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L'analyse de la performance financière d'une entreprise publique. Cas de l'Office congolais de contrôle (OCC).

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par MILOR LABI MILOR
Université Révérend Kim - Graduat 2016
  

Disponible en mode multipage

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DEDICACE

A

- nos très chers parents, Papa LABI INKA Remy et Maman MUMPURU NGAYIPetroniepour tant de sacrifices endurés afin que nous soyons comptés parmi les intellectuels ;

- nos chers frères : Christ LABI, Jephté LABI, Petit LABI, Tegra LABI et soeur, Fortune LABI, pour l'amour qu'ils ont toujours manifesté à notre endroit ;

- notre chère enfant, Murielle LABI, pour tant d'affection.

MilorLABI MILOR

AVANT-PROPOS

Ce travail marque la fin de notre cycle de graduat en sciences économiques et de Gestion.Le mérite de ces trois années d'études universitaires est une expression de divers efforts physiques et intellectuels.

C'est ainsi que nous tenons à exprimer nos vifs remerciements à tous ceux qui, par leurs travaux, leur assistance, leurs aides, leurs collaborations ou leurs expériences, ont participé, de près ou de loin, à la réalisation de ce travail ; nous leur en sommes redevable.

Nous remercions le corps académique de l'Université Révérend KIM qui nous a apporté son expérience vécue, contribuant, par ce fait, à notre formation et épanouissement.

D'une façon spéciale au professeur Seblon MPEREBOYE MPERE, Directeur de notre travail, pour nous avoir accepté ; il s'est toujours montré disponible tout au long de la réalisation de ce travail ainsi que pour l'inspiration, l'aide et le temps qu'il a bien voulu y consacré, malgré ses nombreuses occupations.

Nous remercions aussi le CT Fridor KWANGO MUFURA, pour son encadrement tout au long de la rédaction de ledit travail.

Que tousles membres de notre famille qui ont contribué, de près ou de loin, à notre formation trouvent leur part dans cette investigation, nous citons : Jonathan MBEYA, Hervé BODIKO, Mpia NGANGWA, Marleine MBEYA, Mbo NGANGWA, Netty MBEYA, Ghota NGI, Georges BRICKA, Vicky MBEYA, Crispin MUSIANA, Valdo BOSSY, Thomas EBUMBWA, Sophie BISALU, Blandine NZOBO, etc.

Nous exprimons notre gratitude à tous les étudiants de notre promotion, pour le temps passé ensemble, ainsi que les encouragements mutuels, précisément à MBIKAYI Jonathan, NGOY Jonathan, NGOY Peniel.

Enfin, nos remerciements vont également à tous nos proches et amis qui nous ont toujours soutenu au cours de la réalisation de ce travail ; il s`agit de : Frida MBALA, Herman EKUNDOLA, Victor NZAMOKILI, Elie DIANGO, Karida MUYEMBE, Abbé ILA, Meschack ILA, Gloire IMBI, Verlack MPUTU, Ange TWITE, Rolly NGONDA...

SIGLES ET ABREVIATIONS

BE : Besoins D'exploitation

BFR : Besoin En Fonds De Roulement

CP : Capitaux Permanents

D : Disponibilités

DA : Département Administratif

DB : Découverts Bancaires

DC : Département Commercial

DCENVI : Département Contrôle Environnement

DCI : Département Contrôle Importations

DCO : Département Coordination

DCP : Département Certification Des Produits

DCT : Dettes A Court Terme

DF  : Département Financier

DGA : Département Commissariat D'avaries

DGE : Département Contrôle Exportation

DGH : Département Contrôle Des Hydrocarbures

DGT : Département Contrôle Technique

DI : Département Informatique

DIRBAC : Direction Provinciale Du Bas-Congo

DIRCENTRE : Direction Provinciale Du Centre

DIREQ : Direction Provinciale De L'Equateur

DIREST : Direction De L'est

DIRIKIN : Direction Provinciale De Kinshasa

DIRKAT : Direction Provinciale Du Katanga

DIRKOR : Direction Provinciale Du Kasaï-Oriental

DIRNOKI : Direction Provinciale Du Nord-Kivu

DIRPOR : Direction Provinciale Du Provinciale Orientale

DL : Département Des Laboratoires

DLMT : Dettes A Long Et Moyen Terme

DM : Département Métrologie

DNOR : Département De Normalisation

DPD : Département Planification Et Développement

DSG : Département Des Services Généraux

FRN : Fonds De Roulement Net

MPE : Micros Et Petites Entreprises

MPR : Mouvement Populaire De La Révolution

OCC : Office Congolais De Contrôle

OZAC : Office Zaïroise De Contrôle

PME : Petites Et Moyennes Entreprises

RE : Ressources D'exploitation

SCS : Société Congolaise De Surveillance

SGS : Société Générale De Surveillance

SZS : Société Zaïroise De Surveillance

TN : Trésorerie Nette

TPE : Toutes Petites Entreprises

VC : Valeurs Circulantes

VD : Valeurs Disponibles

VE : Valeur D'exploitation

VIN : Valeurs Immobilisées Nettes

VR : Valeurs Réalisables

INTRODUCTION GENERALE

1. Problématique

L'entreprise est une entité économique autonome disposant des ressources humaines, matérielles et financières qu'elle gère en vue de produire des biens et services destinés à la consommation.

La création de valeur est devenue un des principaux critères d'évaluation des entreprises dans une économie de plus en plus financiarisée. Les exigences en termes de création de valeur conduit donc à s'interroger sur la façon dont les entreprises gèrent ou transfèrent leurs risques (1(*)).

La performance globale d'une entreprise s'apprécie sous plusieurs angles : la performance commerciale, sociale, et bien sûr financière. Nous survolons cette dernière notion, sans autre ambition que celle d'en brosser rapidement les contours.

Pour sa longévité, il faut à l'entreprise des moyens financiers générés par son activité, soit provenant des ressources étrangères.D'où l'intérêt d'évaluer la performance financière, c'est-à-dire la capacité qu'a une entreprise de créer de la valeur avec les fonds qui lui sont apportés.

Actuellement, parmi les données communes à toutes les entreprises, les informations comptables occupent une place privilégiée et constituent pour le diagnostic économique et financier une matière première de base2(*).

Tous les responsables d'entreprise soulignent l'incertitude et la difficulté de la prévision, face à la situation actuelle nationale et internationale. Dans un tel contexte, il est indispensable pour l'entreprise de maitriser la structure économique et financière grâce au diagnostic financier.

En effet, les facteurs de réussite sont différents selon les secteurs. Ainsi, pour bien analyser les performances et anticiper leurs évolutions, il est important de connaitre les caractéristiques du secteur d'activité de l'entreprise et ses réactions face à l'environnement économique.

Au regard de ce qui précède, notre préoccupation est celle de répondre aux questions suivantes :

- Comment se présente la situation financiere de l'Office Congelais de Contrôle?

- L'Office Congolais de Contrôle est-il performant au regard de ses paramètres financiers ?

2. Hypothèse

Dans le cadre de notre étude et au regard de notre préoccupation, nous émettons les hypothèses suivantes :

- Compte tenu de l'évolution de ce secteur d'activité, l'OCC ne présenterait pas d'une bonne situation financière qui lui permettrait de subvenir à ses besoins ;

- L'OCC ne serait pas performant par rapport à ses paramètres financiers.

3. Choix et intérêt du sujet

Conformément aux exigences que demande notre formation de se choisir un sujet, il est nécessaire de parler de la performance financiere des entreprises car la performance dépend d'une bonne gestion.

C'est dans cette même optique que notre travail va se focaliser tant sur le plan scientifique que pratique :

- Sur le plan scientifique, ce travail peut servir un fil conducteur à d'autres économistes, financiers et chercheurs, qui comme nous, voudraient faire des études ou recherches sur la performance financière des entreprises.

- Sur le plan pratique, ce travail nous a permis de concilier les théories acquises à la pratique, enfin de palper du doigt les réalités existantes en matière des performances des entreprises.

4. Objectif

L'objectif de ce travail est de dégager le niveau de la performance de l'OCC.

5. Méthodologie du travail

Tout travail scientifique doit suivre une voie rationnelle et objective appuyée par différentes méthodes et techniques, afin d'aboutir aux faits concluants.

Nous avons recouru aux méthodes ci-après :

- la méthode analytique : cette méthode nous a permis d'examiner toutes les informations ainsi que les données récoltées.

- la méthode descriptive : elle nous a aidé à présenter notre cadre d'étude.

Quant aux techniques, nous avons utilisé :

- la technique documentaire : cette technique nous a permis de consulter les ouvrages et autres revues ayant trait à notre sujet.

- la technique d'interview libre : elle nous a permis d'entretenir avec le chef comptable de cette entreprise.

6. Délimitation du sujet

Pour ne pas s'exposer à la diversité qui touche notre domaine d'étude, nous délimitons notre sujet dans une dimension spatiale et temporelle bien définie.

Sur le plan spatial, notre étude ne s'intéresse pas à toutes les entreprises publiques du Congo, mais seulement à l'OCC qui est notre champ d'investigation.

En ce qui concerne la dimension temporelle, notre étude couvre la période de 2010 à 2012.

7. Canevas du travail

Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail est divisé en trois chapitres. Le premier traite l'aperçu général sur les concepts de base ; le deuxième s'articule sur la présentation de l'OCC qui est notre cadre et le troisième chapitre fait l'objet de l'appréciation de la performance financiere de l'OCC.

CHAPITRE ².

APERCU GENERAL SUR LES CONCEPTS DE BASE

L'aboutissement de tout travail scientifique commence par l'appréhension de ses notions de base. Sur ce, nous essayerons d'analyser les notions importantes ayant trait à notre sujet. Ce chapitre comprend 3 sections. La première porte sur l'entreprise, la deuxième parle de la performance financière et la troisième traite l'analyse financière.

Section ². Notion sur l'entreprise

Pour satisfaire les besoins économiques, les humains produisent les biens et services partant des matières premières grâce à une organisation appelée entreprise. Dans cette section, nous allons éclairer les paragraphes ci-après : définition de l'entreprise, importance de l'entreprise, objectif et caractéristique des entreprises, le rôle des entreprises et afin classification des entreprises.

².1.1. Définition de l'entreprise

Le mot entreprise à une panoplie des définitions et sa conception dépend d'un auteur à un autre.

Selon Corhay et Mapapa (3(*)), l'entreprise est une unité économique organisée qui, par la combinaison de facteurs de production, produit des biens et/ou des services pour un marché déterminé en poursuivant des objectifs multiples.

².1.2. Importance de l'entreprise

L'entreprise étant un groupement humain revêt d'une grande importance dans une nation. La richesse d'un pays est tributaire de l'importance et capacité de ces entreprises.

Ainsi, elles créent et valorisent la richesse d'un pays et interviennent dans la détermination des agrégats macroéconomique (PIB, PNB, ...).

Le niveau de vie d'une population est fortement influencé par le nombre et la prospérité des entreprises.

².1.3. Objectif et Caractéristiques des entreprises (4(*))

².1.3.1. Objectif des entreprises

Toute association organisée poursuit un objectif. Celui des entreprises en générale, est de vendre sur un marché des biens et/ou services en vue de réaliser le profit.

Le profit est considéré comme le revenu qui récompense les qualités d'initiatives, d'organisation et d'administration de l'entrepreneur.

².1.3.2. Caractéristiquesdes entreprises(5(*))

Toutes les entreprises présentent les caractéristiques ci-après :

· Besoin de capital initial ;

· Recherchent le profit ;

· Fonctionnent à l'initiative et sous la responsabilité de l'entrepreneur ;

· Repartissent le profit sous forme des salaires et des loyers ;

· Exercent la fonction de production ;

· Les produits sont destinés à la vente.

².1.4. Rôle des entreprises

Les entreprises au sein d'un pays jouent les rôles suivants :

· Rôle social : le salaire que les employés perçoivent permet de consommer, d'épargner ou encore d'investir. Cela fait tourner l'économie.

· Rôle économique : les bénéfices de l'entreprise sont taxés par l'Etat et contribuent ainsi au développement économique de son environnement.

I.1.5. Classification des entreprises

Du point de vue classification, on distingue les entreprises selon la taille, le régime juridique, le secteur d'activité et la forme.

I.1.5.1. Selon la taille

Selon ce critère, on distingue les entreprises de grande taille, les petites et moyennes entreprises (PME), les micros et petites entreprises (MPE), et les toutes petites entreprises(TPE). (6(*))

- Toutes les petites entreprises(TPE) : les entreprises ayant moins de 10 salariés avec soit un chiffre d'affaires inférieur à 2 millions d'Euros par an, soit un total bilan inférieur à 2 millions d'Euros.

- Micros et petites entreprises(MPE) : les entreprises ayant entre 10 salariés et 49 salariés avec soit un chiffre d'affaires inférieur à 10 millions d'Euros par an, soit un total bilan inférieur à 10 millions d'Euros.

- Petites et moyennes entreprises(PME) : les entreprises ayant 50 salariés à 250 salariés avec soit un chiffre d'affaires inférieur à 50 millions d'Euros par an, soit un total bilan inférieur à 50 millions d'Euros.

- Grandes entreprises : les entreprises ayant plus de 250 salariés et à la fois un chiffre d'affaires supérieur ou égal à 50 millions d'Euros par an et un total bilan supérieur ou égal à 50 millions d'Euros. (7(*))

I.1.5.2. Selon le régime juridique

Départ son régime juridique, nous avons les entreprises ci-après :

- Les entreprises privées : ce sont des entreprises appartenant à un ou plusieurs particuliers, lesquels ont investis les capitaux pour sa création.

- Les entreprises publiques : ce sont des entreprises qui appartiennent en totalité à l'Etat ; ce dernier détient l'intégralité du capital, le pouvoir de gestion et de décision.

- Les entreprises mixtes : ces sont des entreprises qui appartiennent à l'Etat et aux particuliers.

².1.5.3. Selon le secteur d'activité

Au regard du secteur où oeuvre les entreprises, nous distinguons 3 secteurs :

- Secteur primaire : il regroupe toutes les entreprises utilisant à titre principal le facteur naturel. Il englobe l'agriculture, l'élevage, la pèche, etc...

- Secteur secondaire : il réunit toutes les entreprises ayant comme activité la transformation de matières premières en produit finis et englobe donc toutes les industries.

- Secteur tertiaire : il rassemble toutes les entreprises prestataires de service. Sa composition est très hétérogène car il regroupe tout ce qui n'appartient pas aux deux autres secteurs, à savoir : Les activités de transport, les activités de distribution, les activités de loisir, les activités de crédit, les activités d'assurance, les activités hôtelières,...

².1.5.4. Selon la forme

Quant à la forme, nous retrouvons la classification suivante :

- Entreprise individuelle : qui appartient en totalité à une seule personne qui assure la gestion et la direction.

- Entreprise sociétaire : qui est un contrat par lequel deux ou plusieurs personnes conviennent de mettre en commun leurs biens ou leur travail ou les deux à la fois en vue de partager le bénéfice qui pourra en résulter.

- Entreprise coopérative : qui réunit des personnes qui désirent mettre en commun leurs économies ainsi que leurs compétences pour l'autosatisfaction des besoins spécifiques (logement, consommation) sans chercher le profit(8(*)).

Section II. Notion sur la performance financiere d'une entreprise

Dans cette section, nous allons aborder les points suivants : définition de la performance, objectif de la performance, caractéristiques d'une entreprise performante, et les indicateurs de la performance.

².2.1. Définition de la performance

La notion de la performance au sein d'une entreprise intrigue et soulève pas mal de questionnements tout en générant des définitions diverses.

Dans le langage courant, la performance renvoie à quatre significations majeures :

- les résultats de l'action : la performance correspond alors à un résultat mesuré par des indicateurs et se situant par rapport à un référant qui peut être endogène ou exogène,

- le succès : la performance renvoie à un résultat positif, et par la même aux représentations de la réussite propre à chaque individu et à chaque établissement,

- l'action : la performance désigne simultanément les résultats et les actions mises en oeuvre pour les atteindre, c'est-à-dire un processus,

- la capacité : la performance renvoie alors au potentiel.

Selon Chandler (9(*)), la performance est une association entre l'efficacité fonctionnelle et l'efficacité stratégique.

L'efficacité fonctionnelle consiste à améliorer, les achats, les processus de production, la fonction marketing et les relations humaines au sein de l'entreprise.

L'efficacité stratégique consiste à devancer les concurrents en se positionnant sur un marché en croissance ou en se retirant d'un marché en phase de déclin.

Selon Marchesnay (10(*)), la performance de l'entreprise peut se définir comme le degré de réalisation du but recherché.

L'analyse des buts fait apparaître trois mesures de la performance :

· l'efficacité : le résultat obtenu par rapport au niveau du but recherché ;

· l'efficience : le résultat obtenu par rapport aux moyens mis en oeuvre ;

· l'effectivité : le niveau de satisfaction obtenu par rapport au résultat réalisé.

De manière générale, la performance est un résultat chiffré obtenu dans le cadre d'une compétition. Dans une entreprise, la performance mesure l'adéquation entre les objectifs stratégiques initialement et les résultats effectivement atteints.

².2.2. Objectif de la performance(11(*))

Pour remplir sa mission,l'entreprisefixedes objectifs intermédiaires, opérationnels, ou d'exploitation qui permettent de s'acquitter de sa mission ultime. Ces objectifs peuvent être le profit maximum, la survie, la puissance, le pouvoir, la part du marché, et l'augmentation du chiffre d'affaire.

Bien que poursuivant plusieurs objectifs simultanément, les entreprises n'ont qu'un seul objectif fondamental et la performance dépend d'une bonne définition de celui-ci et de sous objectifs de centre de responsabilité.

Soulignons que les systèmes de mesure de performance ont pour but de mobiliser les membres d'une organisation afin d'atteindre les objectifs fixés par les dirigeants soit directement ou indirectement après actions correctives.

².2.3. Caractéristiques d'une entreprise performante

La performance d'une entreprise s'articule autour de tout ce qui contribue à améliorer le couple valeur-cout et qui tend ainsi vers la maximisation de la création nette de valeur. On peut ainsi traduire une entreprise performante par :

§ une entreprise pérenne, qui gagne de l'argent et qui estdurablement profitable ;

§ entreprise qui défie ses concurrents en termes de qualité et de rapidité de service ;

§ une entreprise innovante, efficiente, réactive, qui évolue sûrement, constamment, et durablement ;

§ une entreprise qui crée de la valeur tout en répondant aux exigences du marché avec une longueur d'avance ;

§ une entreprise qui a su mettre en place de bons indicateurs de performance pour établir des stratégies de développement gagnantes ;

§ une entreprise intelligente financièrement, socialement, qualitativement et  technologiquement;

§ une entreprise où règnent valeurs, motivation, compétences, intelligence collective et autonomie ;

§ Une entreprise ayant réussi à fidéliser ses clients, remplir son portefeuille de commandes grâce à une veille permanente et a une projection continue dans le futur (12(*)).

Section ²²². Notion sur l'analyse financiere

Dans cette section, nous allons aborder les points suivants : la définition de l'analyse financière, objectifs de l'analyse financière, l'importance de l'analyse financière, la restructuration du bilan comptable, la présentation financière du bilan et à l'étude de l'équilibre financier.

².3.1. Définition de l'analyse financière

Selon Armand DAYAN (13(*)), l'analyse financière est un ensemble de concepts, méthodes et outils qui permettent de traiter des informations internes et externes, en vue de formuler des recommandations pertinentes concernant la situation d'un agent économique spécifique, le niveau et la qualité de ses performances, ainsi que le degré de risque dans un environnement fortement concurrentiel.

I.3.2. Objectifs de l'analyse financière

L'analyse financière consiste en un examen approfondi des comptes d'une entreprise et de ses perspectives, afin de fournir (14(*)) :

§ soit une évaluation de l'entreprise, destinée la plupart du temps aux actuels ou possibles futurs actionnaires ;

§ soit une évaluation de sa seule solvabilité, afin de déterminer si l'entreprise analysée peut-être en contrepartie acceptable par les tiers ;

§ Soit un diagnostic interne servant de support à des choix stratégiques concernant les modes de financement ultérieurs.

².3.3. Importance de l'analyse financière

L'analyse financière permet à son auteur de porter un jugement sur le niveau de la performance et sur la situation financière actuelle et future.

Autrement dit, l'analyse financière permet d'évaluer la bonne adéquation entre les moyens économiques et les ressources financières dont disposent l'entreprise et les risques de faillite encourus en matière de liquidité, de solvabilité et d'autonomie financière (15(*)).

I.3.4. Restructuration du bilan comptable(16(*))

La vision de comptable étant différente d'un financier, Le comptable établit son bilan dans la finalité de présenter à une date donnée, les ressources qu'a obtenu l'entreprise et l'emploi qu'il en a fait.Le financier quant à lui, établit son bilan dans la finalité de présenter la façon dont les ressources ont financé les emplois par le regroupement en masse.

De ce fait, le bilan comptable doit être restructuré pour établir un bilan financier. La restructuration a 2 opérations : le retraitement et le reclassement.

I.3.5. Présentation financière du bilan

Le bilan comptable tel qu'il est fourni par la comptabilité générale ne facilite pas une analyse financière rapide. Ainsi donc il faut présenter le bilan financièrement.

Nous distinguons les bilans financiers ci-après :

I.3.5.1. Bilan condensé (17(*))

Le bilan condensé comprend 7 masses dont 4 à l'actif et 3 au passif.

Tableau n°1 : Modèle d'un bilan condensé en PCGC

Actif

Passif

Valeurs nettes élargies

Valeurs d'exploitation

Valeurs réalisables

Valeurs disponibles

Capitaux propres

Emprunts et dettes à long terme

Dettes à court terme

Source : Nous-même, sur base des notes du cours de l'analyse financière.

I.3.5.2. Bilan synthétique

Le bilan synthétique comprend 4 masses dont 2 de l'actif et 2 du passif :

Tableau n°2 : Modèle d'un bilan synthétique en PCGC

Actif

Passif

Actifs fixes

Actifs circulants

Capitaux permanents

Dettes à court terme

Source : Nous-même, sur base des notes du cours de l'analyse financière.

I.3.5.3. Tableau de cristallisation

Cristalliser un bilan, c'est le présenter en valeur relative. Ce tableau permet à l'analyste de savoir la part en pourcentage de chaque rubrique qui constitue l'actif et le passif afin de porter son jugement sur la manière dont les ressources financent les emplois (18(*)).

².3.6. Etude de l'équilibre financier

Traditionnellement, quand l'analyste financier étudiel'équilibre financier de l'entreprise à un moment donné à travers son bilan, il examine trois indicateurs majeurs :

- le fonds de roulement net (FRN) ;

- besoin en fonds de roulement (BFR) ;

- trésorerie nette (TN).

I.3.6.1. La règle rationnelle de l'équilibre financier

Elle consiste à harmoniser la liquidité des emplois (Actif fixe et Actif circulant) et l'exigibilité de ressources restantes à la disposition de l'entreprise pendant une durée au moins légal à celle qui est nécessaire pour que cet actif se transforme en monnaie.

En outre, les ressources de longue durée doivent financer les emplois à longue durée tandis que les ressources de courte durée doivent à courte durée.

I.3.6.2. Fonds de roulement net (19(*))

a) Définition du fonds de roulement net

Le fonds de roulement net est considéré comme étant l'excédent des capitaux permanents sur les immobilisations nettes, ou encore l'excédent de capitaux circulants sur les dettes à court terme.

Il est perçu comme la marge de sécurité que procure de chef d'entreprise pour faire face à ses besoins de financement et d'exploitation.

Pour calculer le fonds de roulement, on utilise deux formules :

- Par le haut du bilan :

FRN = CP - VIN

- Par le bas du bilan :

FRN = VC - DCT

Les deux formules conduisent au même résultat. Le résultat obtenu peut être positif, négatif ou nul.

b) Appréciation du fonds de roulement net

Le résultat obtenu peut être positif, négatif ou nul.

· Un fonds de roulement positif :

Cette situation montre que les valeurs circulantes sont supérieures aux dettes à court terme, c'est-à-dire que l'entreprise est capable de faire face au remboursement de dettes à court terme. Il montre aussi que les capitaux permanents sont supérieurs aux valeurs immobilisées, c'est-à-dire que l'entreprise finance non seulement ses immobilisations mais encore une partie des valeurs circulantes.

· Un fonds de roulement négatif :

Si le fonds de roulement est négatif, cela montre que les capitaux permanents sont inférieurs aux immobilisations nettes par conséquent, une partie de l'actif immobilisé est financée par les dettes à court terme. Il montre aussi que l'entreprise n'est pas à mesure de payer toutes ses dettes à court terme avec sa valeur circulante. Il y a risque d'insolvabilité, de faillite et de perte de confiance dans l'entreprise.

· Un fonds de roulement nul :

Signifie que les capitaux permanents sont totalement absorbés par les valeurs immobilisées et qui par conséquent, l'entreprise ne dispose d'aucune marge de sécurité lui permettant de financer le risque de transformation en liquidités existant au niveau de valeurs circulantes.

I.3.6.3. Besoin en fonds de roulement (20(*))

a) Définition du besoin en fonds de roulement

Le besoin en fonds de roulement est la part des besoins cycliques qui n'est pas financée par les ressources cycliques (liées à l'exploitation). Ces ressources étant insuffisantes, l'entreprise doit recourir à des ressources permanentes, d'où l'appellation « besoin en fonds de roulement ».

BFR= BE - RE

Le besoin en fonds de roulement est obtenu par la formule :

b) Appréciationdu besoin en fonds de roulement

Le besoin en fonds de roulement peut être négatif, nul ou positif.

· Il est négatif quand il mesure les ressources nées de l'exploitation (présence de capacité de financement).

· Il est nul quand le cycle d'exploitation n'engendre ni ressource, ni besoin de financement.

· Il est positif quand il mesure les besoins nés du cycle d'exploitation de l'entreprise.

I.3.6.4. Trésorerie nette (21(*))

TN = FRN - BFR

La trésorerie nette est l'ensemble des moyens financiers mobilisés à court terme.

TN = D - DB

Ou encore la différence entre les disponibilités et les découverts bancaires.

La trésorerie nette est le résultat de la politique stratégique et de la politique de gestion opérationnelle de l'entreprise.

En fait, lorsque le FRN est supérieur au BFR, la trésorerie nette sera positive et l'entreprise disposera d'un excèdent de liquidité. Par contre, si la trésorerie nette est négative (FRN inferieur au BFR), cela signifie que l'entreprise est obligée de recourir aux découverts bancaires à court terme. Afin, si le FRN égal au BFR, la trésorerie est nulle.

CHAPITRE II.

LA PRESENTATION DE L'OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE (22(*))

Section I : Dénomination et Nature Juridique

L'Office Congolais de Contrôle, « OCC » en sigle, est créé par l'Ordonnance loi n°74/013 du 10 janvier 1974, transformé en établissement public à caractère Scientifique et technique, doté de la personnalité juridique et ci-après dénommé « OFFICE » par décret n°09/42 du 03/12/2009, ayant le monopole de contrôle de toute l'étendue du territoire national congolais sur un réseau dense de représentation à l'étranger.

Section II. Localisation et Historique

II.2.1. Localisation

Le siège social est situé au n°98 de l'avenue du Port dans la commune de la Gombe à Kinshasa en République Démocratique du Congo, BP 8808.

II.2.2. Historique

L'office Congolais de Contrôle est né de la dissolution de la société générale de Surveillance, « S.G.S. » en sigle, à la suite des mesures de zaïrianisation du 30 novembre 1973.

La S.G.S. fut fondée en 1919, son siège social est établi à Genève en Suisse et sa filiale fut implantée au Congo-Belge dès le mois de juin 1949, sous l'appellation de « Société Congolaise de Surveillance », `'.S.C.S.'' en sigle. Cette entreprise avait pour mission d'effectuer le contrôle de la qualité et de la quantité des produits et des marchandises.

Au Congo, le contrôle concernait l'exportation, plus particulièrement le constat d'avaries. Après l'accession du pays à l'indépendance, la S.G.S. reçut mandat d'effectuer le contrôle des importations à destination du Congo en 1963.En 1971, à la suite de la décision du Bureau politique du Mouvement Populaire de la Révolution (MPR) du 27 octobre 1971 portant changement du nom CONGO à celui du Zaïre, la S.G.S. devint la Société Zaïroise de Surveillance (SZS), filiale de la S.G.S.En 1973, la S.Z.S. fût dissoute à la suite des mesures économiques (Zaïrianisation) du novembre 1973 et donna cette naissance à l'Office Zaïroise de Contrôle, `'OZAC'', en sigle 1974.

Dans sa phase de démarrage, l'OZAC a repris l'ensemble des prestations effectuées par la S.Z.S. avec la révolution du 17 mai 1997, notre pays a retrouvé son ancienne appellation : la République Démocratique du Congo (RDC. IPSO facto, l'Office Zaïrois de Contrôle, à l'instar de plusieurs entreprises nationales, a changé de nom et s'appellera désormais Office Congolais de Contrôle, en abrégé O.C.C.

Section III. Missions et objectifs

II.3.1. Missions

L'Office a pour mission de procéder en tant que tierce partie à l'évaluation de conformité, en l'occurrence l'inspection, la certification, les essais ou analyses et à la métrologie en se référant aux standards nationaux, régionaux et/ou internationaux.

A cet effet, il effectue notamment :

- le contrôle de tous les produits fabriqués localement ;

- le contrôle de qualité de toutes marchandises et produits à l'importation et à l'exportation au niveau du guichet unique ;

- les essais ou analyses des échantillons des produits importés ;

- le contrôle technique de tous appareils et travaux ;

- la vérification de la qualité des produits autres que les matières précieuses, des systèmes et du personnel ;

- les contrôles techniques.

En outre, il assure la prévention et les constats de sinistres et/ou d'avaries, gère et exploite les silos, magasins généraux et peut accomplir toutes opérations quelconques se rapportant directement

II.3.2. Objectifs

L'objectif principal est de participer au développement du pays par :

- l'élaboration des statistiques plus fiables dans le domaine du commerce extérieur et de production locale ;

- la réalisation de l'économie en devises en combattant les fraudes ;

- la sécurisation des opérateurs économiques ;

- l'atténuation des effets de l'inflation importée.

D'autres objectifs comme la prévention des accidents de travail, le constat d'avaries et la sauvegarde des droits à l'indemnisation sont aussi à relever.

Section IV. Tutelle, Structure Fonctionnelle et Organisationnelle

II.4.1. Tutelle

L'Office Congolais de Contrôle est placé sous la tutelle du Premier Ministère de l'économie pour les matières à caractère organisationnel et fonctionnel telles que :

- l'organisation des services, le cadre organique, le statut du personnel, le barème des rémunérations ;

- l'établissement des Départements Centraux, Directions Provinciales, Agences et postes à l'intérieur du pays ;

- les rapports annuels ;

- les emprunts et les prêts ;

- les prises et cessions de participations financières ; etc...

L'organisation et le fonctionnement des structures organiques de l'O.C.C. sont régis par les articles 7 à 26 de la loi n°78-002 du 06 janvier 1978 portant dispositions générales applicables aux Entreprises Publiques.

II.4.2. Structure fonctionnelle

La Structure Organique de l'O.C.C. est composée des organes suivants :

- le Conseil d'Administration ;

- la Direction Générale ;

- le Collège des Commissaires aux Comptes.

A. Le Conseil d'Administration

Le Conseil d'Administration est l'organe de conception, d'orientation, de contrôle et décision de l'Office. Il définit la politique générale, en détermine le programme, arrête le budget et approuve les états financiers de fin d'exercice. A ces fins, le Conseil d'Administration délibère sur toutes les matières relatives à l'objet de l'Office et dispose notamment des compétences de :

§ Arrêter le plan de développement, les programmes généraux d'activités et d'investissements, les budgets ainsi que le comptes de l'office ;

§ Décider de la prise, de l'extension ou de la cession de participations financières ;

§ Fixer les orientations de la politique tarifaire de l'office, les conditions générales de passation des contrats, conventions et marchés et les règles générales d'emploi des disponibilités et des réserves ; décider des acquisitions, aliénations, échanges et le soumettre approbation à l'autorité de tutelle ;

§ Fixer, proposition de la Direction Générale, le cadre organique et le statut du personnel et le soumettre pour approbation à l'autorité de tutelle.

§ Le conseil d'administration est composé de cinq membres, y compris le Directeur Général.

§ Les membres du Conseil d'administration sont nommés, relèves de leurs fonctions et ; les cas échéant, révoqués par ordonnances du Président de la République', sur proposition du gouvernement délibère en conseil de ministres.

§ Le mandat des membres du conseil d'Administration est de cinq ans renouvellement une fois.

§ Le président de la République nomme, parmi les membres du conseil d'administration, un président autre qu'un membre de la Direction Générale.

§ Nul ne peut détenir plus d'un mandat d'administrateur.

§ Le Conseil d'Administration se réunit trimestriellement en séance ordinaire sur convocation de son Président.

§ Il peut être convoqué en séance extraordinaire par son Président, sur un ordre du jour déterminé, à la demande de l'autorité de tutelle, chaque fois que l'intérêt de l'Office l'exige.

§ Les convocations ainsi que les documents de travail sont adressés à chaque membre et à l'autorité de tutelle huit jours francs au moins avant la date de la tenue de la réunion.

§ L'ordre du jour des réunions est arrêté par le Président du conseil d'Administration et peut être complété par toute question dont la majorité des membres du Conseil demande l'inscription.

§ Un Règlement Intérieur adopté par le Conseil d'Administration et dûment approuvé par l'autorité de tutelle détermine l'organisation et le fonctionnement du Conseil d'Administration.

§ Lorsque le Conseil d'Administration examine un marché susceptible d'être passé avec une entreprise dans laquelle un administrateur détient un intérêt personnel direct ou indirect, l'administrateur intéressé ne prend pas part aux délibérations et au vote.

§ Les membres du Conseil d'Administration perçoivent, à charge de l'Office, un jeton de présence dont le montant est déterminé par Décret du Premier Ministre délibéré en conseil des Ministres sur proposition du Ministre du tutelle.

B. La Direction Générale

§ La Direction Générale est l'organe de gestion de l'Office ;

§ La Direction Générale exécute les décisions du conseil d'Administration et assure la gestion courante de l'Office ;

§ Elle exécute le budget, élabore les états financiers de l'Office et dirige l'ensemble de ses services ;

§ Elle représente l'Office vis-à-vis des tiers. A cet effet, elle a tous les pouvoirs nécessaires pour assurer la bonne marche de l'Office et pour agir en toute circonstance en son nom ;

§ L'Office est géré par un Directeur Général, assisté d'un Directeur Général Adjoint, tous nommés et relevés de leurs fonctions et, cas échéant, révoqués par ordonnance du président de la république, sur proposition du gouvernement délibérée en Conseil des Ministres.

§ Le Directeur Général et le Directeur Général Adjoint sont nommés pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois.

§ Ils ne peuvent être suspendus à titre conservatoire que sur Arrêté du Ministre de tutelle qui en informe le Gouvernement ;

§ En cas d'absence ou d'empêchement, l'intérim du Directeur Général est assuré par le Directeur Général Adjoint ou à défaut, par un directeur en fonction, désigné par le Ministre de tutelle sur proposition de la Direction Générale ;

§ Les actions en justice tant en demande qu'en défense sont introduites et ou soutenues au nom de l'Office par le Directeur Général ou, à défaut, par son remplaçant ou toute autre personne dûment mandatée à cette fin par lui.

C. Le Collège des Commissaires aux Comptes

§ Le Collège des Commissaires aux comptes assure le contrôle des opérations financières de l'Office ;

§ Il est composé de deux personne issues de structures professionnelles distinctes et justifiant de connaissances techniques et professionnelles éprouvées ;

§ Les Commissaires aux comptes sont nommés par le décret du Premier Ministre délibéré en conseil des Ministres, sur proposition de l'autorité de tutelle, pour un mandat de cinq ans non renouvelable.

§ Ils peuvent être relevés à tout moment de leurs fonctions, pour faute constatée dans l'exécution de leur mandat ;

§ Ils peuvent prendre individuellement aucune décision ;

§ Les Commissaires aux Comptes ont, en collège ou séparément, un droit illimité de surveillance et de contrôle sur toutes les opérations de l'établissement public. A cet égard, ils ont mandat de vérifier les livres, la caisse, le portefeuille et les valeurs de l'Office, de contrôler la régularité et la sincérité des inventaires et des bilans ainsi que l'exactitude des informations données sur les comptes de l'Office dans les rapports du Conseil d'Administration. Ils peuvent prendre connaissance sans les déplacer, des livres, de la correspondance, des procès-verbaux et généralement de toutes les écritures de l'Office ;

§ Ils rédigent, à cet égard, un rapport annuel à l'attention de l'autorité de tutelle.

§ Dans ce rapport, ils font connaitre le mode d'après lequel ils ont contrôlé les inventaires, signalent les irrégularités et les inexactitudes qu'ils auraient relevées et font toutes propositions qu'ils jugent convenables ;

§ Les Commissaires aux comptes reçoivent une allocation à charge de l'Office dont le montant est fixé par le décret du Premier Ministre délibéré en Conseil des Ministres.

II.4.3. Structure organisationnelle

La gestion de l'O.C.C. s'articule autour de ses départements centraux et de ses directions provinciales.

A. Départements centraux

Les Départements centraux sont repartis suivant les fonctions :

I. Fonction technique

a. Département Contrôle Importations (DCI)

- Division contrôle avant embarquement ;

- Division contrôle à l'Arrivée ;

- Division administrative et Financière ;

- Division FERI.

b. Département Contrôle Exportation (DGE)

- Division vérification des Exportations ;

- Division Suivi des exportations et facturations.

c. Département Commissariat d'Avaries (DGA)

- Division surveillance ;

- Division contentieux et recours ;

- Division suivi et statistiques d'avaries.

d. Département Métrologie (DM)

- Division Métropole légale (DIML)

- Division Métropole scientifique et Industrielle (DIMSI) ;

e. Département Contrôle Technique (DGT)

- Division protection du travail

- Division industrie.

f. Département Contrôle des Hydrocarbures (DGH)

- Division contrôle Aval Pétrolier (DICAVAP)

- Division Lubrifiant et graisse (DILG)

- Division Contrôle Amont Pétrolier (DICAMOP)

- Division administrative et Financière (DAF)

g. Département Contrôle Environnement (DCENVI)

- Division Evaluation, risque dans les installations sanitaires (DIERIS)

- Division Inspection Environnementale (DIE)

- Division Audit et Evaluation Environnementale (DIAE)

h. Département des Laboratoires (DL)

- Division Gestion des dossiers et Traitements Echantillons ;

- Division Produits agricoles et Alimentaires ;

- Division Textiles, Produits de chimie et Génie Chimique ;

- Division Produits Pharmaceutiques et Cosmétiques ;

- Division Microbiologie ;

- Division Coordination Technique.

i. Département Certification des Produits (DCP)

- Division Agro-chimique ;

- Division Pharmacie et cosmétique ;

- Division ingénierie.

j. Département de Normalisation (DNOR)

- Division Développement des Normes ;

- Division CEDIN (Centre de documentation et d'Information sur les Normes) ;

- Division Coopération et Suivi des Accords Internationaux.

k. Département Commercial (DC)

- Division Marketing ;

- Division Mercuriale et Tarification.

II. Fonction de Coordination

a. Département Coordination (DCO)

- Division Exploitation ;

- Division Suivi Administratif et Financier.

III. Fonction de Support

a. Département Administratif (DA)

- Division du Personnel ;

- Division Formation ;

- Division Rémunération ;

- Division Sociale.

b. Département des Services Généraux (DSG)

- Division Approvisionnement ;

- Division du Patrimoine.

c. Département Informatique (DI)

- Division Software ;

- Division du Patrimoine.

d. Département Juridique

- Corps des Conseillers Juridique

IV. Fonction Management et Organisation

a. Département Planification et Développement (DPD)

- Division Etudes

- Division Statistiques

- Division Documentation

- Division Management de Qualité

b. Département Audit Interne

- Corps des Auditeurs Interne

V. Fonction financière

a. Département Financier (DF)

- Division Budget ;

- Division Trésorerie ;

- Division Comptabilité ;

- Division Administration et Fiscalité ;

- Division Recouvrement ;

- Division Analyse Financière.

B. Directions Provinciales

1. Direction provinciale de Kinshasa (DIRIKIN)

- Siège Kinshasa/Kingabwa ;

- Agence Aero N'dJili ;

- Agence de Maluku ;

- Agence de Beach Ngobila.

2. Direction provinciale du Bas-Congo (DIRBAC)

- Siège Matadi ;

- Agence de Moanda ;

- Agence de Boma ;

- Agence de Lukala.

3. Direction de l'Est (DIREST)

- Siège Bukavu ;

- Agence de Kindu ;

- Agence d'Uvira.

4. Direction Provinciale du centre (DIRCENTRE)

- Siège Kananga ;

- Agence d'Ilebo.

5. Direction Provinciale du Kasaï-Oriental (DIRKOR)

- Siège Mbuji-Mayi ;

- Agence de Mwene-Ditu.

6. Direction Provinciale du Nord-Kivu (DIRNOKI)

- Siège Goma ;

- Agence de Butembo ;

- Agence de Beni.

7. Direction Provinciale du Provinciale Orientale (DIRPOR)

- Siège Kisangani ;

- Agence de Bunia ;

- Agence d'ISIRO.

8. Direction Provinciale de l'Equateur (DIREQ)

- Siège Mbandaka ;

- Agence de Gbadolite ;

- Agence de Zongo ;

- Agence de Bumba.

9. Direction Provinciale du Katanga (DIRKAT)

- Siège de Lubumbashi ;

- Agence de Likasi ;

- Agence de Kolwezi ;

- Agence de Kasumbalesa ;

- Agence de Kalemie.

DIOR

DIRMA

DIREST

DIRNOKI

DIRKAT

DIRBAC

DIRKIN

DIREQ

DIRKOR

DIRCENTRE

D. Métro

D. Com. Avaries

D. Con. Import

D. Con.. Expor

D. Hydro.

D. Envir.

D. Norm.

D. Cert. C.P.L.

D. Labo

D. Admin.

D. Coord.

D. Financ.

D. Infor.

D. Log

Processus de Direction

Processus d'Appui

Processus Opérationnel

D. Cont. Techn.

Cellule Techniques

Division Relations Publiques

Division Médicale

Coordination du Secrétariat de la D.G.

Collège des Commissaires aux comptes

Direction Générale

Conseil d'Administration

II.4.4. ORGANIGRAMME DE L'OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE

D. Mark.

D. Juridique

D. Audit

D. Planifie & Dévelo

Source : Division Documentation / DPD

CHAPITRE III.

APPRECIATION DE LA PERFOMANCE FINANCIERE DE L'OCC

Section 1. Présentation des matériels d'analyse

III.1.1. Présentation financière du bilan

Tableau N° 3 :Bilan condensé (en CDF)

Exercices

Rubriques

2010

2011

2012

Actif

Valeurs nettes élargies

Valeurs d'exploitation

Valeurs réalisables

Valeurs disponibles

27 494 835 549,54

2 161 447 201,29

46 255 607 902,08

3 990 581 563,08

35030051141,94

2413665037,72

64039617880,99

2857995967,13

39536660476,97

2439818084,23

93418048984,83

3394546680,26

Total actif

79 902 472 215,98

104341330027,81

138789074226,9

Passif

Capitaux propres

Emprunts et dettes à long terme

Emprunt et dettes disponibles

13 882 786 654,62

8 079 519 345,65

57 940 166 215,71

17607830164,27

12481996190,23

74251503673,31

20226340663 ,00

12336169569,73

206186563993,10

Total passif

79 902 472 215,98

104 341 330 027,81

138 789 074 226,29

Source : Nos calculs, sur base du bilan consolidé de l'OCC.

Ce tableau nous montre que l'actif de l'OCC est dominé par les valeurs réalisable, suivi des valeurs nettes élargies. Cela s'explique par la nature et l'importance de l'office (d'une part le control sur le territoire national et d'autre part une forte immobilisation).

Coté passif, ce tableau fait remarquer que le passif de l'OCC est dominé par les dettes et emprunts disponibles.

Tableau N°4 :Bilan synthétique (en CDF)

Exercices

Rubriques

2010

2011

2012

Actif

Actifs fixes

Actifs circulants

27 494 835 549,54

52 407 636 666,44

35 030 051 141,98

69311278885,84

39 536 660 476,97

99 252 413 749,32

Total actif

79 902 472 215,98

104 341 330 027,81

138 789 074 226,29

Passif

Capitaux permanents

Dette à court terme

21 962 306 000,27

57 940 166 215,71

30 089 826 354,50

74 251 503 673,31

32 602 510 232,73

106 186 563 993,56

Total passif

79 902 472 215,98

104 341 330 027,81

138 789 074 226,29

Source :Nous-même, sur base du bilan condensé.

Il se dégage de ce tableau que le patrimoine de l'OCC est dominé essentiellement par les actifs circulants. Le passif est dominé par les dettes à court terme.

Tableau N°5 :Tableau de cristallisation (en CDF)

Exercices

Rubriques

2010

 

2011

 

2012

 

Actif

Valeurs nettes élargies

Valeurs d'exploitation

Valeurs

réalisables

Valeurs

Disponibles

27 494 835 549,54

2 161 447 201,29

46 255 607 902,08

3 990 381 563,08

34,4

2,7

57,9

5

35 030 051 141,94

2 413 665 037,72

64 039 617 880,99

2 857 995 967,13

33,6

2,3

61,4

2,7

39 536 660 476,97

2 439 818 084,23

93 418 048 984,83

3 394 546 680,26

28,5

1,8

67, 3

2,4

Total actif

79 902 472 215,98

100

104 341 330 027,81

100

138 789 074 226,29

100

Passif

Capitaux propres

Emprunts et dettes à long terme

Emprunt et dettes disponibles

13 882 786 654,62

8 079 519 345,65

57 940 166 215,71

17,4

10,1

72,5

17 607 830 164,27

12 481 996 190,23

74 251 503 673,31

16,9

12

71,1

20 226 340 663 ,00

12 336 169 569,73

106 186 563993,10

14,6

8,9

76,5

Total passif

79 902 472 215,98

100

104 341 330 027,81

100

138 789 074 226,29

100

Source : Nous-même sur base du bilan condensé.

Il découle de ce tableau que l'actif de l'OCC est dominé par les valeurs réalisables qui évoluent en moyenne 62,2, suivi des valeurs nettes élargies qui évoluent en moyenne 32,2. Le passif est dominé par les emprunts et dettes disponibles qui augmentent durant toutes les années d'études en moyenne de 73,4.

Section 2. Analyse proprement dit de l'appréciation de l'analyse financière de l'OCC

III.2.1. Détermination du fonds de roulement net

Tableau N°6 : Calcul du FR (en CDF) Par le haut du bilan

FRN = C.P-V.I.N

Exercices

Rubriques

2010

2011

2012

Capitaux permanents (1)

Immobilisations nettes (2)

21 962 306 000,27

27 494 835 539,54

30 089 826 354,50

35 030 051 141,97

32 602 510 232,73

39 536 660 476,97

FRN (1)-(2)

-5 532 529 549,27

-4 940 224 787,47

-6 934 150 244,24

Source : Nous-même à partir du bilan synthétique et condensé

Tableau N°7Calcul du FR (en CDF) par le bas du bilan

FRN= V.C - DCT

Exercices

Rubriques

2010

2011

2012

Valeurs circulantes (1)

Dettes à court terme (2)

52 407 636 666,44

57 940 166 215,71

69 311 278 885,84

74 251 503 673,31

99 252 413 749,32

106 186 563 993,56

FRN (1) - (2)

-5 532 529 549,27

-4 940 224 787,47

-6 934 150 244,24

Source :Nous-même, à partir du bilan synthétique.

Il se dégage de ces tableaux que le fonds de roulement de l'OCC est négatif durant toutes les années sous examens, c'est-à-dire les capitaux permanents n'ont pas pu couvrir les actifs immobilisés. Donc l'entreprise a recouru aux dettes à court terme pour financer son actif et l'actif circulant de l'OCC est insuffisant pour couvrir toutes les dettes à court terme.Ce qui signifie que l'entreprise n'a pas respecté la règle de l'équilibre financier minimum.

III.2.2. Détermination du besoin en fonds déroulement

Tableau N°8 : Calcul du besoin en fonds de roulement (en CDF)

BFR= A.C - P.C

Exercices

Rubriques

2010

2011

2012

Valeurs d'exploitations (1)

Valeurs réalisables (2)

2 161 447 201,28

46 255 607 902,08

2 413 66 5037,72

64 039 617 880,99

2 439 818 084,23

93 418 048 984,83

Besoins cycliques

(A)=(1) + (2)

48 417 055 103,36

66 453 282 918,71

95 857 857 069,06

Ressources cycliques (B)

57 940 166 215,71

74 251 503 673,31

106 186 563 993,56

BFR (A)-(B)

-9523111112,35

-7798220755,04

-10 328 706 984,50

Source :Nous-même, à partir du bilan condensé et synthétique.

Il ressort de ce tableau que l'OCC a une capacité de financement, car il y a des ressources naissantes de son exploitation.

III.2.3. Détermination de la trésorerie nette

Tableau N°9 : calcul de la trésorerie nette (en CDF)

T.N= FRN - BFR

Exercices

Rubriques

2010

2011

2012

FRN (1)

BFR (2)

-5 532 529 549,27

-9 523 111 112,35

-4 940 224 787,47

-7 798 220 755,04

-6 934 150 244,24

-10 328 706 984,50

TN (1) - (2)

3 990 581 563,08

2 857 995 967,57

3 394 556 740,30

Source :Nous-même, à partir du tableau N°6 et N°8

Il découle de ce tableau que l'OCC a disposé d'une trésorerie nette positive, cela signifie qu'il peut effectuer le placement à court terme, car il dispose d'une capacité de financement.

CONCLUSION

Nous voici au terme notre travail qui a porté sur l'Analyse de la performance financière d'une entreprise publique.Cas de l'Office Congolais de Contrôle, OCC en sigle, durant une période de 2010 à 2012.

Notre préoccupation s'est traduite par les questions suivantes :

- Comment se présente la situation financiere de l'Office Congelais de Contrôle?

- l'Office Congolais de Contrôle est-il performant au regard de ses paramètres financiers ?

Au vu de ces questions, nous avons émis les hypothèses ci-après :

- Compte tenu de l'évolution de ce secteur d'activité, l'OCC ne présenterait pas d'une bonne situation financière qui lui permettrait de subvenir à ses besoins ;

- l'OCC ne serait pas performant par rapport à ses paramètres financiers.

Pour vérifier ces hypothèses, nous avons fait recours aux méthodes et techniques suivantes :

- la méthode analytique ;

- la méthode descriptive ; 

- la technique documentaire ; 

- la technique d'interview libre ; 

Dans sa structure, notre travail est composé de 3 chapitres, hormis l'introduction et la conclusion. Le premier a traité l'aperçu général sur les concepts de base ; le deuxième s'est articulé sur la présentation de l'OCC, qui est notre cadre d'étude et le troisième chapitre a fait l'objet de l'appréciation de la performance financiere de l'OCC.

Après analyse, nous avons obtenu les résultats que voici :

- l'OCC a disposé d'un fonds de roulement négatif net durant toutes les années sous examens, c'est-à-dire les capitaux permanents n'ont pas pu couvrir les actifs immobilisés. Donc l'entreprise a recouru aux dettes à court terme pour financer son actif  et son actif circulant a été insuffisant pour couvrir toutes les dettes à court terme.

- l'OCC a disposé d'une capacité de financement,  car son besoin en fonds de roulement était négatif.

- l'OCC a disposé d'une trésorerie nette positive, car son fonds de roulement net était supérieur à son besoin en fonds de roulement durant toutes les années d'études.

Ces résultats viennent confirmer la première hypothèse car l'OCC a disposé d'un fonds de roulement net négatif durant les années d'études et infirmer la seconde hypothèse sur le fait que, l'OCC a une capacité de financement.

Compte tenu de ces résultats, nous suggérons à l'OCC, d'évaluer sa situation financiere, si la qualité de ces indicateurs est due à la conjoncture ou à la structure. Généralement, il convient donc d'examiner un renforcement des ressources stables.

Cette étude est une oeuvre humaine comportant des faiblesses ; raison pour laquelle, nous sollicitons l'indulgence de nos lecteurs.

BIBLIOGRAPHIE

I. 0UVRAGES

- A. CHANDLER,  Organisation et performance des entreprises, éd. de l'Organisation, Paris, 1992.

- A.CORHAY et M. MAPAPA, Diagnostic financier des entreprises, éd. de l'Université de Liège, Liège, 2008.

- A. DAYAN, Manuel de gestion financiere, éd. Markéting, volume 2, 1999.

- C. HOARAU, Maitriser le diagnostic financier, éd.3, paris codex 2010.

- J-LCHARROW et S.SEPARI, Organisation et gestion de l'entreprise, 2° éd. Dunod, Paris, 2001.

- M. MARCHESNAY, Economie d'entreprise, Paris eyrolles 1991.

II. COURS ET TRAVAUX INEDITS

- A. NGALULA KADIMA., Appréciation de la performance financière des entreprises publiques à travers leurs structures financières, Mémoire UNIKIN 2011-2012.

- M. MIMO NALWANGO., Analyse de la performance financière d'une entreprise hôtelière, Mémoire ISC 2008-2009.

- MANKUNZA, Cours de l'Analyse financière, URKIM, 2015-2016.

- O.MATUVANGA, Analyse d'équilibre financier minimum au sein d'une entreprise publique, Mémoire UPC 2009-2010.

III. SITOGRAPHIE

- www.petite-entreprise.net.

- www.TIFAWT.com.

- www.Wikipedia.com.

TABLE DES MATIERES

DEDICACE i

AVANT-PROPOS ii

SIGLES ET ABREVIATIONS iii

INTRODUCTION GENERALE 1

Problématique 1

Hypothèse 2

Choix et intérêt du sujet 2

Objectifs 2

Méthodologie du travail 3

Délimitation du sujet 3

Canevas du travail 3

CHAPITRE ². APERCU GENERAL SUR LES CONCEPTS DE BASE 4

Section ². Notion sur l'entreprise 4

².1.1. Définition de l'entreprise 4

².1.2. Importance de l'entreprise 4

².1.3. Objectif et Caractéristiques des entreprises 5

².1.3.1. Objectifdes entreprises 5

².1.3.2. Caractéristiques des entreprises 5

².1.4. Rôle des entreprises 5

I.1.5. Classification des entreprises 5

I.1.5.1. Selon la taille 6

I.1.5.2. Selon le régime juridique 6

².1.5.3. Selon le secteur d'activité 6

².1.5.4. Selon la forme 7

Section II. Notion sur la performance financiere d'une entreprise 7

².2.1. Définition de la performance 7

².2.2. Objectif de la performance 9

².2.3. Caractéristiques d'une entreprise performante 9

Section ²²². Notion surl'analyse financiere 10

².3.1. Définition de l'analyse financiere 10

I.3.2. Objectifs de l'analyse financiere 10

².3.3. Importancede l'analyse financiere 10

I.3.4. Restructuration du bilan comptable 11

I.3.5. Présentation financière du bilan 11

I.3.5.1. Bilan condensé 11

I.3.5.2. Bilan synthétique 12

I.3.5.3. Tableau de cristallisation 12

².3.6. Etude de l'équilibre financier 12

I.3.6.1. La règle rationnelle de l'équilibre financier 12

I.3.6.2. Le fonds de roulement net 13

Définition du fonds de roulement net 13

Appréciation du fonds de roulement net 13

I.3.6.3. Besoin en fonds de roulement 14

Définition du besoin en fonds de roulement 14

Appréciation du besoin en fonds de roulement 14

I.3.6.4. La trésorerie nette 15

CHAPITRE II. LA PRESENTATION DE L'OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE 16

Section I : Dénomination et Nature Juridique 16

Section II. Localisation et Historique 16

II.2.1. Localisation 16

II.2.2. Historique 16

Section III. Missions et objectifs 17

II.3.1. Missions 17

II.3.2. Objectifs 18

Section IV. Tutelle, Structure Fonctionnelle et Organisationnelle 18

II.4.1. Tutelle 18

II.4.2. Structure fonctionnelle 18

Le Conseil d'Administration 19

La Direction Générale 20

Le Collège des Commissaires aux Comptes 21

II.4.3. Structure organisationnelle 22

Départements centraux 22

Fonction technique 22

Fonction de Coordination 23

Fonction de Support 23

Fonction Management et Organisation 24

Fonction financière 24

Directions Provinciales 24

Direction provinciale de Kinshasa 24

Direction provinciale du Bas-Congo 25

Direction de l'Est 25

Direction Provinciale du centre 25

Direction Provinciale du Kasaï-Oriental 25

Direction Provinciale du Nord-Kivu 25

Direction Provinciale du Provinciale Orientale 25

Direction Provinciale de l'Equateur 25

Direction Provinciale du Katanga 25

II.4.4.Organigramme de l'office congolais de contrôle 26

CHAPITRE III. APPRECIATION DE LA PERFOMANCE FINANCIERE DE L'OCC 27

Section 1. Présentation des matériels d'analyse 27

III.1.1. Présentation financière du bilan 27

Bilan condensé 27

Bilan synthétique 28

Tableau de cristallisation 29

Section 2. Analyse proprement dit de l'appréciation de l'analyse financière de l'OCC 30

III.2.1. Détermination du fonds de roulement net 30

Par le haut du bilan 30

Par le bas du bilan 30

III.2.2. Détermination des besoins en fonds déroulement 31

III.2.3. Détermination de la trésorerie nette 31

CONCLUSION 32

BIBLIOGRAPHIE 34

TABLE DES MATIERES 35

* 1 C. HOARAU, Maitriser le diagnostic financier, éd. codex paris 2010, p9

* 2 Idem, p80

* 3 A. CORHAY et M. MAPAPA, Diagnostic financier des entreprises, éd. de l'Université de Liège, Liège, 2008, p71.

* 4A. NGALULA KADIMA, Appréciation de la performance financière des entreprises publiques à travers leurs structures financières, Mémoire UNIKIN 2011-2012, p14

* 5 Idem, p15

* 6 Jean-Luc CHARROW, Sabine SEPARI, organisation et gestion de l'entreprise, 2° éd. Dunod, Paris, 2001, p7

* 7 www.Wikipedia.com, Entreprise.

* 8 www.TIFAWT.com, l'entreprise : définition, finalités et classification.

* 9 A.D. Chandler, Organisation et performance des entreprises, éd. de l'Organisation, Paris 1992, P21.

* 10M. MARCHESNAY, Economie d'Entreprise, Paris eyrolles, 1991, P38.

* 11 A. NGALULA KADIMA, op.cit, p8

* 12 www.petite-entreprise.net, définition de la performance des entreprises, 2013

* 13 A. DAYAN, manuel de gestion financiere, Ed. Marketing, volume 2, 1999, p59

* 14 Wikipédia, op.cit.

* 15 A. NGALULA K., op.cit, p29

* 16 O. MATUVANGA, Analyse d'équilibre financier minimum au sein d'une entreprise publique, Mémoire UPC 2009-2010, p21

* 17 MANKUNZA, cours de l'Analyse financière, URKIM, 2015-2016, p58

* 18 A. NGALULA K.,op.cit., p36

* 19 M. MIMO NALWANGO, Analyse de la performance financière d'une entreprise hôtelière, Mémoire ISC 2008-2009, p59

* 20 MANKUNZA, op.cit., p66

* 21 Idem, p67

* 22 Données ou informations obtenues à la division de documentation/DPD de l'OCC, Kinshasa 2014






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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry