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La détérioration du climat des affaires en RDC et son impact sur le niveau d'activités des opérateurs économiques. Cas des PME de la ville de Bukavu.

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par LWANGO BIENVENU
UNIVERSITE EVANGELIQUE EN AFRIQUE (UEA) - Licence 2016
  

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1.1.9. Les Petites et Moyennes Entreprises (PME)

Les petites et moyennes entreprises correspondent dans la définition de la commission européenne, aux entreprises de moins de 250 salariés (nouvelle recommandation 2003/361/CE adaptée le 6 mai 2003).

Pendant longtemps, la convention informelle était de retenir une limite pour le plafond plus élevée avec 500 salariés, bien qu'il y ait des entreprises dont les effectifs sont plus élevés et qui, cependant sont comptées parmi les adhérents de la CGPME (confédération générale des petites et moyennes entreprises) organisation syndicale patronale en France. La limite proposée par la commission européenne s'inscrit dans une logique de politique d'aide et d'accès au fonds structurels. Les effectifs sont corrigés par la prise en compte du chiffre d'affaires ou du total du bilan. La catégorie TPE (très petites entreprises) en France désigne les entreprises de moins de 20 salariés. Le tableau ci-après structure la catégorisation des PME en France.

Tableau n°1.1. Catégorisation des PME selon la CGPME

Catégorie d'entreprise

Effectifs

Chiffre d'affaires ou total du bilan

Moyenne

< 250

= € 50 m

= € 43 m

Petite

< 50

= € 10 m

= € 10 m

Micro

< 10

= € 2 m

= € 2 m

Source : Silem, A. et Albertini, J-M., (2010), lexique d'économie, Dalloz, 11e édition

Un lien est souvent fait entre micro-entreprise, petite entreprise et moyenne entreprise. En citant certaines études qui ont été déjà faite, notamment la définition retenue de SETHURAMAN cité par SADIKI BYOMBUKA (2001), qui définit une micro-entreprise comme étant toute unité économique à faible capital investi, employant au maximum dix personnes, généralement peu qualifiées, partiellement ou totalement hors des règles administratives ou légales, utilisant le travail rémunéré et ayant des horaires de travail flexibles ; et celle du Ministère français de la coopération et la caisse française de développement (1995) qui retient la distinction entre micro-entreprise et petite entreprise basée sur le nombre de personnes actives : au maximum dix pour les micro-entreprises et de 11 à 50 pour les petites entreprises.

Dans la législation congolaise, il n'est pas fait de distinction entre micro-entreprise et petite entreprise. La seule catégorie retenue est celle de « petite et moyenne entreprise », PME. Bien qu'il se retrouve dans les textes légaux de la RDC, le terme PME n'est pas en soi un concept juridique mais désigne plutôt une réalité économique. C'est ce qui ressort clairement de la définition de la PME formulée à l'article 22 du code des investissements à savoir : « Par petites et moyennes entreprises ou industries, il faut entendre les entités économiques constituées sous forme d'entreprise individuelle, de société commerciale, agricole, industrielle ou de coopérative dont la propriété revient aux personnes physiques ou morales et où le chef d'entreprise est obligé d'assurer lui-même directement les fonctions essentielles de gestion financière et administrative» (SADIKI BYOMBUKA, 2001).

Suite à cette imprécision et le caractère inapproprié de la loi (Loi n° 073/O11 du 05 janvier 1973) portant création et organisation de l'Office de promotion des petites et moyennes entreprises congolaises, qu'a été adoptée le 24 août 2009, par l'Etat Congolais représenté par le Ministère des petites et moyennes entreprises et les Organisation patronales et professionnelles des PMEA, une charte des petites, moyennes entreprises et Artisanat en RDC, qui a ainsi défini un nouveau cadre applicable aux PMEA.

Ainsi donc, l'article 2 de la charte ci-haut citée stipule ce qui suit :

Au sens de la présente charte, il faut entendre par Petite et Moyenne entreprise (PME), toute unité économique dont la propriété revient à une ou plusieurs personnes physiques ou morales et qui présente les caractéristiques suivantes :

- nombre d'emplois permanents de 1 (un) à 200 (deux cents) personnes par an ;

- chiffre d'affaires, hors taxes, compris entre 1 (un) et 400.000 USD (quatre cent mille) ;

- valeur des investissements nécessaires mis en place pour les activités de l'entreprise inférieure ou égale à 350.000 USD (trois cent cinquante mille) ;

- mode de gestion concentré.

Rentre dans cette catégorie : la micro-entreprise ou la très petite entreprise et la moyenne entreprise qui peuvent être considérées comme des entreprises individuelles ou sociétaires.

L'article 3 stipule ce qui suit :

La Micro Entreprise ou la Très Petite Entreprise (TPE) répond aux critères et seuils suivants :

- effectif compris entre 1 (un) et 5 (cinq) employés ;

- chiffre d'affaires annuel hors taxes variant entre 1 (un) à 10.000 USD (dix mille) ;

- valeur des investissements nécessaires mis en place pour les activités de l'entreprise inférieure ou égale à 10.000 USD (dix mille) ;

- mode de gestion concentré.

L'article 4 stipule ce qui suit :

La Petite Entreprise répond aux critères et seuils suivants :

- effectif compris entre 6 (six) et 50 (cinquante) employés ;

- chiffre d'affaires annuel hors taxes variant entre 10.001 (dix mille un) à 50.000 USD (cinquante mille) ;

- valeur des investissements nécessaires mis en place pour les activités de l'entreprise variant entre 10.001 USD (dix mille un) à 150.000 USD (cent cinquante mille) ;

- mode de gestion concentré.

L'article 5 stipule ce qui suit :

La Moyenne Entreprise répond aux caractéristiques et seuils suivants :

- effectif compris entre 51 (cinquante et un) et 200 (deux cents) employés ;

- chiffre d'affaires annuel hors taxes variant entre 50.001 (cinquante mille un) à 400.000 USD (quatre cent mille) ;

- valeur des investissements nécessaires mis en place pour les activités de l'entreprise variant entre 150.001 USD (cent cinquante mille et un) à 350.000 USD (trois cent cinquante mille) ;

- mode de gestion plus ou moins ouvert à la décentralisation.

En termes d'activités, les PME se retrouvent aussi bien dans le secteur primaire, dans le secteur secondaire que dans le tertiaire. Dans la province du Sud-Kivu en général et dans la ville de Bukavu en particulier, on peut globalement les retrouver dans les grands domaines ci-après (SADIKI BYOMBUKA, 2001) :

- Le petit commerce de détail ;

- La prestation de service : services domestiques, services de soins, service de loisir, service d'entretien, de réparation, de transport, de maintenance et de construction ;

- La production artisanale : la transformation des produits de récupération, transformation des produits agro-alimentaires, artisanat de fabrication ;

- La production agricole et la pêche : culture vivrière, culture de rente, élevage, pêche.

Ainsi donc, dans la confection de ce présent travail et principalement dans le troisième chapitre, nous tiendrons compte de ces précités éléments pour classer les PME qui oeuvrent et produisent leurs activités dans la ville de Bukavu.

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