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Modernisation des salons de coiffure et évolution de leurs chiffres d'affaires, cas du salon Bakagape Saloon de 2010 à  2013

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par Gratien KAMBALE SIBALISASI
Université de Goma Unigom - Grade en Sciences économiques et de gestion  2013
  

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CHAPITRE PREMIER

CADRE CONCEPTUEL DE L'ETUDE

I.1 LE SECTEUR INFORMEL

I.1.1 Concept d'économie informelle

Il est difficile de définir l'économie informelle car ce concept relève d'un phénomène relativement flou. C'est pourquoi dans la littérature, il n'ya pas de consensus chez les auteurs sur les traits particuliers qui les distinguent.

Néanmoins, certains attributs de cette économie sont récurrents dans les écrits. Pour l'auteur Gauthier de Villers, les activités pratiquées du secteur informel seraient des activités pratiquées généralement par les pauvres exercées plus au moins en marge des lois et des institutions officielles et relève des normes spécifiques par rapport à celles de la modernité.

Constitué par toutes les activités autre qu'agricoles, industrielle ou commerciale (au sens du grand commerce), le secteur informel regroupe essentiellement les activités du type artisanal (production et service) ou commerciale (petit commerce de détail) dont l'éventail s'étend sur des petits métiers occasionnels jusqu'aux micro entreprises employant moins de cinq personnes.

Il s'agit d'un secteur regroupant des unités de productions ou la production est réalisée à petite échelle, le capital avancé faible avec le salariat limité mais où il ya vente des biens et services.

I.1.2 Historique sur le secteur informel

Dans les années cinquante de nombreux migrants des pays du tiers monde quittent la campagne pour s'établir autour des centres urbains, les premiers signes d'une informatisation apparaissent.

La théorie de la modernisation fait alors une analyse dualiste de l'économie de développement. Elle distingue le secteur traditionnel caractérisé par le sous emploi d'une main d'oeuvre excédentaire du secteur moderne marqué par un capitalisme urbain. Pour les tenants de la théorie de la modernisation, les migrants de la campagne seront tôt ou tard intégrés au secteur capitaliste moderne. Ces derniers seraient seulement dans une phase de transition entre secteur non capitaliste et rural et une prolétarisation les adeptes du point de vue marxiste tiennent sensiblement le même discours lorsqu'ils affirment que la masse des ruraux constitue « une armée industrielle de réserve » qui sera abordée par le « formel », et procurera des ouvriers salariés à l'industrie.

Dans les années soixante, un nouveau regard est porté sur le phénomène de migration. Certains économistes de la « commission économique pour l'Amérique latine » constatent que la majorité de nouveaux urbains n'adhèrent pas au modèle du salariat moderne.

Le processus d'incorporation se fait long et on définit comme marginale la population périurbaine. L'anthropologue O. LEWIS reprend cette idée dans les enfants de Sanchez en 1961, pour ce dernier la marginale sociale et économique de la population supposée transitoire, sera en fait à l'origine d'une culture de la pauvreté qui se transmettra de génération en génération.

Gaspard .B. Muheme (1995) estime parallèlement, qu'entre 1960 et 1972 les approches du secteur informel rejoignent l'expression d'un « chômage déguisé » ce concept englobe l'ensemble des petits commerces, artisans et les petits exploitants familiaux ou sociétaire. Ceux-ci constituent terriblement un moyen d'existence et sont caractérisés par un certain parasitisme, un quasi-salariat métayage urbain et une pluriactivité.

Dès 1972 le rapport du bureau international du travail (BIT) portant sur la situation de l'emploi urbain au Kenya dans le cadre du « programme mondial de l'emploi » lancé en1969 nomme une réalité qui cesse de scissiter de l'intérêt de la part des experts en développement.

Il englobe des travailleurs pauvres exerçant un travail pénible mains dont l'activité économique n'est ni reconnue, ni enregistrée ni protégée ni réglementée par les pouvoirs publics. L'informalité économique est alors une façon de faire les choses caractérisée par :

Une facilité d'entrée, un recours aux ressources locales, une appropriation familiale des ressources, une technologie adaptée et une main d'oeuvre importante dans un marché de concurrence sans réglementation ; afin, les qualifications sont acquises en dehors du système scolaire officiel.

Jusqu'au milieu des années quatre-vingts l'économie informelle se définit comme un secteur parallèle au secteur formel.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci