1 et 2

avec

III.3 RESULTATS ET INTERPRETATION

Partant du résultat obtenu du calcul de la statistique tcalculé, nous constatons que sa valeurapparaît inférieure par rapport à celle du tableau de distribution de student, soit tcalculé= 1,1451 et ttab= 2,0301, nous conduit à affirmer notre deuxième hypothèse selon laquelle « la modernisation du salon de coiffure BAKAGAPE influe positivement sur la croissance de son chiffre d'affaires ».

Ainsi, sur un chiffre d'affaires de vingt trois millions neuf cent soixante et un mille cinq cent vingt et un francs congolais (23961521fc) , seulement dix millions huit cent septante cinq mille quatre cents onze francs congolais (10875411fc) ont été acquis durant la phase d'avant modernisation, soit un écart de deux millions deux cent et dix mille six cent nonante neuf francs congolais (2210699fc) soit 20,32% par rapport aux recettes enregistrées pendant la phase de modernisation.

Partant des résultats obtenus après calcul de l'évolution de la clientèle avant et après modernisation, il ressort du tableau N°5 que la moyenne des clients enregistrés avant modernisation est inférieure à celle des clients enregistrés après modernisation (M1<M2) ; d'où la statistique tcalculé apparaît supérieur à celle du tableau de distribution de student (tcalculé=3.6185 et ttab=2.0301).

Interviewé sur la question portant notre première problématique, le responsable de ce salon de coiffure nous affirme : « quatre vingt dix pourcents d'actions d'aménagement ou d'innovation de son salon de coiffure est mené dans l'unique souci d'en tirer grand profit pouvant me permettre de couvrir mes dépenses comme le peut faire chaque opérateur rationnel ».

Ce qui nous amène d'affirmer notre première hypothèse, que l'attraction de la clientèle est la principale cause qui a poussé ce salon de coiffure à se moderniser, envie de maximiser ses recettes et d'assurer sa rentabilité.

CONCLUSION

Aujourd'hui le secteur la coiffure est plus envahi par les réseaux sous enseigne où les indépendants et les salons de coiffures traditionnels souffrent de d'une image de marque vieillissante. Les succès de ces salons de coiffures reposent sur leurs capacités à s'adapter à l'évolution des modes de consommation qui touche la coiffure ce dernier temps.

Vu l'influence de la modernisation dans le secteur la coiffure, nous avons jugé impérieux d'articuler notre sujet sur « la modernisation de salon de coiffures et l'évolution leurs chiffres d'affaires à Goma : cas du salon de coiffure BAKAGAPE  de 2011 à 2013».

Cette étude a couvert la période allant de 2011 à 2013 soit trois ans d'étude subdivisée en deux grandes phases : la phase d'avant modernisation allant de janvier 2011 en juin 2012 et celle d'après modernisation de juillet 2012 en décembre 2013. En effet, notre interrogation majeure s'est résumée en deux grandes questions à savoir :

· Quelle motivation, qui a poussée le salon de coiffure BAKAGAPE à se moderniser ?

· Quel est l'impact de cette modernisation sur l'évolution de son chiffre d'affaires ?

Cependant, les réponses provisoires nous les avons résumées comme étant, l'attraction de la clientèle par le salon de coiffures BAKAGAPE serait la principale cause qui lui aurait poussée à se moderniser.

La seconde reformulée, dès la phase de la modernisation de ce salon de coiffure, il serait remarqué une croissance importante de son chiffre d'affaires.

Pour ce faire, les techniques documentaire et d'interview nous ont aidé à récolter des données et la méthode statistique de comparaison deux moyenne par deux échantillons appareillés nous a servi pour l'analyse et la vérification de nos hypothèses.

Eu égard à l'analyse des données, les résultats qui en sont résultés, nous montrent clairement que l'hypothèse nulle (H2.0) est affirmée du fait qu'avec un seuil d'erreur de á=5% soit un degré de confiance de 95%, la statistique calculée est apparue inférieure par rapport à celle du tableau de distribution de Student ; mais aussi la confirmation à quatre vingt dix pourcent du responsable de ce salon de coiffure ; soutenu par le résultat obtenu au tableau N°5 d'où la statistique tcalculéapparaisant supérieure à celle du tableau de distribution de student nous a également servi pour l'affirmation de l'hypothèse H1.

Ainsi, sur un chiffre d'affaires de vingt trois millions neuf cent soixante et un milles cinq cent vingt et un francs congolais (23961521fc), seulement la phase d'avant modernisation n'a enregistré que des recettes se levant à dix millions huit cent septante cinq mille quatre cent onze francs congolais (10875411fc).

Enfin, nous n'avons pas la prétention d'avoir réalisé une analyse exhaustive, ainsi nous sollicitons l'indulgence de tous lecteurs pour les imperfections qui s'y seraient glissées.

BIBLIOGRAPHIE

I.LES OUVRAGES

1) B.COLASSE, la rentabilité de l'entreprise, DUNOP, 2ème Ed. Paris, 1998,

2) BEITONEA. Et SILEM A., sciences économique et sociale2e, éd. Hachette livre, quai de Grenelle, 75905, Paris, 1996.

3) E.COHEN, dictionnaire de Gestion, Ed. La découverte, Paris population5, 199,

4) FERRANDRIER. R .Marché des capitaux et techniques financières, économiques, 1988,

5) G.de Villers, le Pauvre, Le hors-la-loi, le Métis. La question de l'économie informelle en Afrique, CEDAF, Bruxelles, 1992,

6) GAGER, comprendre l'économie africaine, Harmattan, Paris, 1995,

7) HUGON.P., Economie du tiers monde, Ed. L'Harmattan, 1996,

8) KEISSER A. M., Gestion financière, 7ème Ed, ESKA, Paris 2004,

9) Q.DEFOSSE, la gestion financière des entreprises, PUF, Paris, 1970,

II.MONOGRAPHIE : COURS, TFC, MÉMOIRES, RAPPORTS

1) Abbé Jacques, méthodologie de la recherche scientifique, cours inédit, UNIGOM, G2 sciences économiques et de gestion, 2012-2013.

2) C.B.CIRUAKA, Etude de la rentabilité d'une entreprise de services, TFC inédit, ISC/Kinshasa, 1993.

3) Deo BENGEYA, comptabilité analytique de gestion d'exploitation, cours inédit, UNIGOM, G3 sciences économiques et de gestion 2013-2014.

4) DODO YavZeng, le développement de l'économie informelle, son apport et ses conséquences sur l'économie formelle, Mémoire inédit, CUEG, Université de Lubumbashi, 2007-2008.

5) DUSABE SERUTOKE, Etat de prise en charge psychosociale et médical des personnes vivant avec le VIH/SIDA, TFC inédit/ISDR/GL, 2003, p.

6) Ezéchiel MUHIDO.S. Analyse de la théorie de la parité du pouvoir d'achat des boisons alcoolisées et gazeuses entre la RDC et le Rwanda, cas de la ville de Goma et de Gisenyi, mémoire inédit, UNIGOM, 2010-2011.

7) LUZOLO, Analyse dynamique des bilans et des Etats financiers, cours inédit ULPGL, en gestion et administration, 2007-2008, p.207.

8) MUHINDO KAYITENDA, Analyse comparative de la rentabilité des salons de coiffures et de taxis motos en ville de Goma, TFC inédit, UNIGOM, 2009.

9) Rapport annuel de la mairie de Goma : division d'économie 2013.

10) Rapport annuel, Mairie de Goma 2005-2006.

11) SEBAKUNZI, économie des pays en développement, cours inédit, UNIGOM, G2 sciences économiques et de gestion, 2004-2005.

III.WEBOGRAPHIE

1) Chiffre d'affaires sur .fr.wikipédia.org/wiki/CA.

2) Conception actuelle de l'économie informelle sur .WWW.thèse.Ulava.Ca

3) Historique du secteur informel sur.WWW.thèse.Ulava.Ca

4) http://particuliers. Lcl. Fr/divers/optimus/kitform/fiches/le-compte-de-résultat : htmt.

5) PNUD, rapport annuel sur le développement humain 2013, sur, WWW.cd.Undp.org/.../countryinfo.

TABLE DES MATIERE

REMERCIEMENTS iv

SIGLES ET ABREVIATIONS v

AVANT PROPOS vi

INTRODUCTION vi

I. PROBLEMATIQUE vi

II.HYPOTHESES ix

III.INTERET ET CHOIX DU SUJET ix

IV.METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES ix

V.DELIMITATION DU TRAVAIL xi

VI.SUBDIVISION DU TRAVAIL xii

CHAPITRE PREMIER xiii

CADRE CONCEPTUEL DE L'ETUDE xiii

I.1 LE SECTEUR INFORMEL xiii

I.1.1 Concept d'économie informelle xiii

I.1.2 Historique sur le secteur informel xiv

I.1.3 Caractéristique et condition des activités économiques formelles xvi

I.1.4 Secteur d'économie informelle xvii

I.1.5 Définition des concepts connexes xviii

I.1.6 Conception actuelle de l'économie informelle xix

I.2 LE CHIFFRE D'AFFAIRES xxi

I.2.1 Définition xxi

I.2.2Démarche d'utilisation xxi

I.2.3. le chiffre d'affaires dans le calcul du résultat xxii

I.2.3 les facteurs explicatifs de la variation du chiffre d'affaires xxv

I.3 LE CONCEPT DE RENTABILITE xxvii

I.3.1 Définition de la rentabilité xxvii

I.3.2Eléments de la rentabilité xxvii

I.3.3 Types des rentabilités xxxi

I.3.4 Mesure de la rentabilité de l'entreprise xxxiii

I.3.5 Analyse de la rentabilité xxxv

I.3.6 Importance de la rentabilité xxxvi

CHAPITRE DEUX xxxvii

PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE xxxvii

II.1 ASPECT ECONOMIQUES EN VILLE DE GOMA xxxvii

II.1.1 la ville de Goma xxxvii

II.1.2 Aspect économique de la ville Goma xxxviii

II.2 SECTEUR DE SALONS DE COIFFURES xliii

II.2.1 Implantation des salons de coiffures à Goma xliv

II.2.2 Généralité sur le coiffeur et la coiffure xlv

CHAPITRE TROIS lv

ANALYSE DES DONNEES ET PRESENTATATION DES RESULTATS lv

III.1 METHODOLOGIE lv

III.2 PRESENTATION ET ANALYSE DES DONNEES lvii

III.2.1 Présentation des données lvii

III.2.2 Analyse des données lxiv

III.3 RESULTATS ET INTERPRETATION lxix

CONCLUSION lxxi

BIBLIOGRAPHIE lxxiii

I.LE S OUVRAGES lxxiii

II.MONOGRAPHIE : COURS, TFC, MÉMOIRES, RAPPORTS lxxiii

III.WEBOGRAPHIE lxxv

TABLE DES MATIERE lxxvi






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