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Administration publique et le développement socio-économique. Cas de la ville de Lubumbashi

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par Georges Makema Kasongo
Université de Lubumbashi - Gradué en Science Politique et Administrative  0000
  

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EPIGRAPHE

«L'abondance est le fruit d'une bonne administration »

Jean JAURES.

DEDICACE

Aux autorités politico administratives ;

A mes parents : MAKEMA KALONDA Floribert et Ivonne KASONGO.

A l'élite intellectuelle ;

A mes frères et soeurs,

A tous ceux qui bâtissent la nation congolaise.

MAKEMA KASONGO Georges

251659776

AVANT PROPOS

Le travail que nous présentons aujourd'hui est le fruit de 3 années d'étude au département des Sciences Politiques et Administratives à l'Université de Lubumbashi UNILU en cycle. Qu'il me soit permis d'honorer le dévouement au travail du directeur de ce travail de fin de cycle, le chef de travaux John KIPINDULA MWIMBI qui a suivi avec habilité les différentes étapes de notre recherche, imprimant à ce travail le caractère scientifique. Si ce travail à quelque mérite, c'est à lui qu'il le doit avant tout.

Je remercie sincèrement tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, m'ont aidé durent les trois années. Il s'agit sans être exhaustive de différents formateurs et de mes collègues de la faculté des Sciences Sociales Politique et Administratives : KUMAKELE NGANGOLO Paulin, CINYAMA MWELA Modeste.

Je témoigne aussi un signe de reconnaissance à mon cher père MAKEMA KALONDA Floribert, à ma chère mère KIBAMBO KASONGO Yvonne, à toute la famille MAKEMA : Bernadette MAKEMA, John MAKEMA, Dauphin MAKEMA, Marcel MAKEMA, et ma jeune soeur Thérèse MAKEMA, à mon oncle Dominique KALUNGA et son épouse Djo MANDA, à ma tente Blandine MUSINDO et son époux Jean MULAPI pour l'encouragement, le soutien financier, moral, technique qu'ils m'ont apporté durent ces 3 ans d'études. Enfin, nous remercions les autres personnes qui ont apporté leurs contributions à la réalisation de ce travail et dont les noms n'ont pas été cités. Qu'elles sachent que le silence n'est pas synonyme d'oubli.

Nous souhaitons que ce travail puisse susciter, stimuler d'autres chercheurs et le dépasser. C'est la récompense que nous en escomptons.

INTRODUCTION

I. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES

1. PROBLEMATIQUE

La problématique est l'ensemble des questions qu'une science ou une philosophie se pose relativement à un domaine particulier.1(*)

Elle est aussi définie par J.BACHLER comme une explication donnée à une ou plusieurs questions qu'un chercheur se pose.2(*)

Selon MULUMBATI NGASHA Adrien, elle peut êtredéfinie également comme « un ensemble construit autour d'une question principale des hypothèses et des lignes qui permettront de trouver le sujet ».3(*)

Pour notre part nous définissons la problématique selon QUIVY et VAN CAMES H., qui définissent la problématique comme l'approche ou la perspective théorique que l'on décide d'aborder pour traiter le problème posé par la question de départ4(*).

En observant avec attention la vie quotidienne d'une société normale, non bouleversée par des catastrophes ,nous découvronscependant des actes et des comportements administratifs capables de nous rassurer sur la vie administrative congolaise en général et en particulier celle de la ville de LUBUMBASHI ,car autour de ces services administratifs, ce ne sont que les corruptions, le favoritisme, etc... qui dominent.

En mettant en évidence les difficultés d'ordre organisationnel, matériel et structurel...dans lesquels le système administratif se trouve, nous remarquons que toute révolution politique connait un moment exceptionnel et cela a toujours une influence sur l'administration publique qui est indubitablement son appareil d'exécution.

En recherchant àréaliser les intérêts personnels et gloutonsau détriment des intérêtspublics, cette situation rend de plus en plus la population dans l'état d'abandon car toutes les actions posées par les autorités publiquesne parviennent pas àrésoudreles problèmes de la population lushoise.

Eu égard à ce qui précède,partant de notre analyse et de nos constats, nous pouvons résumer notre préoccupation dans la question suivante :

Quel peut-être le rôle que l'administration public doit remplir pour un développement socio-économique de la population lushoise ?

2. LES HYPOTHESES

La tâche ou le rôle de l'administration publique selon H.DOBERS est par conséquent d'être capable de s'équiper en personnel capable et de déceler les buts et les objectifs que s'il y a une participation collective ou communautaire, de la base populaire. Un obstacle majeur à une administration efficace insiste l'auteur est le problème humain.5(*)

A cet égard l'administration du développement pourrait se caractériser comme étant plus proche des réalités et des besoins de la société.C'est un mécanisme social qui contrôle les interactions entre structures avec comme objectifs de réaliser les aspirations de la société,comme une sorte d'appareil qui se nourrit des normes d'aspiration de la société.

Le rôle que l'administration publique doit remplir pour un développementsocio-économique de la population lushoise serait :

Ø Le leadership ;

Ø Le développement de la capacité d'action ;

Ø La formulation des décisions et l'exécution ;

Ø En fin la planification.

II. CHOIX ET INTERET DU SUJET

A. CHOIX DU SUJET

Le choix de ce sujet traduit visiblement les préoccupations qui sont les nôtres.En effet, à l'heure actuelle où l'idéal pour tout le monde est le développement, il appartient à tous les secteurs de la vie nationale de chercher àêtre efficaces et agissant en vue de promouvoir et de contribuer à leur manière au développement socio- économique de la population de Lubumbashi.

L'administration publique qui constitue l'objet de ce travail est considérée comme un monstre a plusieurs tête une sorte de goulot d'étranglement au processus de développement.Et pourtant l'administration publique doit constituer la pierre maitresse du développement, parce que l'administration publique constitue une charnière entre les dirigeants et les dirigés.

Mais quelque part un mécontentement de la part de la population qui se justifie par cette administration qui semble être inefficace dans la mesure où elle n'offre pas à la population un service adéquat, alors que cette mal gestion engendre un mode de survie, celui de l'informel, enrevanche ces activités constituent un goulot d'étranglement pour le fonctionnement de la dite ville.

B. INTERET DU SUJET

La conception intérêt souffre de plusieurs définitions qui sont à la base des multiples controverses. Cependant, sans chercher à nous ingérer dans ce débat, nous la définissons comme une chose qui est profitable ou avantageuse à quelqu'un. La manière de gérer désoriente la population au profit de quelques minorités d'individus, et développant ainsi la médiocrité au sein de la classe sociale.

Considérant l'importance de cette étude nous préférons l'analyser à trois niveaux :

· Le niveau personnel ;

· Le niveau social ;

· Et enfin le niveau scientifique.

1) L'intérêt personnel

Les résultats de ce présent travail valorisent notre formation de politologue en Sciences Politiques et Administratives et peut répondre à certaines difficultés qu'on observe de la part des autorités publiques, celles-ci peuvent s'en souvenir et s'en rendre compte.

L'intérêt porté à ce sujet se justifie par le fait qu'une étude scientifique permet de découvrir les différents problèmes qui se passent sur terrain et proposer quelque piste des solutions.

Grace à cette étude, nous cherchons à nous informer sur quelques difficultés que rencontre l'administration publique dans le processus de la promotion du développement socio-économique

Personnellement, c'est l'occasion de n'est pas confondre les réalités rencontrées sur terrain, les bases théoriques que nous avons en magasiné issue des enseignements reçus durant notre parcours académique et des théories sur enquête.

2) L'intérêt sociétal

Ce travail pourra permettreà la population lushoise de connaitre les causes du mauvais fonctionnement de l'administration publique et de connaitre les dirigeants honnêtes travaillant dans l'intérêt général.

3) L'intérêt scientifique

L'intérêt découle d'un problème constaté au sein de la société lushoise,ce travail servira de référence pour les futurs chercheurs et les générations futures qui aborderaient ce sujet dans le même sens que nous.

Cette étude nous donnera une occasion de confronter les diverses connaissances ou théories apprises en Sciences Politiques et Administratives aux réalités sur terrain.

III. ETAT DE LA QUESTION

A ce niveau, notre préoccupation est de faire ressortir l'originalité de notre travail et notre analyse,ceci n'est possible qu'après examen des conclusions des études faites par nos prédécesseurs en suite nous essayerons de nous démarquer d'eux pour tracer une voie nous permettantd'apporter notre contribution à l'appareil scientifique.

MUJINGA KALENGA dans son travail intitulé « lepatrimoine de l'administration publique et son incidence sur le développement socio politique et économique en RDC ».6(*)Cas de la province du Katanga.

Dans ce travail, l'auteur démontre que le système écologique dans les interactions avec l'administration publique pose problème et suscite dans le fief du chercheur de l'indignation et de l'inquiétude.Il dit que l'administration publique dans l'accomplissement de ses missions nobles, s'occupe dubien-êtresocial. Donc elle est un organe qui pouvait par les institutions politiques assurer le bien commun, mais l'auteur a signalé que cela n'est pas le cas dans la mesure où il a constaté des contradictions au sein de l'administration publique.

L'auteur souligne que celle-ci semble disparaitre sur scène,son rôle n'est plus agissant, maisde simple formalité qui aboutità la paupérisation de la population, ilse pose la question de savoir :

Quels sont les facteurs de dysfonctionnement de l'administration publique, de sa patrimonialisation et quelles en sont les conséquences ?

Il conclut que les causes principales du dysfonctionnement de l'Etat, de l'administration publique et surtout celle de la cohésion sociale est le manque de contrôle rigoureux, de régime disciplinaire, de technique et de déontologie professionnelle, du code de bonne conduite des agents publics.Car le mode de recrutement de l'agent de la fonction publique basé sur certains éléments tels que : l'attachement, les cadeaux des partis politiques, serait mal parti.

Dans la même logique que MUJINGA KALENGA nous constatons que, le manque d'un contrôle rigoureux dans l'administration publique, d'une bonne conduite des agents, sont les facteurs du dysfonctionnement de l'administration publique.

Pour notre part, l'administration publique en RépubliqueDémocratique du Congo en général et dans la ville de Lubumbashi en particulier connait un blocage dans le fonctionnement, d'une part les autorités administratives sont manipulées par les idéologies des partis politiques de leurs obédiences.

D'autres part le conflit decompétences entre les autorités elles-mêmes, parce qu'on a remarqué qu'à un certain moment dans la ville de Lubumbashi, on ne savait pas différencier à quelle autorité relevait telle ou telle compétence.

MARK GABRIEL7(*) pose comme question « quels sont les éléments obstruant le processus continuel du développement ? » Il estime que l'éloignement des fonctionnaires de leurs administrés, les conflits entre les ministres, due à l'absence de contrôle et de coordination, des sociétés incapables de fonctionner de leurs propres forces et dépendantes dans une large mesure, des aides foncières, sont des éléments obstruant le processus continuel du développement.

Enfin, MARK GABRIEL trouve que les implications bureaucratiques engendrées par la structure ministérielle sont peut-être des éléments importants obstruant de la sorte la voie à la participation, élément jugé indispensable au processus continuel du développement.

Dans la même marche d'idée que MARK GABRIEL, nous constatons que les services de l'administration publique ont du mal à promouvoir le développementsocio-économique de la population, du fait qu'ils ont du mal à reconnaitre réellement les aspirations et les besoins de la population pour les satisfaire.

Alors que ce travail se démarque du notre en ceci : MARK GABRIEL s'attaque à la mauvaise gestion du personnel comme problème de base du non promotion du développementsocio-économique de la population. Pour notre part, les contraintes d'ordre moral, matériel,structurel et organisationnel que nous retrouvons au sein des services administratifs publics sont à la base d non promotion du développementsocio-économique de la population lushoise.

HUBERTN DOBERS dans son ouvrage « les exigences d'une administration de développement »8(*) écrit qu'un encadrement au sein de la fonction publique dans beaucoup des pays africains, après l'indépendance,nécessitait l'africanisation des postes due à la présence des agents coloniaux expatriés. Dans beaucoup de cas, des jeunes agents inexpérimentés ont dû être promus à des postes sans la formation ni expérience nécessaire.

Voilà ce qui a conduit HUBERT DOBERS à se poser la question suivante : « quelles sont les exigences d'une administration de développement ? »

La formation des agents, recevoir les rigidités institutionnelles et bureaucratiques héritées des anciensrégimes et les problèmes liés à lacoordination et au contrôle, s'avèrent être des freins sérieux à l'établissement et au fonctionnement d'une administration de développement efficace. Il conclut en disant que pour lui la formation est un élément essentiel dans une réforme administrative.

Dans la même logique qu'HUBERTDOBERS, l'administration publique ne peut êtreefficace que si, elle est assise sur des règlessaines, des questions qui sont traduites par le raisonnement et qui n'ont rien d'empirique.

Ce travail se démarque d'avec le nôtre en ce sens que l'auteur privilégie la formation du personnel administratif, la coordination et le contrôle pour le bon fonctionnement.

Pour notre part, une administration de développement doit être plus proche des réalités et des besoins de la société.

IV. METHODE ET TECHNIQUES

A. METHODE

Le mot méthode revêt plusieurs sens. Elle est définie dans le sens de « procédureparticulièreappliquée à l'un ou l'autre des stades de la recherche »9(*)

Le mot méthode est utilisé également dans le sens de « l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontre et les vérifie »10(*)

Dans le cadre de ce travail, nous avons définile mot méthode comme un chemin au sens général ou une démarcheafin d'atteindre un but.

Dans cette étude, nous allons utiliser la méthode fonctionnelle ou une exégétique aux fins d'examiner et d'interpréter plusieurs rôles et fonctionnement de l'administration publique.

Ainsi cette méthode consiste à expliquer les faits par le rôle et fonction qu'ils assurent dans le système social auquel ils appartiennent 11(*)

Cette méthode nous permettra de connaitre la mégestion des fonctions et des rôles que l'administration publique doit jouer dans la vie sociale ou dans la société, ceci étant ,nous facilitera de faire une analyse critique de la façon dont l'administration remplie son rôle ,comment modeler celle-ci aux besoins de toute la société.

B. TECHNIQUES DE RECHERCHE

Les techniques ne sont, au fond que les moyens utilisés pour collecter les données12(*) . Dans ce travail, en dehors de l'observation documentaire, nous avons recouru à la participation observante et à l'interview directe.

· Observation documentaire

L'observation documentaire « consiste à étudier et à analyser les documents pour arriver à déterminer les faits dont ces documents portent des traces. On distingue deux grandes catégories des documents : les documents écrits et les documents non écrits »13(*). Mais dans le cadre de cette recherche, ces sont des documents écrits qui ont plus attirés notre attention.

Cette méthode nous a été utile car à travers les écrits des différents auteurs dans les ouvrages, articles, cours ...On est mieux renseigné ou informé sur le fonctionnement de l'administration publique.

· Interview directe

Elle nous a permis d'entrer en contact directe avec quelques fonctionnaires de la mairie de Lubumbashi par le jeu de question réponse, cela nous a permis de récolter les données.

· La participation observante

Nous avons recouru à cette technique du fait que nous habitons dans la ville de Lubumbashi. Subissant le poids de la crise socio-économique ainsi que celui des contraintes administratives.

V. DELIMITATION DU SUJET

Pour mener à bon port notre étude, nous avons trouvé utile de circonscrire notre sujet dans le temps et l'espace.

A. Délimitation Temporelle

Notre étude occupe la période allant de 2009 jusqu'en 2015.C'està partir de cette période que le peuple congolais en général et lushois en particulier s'est senti plus misérableou la crise est presque totale. Les fonctionnaires de l'Etat qui ont un salaire minime, ne permettant pas d'assouvir leur besoins familial même s'ils sont payésrégulièrement.

B. Délimitation Spatiale

Pour ce qui est de la délimitation spatiale, la recherche de notre travail est limitée à une seule ville de la province du haut-Katanga qui est notamment la ville de Lubumbashi. Mais pourquoi choisir la ville de Lubumbashi et non pas d'autres villes, étant donné que la République Démocratique du Congo en général et la province du Haut-Katanga est constituée de plusieurs villes ?

Le choix de cette ville s'est opéré en fonction de trois critères :

- La ville de Lubumbashi est parmi les villes attractives de la province du haut-Katanga et en tant que telle, il y a diverses activités, divers phénomènes qui s'observent demandant ainsi une analyse ;

- Elle est la ville dont nous vivons, nous aurons à cet effet, la facilité de faire des descentes sur terrain pour savoir plus sur le sujet sous examen et puis faut-il le souligner, nous sommes victimes des conséquences néfastes qu'entraînent la mauvaise gestion de l'administration publique et la crise socio-économique ;

- Lubumbashi est parmi les villes où l'inefficacité des décisions s'observe.

VI. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Pour permettre à nos lecteurs d'avoir une idée d'ensemble sur le travail, la subdivision s'avère indispensable. Outre l'introduction et la conclusion notre travail est reparti en trois chapitres dont chacun est subdivise en section et celle-ci en paragraphes.

- Le premier chapitre portera sur les considérations générales ;

- Le deuxièmechapitre vase focaliser sur la présentation de la Ville de Lubumbashi,

- Enfin, le troisième chapitre va s'atteler sur l'administration publique et le développement socio-économique de la population de Lubumbashi.

CHAPITRE I  CONSIDERATIONS GENERALES

Tout travail scientifique n'aura de sens et de la valeur que lorsque ses résultats sontmis à la disposition des praticiens ou des lecteurs et son contenu ne pose pas desproblèmes de compréhension et d'application.

C'est ainsi qu'avant d'aborder le fond de notre travail, il est utile et impérieux pour nous d'en définir les principaux concepts de base afin de mieux cerner le sujet sous examen. Toutefois, il faudra noter que ces définitions sont données selon les approches de quelques auteurs que nous avons rencontrés sur notre parcours.

Dans le cadre de ce travail, nous parvenons à définir l'administration publique et le développement socio-économique qui sont les mots clés de notre travail.

SECTION 1 L'ADMINISTRATION PUBLIQUE

L'administration publique a été définie de plusieurs manièrespar beaucoup d'auteurs qui parlent de la science administrative : l'administration publique qui constitue l'objet même de la science administrative.

Selon Wikipédia14(*), toute instance gouvernementale est une administration publique. Il s'agit généralement d'un gouvernement, d'un Etat, d' institutions ou d' établissements publics qui instaurent des politiques publiques, offre des services non marchands ou vend des biens et services marchands à titre accessoires.

Il faut entendre par administration publique : « L'appareil de gestion des affaires publiques. Elle est constituée par l'ensemble des services dont la bonne marche permet la réalisation des objectifs définis par le pouvoir politique »15(*) Le concept administration publique peut être appréhendé selon qu'il s'agit des organes ou des activités poursuivant la réalisation de l'intérêt général.

Si l'on se place du point de vue des activités (sens matériel), l'administration publique s'entend comme : « L'activité par laquelle les autorités publiques pourvoient en utilisant le cas échéant les prérogatives de la puissance publique, à la satisfaction des besoins d'intérêt public »16(*)

Certains auteurs parlent parfois de l'« Administration » tout court, pour désigner l'administration publique. Il s'agit, selon De Burlet, du sens étroit du mot administration lequel se réduit à l'administration publique en prenant une majuscule. C'est dans cette acception que le dictionnaire de droit, économie et gestion écrit par pierre Guiho et ses collaborateurs entendent par Administration « l'ensemble des services dépendants du gouvernement ou des ministères, ainsi que les activités de ces services »17(*).

Mais dans son sens plus large, l'administration se rapporte aussi bien à l'administration publique qu'à celle privée, désigne l'activité qui consiste à administrer, c'est-à-dire à gérer une affaire et l'organe qui exerce cette activité18(*).

Le professeur Mbaya Kabamba19(*) dans le cours d'introduction à la science administrative donne trois sens de l'administration publique : un sens institutionnel, un sens organique et un sens sociologique.

1.1. Sens institutionnel

Lorsqu'on parle de l'administration publique au sens institutionnel, on se réfère à l'activité ou à l'action de gérer les affaires publiques, dont les buts et les moyens ne sont pas les mêmes de ceux de l'activité privée. Dans ce sens, l'administration publique a pour but la réalisation de besoins d'intérêt général net cela d'une manière désintéressée, tandis que dans leur activités, les particuliers eux poursuivent essentiellement la réalisation d'un profit.

Pour Rivero20(*), l'administration publique est une activité par laquelle les autorités publiquespourvoient, en utilisant les cas échéants, les prérogatives de la puissance publique, à la satisfaction des besoins d'intérêt général.

1.2. Sens organique

Selon J.M Auby et R. Ducos21(*) au sens organique l'administration publique désigne l'ensemble des organes et du personnel qui ont pour fonction, la conduite et l'exécution des taches publiques. Il y a d'une part les organes et les personnels de direction et d'autre part les organes et les personnels d'exécution.

1.3. Sens sociologique

L'administration publique est dans ce cas comme un milieu ou un système social dont les divers éléments sont en constante interaction ou encore un ensemble dans un ensemble de structures sociales ou des groupes sociaux, structurés et hiérarchisés(exemples : associations, syndicats).

Dans ce travail l'administration publique est définie comme l'ensemble des organes qui concourent à la réalisation des taches d'intérêt général sans chercher les profits.

Donc l'administration publique est synonyme de l'Etat comprenant toutes les institutions et organes de l'Etat, notamment : les organes de décision, d'orientation et ceux chargés de l'exécution de ces décisions.

SECTION 2 HISTOIRE DE L'ADMINISRATION PUBLIQUE CONGOLAISE

L'historien Ndaywel-E-Nziem22(*) estime que l'histoire administrative proprement dite de la RépubliqueDémocratique du Congo prit corps en 1888 quand le pays connut pour la première fois une structuration interne mise en place pour les impératifs de la nouvelle gestion.

C'est par le décret royal du 01 août 1888 que le pays fut divisé en 11 districts. Chaque district était administré par un commissaire de district qui était assisté par un ou plusieurs adjoints. L'organisation est l'action administrative sont, a cette époque, marquée par l'esprit de conquête. Toutes les institutions administratives devaient concourir à l'exploitation de la colonie. L'administration comptait également sur diverse compagnies à qui elle avait accordée des pouvoirs exorbitants dans le domaine de l'exploitation de la colonie.23(*)

L'administration de l'EIC permit l'occupation effective du territoire et la collecte des ressources, spécialement l'ivoire et le caoutchoucainsi que d'hommes, pour le nouvel Etat. Mais elle conduisit à de tels abus que la Belgique, sur la pression internationale a dûmettre fin de ce qu'on appela le régimeLéopoldien en 1908 et transforma l'EIC en colonie Belge par une hiérarchie de pouvoir clairement définie. Le 15 novembre 1908, la Belgique prenant possession des territoires qui avaient appartenu à l'EIC. Elle choisit comme systèmed'administration, l'administration directe à travers une forme centralisée le seul qui, selon Roger DELVAUT convenait à cette colonie d'exploitation.24(*)

La charte coloniale sera pendant toute la période coloniale, la base de l'organisation et de la structure administrative du Congo Belge. Du point de vue administratif, le troisième chapitre relatifà l'exercice des pouvoirs organisait le pouvoir comme suit25(*)

2.1 Au niveau du gouvernement colonial dans lamétropole :

L'article 7 accordait au Roi belge le pouvoirlégislatif par voie de décret, sur proposition du ministre des colonies, le pouvoirexécutif lui était également reconnu (article 8) et était exercé par voie de règlement et d'arrêter. L'article 09 précisait qu'aucun acte du Roi ne pouvait avoir des faits s'il n'était consigné par le ministre qui, par cela seul, s'en rend responsable.

Le pouvoir exécutif relevait du roi. Toute fois un rôle administratif important était dévolu au ministre des colonies. Il assurait la liaison entre le gouvernement de la métropoleet celui de la colonie. L'organisation générale de l'administration, la préparation et la présentation des actes législatifs, le budget (proposition, surveillance, exécution), la gestion de la dette publique du portefeuille destiné à la colonie entrait dans ses attributions.

2.2 Au niveau du gouvernement colonial dans la colonie :

A la tête de l'administration se trouvait un haut fonctionnaire nommé par le rio et qui portait le titre du gouvernement, générale. Celui-ci était assistait d'un ou plusieurs vices gouverneurs généraux (art 21 charte coloniale). Le gouverneur généraleexerçait le pouvoir exécutif dans les limites prévues par les lois, décret et arrêté é royaux.

Le gouverneur généraleavait la haute direction de tous les services administratifs et militairesétabli au Con Belge. Les diffèrent services administratifs comprenaient :

a) Le secrétariatgénéral : il s'occupait de la coordination et de la centralisation des services administratifs.

b) Le gouvernement de province avec à sa tête un commissaire de province, représentant le gouverneurgénéral.

c) Diffèrent services : secrétariat de province, agriculture et foret, finances et douanes, affaires économique, travaux publics, conservation des titres fonciers, hygièneau rencontre d'extension de ces services dans le différent district et territoires.

L'organisation administrative des autochtones était cependant ambiguë « fondamentalement opportuniste », selon le professeur Vunduawe-te- Pemako,26(*) celle-ci est en effet, était accès sur l'exploitation du territoire occupé. Les collaborateursindigènes qu'elle voulait trouver parmi les chefs indigènes devait être des personnes acquisea sa cause de façonà tenir en laisse la population pour lui fairesexécuter avec empressement des ordres de la hiérarchie. Les différents reformes qui se succédèrent pour la mise en place des institutions administratives basées les coutumes locales auront, du moins jusqu'à 1933, parmi leurs principalespréoccupations, l'identification du type du (chef) appelé à collaborer avec l'administration coloniale27(*).

Toute l'administration coloniale malgré la doctrine officielle a certaine période fut toujours centralisé et autoritaire. Même en 1959 elle restait prisonnière de l'image qu'elle s'était faite du monde noir, considéré comme un peuple d'enfants auquel il convenait de tout dicter. Elle fut fort marquée par la tradition autoritaire d'avant-guerre,cherchantà réaliser le changement technique de la même manière qu'elle avait mis en place les cultures obligatoires. Malgré son efficacité l'administration coloniale ne pouvait satisfaire les populationsqui se révoltèrent contre elle en 1959 et 1960.

C'est à une conclusion semblable que le professeur PINGA KASENDA 28(*)écritqu'a fur et à mesureet à mesure que s'implantait la colonisation, l'esprit de conquête qui avait caractérisé au départ de l'organisation et l'action administrative dans la colonie céda le pas le pas à un souci d'adaptation aux contingences locales. Au service d'une économie extravertie, l'administration coloniale eut pour premier objectif de neutraliser la force oppositionnelle des clans. Ensuite, elle s'attacha aux groupements du village et des chefferies des faibles dimensions, afin de mieux les insérer dans le circuit de l'économie de marché.

Dans cette perspective les chefs traditionnels furent transformés en auxiliaires de l'administration coloniale et toutes les institutions administratives furent conçues pour être au service d'une économie étrangère, en érigeant l'efficacité administrative en principe absolu d'organisation. Tout devait se plier aux nécessités administratives, les hommes comme les valeurs qui constituent les fondements de leur société. Ce n'est que vu sous cet angle qu'on peut comprendre la brutalité, la violence et la coercition qui ont caractérisé le système administratif colonial.

L'évolution de l'administration publique s'accéléra avec les évènements politiques du 04 janvier 1959 : manifestation dans les rues, émeutes, élections...Dès juillet 1960, une évacuation généralisée des cadres belges de l'administration eut lieu. L'évacuation eut pour effet une véritabledésintégration de l'administration locale. Depuis ces évènements, le contrôle de l'administration coloniale sur l'évolution de la situation devint de plus en plus relâché et parfois inexistant. A la suite du départ des cadres administratifs belges, débute le processus de sous-administration. Chacun de niveau de l'administration publique s'est trouvé pourvu de titulaire nouveau,inexpérimentés, isolés des échelons inférieurs ou supérieurs. Ce fut aussi le début d'un phénomèned'atomisation l'administration locale. Cette autonomisation a été particulièrement ressentie à l'échelle locale, ceci d'autant plus que peu de cadres comptantssentaient la vocation de faire régner l'ordre dans les campagnes. Tout au plus, les fonctionnaires responsables des collectivités se sont- ils bornés s'installer le plus confortement et le plus paisiblement possible dans leurs fonctions nouvelles, se repliant sur eux-mêmes et contribuant ainsi directement à l'isolement des campagnes par rapport aux autorités administratives provinciales et centrales.

Dans les grandes lignes, l'héritage de la République Démocratique du Congo en matière d'administration publique est de par sa nature de son implantation, da sa structure, de ses methodes et techniques, uncorps et règne dans le milieu social qui lui est resté longtemps hostile. La deuxième République avait également utilisé cet instrument pour installer et légitimer le dictateur au pouvoir. La reprise en main de l'administration publique s'est effectuée sous le régime de MOBUTU grâce au Mouvement Populaire de la Révolution (M.P.R), lequel amorça un processus d'hyperpolarisation de l'administration. Par la suite, les mouvements rebelles successifs, l'AFDL, puis le RCD ont pris les méthodes d'hyperpolarisation conçues par le MPR.

De nos jours, une nécessité s'impose. Elle consiste à assigner des nouveaux objectifs à l'administration. D'où la République Démocratique du Congo par le biais de son ministère de la Fonction Publique avait initié le processus de la réforme de son administration.

SECTION 3 LE DEVELOPPEMENT

La polémique autour de la terminologie pour désigner les pays sous-développés démontre déjà des difficultés pour définir un terme aussi complexe que le développement. Toutefois, les dictionnaires et les différents auteurs qui ont tenté de définir ce concept, ont plutôt donné des sens qui sont controversés jusqu'à ce jour. Quelques-unes de ces définitions, cependant sont sélectionnées pour notre travail, question de se faire une idée sur ce concept développement.

Nous pouvons définir le développement comme une croissance économique dans son sens strict.

Le Larousse le présente au sens large comme une action, le fait de se développer, le résultat de se développer, ensemble des différents stades par lesquels passe un organisme, un être vivant pour atteindre sa maturité, sa croissance.29(*)

Pour François PERROUX, développement, c'est nourrir, soigner, instruire les hommes. Pour donner à cette idée une formulation moins passive, c'est le fait que les

Hommes se nourrissent, se soignent et connaissent mieux. Un pays sous-développé est

Celui qui est incapable de couvrir les besoins fondamentaux de sa population.

BREMOND J quant à lui, le définit comme l'ensemble des changements dans les mentalités, des habitudes sociales et les institutions d'une population qui mettent celle-ci en position d'opérer sa croissance. Ici, on sait deviner que cette notion n'est pas quantifiable, elle est d'ordre qualitatif. Le développement est l'enrichissement dans tous les aspects techniques, culturels, socio-économiques, ... et l'évolution de niveau de vie. Le terme « développement » est utilisé dans trois sens différents : le développement humain, le développement économiques et le développement durable.

Ainsi, le développement est un faisceau de transformation qui modifie les comportements, intègre les progrès des connaissances, l'amélioration des qualifications, le savoir-faire industriel, modifie les anticipations dans le sens de la croissance économique.30(*)

SECTION 4 DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE

Le développement économique est aussi une mutation sectorielle repérable par des coefficients : part du secteur industriel, capital employé par travailleur, valeur ajoutée par salarié,... Le développement économique est également repérable par des indicateurs sociaux: nombre de médecins par habitant, taux d'alphabétisation, nombre d'étudiants, brevets déposés, etc.

Le développement est un phénomène de longue période : il inclut la croissance et même des phases de crises.

Les expressions économie du développement, sociologie du développement, désignentles travaux des économistes ou des sociologues centrés sur la question de savoir pourquoi certains pays sont développés et d'autres ne les sont pas. L'organisation des Nations Unies a défini le développement comme un développement « qui répond du présent sans compromettre les capacités des générations futures à répondre aux leurs ».

Aujourd'hui, l'accent est mis sur la nécessité de tenir simultanément compte de l'environnement, l'efficacité économique et l'équité sociale. D'où l'apparition d'un concept de «  développement durable » que l'on résume d'une simple phrase : « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures »31(*)

En effet, pour qu'on parle du développement durable on se réfère à trois piliers majeurs : l'environnement, l'économie et le social.

1. L'environnement

Sur le plan environnemental, atteindre l'objectif d'un développement, c'est savoir respecter les principales conditions suivantes :

- L'utilisation, la gestion durable des ressources naturelles (air, eau, sol ...) et de savoirs humains.

- Le maintien des grands équilibres naturels (climat, diversité biologique, océans, forets,...)

- La maitrise de l'énergie et l'économie des ressources non renouvelables (pétrole, gaz, charbon, minerais, ...)

2. L'économie

Sur le plan économique, atteindre l'objectif d'un développement durable, c'est savoir respecter les principales conditions suivantes :

- Un développement économique respectueux des milieux naturels d'où proviennent les ressources de base (Agriculture et pêche).

- Un changement profond des relations économique intérieures afin de promouvoir un commerce équitable et un tourisme solidaire et exiger que les entreprises prennent en compte les conditions du développement durable.

- De l'annulation de la dette des pays pauvre et d'une augmentation des investissements afin qu'ils ne soient plus contraints à opter pour des profits à court terme en contradiction avec leur développementdurale et celui de la planète.

- D'une réflexion sur une décroissance soutenable dans les pays développés.

3. Le social

Les facteurs sociaux du développement sont :

- L'accès à l'éducation, l'habitat, l'alimentation, les soins,...afin de satisfaire les besoinsessentiels des populations.

- Combattre l'exclusion sous toutes ses formes (sociales, professionnelles,...)

- Stabiliser la croissance urbaine et les flux migratoires.

C'est au niveau local que peuvent se mettre en place les structures sociales indispensables à un développement humain harmonieux. Dans les pays économiquement avancés, le développement est recherché, en général, par l'encouragement de l'innovation (via à la recherche) l'investissement, l'éducation, l'accroissement de la sécurité juridique,...tandis que dans les pays émergents, le développement est principalement basé sur l'exploitation des ressources naturelles et le faible cout, de la main d'oeuvre.

Avant de parler dudéveloppementsocio-économique, nous chercherons à savoir qu'est-ce qu'un développement social ainsi qu'un développement économique.

3.1 Développement social

Le développement social est à comprendre comme un processus participatif de production sociale. Il se construit avec le plus grand nombre d'acteurs d'un même territoire, d'une entité,... (Population,institution, pouvoirs publics,...) sur une stratégie de définitionnégociée d'un projet d'amélioration et de promotion durable. Ainsi le développement social peut se définir comme étant la proposition d'un changement des conditions de production de la société par le changement du rapport des personnes avec leur environnement social institutionnelle32(*)

Le développement social d'une entité doit entrecroiser les notions de projet individuel et collectif.

3.1.1 Projet individuel et collectif

Projet individuel qui sous-entend, la capacité de chaque individu d'être auteur de sa propre histoire et de son devenir (postulat éthique au fondement de la notion de projet). Projet collectif qui conditionne la satisfaction des besoins individuels à l'instauration d'une dynamique de changement et de progrès, possible par la confrontation des points de vue, le partage des idées et des définitions d'objectifs Co-construits d'amélioration. Ainsi, les processus de développement social, en reconnaissant, non pas seulement les projets sociaux d'accompagnement individuel et collectif destinés à favoriser l'intégration des personnes dans un système de société mais aussi les projets d'amélioration ou de transformation des conditions de vie a la réalité des population selon une vision écosystémique du progrès social, s'inscrive dans une logique de développement social durable.

En effet, lorsqu'undéveloppement nécessite la création des richesses, on parle du développement économique.

3.2 Développement économique

Le développement économique désigne les évolutions positives dans les changements structurels d'une zone géographique ou d'une population démographiques techniques, industriels, sanitaires, culturels, sociaux. De tels changements engendrent l'enrichissement des populations et l'amélioration des conditions de vie. C'est la raison pour laquelle le développement économique est associé au progrèséconomique.

Le développement économique effectue de façon importante l'environnement conduisant certaines personnes à prôner la décroissanceéconomique d'autrespréférant soutenir le développement durable. Devant ces imperfections, des indicateurs économiques traditionnels (PIB et PNB), le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) a mis en place l'indice de développement humain (IDH) qui prend en compte la santé, l'espérance de vie, l'alphabétisation, etc. «  Le Prix Nobel Amartya Sen » a pris part à la conceptualisation de l'IDH. D'autres indicateurs économiques existent, tels que l'IPH (Indication de Pauvreté Humaine), le BIP (Baromètre des Inégalités et de la Pauvreté), ...

Eu égard à ce qui précède un développement socio-économique prend en compte l'aspect social et économique.

3.3 Développement socio-économique

Ce développement est un processus conduisant à la protection de biens et de services nécessaires à l'amélioration sur le long terme des conditions de vie sinon de tous, du moins de la majorité.

En effet, pour qu'il y ait développement socio-économique dans un pays, la croissance économique (augmentation des indices globaux de la production) est indispensable, car elle permet d'une part, de dégager les moyens financiers pour développer des infrastructures permettant l'accès à l'eau, à la santé, à l'éducation, à un logement décent, etc. Et d'autres part de léguer un environnement vivable aux générations futures. Pour promouvoir un tel développement, L'Etat doit progressivement mettre en place à côté de l'administration traditionnelle ou classique ( maintenir de l'ordre, justice, diplomatie,...) une administration économique dont la raison d'être est l'investigation dans le domaine économique, social et même culturel.

Dans le domaine économique, l'Etat se charge d'un certain nombre de taches d'intérêt en rapport avec l'industrie, l'agriculture, le commerce, les transports, la communication, l'énergie, la monnaie, etc. Dans le domaine social il s'occupe de taches se rapportant à la santé, à l'hygiène, au logement, à l'industrie, etc. Dans le domaine culturel enfin, il s'occupe de l'instruction des enfants et des adolescents ainsi que la formation des adultes par l'apprentissage et recyclage, l'alphabétisation, le sport et loisirs, etc.

De telles taches sont en effet, des taches de développement car leur réalisation influe directement sur la promotion du progrès économique et social d'un pays.

SECTION 5 DEVELOPPEMENT DURABLE

Le développement durable est une conception du développement respectueux de l'environnement. Il implique de ne gaspiller ni le pétrole ni les autres ressources naturelles, de protéger l'environnement de façon à ce que les générations futures disposent elles aussi des moyens de satisfaire leurs besoins. Sur le court terme, il consiste à rechercher le développement le plus rapide possible compatible avec cet objectif.

Au plan politique, le développement durable a été officiellement considéré comme un objectif mondial au Sommet de la Terre de Rio qui a réuni plus de 100 Chefs d'Etat en 1992. L'approche en termes de développement durable n'implique pas l'absence de croissance économique, mais découplage et dématérialisation de la croissance. 33(*)

SECTION 6 DEVELOPPEMENT HUMAIN

Il a été définit par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) comme étant le processus qui conduit à l'élargissement de l'éventail des possibilitésoffertes aux individus. L'amélioration du revenu figure incontestablement au nombrede ces possibilités, mais il en est beaucoup d'autres. L'objectif du développement doit être de permettre aux hommes de jouir d'une longue vie, d'être en bonne santé et d'exercer leur créativité, vente simple mais souvent oubliée dans la frénésie qui pousse à l'acquisition de biens matériels et à l'accumulation des richesses. Pour mesurer le développement humain, l'ONU a défini un indicateur de développement humain qui combine trois critères : l'espérance de vie, le niveau d'instruction, le niveau de vie.34(*)

Pour aboutir à un bon développement socio-économique durable, un pays doit avoirune bonne politique de développement. Deux approches nous permettront de bien cerner ce concept de la politique de développement.

Au sens large, une politique de développement est l'ensemble des interventions de l'Etat destinées à favoriser le développement d'un pays. Ainsi, en France, la politique économique et sociale de l'Etat peut être considérée comme une politique de développement puisqu'elle est destinée, en principe, à favoriser la croissance économique, le plein emploi, le respect de l'environnement, la satisfaction des besoins fondamentaux tels que l'éducation ou la santé. En ce sens, tout pays, qu'il soit ou non très industrialisé, peut avoir une politique de développement dont l'objectif est son propre développement économique, accompagné ou non de la prise en compte du développement humain et du développement durable.

Au sens restreint, la politique du développement désigne les mesures à mettre en place pour favoriser le développement d'un pays peu industrialisé, pays en développement ou pays sous-développé. Cette différence de signification recouvre des concepts théoriques différents sur la nature du sous-développement et sur la nature des politiques qui conduisent au développement. Pour les libéraux, il n'y a pas de différence fondamentale entre une politiquede développement dans un pays industrialisé et dans un pays peu industrialisé, car les paysdits « en développement » ou « sous-développements » ont seulement un retard de développement : l'expression « politique de développement » au sens restreint n'a donc pour eux aucun contenu spécifique et ne doit pas être utilisée.

Toute politique économique a des conséquences sociales. La baisse des impôts sur lerevenu favorise les catégories sociales qui sont redevables de cet impôt. Réciproquement, la politique sociale, par exemple réduction des inégalités de revenu, a presque toujours des implications économiques. L'approche en termes de politique économique et sociale considère que la politique économique est indissociable de la politique sociale et qu'en conséquence, les mesures tant économiques que sociales doivent être prises de façon conjointe, en tenant compte des interférences et interdépendances.

CHAPITREII PRESENTATION DE LA VILLE DE LUBUMBASHI

Dans ce deuxième chapitre nous ferons la présentation de la ville de Lubumbashi. Cette présentation commencera par la présentation des différents cadres : historique, géographique, démographique, économique, socio-culturel et politico administratif.

SECTION1 CADRE HISTORIQUE

La ville de Lubumbashi, anciennement appelée Elisabethville, est le chef-lieu de la Province du Haut-Katanga. Cette dernière puise son origine à la découverte des gisements du cuivre aussi qu'à leur mise en exploitation par l'Union minière du Haut-Katanga (UMHK). Celle-ci fut implantée sur le site Lubumbashi, appellation de la rivière qui le baigne.

C'est à partir de 1907, que le Comité Spécial du Katanga (CSK) au nom de l'Etat et dela compagnie du Katanga assurant la mise en valeur de cette Province, se rendra compte de l'essor que prendra cette industrie qui nécessitait l'existence d'un centre administratif et commercial à proximité des mines et des usines, chargera son représentant Emile WANGERMEE de transférer le siège du CSK situé à Lukonzolwa (Lac Moero) aux environs de la première mine exploitée « Etoile du Congo » à Kalukuluku (Commune Ruashi).

La ville de Lubumbashi a pris sa naissance en 1910 lorsqu'on choisitle plateau et la bourgade qui dominait la ville de Lubumbashi au même moment de l'entrée du rail venant du sud.

C'est sur ce plateau habité depuis 1906, caractérisé par une savane infinie,hérissée des termitières, à la terre ocre et à la maigre végétation, savane verte en saison des pluies et rouge en saison sèche que s'érigera au fil de temps la ville d'Elisabethville, nom de l'épouse du Roi Albert 1er, devenu soixante-dix ans après Lubumbashi.

Par ordonnance n°298/AIMO du 25 juin 1941, cette bourgade s'étendranaguère que l'avenue limite Sud (actuellement Likasi) à l'avenue Drogmans (Kimbangu) au nord et à l'Est le rail du chemin de fer et à l'Ouest l'actuel avenue kamanyola et les usines Gécamines et grouillant d'une population cosmopolite, Lubumbashi jouira de statut de Ville.

SECTION2 CADRE GEOGRAPHIQUE

2.1 Limites territoriales

La ville de Lubumbashi est ceinturée par le territoire de Kipushi, ses limites géographiques sont déterminées comme suit :

- Au nord : par le quartier Kassapa à 15 km de la route Likasi dans la commune annexe ;

- Au sud : par le quartier Kalebuka et Kasungami dans la commune annexe ;

- A l'Est : par la rivièreKamasaka ;

- A l'Ouest : par le quartier Kisanga et Munua.

La commune Annexe constitue l'espace vert de la ville et forme la ceinture de cette dernière à tous les points cardinaux.

2.2 Coordonnées géographiques

Elle est limitée par 11° 36' de latitude Nord, 11° 42' de latitude sud, 27° de longitude Est et enfin 27° 30' de longitude Ouest.

2.3 Altitude : Elle se trouve à plus ou moins 1230 mètres d'altitude.

2.3 Superficie : Sa superficie est de 747 Km2.

2.4 Type de climat :

- Alternance de saisons : une alternance de deux saisons se caractérise chaque année dans la ville de Lubumbashi à savoir :

a) La saison des pluies : de novembre à avril avec une emprise de deux mois de chaleur (septembre et octobre)

b) La saison sèche : à partir d'avril jusqu'au mois de septembre avec une particularité de deux mois de froid (juin et juillet).

- Variation de température : la température varie entre 15°c et 30°c.

- Pluviométrie : la pluviométrie annuelle varie toujours entre 2000 et 3000 mm

2.5 La nature du sol : son sol est à la fois alluvionnaire, sablo-argileux et limon-argileux.

2.6 Le relief du sol : son relief s'élargit à certains endroits par des vallées.

2.7 Renseignement sur le sous-sol : le sous-sol est constitué d'une diversité des minerais (cuivre, cobalt, zinc, or, fer, etc.

2.8 Kilométrages des routes vitales : la ville de Lubumbashi est ouverte à tous les coins tant par route, par chemin de fer que par avion.

Lubumbashi -Dilolo: 760 km

Lubumbashi -Kalemie: 1140 km

Lubumbashi - Kasenga: 223 km

Lubumbashi - Kolwezi: 320 km

Lubumbashi - Pweto: 475 km

Lubumbashi - Kasumbalesa: 96 km

Lubumbashi - Mudingushi: 295 km

Lubumbashi - Sakania : 240 km

La ville de Lubumbashi a accès par les ports de Moba et Kalemie avec la TANZANIE. Elle est également reliée vers l'ouest, jusqu'à l'océan Atlantique par le port de Lobito via Dilolo. Cependant, cette voie longtemps fermée il plus de trois décennie avec les évènements d'Angola a fait que le trafic venant de Lubumbashi ne s'arrête qu'au poste frontalier avec ce pays voisin (Angola).

La voie ferrée relie Lubumbashi au reste du Congo par le rail relayé par la voie fluviale à partir du port d'Ilebo. Le trafic vers le sud est effectif.

2.9 La végétation dominante : la végétation dominante est la savane boisée.

2.10 L'hydrographie :

Du Nord au Nord-Ouest vers le Sud-Est, deux grandes rivières traversent la ville cuprifère. Il s'agit de :

- Kafubu

- Lubumbashi

La ville compte également cinq ruisseaux de faible débit en saison sèche, qui composent son bassin hydrographique. A savoir :

- Kamalondo

- Katuba

- Kimilolo

- Ruashi

- Naviundu

2.11 La population :

Ses tribus dominantes sont : les Babemba, les Balamba, les Lunda, les Tchokwe, les Kaminungu, les Luba de deux Kasaï,les Basonge, les Luba du Katanga, les Balomotwa, les Bazela, les Tabwa, les Sanga, les Hemba.

Etant un centre urbain cosmopolite, la ville de Lubumbashi englobe toutes les tribus des provinces confondues.

SECTION 3 CADRE DEMOGRAPHIQUE

Dans cette troisième section centrée sur la présentation de la ville de Lubumbashi, nous présentons la statistique des populations, de leur mouvement de répartition dans les différentes tranches d'âges et dans leurs activités.

La ville de Lubumbashi est la deuxième ville peuplée en république démocratique du Congo après la ville de Kinshasa. La population est actuellement à plus de 8.5 millions d'habitants soit 500 à 1000 par km2. Cette population est majoritairement jeune ce que plus de 56% de la population est située dans l'écart d'âge de 0 à 35 ans. Cette tranche d'âge constitue la charge sociale en ce qui concerne leur formation, leur alimentation et leur logement. Les adultes estimés à 40%, cette tranche d'âge quand a elle constitue un support social avec un revenu moyen de 1USD par jours.

Le niveau de nie ramener au plus bas niveau de l'échelle du monde. Les vieillards représentent 4% seulement de la population ils constituent également une autre charge sociale en ce qui concerne leur santé et leur logement vue le degré de sécurité sociale du pays.

Ce qui revient d'être dit peut être représenté par la pyramide de la population comme suit :

TABLEAU N°1

2516556802516567044% VIEILLARDS

251657728 40% ADULTES

251658752 56% JEUNES

Source : bureau de la mairie de la ville, rapport annuel 2012.

En ce qui concerne l'évolution de la population, nous devons aussi noter à ce titre que le taux de natalité, est très élevée évalué à 48% et le taux de mortalité est évalué à 15%, l'accroissement, naturel ou rapide soit 3.5%.

Au-delà de la croissance naturelle représentée par la natalité et la mortalité exprimée en taux et en indice démographique de la ville de Lubumbashi est aussi influencé par le taux de mouvement migratoire par la migration et immigration.

Pour sa part, l'immigration est le phénomène par lequel une personne, une population ou un groupe de venir s'installer dans un pays, une ville, ou un territoire donnée pour s'y fixer. Quant à la ville de Lubumbashi le taux d'immigration est estimé selon le rapport de la mairie de Lubumbashi à 12% de la population annuelle.

Cette immigration est plus motivée par des raisons que voici :

· La recherche du mieux-être et du bien être

· L'emploi

· Le travail

· La fuite de la guerre

· Les études surtout universitaire

Cette immigration est estimée à plus ou mieux 250000 chaque année. La grande partie des immigrés sont les jeunes de différente province du pays et surtout de deux Kasaï.

SECTION 4 CADRE ECONOMIQUE

Dans la présente section nous voulons étudier que le cadre biologique de la ville de Lubumbashi en se basant sur une analyse synthétique de certains indicateurs économiques. En d'autres termes nous désirons étudier la présentation du milieu économique de la ville de Lubumbashi sur la période allant de 2006 à 2011.

Cette période a été marquée par l'émergence du secteur économique informel, l'instabilité des prix sur les marchés, la stabilité du cadre macro-économique...

Malgré les ressources abondantes et variée, Lubumbashi n'a pas pu ni su amorcer le moindre décollage pour son développent. L'économie prédominée par les activités économiques informelle (les marchés pirates ; les commerces à la sauvette ; les activités ou les services de proximité ...) et populaire, par une inflation et une instabilité des prix (fluctuation) quasi permanentes. Lubumbashi fut datant pourvoyeur de matières premières (cuivre, cobalt en 1980 par exemple 1ere producteur en Afrique) et des certains produits agricoles (poissons, mais, arachides...) dont la production tend spectaculairement vers 0.

Sur le plan économique, les caractéristiques de la ville sont : extravertie, périphérique, désarticulée, dualiste, du type agricole et artisanal, peu dynamique et peu diversifié :

· Extravertie : dépendante et tournée vers l'extérieur. Elle contribue à l'essor du marché extérieur

· Périphérique : c'est-à-dire la ville est périphérique par rapport au centre de décision qui est Kinshasa

· Désarticulée : les secteurs d'activités économiques de Lushois ne sont pas complémentaires entre eux, ils dépendent le plus souvent, de ce pays développés et émergent (Chine, Dubaï, Afrique du sud...)

· Du type agricole : car plus de 60% de la population active travaillent dans le secteur agricole et 55% au moins pratique l'agriculture du type traditionnel

· Peu dynamique : car elle ne connait pas la croissance travers le temps et moins concurrentes faces aux articles venus de l'extérieur

· Peu diversifié : car elle repose essentiellement sur des produits miniers dont les principaux sont le cuivre et le cobalt. A ce titre, il faut aussi souligner que la production de ces minerais tend vers Zéro.

Ces différentes caractéristiques de l'économie de la ville de Lubumbashi et de la République Démocratique du Congo en générale font en sorte que nous puissions vivre une instabilité et de prix des différents articles sur le marché. A ce titre exemplatif, nous pouvons citer le cas de la farine de maïs qui provient en quantité non négligeable de la Zambie. Cette dépendance a fait en sorte qu'en 2009, revenait à 9000Fc, en 2010 il revenait à 11500Fc, et 12000Fc en 2012, il a plafonné 25000 en 2013.

Les principales activités économiques : la culture vivrière, les principales cultures pratiquées sont les suivantes :

- Le maïs ;

- Le manioc ;

- L'arachide ;

- Le haricot ;

- La patate douce

A celles-ci s'ajoutent les cultures maraichères qui sont pratiquées souvent au bord des rivières Lubumbashi et Kafubu.

SECTION 5 CADRE POLITICO-ADMINISTRATIF

La ville de Lubumbashi est la deuxième ville de la République Démocratique du Congo après Kinshasa. Elle est le chef- lieu de la province du Haut-Katanga et comprend une population hétérogène.

Elle est subdivisée en 7 communes dont :

- Lubumbashi

- Kenya

- Katuba

- Kamalondo

- Ruashi

- Kampemba

- Annexe

Pour une meilleure illustration nous avons proposé un tableau qui donne la subdivision administrative de la ville de Lubumbashi.

TABLEAU N°2 DIVISION ET SUBDIVISION ADMINISTRATIVE DE LA VILLE DE LUBUMBASHI

Commune annexe

Commune Kamalondo

Commune Kampemba

Commune Katuba

Commune Kenya

Commune Lubumbashi

Commune Ruashi

Kalebuka

Kassapa

Kasungami

Kimbembe

Kisanga

Luwowoshi

Munua

Naviundu

Kitumaini

Njanja

Bel Air I

Bel Air II

Bongonga

Industiel

Kafubu

Kampemba

Kigoma

Bukama

Kaponda nord

Kaponda sud

Kisale

Lufira

Musumba

Mwanashaba

N'sele

Upemba

Lualaba

Luapula

Luvua

Gambela I et II

Kalubwe

Kiwele

Lido-Golf

Lumumba

Makutano

Mampala

Bendera

Congo

Kalukuluku

Kawama

Luano

Matoleo

Shindaika

8 Quartiers

2 Quartiers

7 Quartiers

9 Quartiers

3Quartiers

7 Quartiers

7 Quartiers

La ville de Lubumbashi compte quarante-trois quartiers repartis en sept communes qui la composent.35(*)

CHAPITRE III L'ADMINISTRATION PUBLIQUE ET LE DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE DE LA POPULATION DE LA VILLE DE LUBUMBASHI

Il estadmis dans le milieu des experts que la République Démographique du Congo est un pays en faillite et que  rien de durable ne pourraêtreréalisé si l'administration publique n'est pas assise ou réhabilitée sur un socle réellement solide  qui est celui de la formation, de la compétence et de la rigueur. L'urgence, à cet effet, reste à l'émergence d'hommes capables, compétents et disponible afin de répondre aux problèmes de la détressecongolaise en générale et celle de la Ville de Lubumbashi en particulier.36(*)

En effet, le rôle de l'administration publique est généralement de trouver les voies et les moyens pour découvrir les valeurs de la société, à l'instar de l'administration publique urbaine de la ville de Lubumbashi. Ainsi dans ce chapitre, nous parlerons des rôles que l'administration publique urbaine de la ville de Lubumbashi doit remplir pour le développement socio-économique de la population de ladite ville.

Pour mieux comprendre aux problèmes de détresse de la population lushoise, L'administration publique doit remplir les rôles ci-après : le leadership, le développement de la capacité d'agir ou d'action, la formulation des décisions, l'exécution et la planification.

SECTION1 LE LEADERSHIP

Du principe, déjà connu que l'administration publique est un instrument du gouvernement ou son appareil d'exécution, il découle que le leadership administratif est facultatif, est conjoncturel c'est ce qui explique que «  le service public doit être dirigé par les politiciens dévoués, intégrés d'un sens de mission. »37(*)Cette dimension ne peut être la nôtre, faute de démocratie en RépubliqueDémocratique du Congo et faute des conseils municipaux à Lubumbashi.

Elle est réellelàoù la direction politique sollicite l'appui et la royauté des administrateurs compétents et intègres ; là où il y a une opinion publique éclairée, constructive et organisée pour garder les leaders politiques éveillés. Or au Congo, les administrateurs sont joués comme les pillons dans un jeu de dames. Le recrutement se fait à la cabane, tout se flatte et ceux-là se flattent pour détruire l'administration publique jusqu'aux communes.

Le mauvais recrutement fait succomber le leadership administratif. Plus le rôle palpable de l'administration congolais, plus de respect de l'administration publique ni celui des règles et normes sur lesquelles elle se fonde, la sécurité des personnes et de leurs biens, la justice et la discipline, etc., rien n'est à sa taille. Le seul mot qui reste, c'est le dénigrement administratif au Congo en général et dans la ville de Lubumbashi en particulier.

Nous devons aller au-delà des déclarations politiques pour mieux évaluer et apprécier la marge de la manoeuvre réelle du système administratif de la ville de Lubumbashi.

Nous estimons que, le leadership peut constituer un levier pour la promotion du développement socio-économique de la population, à l'instar de la ville de Lubumbashi.

Mais dans quelles mesures cela serait-il possible ? Sans êtreexhaustive, nous pensons que l'examen des points suivants peut instituer une tentative des réponses face à cette lancinante question :

1. L'importance de la vision

On peut définir la vision comme l'expression concrète et consensuelle de ce que l'organisation veut être et veut devenir.38(*)Elle est souvent traduite en terme de finalités, d'objectifs voire de démarche et d'éthique. La vision fait partie de nos jours, du bon management et des caractéristiques du leader, singulièrement du leader transformateur. Mais pour qu'elle puisse prendre corps, la vision doit être communiquée aux collaborateurs et aux autres alliés.Le leader joue un rôle crucial, a cet égard, en ce sens qu'il doit être à même de la partager, de la communiquer mais surtout influencer les collaborateurs et la population à l'intégrer totalement voire l'intérioriser.

Toutefois, l'intériorisation ou l'intégration de la vision passe par un véritable travail d'acculturation que doit sans cesse effectuer pour transformer son entité ou organisation en introduisant les changements nécessaires. L'éducation et la communication sont, à cet égard, essentielles pour renforcer le leadership au sein de l'administration publique. L'éducation doit être orientée vers le changement de mentalités et l'inculcation de valeurs fortes. De ce point de vue, le leader est à la fois un fondateur mais également un transformateur de culture. Entre autre de l'égalité, de la solidarité, de l'intégrité de transparence, au respect des personnes, de la satisfaction des usagers, le leader doit influencer ses collaborateurs et les autres membres de la communauté à intégrer et interposer ses valeurs, il doit en même temps incarner ces valeurs en servant de modèle.

2. La communication

La communication est un échange d'informations ou le feedback est essentiel.39(*)Il est essentiel pour le leader de privilégier la communication sans laquelle leur vision ou objectif et différents projets ne pourront rencontrer l'adhésion des populations.

Plusieurs aspects de la vie des collectivités et communautés peuvent faire l'objet de communication : la santé, la gestion de l'environnement, l'éducation,...pour promouvoir le développement socio-économique de la population.

La communication permet ainsi de renforcer les principes de responsabilité, de transparence, de respectdes libertés individuelles et implication des populations au processus de développement. Lorsque l'autorité urbaine a la facilité de communiquer avec toutes les couches de la population de sa juridiction, cela lui permettra de connaitre leurs aspirations en vue de les satisfaire et de les influencer dans sa manière de gérer.

3. L'exercice du pouvoir

Le pouvoir est force à laquelle on recourt pour que les choses se passent comme on le désire. En effet, le leader doit être animé du désir pouvoir altruiste qui s'exerce essentiellement aux services des individus. Et c'est là qu'apparait, toute l'importance du leader serviteur.

Le leader doit influencer, sans influence ; le leader est vain. Du présent amener les collaborateurs et les populations à élargir leurs horizons et à s'approprier sa vision. Mais pour réellement influencer, l'administration publique étant leader doit monter la direction à suivre, donner un sens à ses actions, servir de modèleêtrecrédible et généreux afin de promouvoir le développement socio-économique de la population.

Une autre compétence de l'administration publique comme leader est celle de la confiance en sol et en sa capacité du leader.

SECTION2 LE DEVELOPPEMENT DE LA CAPACITE D'ACTION

Généralement, l'administration publique congolaise est incapable d'agir efficacement ou s'il y a lieu d'agir elle agit faiblement. Elle agit là où la fonction publique est organisée au niveau vertical et horizontal. Au niveau vertical, le centre administratif doit être à Kinshasa, appelé à contrôlerefficacementet nécessairement les autres centres provinciaux, dont celui du Katanga à Lubumbashi. De cette manière, la fonction publique au Congo, doit fonctionner comme un appareil pouvant engendrer le développement, ce qu'elle doit être reformée. Pour ce faire, la hiérarchiesupérieure doit être constituée principalement d'un personnel permanant, hautement qualifié et discipliné en vue de développer la capacité d'action au sein de l'administration publique. Au niveau local, tel que la ville de Lubumbashi, doit être à la fois compétente et plus efficace dans la prestation des services à l&& communauté, pour développer la capacité d'action en vue de promouvoir le développement socio-économique de la population lushoise.

La bonne question administrative consiste à la formation adaptée des fonctionnaires en vue d'améliorer l'efficacité administrative pour que l'administration publique parvienne à accroitre le savoir-faire pour l'épanouissementsocio-économique de la population.

SECTION3 LA FORMULATION DE DECISIONS ET LEUR EXECUTION

L'organisation est l'une des attributions de l'administration publique. Cependant pour mieux jouer ce rôle, elle s'imprègne de la loi et agit par le biais des arrêtés pour règlementer la vie sociale et économique de sa population.

Pour ce qui est de la ville de Lubumbashi qui fait l'objet de notre étude, nous avons observé que plusieurs décisions ont été prises dont quelques-unes ont été appliquées et certaines d'autres inappliquées ou soit l'exécution n'a pas été efficace ou encore à l'exemple du marché pirate, que le processus d'exécution n'a pas été achevée et que nous voyons les effets négatifs sur le plan sanitaire, environnemental et consorts. L'inefficacité ou l'inachèvement d'exécution de ces décisions est lié à divers facteurs d'ordre budgétaire et sécuritaire car l'administration publique ne dispose pas des moyens suffisants pour faire face d'une manière permanente à ce mal et aussi les éléments de la politique qu'elle utilise s'adonnent à la corruption qui fait que certains marchands pirates puissent continuer à opérer paisiblement sans crainte malgré la présente des agents de l'ordre. Ainsi, toutes ces décisions bien qu'étant formulées et pertinentes deviennent impuissantes sur le plan pratique

Certes la volonté de l'autorité urbaine d'éradiquer ce phénomène existe, il est impérieux de considérer avant leur exécution le contexte conjoncturel dans lequel notre pays vit car la plupart des gens opérant sous cette étiquette est pauvre, composés des émigrants ruraux, des déplacés de guerres, des chômeurs, de sans-emplois, des femmes des militaires, des policiers et autres, qui sont à la recherche d'un gagne-pain. Pour s'assurer de l'efficacité dans l'exécution de ses décisions l'autorité politico-administrative serait contrainte de cerner les vrais causes sans fermer les yeux, qui sont à la base de la non-exécution de ses décision, mettre sur pieds les mécanismes d'autofinancement et d'entrevoir l'encadrement de cette catégorie de personnes. C'est ainsi que l'administration publique peut espérer trouver une solution efficace et par conséquent promouvoir le développement socio-économique qui est tant attendu par tous.

SECTION 4 LA PLANIFICATION

La ville de Lubumbashi dans son fonctionnement s'appuie sur les services techniques pour la réalisation de certains projets du développement socio-économique. Malgré tous ces efforts fournis, certains services tels que l'urbanisme, environnement, développement rural, habitat, etc.présentent des défaillances énormes dans leur planification.

A l'instar du service de l'urbanisme qui a pour rôle de contrôleur de sites afin d'apporter de l'esthétique urbaine dans la construction des maisons, des mures de clôturesetc., nous constatons que dans certaines communes dans certains quartiers de la ville de Lubumbashi, ce service n'est pas à la hauteur de sa tâche, rien ne reflète la planification urbaine. Le service de l'environnement qui a pour mission de rendre la ville propre en luttant contre l'insalubrité et la pollution. Celui-ci n'arrive pas à remplir correctement sa mission par manque des matériauxadéquats à l'accomplissement de sa tâche. Et de même le service dudéveloppement rural qui devrait s'occuper de la sensibilisation et de l'encadrement des paysans avant, pendant et après le processus de production, de transformation, de conditionnement, de commercialisation et de transport. A cause des moyens limités, l'administration publique n'arrive pas à financer normalement ce service pourvu qu'il atteigne les paysans vivant dans les milieux ruraux en les sensibilisant par des séminaires, formations pour qu'ils arrivent à produire en quantité suffisant et continuelle pour un développement durable.

En effet, par la planification l'administration publique de la ville de Lubumbashipeut arriver à promouvoir le développement socio-économique de la population lorsqu'elle dispose des moyens financiers, matériels suffisants pour faire fonctionner ces services techniquesprésentant des défaillances dans leurs planifications. A titre illustratif, le service du développement rural dans sa planification peut contribuer à la promotion du développement socio-économique de la population, s'il recevait des moyens nécessaires pour atteindre les milieux ruraux de manière à sensibiliser les paysans dans la production, conditionnement, transport, etc. des produits cultivés afin d'assurer une certaines autosuffisance dans la production des biens agricoles les plus indispensable à l'alimentation de la population, assurer cette alimentation de base à des prix accessibles aux consommateurs et particulièrement au plus modestes d'entre eux. Pour le service de l'urbanisme, un contrôle sérieux dans l'autorisation de bâtir maisons et leurs de clôtures apporterait une esthétique urbaine dans certains communes et quartiers de la ville de Lubumbashi. De même pour lessévices de l'environnement la dotation des matériaux adaptés pour rendre la ville propre éviterait des maladies à la population.

L'application de toutes ces mesures énumérées ci-haut apporterait la promotion du développementsocio-économique de la population dans la planification par l'administration publique dela ville de Lubumbashi.

CONCLUSION

Notre réflexion sur le rôle et la place de l'administration publique dans la promotion du développementsocio-économique de la population lushoise touche à sa fin. Il a été question de démontrer dans notre travail que l'administration publique dans son rôle de leader et d'artisan du développement socio-économique de la population, en remplissant avec efficacité ses taches favoriserait le développement.

Pour répondre à la question que nous nous sommes posée, nous avons scindé ce travail en trois chapitres. Dans le premier « considération générales », nous nous sommes proposé de donner certains termes utilisés dans notre étude. Dans le second chapitre « présentation de la ville de Lubumbashi », nous avons fait la présentation de la ville de Lubumbashi, donner son mode de fonctionnement et un aperçu historique de celle-ci. Dans le dernier chapitre « l'administration publique et le développement socio-économique de la population de la ville de Lubumbashi », nous avons tenté de cerner les vices qui rongent l'administration publique et proposer des voies d'issus favorisant le développement socio-économique de la population.

L'administration publique éprouve d'énormes difficultés pour remplir convenablement ses taches. Les difficultés sont d'ordre : moral, fonctionnel et organisationnel. Celles-ci entrainent le sous-développement de la population.

Au terme de notre réflexion, nous avons conclu que rien de plus durable ne peut êtreréalisé aujourd'hui ou ultérieurement, si l'administration publique n'est pas réhabilitée sur son socle solide, celui de la compétence, de la responsabilité et de la rigueur. De ce fait, le Congo en général et en particulier la ville de Lubumbashi a besoin d'un personnel administratif qualifié, responsable et disponible capable de répondre aux problèmes de détresse du Congo, jusqu'à celle de la ville de Lubumbashi.

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. Auby J. et Ducos, R. institution administratives, Paris, PUF, 1966.

2. BACHLER J .Le phénomène révolutionnaire, Paris, PUF, 1971.

3. BREMOND J., GELEDAN A., Dictionnaires des Sciences Economiques et Sociales, Paris cedex, édition Belin, 2002.

4. Crozier et Friedbers, L'acteur et système : les contraintes de l'action collective, Paris, Seuil, 1997.

5. Debbasch, C., Science administrative, Paris, DALLOZ, 1980.

6. De Burlet, J., Précis de droit administratif congolais, Kinshasa- Bruxelles, Université Lovanium, LARCIER, 1969.

7. DELVAUX, R, L'organisation administrative du Congo Belge, Anvers, éd Zaïre, 1945.

8. Diouf, D. Le leadership transitionnel et le leadership transformationnel, LP, le magasin du médicament et des professions de santé, 8 mars 2006.

9. DOBERS H.,Les exigences d'une administration du développement, Mainz, Hase et Kahler, Verlag, 1980.

10. GABRIEL M., ce développement en quête d'acteurs, Paris, le centurion, 1984.

11. Kabatu-Suila, B., le Congo en marche, Kinshasa, Ka-Immo, 2001.

12. MULUMBATI NGASHA, manuel de sociologie générale, Lubumbashi éd. Africa, 1981.

13. Mutamba, L.G, Congo/Zaïre, la faillite d'un pays, Paris, éd harmattan, 1899.

14. Ndaywel-E- NZIEM, histoire du Zaïre, de l'héritage ancien à l'âge contemporain, Bruxelles, DUCULOT, 1997.

15. Pierre Guiho, Dictionnaire de Droit, Economie et Gestion, Lyon, HERMES, 1994.Pinto R. et GRAWITZ M. , Méthodes des sciences sociales, Paris, Ed. 1971.

16. QUIVY et VAN CAMES H., Manuel de recherche en sciences sociales, Bordas, Paris, 1998.

17. Rivero, Droit administratif, Paris, Dalloz, 1971.

18. Rongère P. , Méthodes des sciences sociales, Paris, Ed. Dalloz, 1971.

II. ARTICLES ET REVUES

1. Charte coloniale, in Moniteur Belge, du 20 octobre 1908.

2. ISANGO IDI W, la présence des chefs coutumiers dans l'administration territoriale au Zaïre, quelle opportunité ?, in Zaïre-Afrique, n°265, 1992.

3. Léon de Saint Moulin, S.J, histoire de l'administration administrative du Zaïre, in Zaïre-Afrique, n°251, janvier 1992.

4. VUNDUAWE-TE-, P, la décentralisation des responsabilités au Zaïre, pourquoi et comment ?, l'administration locale du Zaïre de 1885 à 1982, in Zaïre-Afrique.

III. MEMOIRE ET TFC

1. MUJINGA KALENGA, Le patrimoine de l'administration publique et son incidence sur le développement socio politique et économique en RDC, mémoire de licence en SPA, UNILU, 2006-2007.

IV. NOTES DES COURS

1. Mbaya Kabamba, introduction à la science administrative, UNILU, 2013-2014.

2. Mwamba Sinonda, Cours des Institutions Administratives du Congo, G3 SPA, UNILU, 2010-2011.

V. AUTRES DOCUMENTS

1. Dictionnaire le Larousse illustré.

2. Le Larousse de poche, Paris, 2002.

3. Rapport Brundtland, produit par la Commission Mondiale sur l'Environnement et le développement de l'ONU ; 1987.

VI. INTERNET

1. http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9réforme

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE i

DEDICACE ii

AVANT PROPOS iii

INTRODUCTION GENERALE 1

PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES 1

PROBLEMATIQUE 1

LES HYPOTHESES 2

CHOIX ET INTERET DU SUJET 2

CHOIX DU SUJET 2

INTERET DU SUJET 3

ETAT DE LA QUESTION 4

METHODE ET TECHNIQUES 6

METHODE 6

TECHNIQUES DE RECHERCHE 7

DELIMITATION DU SUJET 8

Délimitation Temporelle 8

Délimitation Spatiale 8

SUBDIVISION DU TRAVAIL 9

CHAPITRE I  LES CONSIDERATIONS GENERALES 10

SECTION 1 L'ADMINISTRATION PUBLIQUE 10

Sens institutionnel 11

Sens organique 12

Sens sociologique 12

SECTION 2 HISTOIRE DE L'ADMINISRATION PUBLIQUE CONGOLAISE 12

2.1 Au niveau du gouvernement colonial dans la métropole : 13

2.2 Au niveau du gouvernement colonial dans la colonie : 14

SECTION 3 LE DEVELOPPEMENT 16

SECTION 4 DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE 17

1. L'environnement 18

2. L'économie 18

3. Le social 19

SECTION 5 DEVELOPPEMENT DURABLE 21

SECTION 6 DEVELOPPEMENT HUMAIN 22

CHAPITREII PRESENTATION DE LA VILLE DE LUBUMBASHI 24

SECTION1 CADRE HISTORIQUE 24

SECTION2 CADRE GEOGRAPHIQUE 25

2.1 Limites territoriales 25

2.2 Coordonnées géographiques 25

SECTION 3 CADRE DEMOGRAPHIQUE 27

TABLEAU N°1 28

SECTION 4 CADRE ECONOMIQUE 29

SECTION 5 CADRE POLITICO-ADMINISTRATIF 31

TABLEAU N°2 DIVISION ET SUBDIVISION ADMINISTRATIVE DE LA VILLE DE LUBUMBASHI 31

CHAPITRE III L'ADMINISTRATION PUBLIQUE ET LE DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE DE LA POPULATION DE LA VILLE DE LUBUMBASHI 32

SECTION1 LE LEADERSHIP 32

1. L'importance de la vision 33

2. La communication 34

3. L'exercice du pouvoir 34

SECTION2 LE DEVELOPPEMENT DE LA CAPACITE D'ACTION 35

SECTION3 LA FORMULATION DE DECISIONS ET LEUR EXECUTION 35

SECTION 4 LA PLANIFICATION 36

CONCLUSION GENERALE 38

BIBLIOGRAPHIE 39

* 1 Le Larousse de poche, Paris, 2002, p.625

* 2 BACHLER J .Le phénomène révolutionnaire, Paris, PUF, 1971, p.14

* 3 MULUMBATI NGASHA, manuel de sociologie générale, Lubumbashi éd. Africa, 1981, p.466

* 4 QUIVY et VAN Hondt., Manuel de recherche en sciences sociales, Bordas, Paris, 1998, p.85.

* 5 H. DOBERS, Les exigences d'une administration du développement, Mainz, Hase et Kahler, Verlag, 1980, p 126-127

* 6 MUJINGA KALENGA, Le patrimoine de l'administration publique et son incidence sur le développement socio politique et économique en RDC, mémoire de licence en SPA, UNILU, 2006-2007.

* 7M GABRIEL, ce développement en quête d'acteurs, Paris, le centurion, 1984, p 17-18.

* 8H DOBERS, op cit, pp.126-127.

* 9 P. Rongère, Méthodes des sciences sociales, Paris, Ed. Dalloz, 1971, p .18

* 10 R. Pinto et M. GRAWITZ, Méthodes des sciences sociales,Paris, Ed. 1971, p. 289.

* 11 P. Rongère, op.cit. p .43

* 12 MULUMBATI NGASHA, op.cit. p.28

* 13Idem, p. 30

* 14 http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9réforme

* 15 Debbasch, C., Science administrative, Paris, DALLOZ, 1980, p.1.

* 16 De Burlet, J., Précis de droit administratif congolais, Kinshasa- Bruxelles, Université Lovanium, LARCIER, 1969, p. 17.

* 17 Pierre Guiho, Dictionnaire de Droit, Economie et Gestion, Lyon, HERMES, 1994, p. 757.

* 18 De Burlet, J., Op. Cit., p.17.

* 19 Mbaya Kabamba, cours d'introduction à la science administrative, UNILU, 2013-2014, pp.31-32

* 20 Rivero, Droit administratif, Paris, Dalloz, 1971, P.13

* 21 Auby J. et Ducos, R. institutions administratives, Paris, PUF, 1966, p.2

* 22 Ndaywel-E- NZIEM, histoire du Zaïre, de l'héritage ancien à l'âge contemporain, Bruxelles, DUCULOT, 1997, p. 320

* 23 Léon de Saint Moulin, S.J, histoire de l'administration administrative du Zaïre, in Zaïre-Afrique, n°251, janvier 1992, p.29

* 24 DELVAUX, R, L'organisation administrative du Congo Belge, Anvers, éd Africa, 1945, p. 320

* 25 Charte coloniale, in Moniteur Belge, du 20 octobre 1908.

* 26 VUNDUAWE TE,PEMAKO, la décentralisation des responsabilités au Zaïre, pourquoi et comment ?, l'administration locale du Zaïre de 1885 à 1982, in Zaïre-Afrique, n°165, p. 261.

* 27 ISANGO IDI WANZILA, la présence des chefs coutumiers dans l'administration territoriale au Zaïre, quelle opportunité ?, in Zaïre-Afrique, n°265, 1992, pp. 151-152.

* 28 MPINDA KASENDA, cité par ISANGO IDI WANZILA, op cit, p.80

* 29 Dictionnaire le Larousse illustré, p316

* 30 BREMOND J., GELEDAN A., Dictionnaires des Sciences Economiques et Sociales, Paris cedex, édition

Belin, 2002, p.152

* 31 Rapport brudtland, produit par la Commission Mondiale sur l'Environnement et le développement de l'ONU ; 1987 ; p.51.

* 32Mwamba Sinonda, Institutions Administratives du Congo, G3 SPA, UNILU, 2010-2011. Inédit

* 33 BREMOND J., GELEDAN A., op cit., p.147

* 34Idem, p.149

* 35 Source : Division Provinciale de l'intérieur et sécurité du Haut-Katanga, Rapport annuel 2015

* 36Kabatu-Suila, B, le Congo en marche, Kinshasa, Ka-Immo, 2001, p1.

* 37Dobers, H, op cit , p.51

* 38 Diouf, D, Le leadership transitionnel et le leadership transformationnel, LP, le magasin du médicament et des professions de santé, p1, 8 mars 2006.

* 39 Crozier et Friedbers, L'acteur et système : les contraintes de l'action collective, Paris, Seuil, 1997, p.5






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