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à‰tude des facteurs de dégradation de la forêt communautaire de Kandia dans le département de Vélingara et stratégie de gestion.

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par Moussa Mamadou BALDE
Gaston Berger de Saint-Louis (Sénégal) - Master 2 2012
  

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Chapitre 3 : Le Cadre méthodologique

La méthodologie adoptée peut être divisée en trois étapes: la recherche documentaire, le travail de terrain et enfin l'analyse et le traitement des données recueillies.

1. La recherche documentaire

C'est la première étape de ce travail qui a conduit à consulter différentes sources documentaires sur la question. De prime abord, il faut souligner qu'il existe de nombreuses publications en ce qui concerne la dégradation des ressources naturelles et les stratégies mises en oeuvre pour lutter contre le phénomène. C'est dans ce vaste champ que s'inscrit la question de la dégradation des ressources forestières dans la Communauté rurale de Kandia.

Traitant la question de la dégradation des ressources naturelles dans un ouvrage collectif intitulé « Le Sahel en lutte contre la désertification : leçons d'expériences (CILSS, 1989), René M. Rochette fait la distinction entre la sécheresse et la désertification. Selon lui, la première notion est « une insuffisance de pluie par rapport à une quantité moyenne qui, en un lieu déterminé, permet habituellement le fonctionnement normal de l'écosystème et, en particulier la croissance normale des êtres vivants ; la seconde est une dégradation sans cesse élargie et aggravée du capital écologique, c'est-à-dire une diminution de la quantité et de la capacité productive des ressources en eau, sol, végétation et faune que les hommes exploitent pour vivre ». Pour ce même auteur cette dégradation est causée soit par la sécheresse, soit par l'action de l'homme ou le plus souvent les deux en même temps. Dans le cas du Sahel, la sécheresse a joué un rôle important dans cette dégradation.

Guy DI Méo dans le chapitre Quelles énergies domestiques pour les populations urbaines d'Afrique-Noire ? in Énergie populaire dans le tiers monde ENDA (Environnement Afrique n° 20-21-22 Vol V.4 Vol VI, 1-2 1998) analyse le rôle du bois et de ses dérivés énergétiques dans la consommation des ménages sénégalais. Il met en lumière les dangers que cette exploitation représente pour les écosystèmes forestiers à travers les ponctions effectuées en vue de la récupération du bois de feu ou du charbon de bois en rapport avec l'augmentation de la population. Selon cet auteur, les besoins de Dakar en charbon durant cette période entrainaient la destruction annuelle de 15.000ha de forêt soudano-guinéenne dans l'Est et le Sud du pays. Donc on remarque ici que les activités anthropiques représentent un facteur non négligeable dans le recul du couvert végétal. En outre Michel Petit (1990) dans son ouvrage intitulé Géographie physique tropicale : approche aux études du milieu aborde également la question de l'introduction de l'homme dans les écosystèmes naturels ; autrement dit, le problème de la charge anthropique sur les milieux naturels. Selon lui, une telle « étude ne

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peut mettre en oeuvre une méthodologie spécifique puisque le chercheur doit s'attacher à débrouiller un écheveau complexe d'interrelations ; seule une étude systémique permettra d'apprécier le sens de l'évolution du milieu. » Mais au-delà de cette approche, il identifie les causes majeures de la dégradation des forêts parmi lesquelles on peut citer le manque de terres, les feux de brousse, le surpâturage, l'exploitation forestière entre autres... Dans ce même ordre d'idées, l'auteur souligne que dans certains cas les forêts sont attaquées depuis leur marges mais aussi de l'intérieur par l'agriculture itinérante et pour l'exploitation du bois. A titre d'exemple, « les savanes enclavées du Mayombe congolais ont livré une industrie humaine d'environ 5000 ans. Mais, si la culture sur brulis n'a longtemps été responsable que des traumatismes temporaires, le raccourcissement, et surtout la suppression de la jachère engagent une évolution irréversible. Derrière l'agriculture, l'érosion ne laisse que les racines du profil pédologique et l'aire, dés lors vouée à la pâture extensive, est définitivement ruinée ». Toutefois, Michèle Petit montre que l'homme peut également être un restaurateur de la nature grâce aux aménagements qu'il réalise ».

Par ailleurs, Dupriez Hugues et Philipe de Leener (1990) analysent les mécanismes du ruissellement ainsi que de l'érosion hydrique. Ils mettent en évidence l'importance de l'eau pour la matière vivante animale, humaine et végétale surtout dans les milieux arides. En effet, vu sous l'angle des productions végétales et animales, l'eau apparait comme un facteur limitant important. La présence de l'eau dépend des climats qui sont incontrôlables et lorsqu'elle est présente, ses comportements naturels tendent constamment à modifier l'ordre de la terre et de la végétation, parfois même de façon catastrophique. Ceci permet d'avoir une idée sur les conséquences néfastes que peut entrainer une sécheresse sur la végétation. On apprend aussi dans cet ouvrage que « certaines espèces végétales percevant les rigueurs de l'économie en eau, sont capables de stocker celle-ci lorsqu'elle est disponible dans leurs tiges, leurs feuilles ou leurs fruits, afin de prolonger leur propre existence aussi longtemps que la chaleur torride le leur permet ».

Quant à Hamed Sow dans son ouvrage Le bois-énergie au Sahel : environnement et développement (1990), il identifie deux causes de la déforestation au Sahel. Tout d'abord, il affirme que la déforestation peut être causée par des facteurs climatiques (sécheresse, ensablement) contre lesquels peu de choses ne pouvaient être entreprises pour le moment. Mais selon lui, ce sont les hommes du Sahel qui sont eux-mêmes souvent à la base de la disparition de leur patrimoine forestier. Les causes de la déforestation diffèrent selon que l'on est en milieu rural ou urbain. Par exemple « en milieu rural, le phénomène trouve son origine

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dans la crise des systèmes de production traditionnels. Crise, en ce sens que ces systèmes n'ont pas pu s'adapter à l'évolution de la société. Pour faire face à la croissance démographique et à la demande urbaine, leurs techniques de production traditionnelles auraient du être améliorées, l'agriculture et l'élevage intensifiés afin d'augmenter leur productivité. Au lieu de cette mutation, la réponse de la société a été une surexploitation de ses ressources naturelles : les défrichements ont été intensifiés, les temps de jachère réduits, les surpâturages accélérés, les feux de brousse mal contrôlés : 8 ».

Au total, la lecture de ces différents ouvrages a permis de se faire une idée des causes principales de la dégradation des ressources forestières. On peut résumer les causes en deux facteurs majeurs qui sont d'ordre physique (sécheresse et érosions) et d'ordre anthropique (agriculture, feux de brousse, exploitation forestière...). Il faut souligner que d'autres auteurs se sont intéressé à la question mais en insistant sur les stratégies de lutte contre le phénomène de dégradation des ressources naturelles. A ce titre, Frédéric Bourdier dans un chapitre nommé : la Nature apprivoisée : « symbolisme et savoir technique chez les populations nord-est cambodgien, 1998 » in Rossi G. (sous la direction), Gestion des ressources et dynamiques locales au sud montre comment certains groupes ethniques du Cambodge tirant principalement leurs ressources des produits de la forêt et de la mise en culture provisoire de parcelles défrichées sont parvenus à sauvegarder leur cadre de vie. En effet, « ces sociétés ont su au cours des siècles d'expériences, maitrisé leur environnement en parvenant à cultiver ce qui est nécessaire pour leur survie tout en puisant ce dont elles avaient besoin dans leur écosystème physique, et en reconnaissant les limites de ce qui était possible, et pensable d'extraire du milieu naturel ». C'est un exemple qui peut servir de modèle dans le cadre d'une stratégie de gestion durable des ressources naturelles.

Mais il faut mentionner aussi qu'il y'a un certain nombre de documents qui abordent la question au niveau national. Par exemple, en ce qui concerne le rapport du Ministère de l'environnement et de la protection de la Nature (2005) intitulé : l'état de l'environnement au Sénégal, il identifie les différents facteurs qui sont à l'origine de la dégradation des terres. Parmi ces derniers, il y'a la poussée démographique qui a entrainé une « extension des terres de cultures et une pression accrue sur les ressources forestières avec la forte demande en charbon des villes ». En plus de cela, l'érosion éolienne et hydrique fragilisent la « couche arable contribuant ainsi à la dégradation de la structure du sol ».

En plus, le document, la Politique Forestière du Sénégal (2005) fait un historique des différentes politiques menées dans le sous-secteur forestier depuis les indépendances en

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identifiant les causes majeures de dégradation. On note, outre l'absence d'inventaires nationaux du potentiel forestier, les tendances suivantes : réduction des superficies boisées, baisse de la richesse floristique, réduction de densité et changement de structure de la végétation, baisse des productions forestières non ligneuses, forte variation de la production des pâturages (p.7). Pour inverser cette tendance, ce document énonce les grands axes d'intervention dans ce domaine d'ici à 2025. Parmi les grands axes stratégiques, on peut citer : l'aménagement et la gestion rationnelle des ressources forestières et fauniques, le renforcement des capacités des collectivités locales et des organisations communautaires de base (OCB), le renforcement des capacités du service forestier, le développement de la foresterie privée ainsi la foresterie urbaine et péri-urbaine.

Par ailleurs, la question de la dégradation des ressources forestières a bénéficié de la curiosité de jeunes chercheurs. Il s'agit entre autres du mémoire de maitrise de S.Thiaw, 1998 qui a pour titre : Exploitation forestière et suivi des ressources ligneuses dans la Communauté rurale de Maka-Kolibantang ou du travail de M. A. Kandé en 2007 portant sur : Contexte et conséquences de l'exploitation forestière dans la Communauté rurale de Mampatim (arrondissement de Dabo).Tous ces travaux se sont focalisé sur l'évolution de la filière de charbon du bois au Sénégal avant de se spécifier sur les réalités de chaque zone étudiée.

Ainsi la lecture des différents documents a permis de faire l'état de la recherche sur la question de la dégradation des ressources naturelles au Sénégal et plus particulièrement sur la dégradation du couvert végétal.

De façon plus proche de notre zone d'étude, le Plan d'action environnemental de la région de Kolda élaboré pour la période 2007-2009 ainsi que l'étude de Aliou Cissé en 2008 dans le cadre de son mémoire de master1 sur la dégradation des paysages végétaux et gestion durable des ressources naturelles : exemple du massif forestier de Thiéwal dans la communauté rurale de Sinthiang Koundara (département de Vélingara) ont montré l'état de l'environnement ainsi que les principaux facteurs de sa dégradation dans la région de Kolda de manière générale et dans la C.R de Sinthiang Koundara.

Une autre étude menée par une équipe de chercheurs de l'UCAD : péjoration climatique et dégradation des formations forestières en Haute- Casamance est très intéressante car elle analyse le lien entre la péjoration climatique et la dégradation des formations forestières en Haute-Casamance plus particulièrement dans les zones classées de Guimara au nord et Kayangua au sud du département de Vélingara. Les auteurs utilisent des données climatiques recueillies au niveau des stations de Kolda et de Vélingara durant la période 1951-2000.Ainsi il s'agit des précipitations, des températures, de l'évapotranspiration pour arriver à une

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conclusion selon laquelle la « péjoration des conditions climatiques en Haute-Casamance a pour effet, la fragilisation quasi générale de la couverture végétale ».Mais selon cette même étude, les facteurs climatiques ne sont pas les seuls responsables de la dégradation de la couverture végétale en Haute-Casamance, les actions anthropiques ont aussi un « impact certain ». Donc ce modèle d'analyse développé dans le cadre de la dégradation des ressources végétales est parfaitement adaptable à notre zone d'étude pour identifier les différents éléments climatiques qui sont imputables à ce phénomène.

Dans l'ensemble, on remarque que plusieurs auteurs se sont intéressés à la dégradation des ressources naturelles ainsi que les stratégies mises en oeuvre pour sa lutte. D'ailleurs, il y'a certains documents qui tentent de faire le bilan des différentes stratégies et approches de gestions des ressources naturelles menées depuis ces dernières années en Afrique avec l'appui des bailleurs de fonds.

Ainsi on peut se référer à Roe D., Nelson F. et Sandbrook C. (sous la dir.), 2009. La gestion communautaire des ressources naturelles en Afrique : impacts, expériences et orientations futures, rapport publié par l'institution international pour l'environnement et le développement financé par le gouvernement français. C'est un document très riche qui traite la question de la gestion des ressources naturelles à l'échelle du continent africain en s'appuyant sur les nombreux travaux disponibles sur la question depuis ces 20 dernières années. La synthèse panafricaine présentée (impacts, expériences et orientations futures) de la GCRN met en relief la gamme diverse des formes de participation communautaire à la gestion des ressources naturelles qui ont fait leur apparition aux quatre coins du continent au cours des vingt dernières années. On découvre également à travers ce rapport que la GCRN « signifie des choses différentes pour différents acteurs à différents endroits de l'Afrique sub-saharienne ». On note une diversité des définitions concernant la GCRN selon les pays et les acteurs impliqués. Par exemple, dans la plupart des pays en Afrique de l'Ouest et Centrale, la GCRN est interprétée par les autorités gouvernementales, les bailleurs, les agences donatrices et les ONG comme un partage des bénéfices ou un travail de proximité entre les parcs nationaux et les communautés adjacentes. Cette forme de travail de proximité et de partage des bénéfices est aussi une caractéristique de certaines approches de gestion des aires protégées dans les pays d'Afrique de l'Est. En Afrique australe, la définition la plus claire qui puisse être donnée de la GCRN est en termes de la délégation des droits à prendre des décisions de gestion et à accaparer les bénéfices, en ce qui concerne les ressources situées sur les terres communales.

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Un autre élément est que les diverses formes de GCRN et leurs nombreuses adaptations au niveau local ont beaucoup diversifié les approches de gouvernances des ressources naturelles en Afrique subsaharienne. En outre, la GCRN a enregistré des résultats intéressants au plan écologique, économique et institutionnel.

Toutefois, il semble que les pays anglophones ont une longueur d'avance sur les pays francophones. On remarque également que c'est l'approche GT (gestion des terroirs) qui a dominé dans les anciennes colonies françaises. Néanmoins, malgré ces résultats nationaux notables, il subsiste des défis importants pour la GCRN. Globalement, il reste relativement peu de cas où les communautés obtiennent l'autorité formelle sur les terres et les ressources naturelles qui s'y trouvent. Le contrôle centralisé des ressources naturelles persiste malgré le changement observé partout dans la rhétorique sur la gestion des terres et des ressources. Dans certains cas, les tendances indiquent plutôt une consolidation centrale du droit à utiliser et distribuer les ressources précieuses comme la faune et le bois.

Toujours selon le même rapport, les conflits entre les groupes locaux et d'autres acteurs plus puissants, y compris les agences publiques et les investisseurs du secteur privé, sont encore répandus dans l'ensemble du continent et connaissent, souvent, une intensification. Il y a de puissants facteurs économiques et politiques qui incitent les élites politiques et les bureaucraties centrales à consolider leur contrôle sur les ressources naturelles. Il faut signaler aussi que des conflits supplémentaires découlent des différences relatives aux objectifs prioritaires de la gestion, tels qu'ils sont perçus - l'échelle la plus appropriée à laquelle mener la gestion d'un point de vue écologique correspond rarement à l'échelle la plus appropriée d'un point de vue social ou économique.

Afin d'aborder ces défis mentionnés (mais en réalité plus nombreux dans le document) et des modèles plus résilients et plus durables de GCRN dans ces contextes africains divers et variables, le rapport met en relief un certains nombre de conclusions basées sur les expériences de GCRN. L'une des conclusions de ce rapport est que l'on ne parviendra à favoriser le développement de communautés rurales prospères, qui assurent une gestion durable de leurs terres et ressources naturelles que lorsque la GCRN donnera la priorité aux intérêts, au rôle des individus et aux capacités locaux.

Dans l'ensemble, le document est très intéressant car l'expérience de GCRN offre des enseignements utiles pour les processus futurs de réforme agraire, en plus de fournir des modèles décentralisés d'utilisation des ressources naturelles qui sont pertinents dans le contexte de l'adaptation aux changements climatiques, de la lutte contre la désertification et de la conservation de la biodiversité. Toutefois même, s'il nous a permis d'avoir une idée

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générale des différentes approches menées dans le cadre de la gestion des ressources naturelles, il est important de noter que les exemples développés ne concernent pas directement le Sénégal et encore moins notre zone d'étude. L'échelle que les auteurs ont utilisée est très grande pour une analyse plus fine de la question au Sénégal.

Dans cette même lancée, Philippe Lavigne Delville (2001) réalise un rapport commandité par l'agence française de développement intitulé : Quelle gouvernance pour les ressources naturelles ? La gestion des ressources renouvelables dans le contexte de la décentralisation en Afrique de l'ouest. Cette étude fait un « état des connaissances et des débats à partir des différentes publications sur la gestion des ressources renouvelables et d'analyse socio-anthropologique sur les modes effectifs d'accès et de contrôle des ressources en Afrique de l'ouest, sur la question foncière et sur les enjeux de la décentralisation administrative ».

Notons enfin que le Plan d'action forestier pour l'aménagement Forestier l'approvisionnement durable en énergie domestique de la région de Kolda aborde la question dans le sens de faire un inventaire du potentiel forestier régional existant et de procéder ensuite à aménagement de ces massifs avec l'appui des bailleurs de fonds. C'est dans ce cadre d'ailleurs qu'une expérience a été menée avec la communauté rurale de Dioulacolon où ce sont les populations locales qui ont désormais pris les devants dans la filière d'exploitation du charbon de bois.4

Il faut dire qu'il existe un nombre important de publications sur la question et d'ailleurs très intéressantes. Ceci témoigne de l'enjeu de ce thème dans un contexte où l'environnement est de plus en plus pris en compte dans le cadre du développement durable. Mais, l'ensemble de ces documents ne nous a pas permis d'avoir un aperçu sur l'état de la dégradation des ressources forestières dans la C.R de Kandia. Les ouvrages lus traitent la question de façon générale Il n'ya pas une documentation fournie par rapport à notre zone d'étude. Les analyses faites sur le sujet abordent la question dans un cadre spatial soit très vaste (échelle africaine ou nationale), soit dans une zone géographique qui ne concerne pas directement notre terrain d'étude. D'où l'intérêt de faire une analyse du processus de dégradation à une échelle plus réduite (notre zone d'étude) pour mieux saisir tous les mécanismes du phénomène.

4Il s'agit d'un projet financé par le PERACOD et qui met les populations locales au coeur du dispositif d'exploitation et de gestion des recettes issues de la vente du charbon de bois. Pour plus de détails, voir plan le d'aménagement forestier de Dioulacolon, département de Kolda.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci