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Application de la modélisation spatiale multifactorielle pour l'évaluation de la dynamique et la vulnérabilité des écosystèmes forestiers face aux changements globaux: cas de la forêt de Maà¢mora

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par Koffi Dodji NOUMONVI
Ecole Nationale Forestière dà¢â‚¬â„¢Ingénieurs (ENFI) de Salé - Ingénieur des Eaux et Forêts spécialisé en Géomatique des ressources naturelles 2015
  

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1.2.2. Généralités sur la vulnérabilité des écosystèmes forestiers face aux changements climatiques

Les forêts sont très sensibles au changement climatique. Cela a été montré par les observations du passé, des études expérimentales, et modèles de simulation basés sur la compréhension écophysiologique et écologique actuelle. Au cours des 30 dernières années, le monde a connu d'importantes hausses de température, en particulier dans l'hémisphère nord.

En attendant, une plus grande variabilité du climat est prévue, avec des précipitations augmentées dans certaines zones et les périodes sèches et chaudes extrêmes dans d'autres régions. Ces événements auront un effet important sur les forêts.

On note présentement une migration de nombreux organismes vivants vers les zones habituellement plus froides à cause de la hausse des températures. Ces mouvements impliquent toutes les espèces, y compris les plantes. Certaines espèces vont chercher des altitudes plus élevées, d'autres vont se déplacer vers les pôles. Dans les régions tempérées, les espèces de plantes et d'arbres peuvent migrer naturellement sur 25 à 40 km chaque siècle. Toutefois, si, par exemple, il y avait une augmentation de la température de 3 °C sur une période de cent ans dans une région donnée, les conditions dans ce domaine vont subir un changement radical, équivalent en termes écologiques à un déplacement de plusieurs centaines de kilomètres (Jouzel et Debroise, 2007).

Au cours des dernières décennies, les scientifiques ont observé les premiers signes de ce processus dans l'hémisphère nord causé, semble-t-il, par l'augmentation de la température en relation avec les changements climatiques. Diverses études ont constaté qu'un certain nombre d'espèces d'oiseaux, arbres, broussailles et d'herbes ont migré en moyenne de six kilomètres tous les dix ans, ou ont cherché des altitudes plus élevées entre un et quatre mètres (Parmesan, 2003).

Les botanistes ont également noté que de nombreux arbres et plantes de l'hémisphère nord ont tendance à fleurir plus tôt (en moyenne progresser de deux jours tous les dix ans) ce qui augmente le risque de bourgeons tués par des gelées tardives.

Des températures légèrement plus élevées et une plus grande accumulation de CO2 dans l'atmosphère accélèrent les taux de croissance des espèces dans les écosystèmes

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forestiers (WRI, 2008). On estime que les forêts des régions tempérées ont vu un gain de 15% de la productivité depuis le début du 20ème siècle (Medlyn et al., 2000). En outre, les amendements de CO2 ainsi que les niveaux d'azote accrus et plus d'humidité du sol, ont tous contribué à une plus grande productivité de la forêt au cours du siècle dernier.

Paradoxalement, alors que les niveaux de CO2 ont augmenté et d'autres facteurs ont conduit à la croissance des forêts dans certaines régions, la situation actuelle de l'environnement (fortement influencé par le changement climatique) pourrait conduire à une destruction massive des forêts et à l'extinction de nombreuses espèces.

Le réchauffement climatique est susceptible d'augmenter l'étendue des feux de forêt, comme ce qui est arrivé récemment en Russie, Europe du Sud et en Californie. Une étude récente de diverses conditions forestières en Russie suggère qu'une augmentation de 2°C de la température pourrait augmenter la zone touchée par les feux de forêt par un facteur compris entre un et demi et deux (Mollicone et al., 2006).

La variabilité du climat peut aussi causer la baisse de productivité. Lors de la vague de chaleur de 2003 en Europe, il y avait une baisse de 30% de la productivité des plantes en Europe continentale dans son ensemble.

Les divers changements dans le cours normal du climat seraient donc la cause de divers bouleversements dans les écosystèmes, en particulier les écosystèmes forestiers.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry