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Le lapin de population locale algérienne (oryctolagus cuniculus). Performances de reproduction, de croissance et état sanitaire (synthèse bibliographique).

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par Feth eddine Mazari
Université Saad DAHLAB, Institut des sciences vétérinaire de Blida 1 - Docteur vétérinaire  2016
  

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Chapitre I : Les performances de reproduction.

I.1. La réceptivité :

Une lapine dite réceptive, lorsqu'en présence du male adopte la position de lordose et accepte l'accouplement (Fortun et al., 1995). Chez la lapine, la réceptivité est très élevée pendant les heures qui suivent la mise bas (environ 100%), elle décroit ensuite 4 à 6 jours après, pour atteindre 40 à 60% puis augmente 10 à 14 jours après la mise bas et atteint son maximum initiale après le sevrage.

Figure 1 : Position de lordose chez la lapine réceptive (Anonyme, 2015)

Chez les lapins de population locale, les travaux effectués par Moulla et Yakhlef (2005) montrent que les taux moyens de réceptivité s'établissent à 89 %. Ces valeurs sont supérieures à celles enregistrées par Zerrouki et al. (2001) chez des lapines issues de la même population, avec des taux de réceptivité de 80 %. La bonne réceptivité de la lapine locale s'expliquerait par le mode de reproduction pratiqué (saillie naturelle) et le rythme de reproduction adopté (La remise à la reproduction s'est faite 10 à 12 jours après la mise bas) (Moulla et Yakhlef, 2005).

Les travaux effectués par Gacem et al. (2009) montrent que les taux de réceptivité chez les lapins de population locale, de population synthétique et chez la souche blanche sont respectivement : 64, 64,5 et 69,2% donc les lapines de la souche synthétique sont significativement moins réceptives que celles de la population blanche, mais du même niveau que celles de la population locale. Ces résultats sont inférieurs à ceux enregistrées

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Chapitre I Partie bibliographique

 
 

par Zerrouki et al. (2005) sur les lapines de la population locale (77%) et par Zerrouki et al. (2009) chez les lapines de la souche blanche (92%).

I.2. La fertilité :

La fertilité est la capacité d'un individu à se reproduire. Elle est définie par le nombre de femelles palpées positives rapporté au nombre de femelles saillies (Blocher et Francher, 1990). C'est également le nombre des femelles mettant bas rapporté au nombre de femelles mises à la reproduction (Chmitelin et al., 1990).

Chez les lapines de population locale, les travaux effectués par Moulla et Yakhlef (2005) montrent que les taux moyens de fertilité s'établissent à 87 %. Et tout comme la réceptivité, ces valeurs sont supérieures à celles enregistrées par Zerrouki et al. (2001) chez des lapines issues de la même population locale soit 80%. La différence entre le taux de fertilité observée serait liée à la perte de portées entières, aux mortalités des lapines avant la mise bas, à l'élimination des femelles pour des raisons de santé mais aussi aux quelques cas d'avortements (Moulla et Yakhlef, 2007).

L'analyse des performances, par types génétiques, étudiées par Abida Ouyed (2006) montre que dans le cas des femelles de races pures, ce sont la race Néo-Zélandaise blanche et la race Californienne qui présentent des taux de fertilité les plus élevés (92,1 et 93,6 % respectivement), suivis de la race de Chinchilla et de Géant des Flandres avec une fertilité de 63% et 50% respectivement. Concernant les femelles de lignées hybrides, ce sont les Néo-Zélande blanc x Chinchilla et Néo-Zélande blanc x Géant des Flandres qui arrivent au premier rang pour la fertilité avec 88,6 et 88,9 % respectivement, suivis des femelles Néo-Zélande blanc x Californienne avec un taux de fertilité de 81,8 %. (Ouyed, 2006)

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