WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Connaissance et attitude de la population congolaise sur le risque lié au téléphone mobile.

( Télécharger le fichier original )
par Willy KABUYA MWAMBA
ISTM Kinshasa - Licence en santé publique 2014
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Tableau III.2.5. Tendance évolutive de la morbidité avant et après le financement du PNVEA dans la zone de santé de NSELE 2008 - 2013

Cet histogramme des maladies montre une tendance à la hausse des cas vers l'année 2008 et 2009 avant le financement et une diminution progressive des cas vers l'année 2012 et 2013 après le financement.

3.3. DISCUSSION ET INTERPRETATION DES DONNEES

Dans ce dernier chapitre de l'analyse et interprétation des données de l'enquête, nous avons récolté ces dernières à l'aide d'une grille de collecte des données et elles ont été analysées à l'aide d'un logiciel Excel et calcul manuel. Nous avons fait ressortir les différents tableaux contenant les activités entreprises sur terrain dans le cadre du financement du programme national village et école assaini dans la zone de santé de NSELE de 2008 à 2013. Soit deux ans avant le financement (2008-2009) et deux autres années après le financement.

Les résultats du tableau 3.1.2. Montre que 10% soit 23598 personnes en 2008 et 21% soit 26082 personnes en 2009 avaient l'accès à l'eau avant le financement ; à la comparaison avec la période d'après le financement, le même tableau ressort que 47,5% soit 59597 personnes en 2012 et 58% soit 73506 personnes a l'accès à l'eau. Il reste à signaler que l'accessibilité en eau a augmentée de 37% dans la zone de santé de NSELE. Dans les études menées par le Conseil Mondial de l'Eau (CME), 2011, malgré les efforts fournis dans le domaine de l'eau, la couverture pourrait toucher 60% de la population mondiale en 2025, pour village et école assainis, l'accessibilité en eau doit couvrir 80% des villageois ; c'est pour dire que les problèmes de santé liés à l'eau se poserons tout jours dans les villages malgré les interventions des partenaires. Pour le CME, l'OMD pour l'eau sera loin d'être atteint en 2015.

Dans le tableau 3.1.2, nous avons constaté que, 17% soit 21114 personnes en 2008 et 21% soit 26082 personnes en 2009 sur l'ensemble de la population de la zone de santé de NSELE utilisaient des installations sanitaires améliorées avant l'intervention. Il ressort de ce même tableau que, 45% soit 56056 personnes en 2012 et 49,2% soit 62353 personnes de l'ensemble de la population de la ZS NSELE, utilisaient les sanitaires améliorés après le financement. Ceci montre que l'intervention a augmentée l'utilisation des installations sanitaires améliorées de 28,2% soit 35739 personnes dans la zone de santé. Selon les objectifs fixés par le PNVEA qui est de couvrir à 80% de la population à l'utilisation des latrines, il reste encore à faire. Selon les études menées en France par l'AITEC, 1994, même si 1,8 milliards des personnes dans le monde ont accédé à installation améliorées depuis 1990, au rythme actuel de progression, la couverture ne sera que de 67% en 2015, bien loin de 75% nécessaire pour atteindre la cible.

Il ressort du tableau 3.1.3 que, avant l'intervention en 2008, 11,1% soit 13786 personnes et 12,9% soit 16021 personnes en 2009, avaient l'habitude d'utiliser les laves mains avec les détergents sur l'ensemble de la population de NASELE, mais après le financement (intervention), nous avons constaté que 25,2% soit 31617 personnes en 2012 et 29% soit 36753 personnes en 2013 utilisent les laves mains avec les détergents. Comment une nouvelle technique, sa réalisation est faible dans la zs aussi longtemps que c'est la voie d'élimination de la contamination des maladies diarrhéiques.

Le constat fait dans le tableau 3.1.4 les études démontrent qu'avant le financement, 17% soit 21114 personnes pour les deux années (2008 et 2009) géraient les déchets dans les ménages, mais après le financement cette gestion des déchets est revenue à 30,8% en 2012 et de 33,5% en 2013. C'est pour dire que le système de gestion des déchets reste faible, hors le PNVEA attendait une couverture de 80% ; ceci nous renvoi à une étude menée au SENEGAL par Peter oakley, il a prôné que, malgré les solutions techniques qui consiste à apporter des toilettes saines et des solutions d'assainissement fiables, durables et à faibles coût ; sur la plan écologique ils sont particulièrement prometteuses suite à des dépenses multiples et occasionnelles.

Les résultats du tableau 3.1.5 montre que 39744 personnes soit 32% en 2008 et 2009 avant le financement, découvraient les voies de transmission de la diarrhée sur l'ensemble de la population de la ZS de NSELE, il y a eu l'augmentation de l'effectifs après l'intervention, soit 53951(43%) en 2012 et 66789(52,7%) en 2013.

Concernant la situation des maladies diarrhéiques dans la ZS de santé de NSELE, l'objectif principal étant de contribuer à l'amélioration les conditions sanitaires de la population par la prévention et la réduction des maladies liées à la mauvaise qualité de l'eau, d'hygiène et de l'assainissement non adapté, nous avons constaté que les taux de la morbidité lié aux maladies diarrhéiques a augmenté pour certaines maladies tel que, le paludisme même après le financement et il a diminué pour d'autres maladies, soit une prévalence de 7,7% en 2008 et 7,8% en 2009 pour le paludisme avant le financement, contre 9,7% en 2012 et 10,4% en 2013. C'est pour dire que, le problème du paludisme n'est jusque là pas résolu dans la zone de santé de NSELE. Ceci nous amène à un rapport de l'OMS qui stipule que, l'OMD est écore loin pour être atteint et il faut attendre l'année 2015.

13% en 2008 et 9% en 2009 de la population total soufrait de la fièvre typhoïde, mais après la mise en oeuvre des moyens de préventions contre les maladies diarrhéiques dans la zone de santé de NSELE, nous avons constaté 8% des cas sur la population total en 2012 et 7,9% en 2013 de la fièvre typhoïde dans la zone de santé ; et Gastro-entérites à 22,2% en 2008 ; 20,1% en 2009 avant le financement contre 11,3% en moyenne après le financement du programme national village et école assaini dans la zone de santé de NSELE.

D'après notre enquête, analyse et comparaison des résultats obtenus à travers le calcul de rapport de deux proportions pour les deux périodes d'intervention du PNVEA, il nous revient à dire que le financement dans la ZS de NSELE n'était pas efficace en fonction de la tendance évolutive de la morbidité.

Le rapport a donné les résultats suivants pour les trois maladies en fonction de leurs proportions dans ces deux périodes d'intervention pour le financement :

- Paludisme : Pp1/Pp2 = 0,078/0,101 = 0,772, c.à.d. le financement du PNVEA n'a pas contribué à réduire le paludisme à NSELE;

- Fièvre typhoïde : Pp1/Pp2 = 0,110/0,080 = 1,380 c.à.d. que le financement du PNVEA a contribué à la réduction des cas de la fièvre typhoïde entre les deux périodes à NSELE ;

- Gastro-entérites : Pp1/Pp2 = 0,213/0,113 = 1,884, c.à.d. que le financement du PNVEA a contribué à la réduction des cas de la Gastro-entérite

Dans cette zone de santé de NSELE en fonction de ces deux périodes : après la mise en oeuvre des activités du financement et avant le financement ; le programme village et école assainis n'a pas atteint les 80% de la mise en oeuvre des interventions comme son niveau d'efficacité attendu. Ceci nous amène à recourir à la théorie de l'Unicef, 2010 qui dit : « consommer une eau potable, utiliser les latrines hygiéniques, vivre dans un environnement sain et adopter des comportements adéquats en matière d'hygiène : permet de diminuer d'au moins 75% la propagation des maladies d'origine hydrique », malheureusement ce qui ne s'est réalisé à NSELE. 

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon