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La carte nationale d'identité dans l'Adamaoua: 1960-2013

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par Gabana Jean Francis
Université de Ngaoundéré - Master Recherches en Histoire 2013
  

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IV-CADRE GÉOGRAPHIQUE ET HUMAIN.

Le cadre géographique et humain, retenu pour cette étude est la Région de l'Adamaoua. Le choix de cet espace géographique n'est pas fait de façon fortuite car, l'Adamaoua est l'une des Régions du Cameroun, la troisième par sa taille. Elle compte cinq départements depuis 1983 et est frontalière du Nigeria à l'ouest et de la République

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Centrafricaine à l'est. C'est aussi l'une des Régions où l'on retrouve, jusqu'ici, des citoyens réticents à l'égard de la question d'identification. Par ailleurs, c'est également une Région qui accuse un retard en matière d'infrastructures administratives. L'évolution de la structure administrative a favorisé le développement de la politique d'identification. Ceci s'est traduit dans les faits par la création des postes d'identification dans les unités administratives et la mise sur pied des équipes mobiles d'identification dans l'Adamaoua.

En outre, dans la Région de l'Adamaoua, se côtoient divers groupes ethniques. Ainsi, on y rencontre les Gbaya, les Mbum, les Vouté, les Dii, les Nkonja, les Ndoro, les Suga, les Mambila, les Tikar, les Kali, les Kutin et les Peul. À ces groupes dit autochtones, s'ajoutent les Bamiléké, les Bamoun, les Béti, les Nso'o, les Sawa et les Mbamois venus du Sud Cameroun. On note aussi la présence des Toupouri, Fali, Mafa, Moufou, Kapsiki, Massa, Mousgoum, Moundang et Kotoko.

V-CADRE CHRONOLOGIQUE.

L'historien Joseph Ki-Zerbo39 affirmait : « L'historien qui veut remonter le passé sans repère chronologique ressemble au voyageur qui parcourt dans une voiture sans compteur, une piste sans borne kilométrique ». Ce travail s'inscrit dans la fourchette chronologique allant de 1960 à 2013.

1960 est la borne chronologique amont de notre thème. Elle correspond à l'indépendance du Cameroun sous administration française. En effet, en 1959 le Cameroun français par un nouveau statut d'autonomie interne n'était plus représenté dans les assemblées françaises et avait tous les pouvoirs de législation, d'administration et de juridiction. La même année et par ce même statut, la nationalité camerounaise fut reconnue sur le plan international. Ainsi, lorsque le Cameroun sous administration française accéda à l'indépendance le 1er janvier 1960, l'accord de tutelle approuvé par l'assemblé générale des nations unies le 13 décembre 1946 cessa d'être en vigueur40.

39J.Ki-Zerbo, 1978, Histoire de l'Afrique noire d'Hier à Demain, Paris, éd. Hatier. p.16.

39E.Mveng, 1963, Histoire du Cameroun, Paris, Présence Africaine, p.124 40 Ibid.

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C'est dans cette situation que le Cameroun sous administration française indépendant en 1960 et reconnu comme territoire souverain, institua la toute première carte d'identité baptisée sous le nom de « carte identité officielle ».

2013 qui est la borne chronologique aval, est l'année de la double élection (municipale et législative) au Cameroun. En fait, dans l'optique d'établir les listes électorales biométriques et de permettre ainsi à tous les Camerounais ayant atteint l'âge de voter de prendre part au vote, le Président de la République a rendu la délivrance de la carte nationale d'identité gratuite.

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