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Contrôle de gestion bancaire dans un établissement de crédit: cas de commercial Bank-centrafrique (CBCA)

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par Ulrich Vianney Elisée KAGUENDO
Université de Dschang - Master 2 Professionnel en Banque-Assurance-Bourse 2013
  

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SECTION II : RECOMMANDATIONS

Nous proposons quelques recommandations qui selon nous pourraient apporter un plus au contrôle de gestion de la CBCA en terme d'amélioration de la qualité de ses prestations. Cependant nous tenons à reconnaître que le contrôle de gestion jouit d'une qualité de service exceptionnelle assurée par des personnes dont la compétence professionnelle est avérée. Il faut juste dire que toute oeuvre humaine étant imparfaite par définition, de petites suggestions ça et là peuvent parfois produire de grands effets. C'est dans ce cadre que nous émettons nos recommandations, ainsi qu'il suit :

0) Tout d'abord, nous implorons la CBCA et particulièrement le contrôleur de gestion d'utiliser le « GUIDE DE TABLEAU DE BORD (Clés des Succès) » que nous avons proposée à la CBCA.

1) Il arrive que si le chargé du reporting à la banque centrale aille en mission par exemple, sans que sa tâche ne puisse être exécutée par un autre comptable, ceci pourrait se résoudre à travers une autoformation. Ainsi celui qui s'occupe des reporting à la banque centrale pourrait apprendre aux autres staffs comment il s'y prend. Cela éviterait qu'on ait des personnes irremplaçables dans le département ou le service. Certes ceci pose un problème au niveau de l'exécution à cause du temps ; mais si on l'intègre comme objectif cela pourrait toujours se faire très vite.

2) Le système d'information de la banque devrait concevoir des modes de reporting plus raffinés. En effet les retraitements nécessaires qu'on effectue sur les rapports du service informatique afin de les transformer en informations pourraient être évités. Des logiciels plus puissants pourraient être conçus ce qui facilitera la filtration des informations. Ceci diminuerait considérablement le temps mis à effectuer les retraitements et permettrait d'améliorer les performances. De plus cela exigerait une expertise moins élevée pour manipuler les informations. Ceci pourrait même d'ailleurs constituer une solution aux

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problèmes évoqués plus tôt. Car si les logiciels filtrent l'information et la rend disponible immédiatement, la spécialisation des taches disparaîtra toute seule et le problème serait résolu.

3) Le principal tableau de bord fournit aux opérationnels de la banque est d'une importance capitale pour la gestion de la banque. En effet comme l'ont reconnu plusieurs responsables de la CBCA, celui-ci leur fournit une information sur l'influence qu'ont leurs activités sur le bilan de la banque. Leur contribution aux bénéfices de celle-ci. Par exemple le service de la trésorerie à réaliser un profit exceptionnel au cours du mois qui s'est reflété dans le résultat de la banque pour ce mois là. C'est ainsi que nous avons proposé au contrôleur de gestion de scinder le TBGB en (TB de la Direction Générale et tableau de bord décentralisé).

4) D'autres part le DCAF de par son expertise en matière financière est soumis au quotidien à des sollicitations diverses venant de la part de contrôleur de gestion et le trésorier de la banque. Ainsi, le comptable chargé de la reporting COBAC l'interpelle pour savoir comment passer des écritures comptables en cas de doutes, pour des problèmes de réclamation fiscale etc... Certes ce n'est pas en soi une mauvaise chose car c'est lui le DCAF, mais il est important que le contrôle de gestion soit détaché de la gestion en tant que telle des activités de la banque. Ce n'est pas encore perceptible pour l'instant mais compte tenu de la croissance phénoménale de la banque nous pensons qu'il serait préférable dans l'avenir de penser à une fusion du contrôleur de gestion et le comptable chargé de la reporting COBAC en un seul service sous la supervision du DCAF. Ainsi nous aurons un service contrôle de gestion chargé des questions fiscales et de gestion financière. De cette manière le contrôle de gestion pourrait davantage se consacrer à la conception d'outils aptes à assurer le contrôle de l'expansion de la banque. Alors, certains vont gérer les aspects contrôle de gestion tandis que les autres s'occuperont des aspects de la gestion financière. Une fois de plus, le danger serait le risque de spécialisation décrié plus haut qui proviendra de cette séparation des taches. Une mesure pour éviter cet écueil serait d'organiser des séminaires de formation des membres du service sur leurs différents métiers.

5) Toujours dans la continuité des mesures évoquées précédemment ; il serait important que le contrôle de gestion imagine des reporting encore plus perfectionné qui donnerait non pas des informations purement quantitatives mais surtout qualitatives. En effet comme nous l'avons évoqué dans un chapitre précédent les informations quantitatives donnent une indication sur une situation mais n'explique pas le problème de fonds. Une baisse continue du niveau des dépôts dans une banque constitue un signal certes, mais qui n'explique rien en réalité. Des tableaux de bord tenant compte de ces données sociales et subjectives devraient être réalisables par ce service. Elles permettraient de savoir sur quels leviers agir en cas de problème. En tout cas un contrôle de gestion entièrement dédié à cette tache pourrait trouver des solutions à ce problème.

6) Enfin l'approche recommandée permettra d'apprécier d'une manière plus fine la performance de toutes les unités de la banque et de mesurer la contribution de chaque métier, agence, client, et produit au résultat global. Cette nouvelle approche s'appuie d'une part, sur la mise en place d'un système de mesure valorisant la consommation des ressources et l'atteinte de résultats et d'autre part, sur l'instauration d'un espace de dialogue de gestion. L'analyse des performances constituera un véritable outil de pilotage à la disposition de

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l'ensemble des collaborateurs amenés à prendre des décisions et favorisera la réactivité aussi bien au niveau des processus opératoires que du processus de prévisions (encours de crédits, tarification, etc.). Par ailleurs, ce nouveau système permettra à la banque d'améliorer en permanence sa performance en lui donnant les moyens de se préserver contre les risques inhérents aux activités bancaires, et de profiter, plus rapidement et plus profondément que ses confrères, des évolutions à venir de l'environnement bancaire.

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