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La responsabilité sociale de la ferme Futuka sur le développement des communautés locales.

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par Samy KALONJI
Institut Supérieur Interdiocésain Monseigneur Mulolwa - Licence 2016
  

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CHAPITRE QUATRIEME : DISCUSSION DES RESULTATS

La discussion des résultats consiste à confronter nos résultats selon nos objectifs aux résultats trouvés par les autres chercheurs.

4.1. Quantification des travailleurs des villages environnants

Apres nos investigations, nous avons trouvé que la Ferme Futuka compte 175 soit 87,9 % travailleurs de villages environnants sur 199 travailleurs. Nos résultats sont contraires à ceux trouvés par GARNIER et ses collaborateurs (2009) qui ont constaté que, les lois ne sont pas très claires au sujet de la RSE. Les entreprises ne se sentent pas vraiment responsables du développement des communautés où elles sont implantées. Ils ont déclaré que la Ferme Lacasa du Madagascar fonctionne dans un village et elle n'a aucun autochtone comme travailleur. Et cette ferme se dit que le développement des communautés locales est un apanage de l'Etat malgache. Les résultats de GARNIER ressemblent aussi à ceux de l'Union Européenne sur l'exploitation forestière en République Démocratique du Congo.

Elle dit que l'exploitation forestière doit être écologiquement durable, économiquement viable et socialement équitable dans les pays d'exportation. L'Union Européenne, dans son étude faite en RDC, est arrivée à des résultats tels que les exploitants forestiers ne viennent pas en aide aux communautés locales afin de contribuer à leur développement. Les populations, bien que l'exploitation se passe dans leur milieu, elles n'en bénéficient de rien. Elles vivent de leurs maigres moyens en voyant les ressources forestières de leurs villages traitées et exportées par les tierces personnes.

Dans le même ordre d'idées, le travail de GARRIC et ses collaborateurs avait comme objectif, d'analyser comment le Groupe Total répondait aux nouvelles obligations liées à la loi de Nouvelles Responsabilités des Entreprises. Le même groupe, à premier coup, a refusé d'admettre que les entreprises doivent avoir des responsabilités vis-à-vis de la population environnante. C'était une forme de résistance. Mais avec le temps, le groupe est arrivé à comprendre que la vie est un enchevêtrement et l'aide est importante pour que les autres puissent vivre.

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PIERRE est arrivé aussi à comprendre que les entreprises, avec le système capitaliste, ne jettent pas un oeil particulier du côté de la responsabilité sociale. Elles s'engagent de plein pied à maximiser leur profit, à surexploiter les travailleurs pour une rémunération dérisoire. Il a stigmatisé qu'avec ce comportement, les pays en développement ne seront jamais développés sur le plan économique et même social. Enfin, il suggère que l'Etat commence à fermer les entreprises qui ne se souviennent pas des communautés locales.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius