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Le lapin de population locale algérienne (oryctolagus cuniculus). Performances de reproduction, de croissance et état sanitaire (synthèse bibliographique).

( Télécharger le fichier original )
par Feth eddine Mazari
Université Saad DAHLAB, Institut des sciences vétérinaire de Blida 1 - Docteur vétérinaire  2016
  

Disponible en mode multipage

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique

 

Institut des Sciences Vétérinaires- Blida

Université Saad Dahlab-Blida 1-

 

Année : 2015/2016

Projet de fin d'études en vue de l'obtention du
Diplôme de Docteur Vétérinaire

Le lapin de population locale algérienne
(Oryctolagus cuniculus) :
Performances de reproduction, de croissance et état
sanitaire
(Synthèse bibliographique)

Présentés par

Mazari Fetheddine et Kaci Sidahmed

Soutenu le

Devant le jury :

 
 
 

Président(e) :

Boumahdi Merad Z

Maître de Conférences A

USDB

Examinateur :

Salhi O

Maître-assistant A

USDB

Promoteur :

Belabbas R

Maître-assistant A

USDB

Merci à tous. ?

Remerciements

 
 

La réalisation d'un travail de fin d'études n'est pas seulement un travail de longue

haleine mais aussi une formidable expérience scientifique. Bien que délicate, l'écriture des

remerciements est un élément indispensable pour témoigner notre profonde
reconnaissance. Nous tenons tout d'abord à exprimer nos sincères remerciements aux membres du jury :

A Dr Boumahdi Merad Z. Maître de Conférences A. à l'Institut des Sciences Vétérinaires, Université de Blida, qui nous a fait l'honneur d'accepter la présidence de notre jury de mémoire de fin d'études. Qu'elle reçoive ici nos hommages respectueux.

A Dr Salhi O. Maitre-Assistant A à l'Institut des Sciences Vétérinaires, Université de Blida, qui nous a fait l'honneur d'accepter de faire partie de notre jury de thèse, pour avoir accepté de juger notre travail. Qu'il trouve ici l'assurance de nos très sincères remerciements.

A Dr Belabbas R. Maitre-Assistant A à l'Institut des Sciences Vétérinaires, Université de Blida, qui nous a fait l'honneur d'accepter notre sujet et d'encadrer notre travail. Pour son soutien sans faille mais aussi pour son authentique humanité qui fait écho à notre sujet. Qu'il reçoive ici l'expression de notre reconnaissance ainsi que l'assurance de notre plus profonde gratitude.

Nous voulons aussi adresser nos remerciements à tous les enseignants de l'Institut

des Sciences Vétérinaires de l'Université de Blida. Qu'ils reçoivent ici l'expression de notre reconnaissance et nos chaleureux remerciements.

Nous tenons à remercier aussi les agents de la bibliothèque de l'Institut des

Sciences Vétérinaires de l'Université de Blida notamment Ms Riad, pour leur aide, leur patience, leur sourire et leur compréhension.

Enfin, nous adressons ce remerciement à toutes les personnes qui ont contribué de loin ou de près à la réalisation de ce travail.

Dédicace

Je dédie ce modeste travail :

A ma raison de vivre, mes chers parents Tayeb et Djamila pour leur confiance, tout leur sacrifice, patience et tendresse.

A

tous mes chères soeurs : Malika, Akila, Ghania, Bouchra, Soussou, à tous mes neveux et mes nièces : Maria, Melissa, Nazim, Ranim, Anes et Nihal, a tous mes beaux-frères, avec mes souhaits de bonheur, de santé et de succès, je vous aime.

A ma très chère grande mère Tounes que dieu la garde en vie , à la mémoire de Menad, Bouzid et Tounes : mes grands-parents et aussi à la mémoire de ma tante Samia et ma cousine Aicha : que dieu les accueille dans son vaste paradis.

A mes tantes Fatima, Fatiha et Zohra et leurs maris, à tous mes oncles : Azzedine, Noureddine, Ahsen, Hocine, Belkacem, Nacer-eddine, Mohamed et Ali, ainsi que leurs femmes.

A tous mes cousins : Samir, Hamid, Mustapha, Abd-samia, Ahmed, Mourad, Mohamed et leurs femmes, Taoues et Nacera, Khadîdja, Amel, Hakima et leurs maris, à Brahim, Mohamed, Kheiro, Khalil, Ghanou, Abdou, Khaled, Akram, Amina, Hassina, Zineb, Khalida, Loubna, Dounia, Weissem, Farida, Soumia et la petite Hadil, que dieu vous préserve longue vie et prospérité.

Dédicace spécial pour mon cher frère, mon alter ego : Islam

A mes très chers amis :Redha, Med Boubaker, Saleh, koukou , Amine, Da Meziane, Sid Ahmed, Nabil, Med boukhari , Ali, Latif, Mounir, Chérif, , Meriem, Ahlem , Anissa , Bouchra et spécialement Saïd, aucun mot, aucune dédicace ne peut exprimer mon énorme amour.

A tous les membres de l'association Jil El ihsan, merci pour tous les bons moments qu'on a passé ensemble.

Et enfin à tous ceux qui m'aiment et à tous ceux que j'aime.

Feth-eddine ?

Sid-ahmed?

Dédicace

Au nom d'Allah le très miséricordieux, je tiens à le remercier de m'avoir donné le courage et la patience d'arriver à ce stade afin de réaliser ce modeste travaille que je dédie à:

Mes parents, tous les mots du monde ne sauraient exprimer l'immense amoure que je vous porte, ni la profond gratitude que je vous témoigne pour tous les efforts et les sacrifices que vous n'avez jamais cessé de consentir pour mon instruction et mon bien-être.

Mon frère Mohamed pour son soutien moral , qui a été une source de joie et de bonheur m'encourageant à fournir plus d'efforts.

Mon beau frère Abdelkader et mes soeur Meriem et Amina et ses filles Naziha ,Wafae , jomana. . Spéciale dédicace à mes grands-parents paternelles et maternelles, puisse dieu vous protéger de tout mal.

Mes oncles AbdElwahabe ,khaled ,Laid et Rabeh et mes tantes Houria Zohra ,Fatma ,Luiza , Razika et spécialement Khadija ,mes cousins Abd allah Sidali , Younas et mes cousines Soumia , Sara , Faiza , Yasmin ,Souad et Marwa veuillez accepter l'expression de ma profonde gratitude pour votre soutien ,encouragements et affection.

Mon Ami Abd el Rahman tu occuperas toujours une partie de ma vie et de mon coeur. A Lazhar et Rodwan .

Mes amis d'enfance:

Hamoudat Abdo, Moustafa , Amine , Nassim ,Chawki , Sadam ,Rafik Djamal ,Mohamed ,merci pour votre générosité et votre soutien.

Mes amis de l'institut vétérinaire:

Nabil ,Fethi , Latif , Ali ,Belkacem ,Mounir, Mohamed ,Cherif le grand Abd el rezak merci pour l'ambiance et les bons moments qu'on a passé tout au long des cinq années d'étude .J'espère que nous saurons entretenir cette belle amitié. Docteurs Sidahmed ,Brahim et ,Bouzid pour leur précieux conseils .

Tous ceux que j'aime et qui m'aiment, je dédie ce mémoire qui j'espère être à la hauteur de leur espérance et la mienne aussi.

Résumé

 

L'objectif de notre travail est de faire le point sur les travaux réalisés sur la croissance, la reproduction ainsi que l'état sanitaire du lapin de population locale algérienne (Oryctolagus cuniculus).

Le lapin local se caractérise par un taux moyen de fertilité de 87 %, une réceptivité de 89 %, une prolificité de 7,2 et une mortinatalité de 18,9% avec cependant, une grande variabilité. Les performances zootechniques liées à la reproduction du lapin local, sont influencées par des facteurs liés à l'animal notamment l'âge, état physiologique et le type génotype de celui-ci et des facteurs liées à l'environnement à l'exemple de l'alimentation, la température environnementale, la lumière et la saison. Enfin, des facteurs liés à la conduite d'élevage notamment le mode et le rythme de reproduction peuvent influencer également ses performances. Le lapin local se caractérise aussi par un poids moyen de 49,4g à la naissance, de 463,7g au sevrage, 621g à l'âge de 6 semaines et de 1433g à l'âge de la 11ème semaine. Durant toute la période d'engraissement, l'indice de consommation moyen est de 3,00 avec un gain moyen quotidien de 22,72 g/J. A l'abattage, le rendement de la carcasse chaude est considéré comme satisfaisant (69,23%). La croissance du lapin local est influencée par les mêmes facteurs qui contrôlent ses performances de reproduction.

Enfin, le taux d'infection par Escherichia coli et par Clostridium perfringens est de 36,11% et de 25% respectivement. L'infestation par Cryptosporidium spp est assez fréquente chez le lapin local (83,33%). Le lapin local a fait l'objet de plusieurs études sur la coccidiose et qui ont montré un taux d'excrétion oocystale faible ou nulle au cours de la gestation mais très importante au cours de la lactation avec une prédominance d'Eimeria magna (43%).

Mots clés : Lapin local, fertilité, prolificité, croissance, facteurs de variation, rendement, carcasse, pathologies.

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Abstract

 

The objective of our work is to take stock of the work done on growth, reproduction and the health of the local Algerian population of rabbits (Oryctolagus cuniculus).

Local rabbit is characterized by an average fertility rate of 87%, a receptivity of 89%, a prolificacy of 7.2 and a stillbirth with 18.9%, however, great variability. Animal performance related to reproduction of the local rabbit are influenced by factors including the animal's age, physiological condition and genotype type thereof and the factors related to the environment to the example of power, environmental temperature, light and season. Finally, factors related to the conduct of breeding including the method and rate of reproduction may also influence performance. Local rabbit is also characterized by an average weight of 49,4g at birth, weaning 463,7g, 621G at the age of 6 weeks and 1433g at the age of the 11th week. Throughout the fattening period, the average consumption index is 3.00 with an average daily gain of 22.72 g / J. At slaughter, the performance of the hot carcass is considered satisfactory (69.23%). The growth of local rabbit is influenced by the same factors that control their reproductive performance.

Finally, the rate of infection by Escherichia coli and Clostridium perfringens is 36.11% and 25% respectively. Infection with Cryptosporidium spp is quite common in the local rabbit (83.33%). The local rabbit was the subject of several studies of coccidiosis and showed oocyst excretion rates low or zero during pregnancy but very important during lactation with a predominance of Eimeria magna (43%).

Keywords: Local Rabbit, fertility, prolificacy, growth, change factors, performance, carcass, pathologies.

Table de matières

 

01

03

03

03

04

06

08

08

09

09

10

11 11 13 13

13

13

14

14

15

16

16

18

19 19 21 21

TABLE DE MATIERES

PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE

INTRODUCTION GENERALE

CHAPITRE I : PERFORMANCES DE REPRODUCTION

I.1. La réceptivité

I.2. La fertilité

I.3. La prolificité

I.4. La mortinatalité

I.5. Les facteurs de variation des performances de reproduction

I.5.1. Facteurs liés aux femelles

L'effet de l'âge

L'effet de l'état physiologique de la femelle

L'effet génétique

I.5.2. Facteurs lies aux mâles

I.5.3.Facteur lié à l'alimentation

I.5.4. Facteurs liés à l'environnement

L'effet de la température

L'effet de la lumière

L'effet de la saison

I.5.5. Autres Facteurs

Facteurs liés à la conduite d'élevage

Facteurs liés aux maladies et aux troubles de reproduction

CHAPITRE II : LES PERFORMANCES DE CROISSANCE

II.1. La croissance de la naissance au sevrage

II.1.1. Evolution de la quantité du lait consommé par lapereau en fonction de l'âge

II.1.2. L'influence de l'effectif de la portée sur la quantité de lait consommée par

lapereau

II.2. La croissance entre le sevrage et l'âge adulte

II.3. La vitesse de croissance

II.3.1. Gain moyen quotidien

Table de matières

 

22 22 22 22 24 24

24

25

26

26

27

27

27

28

28

28

29

29

30

32

32

32

33

33

33

34 36 36 38 40

II.3.2. L'indice de consommation

II.3.3. La croissance relative et coefficient d'allométrie

II.3. Facteurs de variation des performances de croissance

II 3.1. L'influence du facteur génétique

II 3.2. L'influence de de l'exercice physique

II 3.3. L'influence du numéro de portée

II.3.4.Influence de l'alimentation

L'effet de l'apport des protéines

L'effet du rapport protéines / énergie

L'effet de l'apport de lest

II 3.5. Influence de l'environnement

L'effet de la température ambiante

L'effet de la saison

L'effet de l'hygrométrie

L'effet de la densité

L'effet du mode de logement

II.4. Le rendement de la carcasse

II.4.1. Définition de la carcasse

II.4.2. Définition du rendement

CHAPITRE III : ETAT SANITAIRE

III.1. Pathologies bactériennes

III.1.1. La colibacillose

III.1.2. L'entérotoxémie

III.2. Pathologies parasitaires

III.2.1. La cryptosporidiose

III.2.2. Les coccidioses

III.3. Pathologies virales

III.3.1 VHD ou Maladie hémorragique virale

CONCULSION

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Liste des tableaux

 

Liste des tableaux

Titre du tableau Pages

Tableau 1 Taille de la portée en fonction de l'origine de l'animal 06

Tableau 2 Variation de la mortinatalité en fonction de l'origine de l'animal 08

Tableau 3 Effet de l'âge à la première saillie sur le taux de fertilité 09

Tableau 4 Résultats de performances de reproduction obtenus à la station de

Baba Ali sur 3 différents génotypes

11

Tableau 5 Effet du niveau alimentaire sur le taux de gestation 12

Tableau 6 Le poids moyen des lapereaux à la naissance (portée et individuel) 17

Tableau 7 Poids moyen des lapereaux au sevrage 18

20

23

26

Tableau 8 Poids moyen de lapereau pendant la période de l'engraissement, le
gain moyen quotidien et la consommation moyenne quotidienne

Tableau 9 Variation de poids adulte et de gain moyen quotidien selon
différente phénotype, un essai à Toulouse

Tableau 10 L'effet du niveau protéique et de la concentration en énergie digestible de l'aliment sur les performances de l'abattage du lapin âgé de 90 jours

Tableau 11 Effet des basses et hautes températures sur la croissance 27

29

Tableau 12 Effet de saison sur les caractères de croissance 28

Tableau 13 L'incidence du mode de logement sur les performances zootechniques du lapin (souche Hyplus)

Tableau 14 le rendement à l'abattage du lapin local 31

Tableau 15

Pouvoir pathogène comparé des différentes coccidies intestinales du lapin

35

Tableau 16 Oocystes sporulés d'Eimeria isolés 36

Liste des figures

 

Liste des figures

Titre des figures Pages

Figure 1 Position de lordose chez la lapine réceptive 03

Figure 2 Evolution de la consommation alimentaire de la femelle au cours de

cycle reproductif

12

Figure 3 Variation de poids vif en fonction de l'âge de lapereau 16

Figure 4 Paramètres de la croissance pondérale globale 20

Figure 5 Evolution des gains moyens quotidiens en fonction de l'âge 21

23

Figure 6 Evolution moyenne du poids vif entre 4 et 12 semaines des lapins de
population locale algérienne élevés à Tizi Ouzou et Baba Ali

Figure 7 Rendement en viande d'un lapin de format moyen de 2,3kg 30

Liste des abréviations

 

Liste des abréviations

°C : Degré celsius.

CC : Carcasse chaude.

CF : Carcasse froide.

CMQ : Consommation moyenne quotidienne.

EPEC : Entéropathogenic Escherichia coli (colibacilles entéropathogènes).

g/J : Grammes/jour.

GMQ : Gain moyen quotidien.

GPR : Gras péri rénal.

h/J : Heurs/jour.

INRA: Institut National de la Recherche Agronomique.

Itavi : Institut Technique de l'Aviculture.

Itelv : Institut technique des élevages.

J : Jour.

kcal : Kilocalories.

n : Nombre.

P : Poids.

P/E : Protéine/énergie.

PL : Population locale.

PM : Poids de manchons.

PP : Poids de la peau.

Pva : Poids vif à l'abattage.

REPEC : Rabbit entéropathogenic Escherichia coli (Escherichia coli entéropathogènes du

lapin).

RHDV : Rabbit hemorragic disesese virus (Virus de la maladie hémorragique du lapin).

Liste des abréviations

 

S : Semaines.

t: Temps.

TDP : Poids du tube digestif plein.

Ufc : Unité formant colonie.

Ummto : Université de Mouloud Mammeri Tizi-ouzou.

vs : Versus.

VHD : Viral hemorraic disesese (Maladie hémorragique virale).

Partie
bibliographique

Introduction

1

Introduction

 
 

L

a cuniculture peut représenter pour l'Algérie une source de protéines non négligeable compte tenu de l'important déficit en ce nutriment. Le recours au

lapin est justifié par ses nombreux atouts, entre autres, son cycle biologique court, sa forte prolificité (ce qui représente une importante quantité de viande), sa capacité à valoriser plusieurs ressources végétales et sous-produits des IAA même riche en fibres et enfin, sa viande de bonne qualité organoleptique.

Comme le faisait remarquer JAFFE, le manque des données fondamentales sur le lapin était très apparent dans le monde, il y a plus d'une cinquantaine d'années, mais dès le début des années soixante (20ème siècle), cette branche de zootechnie a enregistré une croissance considérable tant du point de vue qualitatif que quantitatif, et surtout par rapport à certaines autres espèces. Les fédérations de cuniculture, la presse, et les centres d'études ont exercé une propagande massive en faveur de cette espèce, l'opinion publique et privée commencent à connaître et à réévaluer le lapin qui est de" moins en moins" considéré comme un animal de basse-cour.

La situation n'est pas la même en Algérie où l'élevage du lapin reste une activité millénaire des ruraux, cette espèce est intégrée aussi bien dans le système "autarcique" des basses-cours que les systèmes d'élevage ouverts au marché et les pratiques cynégétiques, elle n'apparaît pas dans les statistiques et ne fait pas l'objet d'un enseignement similaire aux autres zootechnies spéciales (bovine, ovine, aviaire ...).

En plus, l'examen de l'élevage du lapin en Algérie a révélé que ce dernier ayant reposé essentiellement sur les souches hybrides (Hyplus), importées de France, résultat d'une politique d'élevage "productiviste" visant à assurer un approvisionnement régulier des marchés urbains en protéines animales de moindre coût mais qui, dans les faits, a eu pour conséquence la marginalisation de la population locale tant du point de vue de sa connaissance que de son intégration dans les systèmes d'élevage. Mais cette opération a rapidement échouée (moins de deux années) en raison d'une alimentation de mauvaise qualité qui a provoqué une importante mortalité (Berchiche et Lebas, 1990). Une décennie plus tard, la cuniculture rationnelle est de nouveau relancée mais avec une stratégie

2

Introduction

 
 

favorisant la valorisation des reproducteurs de population locale (Berchiche et al, 2000 b). Cette opération disposera donc d'un aliment industriel de qualité mais en s'orientant sur le marché de matières premières importées.

Cette situation renvoie à l'absence d'un capital de connaissance suffisant susceptible de servir de base à un développement, ainsi qu'une ignorance massive des qualités précieuses de cette population, du point de vue de son adaptation aux conditions alimentaires et climatiques (résistance avérée à la chaleur et adaptation à des conditions rigoureuses et à une alimentation de qualité médiocre), autrement dit, toutes les caractéristiques souhaitables pour une agriculture durable à faibles besoins d'intrants contribuant à la sécurité alimentaire.

Cependant, dans tous projets de développement d'une production cunicole utilisant le lapin local, une logique d'ensemble doit être suivie comprenant, en premier lieu, l'identification de la population locale existante, la connaissance de ses aptitudes biologiques et zootechniques et son adaptabilité, ainsi que ses performances de croissance et de reproduction avant de désigner les programmes de sélection ou les systèmes de production convenables. C'est ainsi que depuis 1990 l'ITELV de Baba Ali et certaines universités notamment l'université de Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou ont mis en place des programmes de caractérisation de ces populations et de contrôle de leurs performances.

Cette synthèse bibliographique fait le point sur les travaux réalisés sur le lapin de population local algérienne. Nous aborderons dans le premier chapitre, les performances de reproduction et leurs facteurs de variation. Dans le 2ème chapitre, nous décrirons la croissance et ses principaux facteurs de variation chez le lapin local en comparaison avec d'autres races et souches étrangères. Enfin, nous terminerons avec une description des principales pathologies rencontrées dans les élevages cunicoles et leurs situations en Algérie.

Chapitre I

Les performances de

reproduction

1

3

Chapitre I Partie bibliographique

 
 

Chapitre I : Les performances de reproduction.

I.1. La réceptivité :

Une lapine dite réceptive, lorsqu'en présence du male adopte la position de lordose et accepte l'accouplement (Fortun et al., 1995). Chez la lapine, la réceptivité est très élevée pendant les heures qui suivent la mise bas (environ 100%), elle décroit ensuite 4 à 6 jours après, pour atteindre 40 à 60% puis augmente 10 à 14 jours après la mise bas et atteint son maximum initiale après le sevrage.

Figure 1 : Position de lordose chez la lapine réceptive (Anonyme, 2015)

Chez les lapins de population locale, les travaux effectués par Moulla et Yakhlef (2005) montrent que les taux moyens de réceptivité s'établissent à 89 %. Ces valeurs sont supérieures à celles enregistrées par Zerrouki et al. (2001) chez des lapines issues de la même population, avec des taux de réceptivité de 80 %. La bonne réceptivité de la lapine locale s'expliquerait par le mode de reproduction pratiqué (saillie naturelle) et le rythme de reproduction adopté (La remise à la reproduction s'est faite 10 à 12 jours après la mise bas) (Moulla et Yakhlef, 2005).

Les travaux effectués par Gacem et al. (2009) montrent que les taux de réceptivité chez les lapins de population locale, de population synthétique et chez la souche blanche sont respectivement : 64, 64,5 et 69,2% donc les lapines de la souche synthétique sont significativement moins réceptives que celles de la population blanche, mais du même niveau que celles de la population locale. Ces résultats sont inférieurs à ceux enregistrées

4

Chapitre I Partie bibliographique

 
 

par Zerrouki et al. (2005) sur les lapines de la population locale (77%) et par Zerrouki et al. (2009) chez les lapines de la souche blanche (92%).

I.2. La fertilité :

La fertilité est la capacité d'un individu à se reproduire. Elle est définie par le nombre de femelles palpées positives rapporté au nombre de femelles saillies (Blocher et Francher, 1990). C'est également le nombre des femelles mettant bas rapporté au nombre de femelles mises à la reproduction (Chmitelin et al., 1990).

Chez les lapines de population locale, les travaux effectués par Moulla et Yakhlef (2005) montrent que les taux moyens de fertilité s'établissent à 87 %. Et tout comme la réceptivité, ces valeurs sont supérieures à celles enregistrées par Zerrouki et al. (2001) chez des lapines issues de la même population locale soit 80%. La différence entre le taux de fertilité observée serait liée à la perte de portées entières, aux mortalités des lapines avant la mise bas, à l'élimination des femelles pour des raisons de santé mais aussi aux quelques cas d'avortements (Moulla et Yakhlef, 2007).

L'analyse des performances, par types génétiques, étudiées par Abida Ouyed (2006) montre que dans le cas des femelles de races pures, ce sont la race Néo-Zélandaise blanche et la race Californienne qui présentent des taux de fertilité les plus élevés (92,1 et 93,6 % respectivement), suivis de la race de Chinchilla et de Géant des Flandres avec une fertilité de 63% et 50% respectivement. Concernant les femelles de lignées hybrides, ce sont les Néo-Zélande blanc x Chinchilla et Néo-Zélande blanc x Géant des Flandres qui arrivent au premier rang pour la fertilité avec 88,6 et 88,9 % respectivement, suivis des femelles Néo-Zélande blanc x Californienne avec un taux de fertilité de 81,8 %. (Ouyed, 2006)

I.3. La prolificité :

La prolificité est le nombre de lapereaux nés par mise bas (Armero et al., 1995). Elle résulte d'une série d'événements, qui vont de la maturation des gamètes jusqu'à la

5

Chapitre I Partie bibliographique

 
 

naissance : ovulation, fertilisation, développement embryonnaire et foetal (Bidanel, 1998 ; Mattaraia et

al., 2005).

La population locale Algérienne de lapin se caractérise par une prolificité relativement moyenne à la naissance. D'après les travaux réalisés par Remas (2001), Saidj (2006) et Moulla et Yakhlef (2007), le nombre total de lapereaux nés par portée chez la population Kabyle est en moyenne 7,2. Ces résultats sont nettement supérieurs à ceux obtenus sur des femelles de même origine mais exploitées à un niveau fermier avec une moyenne de 5 (Berchiche, 1998 cité par Berchiche et Zerrouki (2000) ; Djellal et al., 2006). Ces faibles performances dans les élevages fermiers pourraient être attribuées au rythme de reproduction adopté.

Les lapines des populations locales Marocaine et Egyptienne se caractérisent par une prolificité plus modeste, qui est en moyenne de 6,4 (Bouzekraoui, 2002 ; Barkok et Jaouzi; 2002 ; Khalil, 2002a et 2002b ; Afifi, 2002).

Toutefois, la prolificité de la population locale Algérienne est inférieure à celle des races Européennes notamment le Fauve de Bourgogne (Bolet, 2002a), le Géant d'Espagne (Lopez et Sierra, 2002) et le Gris de Carmagnola (Lazzaroni, 2002), estimée en moyenne à 8,8. Par ailleurs, les souches sélectionnées à l'exemple d'INRA 2066 (Bolet, 2002b) et Hyplus (Verdelhan et al. 2005) se caractérisent par des prolificités encore supérieures avoisinant en moyenne 10,3 lapereaux (Tableau 1).

Chapitre I Partie bibliographique

 

Tableau 1: Taille de la portée en fonction de l'origine de l'animal
(Synthèse des références bibliographiques).

Auteurs Origine de l'animal Taille de la portée

Remas (2001) Population locale 7,4

Saidj (2006) Population locale 7,2

Moulla et Yakhlef (2007) Population locale 7,1

6,2

6,7

Bouzekraoui (2002) Population locale

(Tadla, Maroc)

Barkok et Jaouzi (2002) Population locale

(Zemmouri, Maroc)

Khalil (2002b) Giza White (Égypte) 6,7

Khalil (2002a) Baladi White (Égypte) 5,3

Afifi (2002) Gabali (Égypte) 6,3

6

Bolet (2002a) Fauve de Bourgogne 9

Lopez et Sierra (2002) Géant d'Espagne 8,8

Lazzaroni (2002) Gris de Carmagnola (Italie) 8,5

Bolet (2002b) INRA2066 (France) 10

Verdelhan et al. (2005) Hyplus 10,6

I.4. La mortinatalité :

Dans les élevages, la mortinatalité des lapereaux dépend de la qualité maternelle des lapines, de la taille de portée et du poids des lapereaux à la naissance (Rashwan et Maria, 2000).

Chez la population locale, les travaux effectués par Berchiche et Zerrouki (2000) ; Berchiche et Kadi (2002) ; Remas (2001) ; Zerrouki et al. (2005a) et Moulla et Yakhlef (2007), montrent que la mortinatalité est en moyenne de 18,9% avec cependant une grande variabilité (Tableau 2). Cette situation pourrait être liée à la perte de portées entières à la naissance chez certaines femelles avec un comportement maternel déficient (mises bas sur

7

Chapitre I Partie bibliographique

 
 

le grillage, abandon des portées, cannibalisme) et aux mauvaises conditions d'ambiance (température élevée durant l'été et basse en hiver).

En Egypte, la mortinatalité chez les lapines de population locale (Baladi White et Giza White) est plus faible, que celle observée sur les lapines de population locale au Maroc (5,4 vs 11,8) (Khalil, 2002a ; 2002b ; Barkok et Jaouzi, 2002 ; Bouzekraoui, 2002). Cette mortinatalité est nettement supérieure à celle des races Européennes notamment le Fauve de Bourgogne et le Chinchilla (France) (Bolet et al., 2004) et aux souches (Caldes et Prat) et aux lignées (lignée A et lignée V) d'origine Espagnole (Gomez et al., 2002a ; 2002b ; Baselga, 2002a ; 2002b).

8

Chapitre I Partie bibliographique

Tableau 2 : Variation de la mortinatalité en fonction de l'origine de l'animal

(Synthèse des résultats bibliographiques).

 

Origine de l'animal

Mortinatalité (%)

Population locale (Algérie)

13,6

Population locale (Algérie)

12,8

Population locale (Algérie)

16,4

Population locale (Algérie)

21

Baladi (Egypte)

5,6

Giza White (Egypte)

5,2

Zemmouri (Maroc)

14,3

Tadla (Maroc)

9,2

Fauve de Bourgogne
(France)

1,3

Chinchilla (France)

0,8

Souche Caldes (Espagne)

7,6

Souche Prat (Espagne)

4,3

Lignée A (Espagne)

6,9

Lignée V (Espagne)

5,8

I.5. Les facteurs de variation des performances de reproduction :

I.5.1. Facteurs liés aux femelles :

Auteur

Remas (2001)

Berchiche et Zerrouki ; (2000) ; Berchiche et Kadi (2002)

Zerrouki et al. (2005a)

Moulla et Yakhlef (2007)

Khalil (2002a)

Khalil (2002b)

Barkok et Jaouzi (2002)

Bouzekraoui (2002)

Bolet et al. (2004)

Bolet et al. (2004)

Gomez et al. (2002a)

Gomez et al. (2002b)

Baselga (2002a)

Baselga (2002b)

9

Chapitre I Partie bibliographique

 
 

? L'effet de l'âge :

Chez la lapine, la fertilité dépend de l'âge de celle-ci. En effet, la mise à la reproduction très tôt a une influence négative sur les performances de la carrière de la lapine (Rommers et al, 2001). Ceci est vrai pour les femelles présentées trop tardivement (Lebas et al., 1996). De même, les travaux de Quastel (1984) cités par Bousit (1989) ont révélé une baisse de fertilité chez les lapines saillies après l'âge de 5 mois (Tableau 4).

Tableau 3 : Effet de l'âge a la première saillie sur le taux de fertilité
(Questel, 1984)

Age de la lapine à la première saillie

Effectif

Taux de fertilité (%)

-140 J

162

85

140-149 J

524

86

150-159 J

318

72

160-169 J

218

78

170-179 J

96

80

+180 J

195

79

Lebas (1974) montre que chez les femelles saillies pour la 1ère fois 116 J, 137 J et 158 J, le lot sailli à 137 jours présente de meilleurs performances, meilleure longévité et une bonne productivité par portée. Selon Lebas (1994) l'âge à la première saillie dépend de la race et du développement corporel, soit à 80% de leurs poids adulte.

? L'effet de l'état physiologique de la femelle :

? L'effet de la parité :

L'ensemble des auteurs confirment que le taux de fertilité le plus élevé est observé chez les nullipares, les multipares sont les plus fertiles que les primipares, avec des meilleurs

10

Chapitre I Partie bibliographique

 
 

résultats de prolificité et de viabilité à la troisième parité Tandis que les primipares en les moins bons résultats (Hulot et Mattheron, 1981).

Lazzaroni et al (1999) ont confirmé l'effet de la parité sur les performances de reproduction du lapin Gris de Carmagnola. Les primipares ont montré une faible prolificité avec la plus basse valeur de nées vivants 6,63 et une mortalité à la naissance très élevée 10,6%. Alors que les femelles à la sixième parité enregistrent une meilleure prolificité et une faible mortalité à la naissance 7,2%.

? L'effet de lactation :

Selon Fortun-Lamothe et Bolet (1995) ; Bolet (1998), la fertilité et la prolificité des lapines allaitantes sont globalement plus faibles que celles des lapines non allaitantes. Garcia et Parez (1989) et Theau-Clement (2003) soulignent qu'en saille naturelle, l'allaitement présente un effet négatif sur le taux de l'acceptation de l'accouplement. De même, Theau-Clement et al (1990) montrent que les lapines allaitantes en 3ème et 5ème jour de lactation sont significativement moins réceptives que les non allaitantes (73% vs 32%).

? L'effet de la réceptivité :

Les lapines réceptives produisent 3 fois plus d'embryons que les non-réceptives (6,2 contre 2,5 embryons) (Poujardieu et Theau-Clement, 1994). Theau-Clement et Roustan, (1992) ont montré que par rapport aux lapines réceptives, les conséquences de la mise à la reproduction des lapines non réceptives sont : la diminution de la fréquence d'ovulation, diminution de la survie embryonnaire et donc diminution de la fertilité et la taille de la portée à la naissance.

? L'effet génétique :

Beaucoup de chercheurs mettent en évidence l'effet de la race de sur les performances de reproduction. Le tableau ci-dessous montre l'effet race.

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Chapitre I Partie bibliographique

 
 

Tableau 4 : Résultats de performances de reproduction obtenus à la station de Baba Ali sur
3 différents génotypes (Synthèse de Lebas et Zerrouki, 2010).

Génotypes

Souche synthétique

Population blanche

Population locale

Poids des lapines, g

3633a

3434b

3278c

Réceptivité, %

64,5b

69,2a

64,0b

Fertilité, %

51,0

52,0

51,0

Nés totaux/Mise Bas

9,50a

7,42b

6,75c

Nés vivants/Mise Bas

8,74a

6,84b

6,23c

Sevrés / sevrage

7,08a

6,09b

5,45c

I.5.2. Facteurs lies aux mâles :

Les performances de reproduction de la femelle sont également influencées par la qualité de la semence (Garcia et al., 2000). La motilité massale ainsi que le nombre des spermatozoïdes motiles par éjaculation sont les plus importants et varient en fonction des mâles (Brun et al., 2002).

Selon une expérience de Thau-Clémet et al. (2003), l'insémination avec seulement 6 millions de spermatozoïdes diminue significativement la fertilité des lapines (- 2.4%) par rapport à l'insémination avec 12 à 24 millions de spermatozoïdes totaux par dose mais sans aucune alternation de la prolificité.

I.5.3.Facteur lié à l'alimentation

L'alimentation a un effet direct et primordial sur le niveau de production et sur l'état de santé des animaux (mâles et femelles) (Lebas et al., 1996). Les besoins de lapines augmentent pendant la gestation, et la femelle simultanément allaitante et gestante à des besoins en double que celle qui est gestante (Martinez-Gomez et al., 2004).

12

Chapitre I Partie bibliographique

 
 

Figure 2 : Evolution de la consommation alimentaire de la femelle au cours de cycle
reproductif (Gidenne et Lebas 2005)

L'engraissement de la future reproductrice a un effet négatif sur les caractères de reproduction (augmentation de la mortinatalité). Par contre une restriction énergétique anté-partum a un effet négatif sur la réceptivité des femelles (Quinton et Egron, 2001).

Hafez et al. (1967) (Tableau 5) ont mis en évidence l'effet significatif du niveau alimentaire sur les performances des femelles. En effet, en passant d'une ration alimentaire de 60g/J à 280g/J, le taux de gestation augmente de 39%. Aussi, de nombreux auteurs (Lamming et al., 1954) ont montré l'influence d'oligo-éléments tels que le zinc ou la vitamine A sur la fertilité.

Tableau 5 : Effet du niveau alimentaire sur le taux de gestation (Hafez et al., 1967)

Niveau alimentaire (g/J)

Taux de gestation (%)

280

74

140

67

60

45

13

Chapitre I Partie bibliographique

 
 

I.5.4. Facteurs liés à l'environnement :

? L'effet de la température :

Selon Arveux (1988), les fortes températures réduisent les performances de reproduction, la réceptivité des femelles et diminue la mortalité embryonnaire. Les températures basses ou très élevées peuvent occasionner des périodes de stérilité (Casting, 1979). La chaleur affecte de façon négative la spermatogenèse, l'hormogènes et les caractéristiques du sperme. Par ailleurs, une dégénérescence séminale est observée chez le lapin suite à une exposition courte à une température élevé (Kasa et Twaites, 2001). D'après Fromont (2001), un manque d'ardeur sexuelle des mâles lié à une chaleur excessive provoque un refus d'accouplement.

? L'effet de la lumière :

Theau-Clement et al. (2004) montrent qu'un passage du programme lumineux de 8 à 16 h/J n'a pas d'influence sur les performances des reproductrices. Cependant, une durée d'éclairement réduite par rapport à cette dernière amène à une diminution de la réussite de la saillie.

Un programme lumineux de 16 h/J entraine une meilleure prolificité et un poids de portée plus élevé mais un poids moyen en sevrage plus faible par rapport à un programme lumineux de 8h/J (Theau-Clement et Mercier, 2004).

? L'effet de la saison :

Selon Yamani et al. (1991), le taux de réceptivité est plus élevé au printemps et en hiver. La saison d'accouplement influence sur le nombre moyen d'ovules pondus (1,7 corps jaunes d'écart entre l'hiver et le printemps).

14

Chapitre I Partie bibliographique

 
 

De même, la prolificité est maximale en début d'été et son minimum est observé en début d'automne, la différence entre le maximum et le minimum est de 1,2 lapereaux pour les nés totaux et 0,7 lapereaux pour les nés sevrés.

L'effet de la saison sur la prolificité est significatif. Arveux (1988) rapporte que les meilleures tailles des portées sont observées en hiver et en automne. En été, la prolificité diminue et les faibles températures d'automne et d'hiver traduisent un accroissement de la prolificité.

I.5.5. Autres Facteurs :

? Facteurs liés à la conduite d'élevage :

? Effet de mode de reproduction :

Les deux modes existants sont la saillie naturelle et l'insémination artificielle. Theau-Clement et Poujardieu (1994) montrent que les lapins inséminés ovulent plus que les lapins saillies. Les lapines réceptives ovulent plus que les non réceptives. Ces auteurs confirment qu'il existe une interaction entre le mode de reproduction et la réceptivité. La réceptivité n'a pas d'influence sur la fréquence d'ovulation en insémination artificielle. Par contre, en saillie naturelle, l'ovulation semble être conditionnée par la réceptivité sexuelle des lapines en moment de l'accouplement.

? Effet de rythme de reproduction :

La viabilité foetale augmente lorsque les femelles sont inséminées plus tardivement après la parturition. En effet, chez les femelles primipares allaitantes, une saillie à 25 jours post partum réduit la mortalité foetale de 12,5 à 8,7 % par rapport à une saillie à J11 post partum (Feugier et al., 2005 ; 2006).

15

Chapitre I Partie bibliographique

 
 

? Facteurs liés aux maladies et aux troubles de reproduction

Selon Fromont (2001), les reproducteurs qui présentent des irritations de l'appareil génital, atteintes de mammites et des maladies bactériennes (pasteurellose, staphylocoques ou Chlamydiose) peuvent refuser l'accouplement.

Chapitre II

Les performances de

croissance

2

16

Chapitre II Partie bibliographique

 
 

Chapitre II : Les performances de croissance

La croissance est l'ensemble de modification de poids, de la forme et de composition anatomique et biochimique depuis la conception jusqu'à l'âge adulte (Prud'hon, 1976). Elle est conditionnée par des phénomènes de multiplications, de développement et de différenciation cellulaire, tissulaire et organique (Prud'hon, 1970).

La croissance pondérale entre la naissance et l'âge adulte correspond à l'évolution du poids de l'organisme en fonction du temps (t) : P = f(t) (Figure 1). Cette évolution est continue. La courbe de croissance est généralement sigmoïde, avec un point d'inflexion, elle tend asymptotiquement vers une valeur finale qui est assimilée au poids adulte (Ouhayoun, 1983)

Figure 3 : Variation de poids vif en fonction de l'âge de lapereau (Gidenne, 2015).

II.1. La croissance de la naissance au sevrage :

La croissance des lapereaux avant le sevrage est conditionné par la production laitière de la lapine. Le lait de lapine est très riche en éléments minéraux totaux. Parmi ceux-ci, le calcium a la plus grande importance pondérale avec 3 à 7 mg/g de lait devant le phosphore (2 à 4 mg/g de lait) et le potassium (2 mg/g de lait). Au cours de la lactation, le lait s'enrichit en calcium, en phosphore et en magnésium, tandis que les teneurs en sodium et en phosphore sont relativement stables, et que celle en zinc tend à diminuer. Par rapport à la vache ou à la truie ; la lapine exporte de grande quantités de minéraux qui peuvent

17

Chapitre II Partie bibliographique

 
 

atteindre la moitié des réserves totales de l'organisme en 2 a 5 jours, tant pour le calcium que pour le phosphore (Besançon et al., 1971).

A la naissance, avant d'ingérer le lait de sa mère dans les minutes suivant sa « sortie » de l'utérus maternel, un lapereau pèse de 50 à 55g environ avec de fluctuations assez fortes en fonction de la taille de la portée. Le poids moyen des lapereaux à la naissance varie en fonction de la race de sa mère (Tableau 6).

Tableau 6 : Le poids moyen des lapereaux à la naissance (portée et individuel)
(Synthèse de Moulla, 2006).

Auteurs

Race/souche/ population

Poids à la naissance (g)

Portée Individuel

Gallal et al. (1994)

Californienne
Néo-zélandaise

520

490

-

-

Alliance et al. (2002)

Lapin local algérien

269

49,4

Sa croissance est ensuite linéaire pendant 3 semaines (11-13 g par jour au sein d'une portée de 10), puis elle s'accélère, pour atteindre 35-38 g par jour à partir de 25 jours quand la part de l'alimentation solide devient conséquente (Lebas, 2002).

La seconde semaine, les lapereaux ont un joli duvet, on peut reconnaitre la couleur et le marquage de leur fourrure définitive. Ils commencent petit à petit à ouvrir leurs yeux. Certain sont plus précoces que d'autres mais cela se produit généralement entre le 8ème et le 11ème jour.

A partir de la troisième semaine, les lapereaux commencent à être assez autonomes. Leur alimentation se diversifie. Ils consomment la nourriture de leur maman. Ils grignotent tout d'abord du foin et des granulés mais continuent à téter leur mère. Jusqu'à 8 semaines, ils vont continuer à grandir et à devenir de plus en plus agiles. C'est la période pendant

18

Chapitre II Partie bibliographique

 
 

laquelle la socialisation est importante. Si les lapereaux ne sont pas habitués aux humains ils risquent d'être assez craintifs plus tard. Il ne faut pas hésiter à les manipuler.

Au cours d'un allaitement de 6 semaines un lapereau multiplie son poids de naissance par 20, le poids des lapereaux au sevrage varie en fonction des races (Tableau 7).

Tableau 7 : Poids moyen des lapereaux au sevrage
(Synthèse de Moulla, 2006)

Auteurs

Races/souches/ population

Poids au sevrage (g)

Portée Individuel

Poujardieu et al.

Néo-zélandaise

-

840*

(1984)

 
 
 

Gallal et al. (1994)

Californienne

3390

520*

 

Néo-zélandaise

2810

490*

Khalil (1998)

Baladi rouge

1550

322

 

Baladi blanc

1145

320

 

Baladi noire

1320

258

 

Giza blanc

1700

330

Alliance et al. (2002)

Lapin local algérien

2130

463,7*

*l'âge au sevrage : 28 jours.

II.1.1. Evolution de la quantité du lait consommé par lapereau en fonction de l'âge :

La quantité du lait consommée par lapereau augmente jusqu'à la 3ème semaine. Elle atteint alors un maximum représentant 2 fois celle de la 1ère semaine et diminue ensuite (Lebas, 1969). Elle est plus faible au sein d'une portée nombreuse que dans une portée à effectif réduit. Ainsi, pour l'ensemble de la période, un lapereau appartenant à une portée de 4 reçoit théoriquement près de 1000 grammes de lait alors qu'un jeune faisant parti d'une portée de 12 n'en reçoit que 705 grammes de lait (Lebas, 1969).

19

Chapitre II Partie bibliographique

 
 

II.1.2. L'influence de l'effectif de la portée sur la quantité de lait consommée par lapereau :

Les coefficients de corrélation entre l'effectif de la portée et le lait consommé par lapereau pour les périodes 0 à 3 semaines, 4 à 6 semaines et 0 à 6 semaines sont dans l'ordre : 0,35, 0,31 et 0,38 (Lebas, 1969).

II.2. La croissance entre le sevrage et l'âge adulte :

Le comportement alimentaire du lapin est très particulier comparé à d'autres mammifères, avec une spécificité qui est la pratique de la caecotrophie, associée à une physiologie digestive « mixte » monogastrique et herbivore. Le lapin peut consommer une grande variété d'aliments, et peut ainsi s'adapter à des environnements alimentaires très divers. La bonne connaissance du comportement d'ingestion du lapin est nécessaire pour permettre au point des aliments équilibrés et adaptés à chaque stade physiologique (Gidenne et Lebas, 2005)

La période de l'engraissement commence à 4 semaines d'âge et prend fin entre l'âge de 10 à 11 semaines avec poids vif de 2,3 kg. Ce qui correspond à un taux de maturité de 55% du produit adulte d'un lapin âgé de 2 ans (4 kg) (Blasco, 1992).

Durant la période de l'engraissement, le poids des lapereaux s'accroît et varie, ainsi que l'indice de consommation, en fonction de la race (Tableau 8).

20

Chapitre II Partie bibliographique

 
 

Tableau 8 : Poids moyen de lapereau pendant la période de l'engraissement, le gain moyen
quotidien et la consommation moyenne quotidienne (synthèse des résultats).

1-

2-

3-

4-

5-

6-

PI

PI

P blanche

P blanche

P blanche

Souche

Ummto

Itelv

Itmas/

Eleveur/

Djebla /

synthétique

 
 

Ummto

Ummto

Ummto

Itelv

Poids vif 5 s (g)

453

621

564

445

590,86

-

Poids vif 11 s (g)

1975,83

1433

1909

1997,21

2199,57

1506

Poids vif 12 s (g)

2157,39

1576

2011

-

2506,5

-

GMQ 5-11(g)

31,11

25,33

-

36,8

38,30

24

CMQ 5-11(g)

120,07

69,7

-

107,2

121,72

-

PL : population locale ; S : semaines, 1 - Berchiche et al 2000 ; 2 - Chaou T., 2006 in Mefti- Kortby 2010 ; 3 - Lounaouci 2008; 4 -

Lakabi 2009 ; 5 - Kadi et al., 2011 ; 6 - Gacem et al.,2008 et 2009)

Durant cette période qui va du sevrage à l'abattage, ce sont les potentialités génétiques transmises par les parents en interaction avec le milieu qui s'expriment. Le lapin doit toujours avoir des aliments à sa disposition. Si l'éleveur utilise un aliment granulé complet, la consommation journalière moyenne est 100 à 130 g pour de animaux de format moyen. La croissance permise dans des bonnes conditions sera alors d'environ 30 à 40 g par jour, soit une consommation de 3 à 3,5 kg d'aliment pour un gain de poids vif de 1 kg.

La courbe de croissance pondérale du lapin est une courbe sigmoïde avec un point d'inflexion qui est situé entre la 5ème et la 7ème semaine d'âge de la vie post-natale (Figure 4).

Figure 4 : Paramètres de la croissance pondérale globale (Ouhayoun, 1983).

21

Chapitre II Partie bibliographique

 
 

II.3. La vitesse de croissance :

Au point d'inflexion de la courbe de croissance (5-7 semaines) jusqu'à l'âge de 11 semaines, la vitesse de croissance est maximale puis ralentit progressivement, notamment après 11 semaines. La vitesse de croissance tend vers zéro à partir de 6 mois d'âge (Baumier et Retailleau, 1986 ; Blasco, 1992).

Il est à signaler que des infléchissements de la vitesse de croissance instantanée dus le plus souvent aux modifications de l'alimentation et l'environnement au sevrage, se manifeste entre la 5ème et la 6ème semaine d'âge (Ouhayoun, 1983).

II.3.1. Gain moyen quotidien :

Chez le lapin de chair de souche améliorée, placé dans une ambiance de 18 à 22°C, le GMQ est de 35,8 g/J avec un maximum au cours de la 8ème semaine ; soit 45,5 g/J (Laffolay, 1985).

La moyenne des gains moyens quotidiens chez les souches améliorées est de 23,18 g/J. Elle est proche de celle trouvée par Lounaouci (2001) (22,72 g/J) chez le lapin local de population, mais qui reste inférieure à celle du lapin amélioré rapporté par Laffolay (1985).

Figure 5 : Evolution des gains moyen quotidiens en fonction de l'âge
(Lounaouci et al., 2012 modifié)

22

Chapitre II Partie bibliographique

 
 

II.3.2. L'indice de consommation :

Il correspond à la quantité totale d'aliment dépensé dans un élevage pour obtenir un kilogramme de lapin vivant bon à vendre (Lebas, 1991). L'indice de consommation moyen pour toute la période d'engraissement est de 3,00 trouvé (Moulla, 2008). Ce dernier est proche de celui obtenu par Lounaouci (2001) chez le lapin local soit, 3,12.

II.3.3. La croissance relative et coefficient d'allométrie :

La croissance pondérale globale de l'organisme résulte de la croissance particulière de ses différentes composants qui ne se développe pas tous au même rythme : C'est ce que définie l'allométrie (Ouhayoun et al., 1986). L'existence de l'allométrie signifie que les différents organes de l'organisme ne réalisent une même fraction de leurs poids que successivement dans le temps, ils sont plus au moins précoces (Ouhayoun, 1983). Le classement des différents organes et tissus par ordre croissant des coefficients de l'allométrie permit de mettre en évidence de véritable gradient de précocité.

Chez le lapin en engraissement, la croissance est prioritaire d'abord pour le tissu osseux, tissu musculaire et en fin le tissu adipeux (Cantier et al., 1969). La vitesse de croissance relative du squelette diminue quand le poids vif atteint 1 kg et celle de la musculature quand ce poids atteint 2450 g. Entre ces deux poids, le rapport muscle/os du membre postérieur, qui prend compte du développement relatif de la musculature et de squelette de la carcasse dans son ensemble, croit donc très vite (Ouhayoun, 1989).

II.3. Facteurs de variation des performances de croissance :

II 3.1. L'influence du facteur génétique :

La croissance du lapereau avant le sevrage dépend de l'influence maternelle qui est la résultante du génotype de la mère et des facteurs environnant (milieu utérin, taille de la portée, aptitude laitière de la mère et comportement maternel post natal de la mère). Le

Chapitre II Partie bibliographique

 

poids du lapin à 11 semaines subit encore une influence maternelle, mais résulte de l'expression des potentialités génétiques transmises par le mâle de divers souches ou races (Henaff et Jouve, 1988).

La vitesse de croissance enregistrée à Baba Ali (19 g/J) et à Tizi Ouzou (25g/J) n'est probablement que la conséquence de l'utilisation d'un aliment mal équilibré. Compte tenu du poids adulte (2,9 kg), la vitesse de croissance devrait se situer aux environs de 28 à 30 g/J (Lebas, 2007).

Figure 6 : Evolution moyenne du poids vif entre 4 et 12 semaines des lapins de

population locale algérienne élevés à Tizi Ouzou et Baba Ali (Lebas et al., 2007).

Il à signaler que la vitesse de croissance augmente sensiblement avec le poids vif adulte (Lebas, 2007) (Tableau 9).

Tableau 9 : Variation de poids adulte et de gain moyen quotidien selon différente
phénotype, un essai à Toulouse (Lebas, 2007)

Génotype

A

B

C

Poids Adulte

3350

3850

4350

GMQ Aliment Equilibré

32,9

36,9

40,2 g/j

23

24

Chapitre II Partie bibliographique

 
 

II 3.1. L'influence de de l'exercice physique :

Combes et al. (2005), on étudie les effets de l'exercice (sauts obligatoire entre mangeoires et abreuvoirs), effectués durant toute la durée de l'engraissement. Au sevrage, les animaux on était reparti en 2 lots. Les lapins du groupe exercice (EXE) on était élevé collectivement dans des cages géantes (1.32 m2) munies de 2 obstacles verticaux, éparant les sources d'alimentation et l'abreuvement. Les lapins du groupe secondaire (SED) ont était placé individuellement dans des cages. Les lapins des lots EXE présentent au cours de la période d'étude, une vitesse de croissance similaire à celle des lapins des lots SED mais l'indice de consommation est amélioré. En effet la consommation d'aliment du lapin du lot EXE tend à être inférieure à celle des lapins du lot SED. Dans les dispositifs a plateforme, jehl et al (2003), ont précédemment observé une croissance similaire ou légèrement détériore par apport au lapin élevé en cage collective classique.

II 3.2. L'influence du numéro de portée :

Selon Ouyed et al. (2007b), les lapereaux provenant de la 4ieme et la 5ieme portée présentent les performances les plus faible pour le GMQ (43.7 g/j Vs 45.9 g/j a la 2éme portée), la CMQ (131.5 g/j Vs 138.7 g/j a la 1iere portée) et le poids a 63 jours (2247 g Vs 2309 g a la 2éme portée). Ces résultats sont en désaccord avec ceux d'Ozimba et Lukefahr (1991), que ne rapporte aucun effet significatif du numéro de la portée sur les performances de croissance. Orengo et al. (2004) obtient les performances les plus faibles pour les poids en 60 jours, la vitesse de croissance et la consommation alimentaire chez les lapins issus des 1iere portées.

II.3.3.Influence de l'alimentation :

L'effet du rationnement sur la croissance a été rapporté plusieurs auteurs : une restriction alimentaire à l'engraissement conduit à une réduction de la vitesse de la croissance si la ration distribuée est inferieure a 85-90% de l'aliment distribué à volonté (Castello et al., 1989 ; Arveux, 1991 ; Tudela et Lebas, 2006).

25

Chapitre II Partie bibliographique

 
 

La présence ou l'absence des aliments dans la ration, l'équilibre entre divers constituant et le niveau d'énergie et de protéines dans la ration, sont des facteurs qui interviennent dans la croissance des lapereaux (Ouhayoun, 1983). La vitesse de croissance est maximisée si les équilibres recommandés sont respectés : un aliment distribué à volonté, de 2500 kcal d'énergie digestible, 16% de protéines, 10 à 14 % de cellulose brute et de 2 à 3% de lipides (Henaff et Jouve, 1988). Dès qu'il y a déséquilibre, la vitesse de croissance sera ralentie.

La distribution d'un aliment rationné de nuit plutôt que de jour conduit à l'amélioration de l'indice de consommation lors des 3 premières semaines d'engraissement. Ce bénéfice se traduit sur la globalité de l'engraissement dont la fin est menée en alimentation à volonté. L'observation des lapins en fin d'engraissement lors du passage à l'alimentation à volonté permettrait de savoir si le rythme imposé aux animaux pendant les 3 semaines après sevrage est maintenu (Weisseman et al., 2009).

? L'effet de l'apport des protéines :

Un taux élevé de protéines dans la ration accélère la croissance (Lebas et Ouhayoun, 1987). Lorsqu'il y a la baisse de la qualité et la quantité de ces derniers, le lapin réduit sa consommation et donc sa croissance (Lebas et al., 1984). L'absence d'un seul acide aminé essentiel peut être considéré comme un manque globale de protéines (Lebas et Colin ; 1992).

Cependant un excès de protéines peut perturber l'équilibre dans le caecum en stimulant la flore protéolytique. Les concentrations élevées en ammoniaque accroissent le pH d'où le risque de troubles digestifs (Maertens et De Groote, 1987 ; Peeters, 1988).

26

Chapitre II Partie bibliographique

 
 

? L'effet du rapport protéines / énergie :

Après le sevrage, les équilibres alimentaires de la ration en particulier la concentration en énergie digestible et le taux des protéines digestibles, ont une importance prépondérante sur la croissance des lapereaux. L'effet du niveau protéique sur la croissance dépend de la concentration énergétique de l'aliment. Ainsi, Martina et al. (1974) n'observent pas la différence de croissance chez le lapin réservant des aliments iso-énergétique de 2400 kcal / kg et contenant 16 à 18% de protéines. Mais avec une teneur en énergie plus élevée de 2550 kcal ED/kg, l'aliment ne contenant que 16% de protéines diminue les performances de croissance et d'abattage (Tableau 10).

Tableau 10 : L'effet du niveau protéique et de la concentration en énergie digestible de
l'aliment sur les performances de l'abattage du lapin âgé de 90 jours (Martina et al., 1974).

Energie (kcal/kg)

 

2400 2550

 

Protéines %

16

18

16

18

P/E (g/100kcal)

6,67

7,5

6,27

7,05

Poids (kg)

2,12

2,15

1,83

2,39

? L'effet de l'apport de lest :

Dans l'alimentation des lapines en croissance, un apport minium de lest est considéré comme nécessaire pour assurer un bon fonctionnement du tube digestif. La croissance est sensiblement réduite lorsque l'apport en fibre est déficient (<16% ADF) (Peinheiro et Gidenne, 1999). Perez et al. (1996) suggèrent qu'un taux assez élevé en cellulose est nécessaire en début de la croissance pour réduire la mortalité, alors qu'un taux de 12% semble suffisant en fin d'engraissement, s'il renferme au moins 4,5% de lignine. Cependant, l'excès de cellulose brute (>16%) peut réduire la teneur en énergie digestible et la faire passer en dessous du seuil de régulation des aliments (Lebas, 1984). Le lapin sera simultanément en carence en protéines et en énergie. Un déficit <12% entraine un ralentissement du transit digestif.

27

Chapitre II Partie bibliographique

 
 

II 3.7. Influence de l'environnement :

? L'effet de la température ambiante :

Les performances de croissance sont affectées à partir de 25 °C (Grazzani et Dubini, 1982 ; Samoggia, 1987). L'augmentation de la température ambiante entraine une réduction de l'ingestion alimentaire, d'où baisse des performances car l'animal se trouve en déficit nutritionnel et donc en brusque ralentissement de la croissance (Colin, 1985 ; 1995).

Par contre, une baisse de la température engendre une consommation accrue de l'aliment et donc une augmentation de la vitesse de croissance mais un mauvais indice de consommation.

Tableau 11 : Effet des basses et hautes températures sur la croissance

 

(Cheiriccato et al., 1992).

 

Performance / Température °C

11-12

26-28

Poids initial (g)

1154

1171

Poids final (g)

3227

2686

GMQ (g/J)

32,6

26,6

? Effet de la saison :

 
 

Le poids des lapins nés en saison fraiche est plus élevé que celui des lapins nés en saison chaude (Kamal et al, 1994). Aussi, le GMQ est plus élevé que celui de la période chaude avec respectivement 37 et 25 g/J (Cheiriccato et al., 1992). Ainsi les performances de croissance sont meilleures pendant le temps d'hiver et diminue en printemps et en été.

28

Chapitre II Partie bibliographique

 
 

Tableau 12 : Effet de saison sur les caractères de croissance

(Baselga, 1978)

Critères

Poids moyen au
sevrage

Poids moyen à
l'abattage

GMQ (g)

Saison

 
 
 

Hiver

547

2261

35

Printemps

599

2152

31,7

Eté

550

2114

32,2

Automne

549

2220

34,1

? Effet de l'hygrométrie :

Le lapin est un animal très sensible aux variations de l'hygrométrie, une faible hygrométrie favorise la formation de poussière qui dessèche les voies respiratoire entrainant ainsi une sensibilité accrue à l'infection, il ne l'est pas lorsque celle-ci est trop élevée (Lebas et al., 1996). Une humidité maintenue entre 55 et 80% est de préférence, elle serait idéal entre 60 et 70% (Lebas et al., 1991).

? Effet de la densité :

Selon Colmin et al. (1982), une densité de 15,6 lapin /m2 permet une forte vitesse de croissance et moins de compétition entre les animaux. Par contre, une densité supérieure à 16 lapins /m2 réduit les performances de croissance (Martin, 1982). Lebas et al., (1991) précisent qu'il ne faut pas placer plus de 16 à 18 lapins / m2 ceci dit, ne pas dépasser 40 kg de poids vif / m2.

? Effet du mode de logement :

Le mode de logement a un effet très important sur la croissance. En effet, Jehl et al. (2003) ont constaté que les lapins logés en parc présentent une vitesse de croissance

29

Chapitre II Partie bibliographique

 
 

inférieure à celle des lapins logés en cages et le poids de ces derniers à l'abattage est ainsi supérieur de 130g (Tableau 13).

Tableau 13 : L'incidence du mode de logement sur les performances zootechniques du lapin (souche Hyplus) (Jehl et al., 2003).

 

Cages

Parc

Poids à 35 J (g)

907

904

Poids à 49J (g)

1651

1549

Poids à 63 J (g)

2252

2111

Poids à 70J (g)

2446

2251

II4. Le rendement de la carcasse :

II.4.1. Définition de la carcasse :

Une carcasse est un produit de l'abattage après saignée, dépouillement et sans ses viscères abdominales (Jaim Camps, 1983). Nous distinguons :

? Une carcasse chaude :

Obtenue après la saignée et éviscération de l'animal. Elle comporte les extrémités des membres (manchons sur lesquels subsistent le pelage), les reins, les viscères thoraciques ainsi que les gras péri-rénal et inter-scapulaire. Le poids de la carcasse chaude est pris entre 15 et 30 minutes après l'abattage (Blasco et al., 1993). Un lapin de boucherie de 2,2 kg fournit à l'âge de 10 à 11 semaines une carcasse chaude de 1,395 kg (Ouhayoun, 1989).

30

Chapitre II Partie bibliographique

 
 

? Une carcasse froide :

Obtenue après ressuage et réfrigération dans une chambre froide pendant 24h à 4°C. Après la suppression des manchons, la carcasse commerciale pèse 1.285 kg soit un rendement de 57,1%.

Les critères de valeur bouchère dont les mesures recommandées sont : le poids de la carcasse, le rendement à l'abattage, l'adiposité, le rapport muscle/os et la découpe (Balasco et al., 1990 ; Larzur et Gondert, 2005).

Figure 07 : Rendement en viande d'un lapin de format moyen de 2,3kg
(Synthèse Ouhayoun, 1989)

II.4.2. Définition du rendement :

Le rendement à l'abattage est le rapport entre le poids de la carcasse commerciale et le poids vif, il varie en fonction de plusieurs facteurs, nous pouvons retrouver :

? Effet de la race : le rendement est plus élevé chez les races lourdes (Fattal,

1987).

31

Chapitre II Partie bibliographique

 
 

? Effet de l'âge et du poids à l'abattage : le rendement augmente avec l'âge. En

effet, selon Ouhayoun (1989) et Roiron (1991), le rendement passe de 50% à 57% chez les animaux abattus à 60 jours par rapport à ceux abattus à 70 jours.

? Effet de l'alimentation : quel que soit le moment de son application, la réduction

quantitative ou qualitative de l'aliment réduit le rendement de la carcasse (Ouhayoun, 1989). En effet, une réduction de la teneur de l'aliment en certains acides aminés à l'exemple de la méthionine réduit le rendement de la carcasse de 59% à 57,7%.

Le lapin de population locale algérienne est caractérisé par un poids vif à l'abattage faible comparé aux races et souches sélectionnées (Berchiche et Lebas, 1990 ; Berchiche et al., 2000). Par contre, le rendement de la carcasse chaude est satisfaisant (Tableau 14).

Tableau 14 : le rendement à l'abattage du lapin local (synthèse bibliographique).

 

Berchiche et al.

(2000) (n=20)

Le rendement
Lounouaci (2001)
(n=16)

Benali (2009)
(n=17)

Pva (g)

1745

1740

2166

PP (g)

148,74

166,93

221

TDP (g)

27765

321,93

379

CC (g)

1110

1204,3

1324

CF (g)

/

1158,7

1295

PM (g)

/

41,73

/

GPR (g)

/

21,25

20,1

Rendement CC/Pva (%)

65,4

69,23

65

Rendement CF/Pva (%)

/

66,59

63,5

Chapitre III

Etat sanitaire

3

32

Chapitre III Partie bibliographique

 
 

Chapitre III : Etat sanitaire

III.1. Pathologies bactériennes :

III.1.1. Colibacillose :

Les Colibacilles (Escherichia coli) sont des hôtes normaux de la flore intestinale de nombreuses espèces animales. Cependant, certaines souches peuvent représenter un des agents étiologiques les plus importants de troubles intestinaux chez les animaux. Chez le lapin, la richesse de la flore colibacillaire est limitée : moins de 104-105 ufc d'Escherichia coli/g de contenu caecal ; certains lapins n'hébergeant pas d'Escherichia coli. Par contre, tout dérèglement digestif peut se traduire par une sévère colidysbactériose, à savoir une forte élévation de la flore colibacillaire saprophyte jusqu'à 108-109 ufc d'Escherichia coli/g de contenu caecal. Les Escherichia coli responsables de diarrhées primaires ont été classés dans au moins cinq catégories. Les Escherichia coli pathogènes du lapin appartiennent au pathovar EPEC (entéropathogenic Escherichia coli). Ces colibacilles entéropathogènes du lapin (REPEC) sont comparables aux EPEC humains. Ils s'attachent à la muqueuse intestinale et provoquent des lésions spécifiques d'attachement/effacement au niveau de la bordure en brosse des entérocytes (effacement des microvillosités). Ils ne produisent pas d'entérotoxines thermostables ou thermolabiles connues et ne sont pas entéro-invasives (Licolis, 2010).

Les travaux effectués par Bouguerroumi A et Boumahdi H (2006), à Ain Taya (Alger) sur des lapins de race locale algérienne, montrent que le taux de mortalité liée la colibacillose est approximativement 36,11 %. Ce pourcentage s'élève en particulier chez les lapereaux d'engraissement.

Alors que les travaux effectués par Belgacem (2012) au Laboratoire de microbiologie de l'Ecole Nationale Supérieure Vétérinaire d'Alger sur 12 lapins suspects, concernant les 8 prélèvements étudiés pour une suspicion de colibacillose sur l'ensemble des échantillons

33

Chapitre III Partie bibliographique

 
 

analysés, 4 ont montré la présence de colibacillose par la présence de germe sur le foie. Ce nombre laisse apparaitre un taux de 22,22% de colibacillose parmi les 12 cas testés.

III.1.2. Entérotoxémie :

L'entérotoxérnie est plus fréquente surtout dans les élevages fermiers. Avec ou sans entérite mucoïde, son évolution peut être très rapide (de un à sept jours). Elle survient le plus souvent en fin de gestation ou au milieu de la lactation, où elle se superpose quelquefois avec des signes de pneumonie aigue. En élevage traditionnel, des complications de parésie ou de paraplégie sont fréquentes surtout chez les femelles trop grasses, car trop nourries et soumises à un rythme de reproduction trop faible. Dans ce cas, la prophylaxie consistera à adapter le rythme de reproduction aux capacités alimentaires de l'élevage. Il n'existe aucun traitement (Lebas et al., 1996).

Les travaux effectués par Bouguerroumi A et Boumahdi H (2006), à Ain Taya sur des lapins de race locale algérienne, montrent que les entérotoxémie sont présentées dans 9 cas soit approximativement 25 % de cas trouvés (cas de mortalités), elles peuvent être, après l'analyse de cellulose brute, dues au manque de cellulose dans l'aliment, ce qui a provoqué le développement des clostridies pathogènes, c'est le rôle de lest (Bouguerroumi et Boumahdi, 2006).

III.2. Pathologies parasitaires :

III.2.1. Cryptosporidioses :

La cryptosporidiose est une parasitose émergente opportuniste. Le plus souvent asymptomatique, elle peut parfois se manifester cliniquement par des troubles digestifs chez les sujets immunodéprimés en présence d'affections intercurrentes. L'agent causal est un protozoaire intracellulaire de la famille des coccidies appartenant au genre Cryptosporidium (Chermette et Boufassa-Ouzrout, 1990). Plusieurs espèces ont pu être isolées d'un grand nombre de vertébrés, y compris l'homme chez lequel l'intérêt porté à ce parasite est

34

Chapitre III Partie bibliographique

 
 

directement lié à la survenue d'épidémies dès les années 80. Plus de 90% des 165 épidémies liées à l'eau contaminée sont survenues aux USA et en Europe parmi lesquelles celles de Milwaukee (USA, 1993), de Sète (France, 1998), de Dracy-le-Fort (France, 2001) et de Divonne-les-Bains (France, 2003) (Derouin, 2010). L'épidémie la plus récente ayant incriminé le génotype du lapin a eu lieu au Royaume Uni en 2008. Cet épisode souligne que le risque zoonotique dû à la contamination du réseau d'eau de boisson ne doit pas être négligé (Robinson et Chalmers, 2009). Plusieurs espèces animales ont fait l'objet d'investigations limitées à l'Europe, à l'Amérique du nord et à l'Australie (Nolan et al., 2010).

Chez le lapin de population locale, les études effectuées par Mezali et al. (2015) montrent que sur les 102 prélèvements examinés, l'ensemble des échantillons de matières fécales de groupe sont positifs aux cryptosporidies, représentant ainsi une prévalence de 100%. Sur les 42 frottis de côlon, 35 sont positifs, soit une prévalence de 83,33%. Le taux d'infestation est de 87,5% chez les mâles contre 77,78% chez les femelles et n'est pas significativement différent entre les deux sexes (Mezali et al., 2015).

III.2.3. Coccidioses :

Les coccidies, ce sont des protozoaires, phylum le plus primitif du règne animal, et des sporozoaires, presque toutes les coccidies du lapin font partie du genre Eimeria. Ces Eimeria se développent dans les cellules des épithéliums de l'appareil digestif (intestin, foie), au moins 11 espèces parasitent le lapin, une seule parasite le foie, les 10 autres sont à localisation intestinale. Une revue complète a été faite par Coudert (1989). Les coccidioses, comme toute maladie, peuvent laisser un certain nombre de séquelles, rénales ou hépatiques en particulier, qui ne sont pas sans conséquences soit sur l'état d'engraissement l'abattage, soit sur l'avenir de l'animal si celui-ci est conserve comme reproducteur. En outre, une maladie se complique souvent d'autres affections. En effet, ces observations ont été obtenues sur des lapins élevés dans des conditions particulièrement favorables, c'est à dire qu'il n'y avait pratiquement pas de surinfections bactériennes (Tableau 15) (Lebas et al., 1996).

Chapitre III Partie bibliographique

 

Tableau 15 : Pouvoir pathogène comparé des différentes coccidies intestinales du

lapin (Lebas et al., 1996).

Pathogénicité Espèce d'Eimeria Symptômes

Non pathogène ou peu pathogène

E. coecicoia

F. oxlgua

E. perforans E. vejdovskyi

Aucun signe de maladie ou

légère chute du GMQ

Pas de diarrhée

Pathogène E. media

E. mogno E. irresidua E. piroformis

Chute du GMQ

Diarrhée inconstante Peu ou pas de mortalité

35

Très pathogène E. intestinalis

E. flavescens

Sévère chute GMQ Diarrhée importante Mortalité élevée

Les travaux effectués par Hennab et Aissi (2013) dans quatre élevages (Bordj Ménaiel (N°1), Khemis El Khechna (N°2), Draa Ben Khedda (N°3) et Ouaguenoune (N°4)) sur 19 lapines de population locale algérienne montrent que l'excrétion oocystale moyenne n'a pas varié significativement entre les élevages étudiés. Cependant, elle diffère significativement entre les deux périodes étudiées (gestation et lactation). En effet, Chez les lapines gestantes, l'excrétion oocystale moyenne était nulle dans l'élevage (2) et faible dans les élevages (1), (3) et (4). Ces résultats sont comparables à ceux obtenus par Gallazzi (1977) et Papeschi et al. (2013) qui indiquent que les femelles gestantes, dans les conditions naturelles, sont excrétrices d'oocystes. Une excrétion d'oocystes durant le dernier tiers de gestation, peut être liée au bilan énergétique négatif durant cette période, ce qui favorise la baisse de l'immunité. Dès la mise-bas, l'excrétion oocystale moyenne était importante dans les élevages (1) et (3) ; cette excrétion diminuait progressivement en allant vers la période de tarissement seulement pour l'élevage (1). Dans les élevages (2) et (4), l'excrétion était faible. Les mêmes résultats ont été obtenus par Gallazzi (1977) indiquant, que pendant le début de lactation, une augmentation de l'excrétion oocystale est observée avec un pic vers la 3ème

36

Chapitre III Partie bibliographique

 
 

semaine de lactation. Un pic d'excrétion oocystale a été constaté vers la dernière semaine de lactation chez les lapines de l'élevage (3). Ceci pourrait être lié à une baisse de l'immunité liée elle-même à une dégradation de l'état général, engendrée par l'existence de plusieurs infections intercurrentes, d'une part, et le mauvais entretien de l'élevage d'autre part. Une diminution de l'excrétion oocystale entre les périodes de gestation et lactation a été constaté au niveau de l'élevage (4) ce qui pourrait être lié à l'application des bonnes conditions d'élevages. Chez les lapereaux, dès le 19ème et le 25ème jour d'âge, une excrétion oocystale a été constatée dans les élevages (1) et (3), avec un taux inférieur à 50 OPG. La présence prématurée des oocystes dans les crottes des lapereaux âgés de 19 jours, pourrait être probablement le résultat d'une forte contamination précoce des lapereaux et/ou au statut immunitaire déficient (Drouet-Viard et al., 1997).

Aussi, Sur les 160 oocystes sporulés et identifiés, une prédominance des espèces intestinales et une association de 2 à 4 espèces d'Eimeria a été notée dans les 4 élevages (Tableau 16). L'espèce dominante est Eimeria magna (43%) (Hennab et Aissi, 2013).

Tableau 16 : Oocystes sporulés d'Eimeria isolés. (Hennab et Aissi, 2013)

Espèces de coccidies Pourcentage (%)

E. stiedai 23%

E. magna 43%

E. coecicola 3%

E. perforans 9%

E. media 19%

E. exigua 3%

III.3. Pathologies virales :

La maladie hémorragique virale du lapin est la maladie virale la plus fréquente chez le lapin. Elle est hautement infectieuse et souvent fatale pour le lapin domestique ou sauvage de l'espèce Oryctolagus cuniculus. L'agent étiologique de la maladie, le RHDV, est un

37

Chapitre III Partie bibliographique

 
 

Calicivirus appartenant au genre Lagovirus. Elle est endémique dans les populations de lapins sauvages d'Europe, d'Australie et de Nouvelle Zélande. L'apparition de la VHD a été responsable d'importantes pertes économiques dans les élevages industriels de lapins mais le développement de vaccins a permis de contrôler la maladie. Cependant, celle-ci reste une menace pour les populations de lapins de garenne (Le gal et al., 2015). Plusieurs élevages du lapin ont été touchés en Algérie durant l'année 2014-2015 par cette pathologie. Cette dernière à cause la perte des élevages en entier notamment dans la wilaya de Blida et d'Alger. Le diagnostic de cette pathologie a été confirmé par le laboratoire central de médecine vétérinaire cependant, aucune étude n'a été entreprise.

Conclusion

&

Recommandations

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Conclusion

 
 

La cuniculture à un niveau rationnel doit compter davantage sur l'appui scientifique des programmes de recherche universitaire et sur les programmes de développement : acquisition des connaissances scientifiques et vulgarisation des techniques de la cuniculture rationnelle.

A la lumière des résultats bibliographiques, nous pouvons conclure que chez la population locale algérienne :

Le taux de réceptivité était de 89% ce qui est plus élevé par rapport à celui de la population blanche mais du même niveau que la souche synthétique. La bonne réceptivité de la lapine locale s'expliquerait par le mode de reproduction pratiqué (saillie naturelle) et le rythme de reproduction adopté (La remise à la reproduction s'est faite 10 à 12 jours après la mise bas).

Le taux de fertilité était de 87% ce qui est plus bas que celui de la race Néo-Zélandaise blanche et la race Californienne, mais plus élevé que la race de Chinchilla et de Géant des Flandres.

La prolificité de la population locale Algérienne est inférieure à celle des races européennes notamment le Fauve de Bourgogne, le Géant d'Espagne et le Gris de Carmagnola, estimée en moyenne à 8,8. Ces faibles performances dans les élevages fermiers pourraient être attribuées au rythme de reproduction adopté.

la mortinatalité était en moyenne de 18,9% ce qui est plus élevée que celui des populations locales égyptienne et marocaine et même plus élevée que celui des races Européennes notamment le Fauve de Bourgogne et le Chinchilla. Cette situation pourrait être liée à la perte de portées entières à la naissance chez certaines femelles avec un comportement maternel déficient (mises bas sur le grillage, abandon des portées, cannibalisme) et aux mauvaises conditions d'ambiance (température élevée durant l'été et basse en hiver).

39

Conclusion

 
 

Le poids à la naissance et au sevrage étaient de 49,4g et 463,7g respectivement, ce qui est plus bas que celui des races Californienne et Néo-zélandaise.

Le gain moyen quotidien était de 22, 72g/J ce qui est proche à celui des souches améliorées.

Le poids vif à l'abattage était faible comparé aux races et souches sélectionnées. Par contre, le rendement de la carcasse chaude est satisfaisant.

Le taux de mortalité liée à la colibacillose était approximativement 36,11 %. Ce pourcentage s'élève en particulier chez les lapereaux d'engraissement.

La mortalité liée à l'entérotoxémie s'est présentées dans 9 cas soit approximativement 25 % de cas trouvés. Elle peut être, après l'analyse de cellulose brute, dues au manque de cellulose dans l'aliment, ce qui a provoqué le développement des clostridies pathogènes, c'est le rôle de lest.

Le taux de morbidité liés à la cryptosporidiose était 100% : l'ensemble des échantillons de matières fécales de groupe sont positifs aux cryptosporidies, représentant ainsi une prévalence de 100%. Le taux d'infestation est de 87,5% chez les mâles contre 77,78% chez les femelles et n'est pas significativement différent entre les deux sexes.

L'excrétion oocystale moyenne lors de coccidiose diffère significativement entre la période de gestation et la période de la lactation. En effet, Chez les lapines gestantes, l'excrétion oocystale moyenne était nulle à faible dans les élevages mais une excrétion d'oocystes durant le dernier tiers de gestation, peut être liée au bilan énergétique négatif durant cette période, ce qui favorise la baisse de l'immunité. Dès la mise-bas, l'excrétion oocystale moyenne était importante. Et l'espèce dominante était Eimeria magna (43%).

Plusieurs élevages du lapin ont été touchés en Algérie durant l'année 2014-2015 par la maladie hémorragique virale du lapin, cependant, aucune étude n'a été entreprise

40

Conclusion

 
 

Ainsi, les conclusions auxquelles nous avons abouti, nous ont permis de dégager plusieurs axes de recherche intéressant à explorer à l'avenir. A ce propos, plusieurs travaux de recherche seraient nécessaires à réaliser à savoir :

Étendre l'expérience à d'autres régions du pays à titre comparatif, pour pouvoir disposer d'autres éléments d'information, plus précis et permettant une meilleure connaissance de performances de croissance et de reproduction du lapin locale ainsi que les facteurs influençant sur ces derniers.

Toutefois, il faut développer la collaboration entre équipes de recherches pour éviter la dispersion dans le choix des thèmes. Il faut aussi activer dans le domaine de la gestion technique d'élevage pour déterminer la rentabilité de ce type d'élevage en Algérie et faire connaître davantage cette production animale.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus