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Le bicaméralisme du parlement congolais. Ses justifications et considérations.

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par DORIS NGINDU LUSE
Université Presbytérienne Sheppard et Lapsley du Congo"UPRECO" - Diplôme de graduat en Droit, Département de Droit Public 2015
  

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CRITIQUES ET SUGGESTIONS

1. Critiques

Avant de passer aux critiques, montrons que notre souci n'est pas de détruire ce qui est prévu dans le texte constitutionnel, mais il sera bien sûr une étude critique de tout ce qui se passe qui dans des réalités quotidiennes, sociales et juridiques.

En ce qui concerne les critiques, nous disons que la constituant de 2006 n'a pas bien définie le régime politique dans lequel les citoyens congolais devaient appartenir mais il les a laissé dans une ambigüité. Et aussi par rapport aux droits dévolus au Président de la République, la constitution lui a accordé top d'attributions comme pour dire qu'il touche dans presque tous les domaines de la vie politique comme si nous étions dans le régime du type présidentiel et cela en violation du principe de séparation des pouvoirs. La libre administration des provinces telle que prônée par la loi n'est pas respectée parce que tout est régi seulement par le pouvoir central.

2. Suggestions

Dans le travail sous examen, il sied de démontrer qu'en vertu du principe de séparation des pouvoirs, la constitution n'accorde pas trop d'attributions au Président de la République ; que les provinces reconnues libres puissent s'administrée librement sans dépendre ni attendre l'avale du pouvoir central ;

CONCLUSION GENERALE

Nous voici arrivé de travail scientifique qui s'intitule : « le Bicaméralisme du Parlement Congolais : ses Justifications et Considérations ». Hormis l'Introduction et la Conclusion générale, le présent travail comprend trois chapitres : le premier a porté sur les considérations générales, dans lequel nous avons définit quelques concepts clés comme le Bicaméralisme, le Parlement, la Justification et la Considération. Et le second a analysé le régime politique institué par la constitution de RD Congo du 18 février 2006, où nous avons fait observé que l'actuelle constitution de la RD Congo a instauré un régime qui n'est pas présidentiel et qui va à l'encontre du régime parlementaire, c'est-â-dire un régime pur hybride, ambigu et bâtard.

Cependant, il y a lieu de noter que l'opération de classification de régimes politiques requiert une certaine méthode. Mais en fait, les classifications sont choisies et élaborées par les juristes eux-mêmes à partir des matériaux vivants qui leur sont donnés (par exemple la présence de régimes dont les parlementaires et le président de la République sont élus au suffrage universel direct, et le Gouvernement responsable devant le Parlement). Une terminologie adaptée serait la bienvenue pour désigner ce type de régime particulier et répandu, en présence duquel on se trouve, à la lecture des constitutions des pays d'Europe. Il s'agit du régime parlementaire bi représentatif. Selon Marie-Anne Cohendet, « parmi les régimes qui connaissent une séparation des pouvoirs (au sens de la distinction des fonctions) : un régime parlementaire est celui dans lequel le Gouvernement est responsable devant le Parlement. Il est mono représentatif quand les parlementaires sont les seuls élus directs du Peuple au sommet de l'État (ex. Grande-Bretagne). Il est bi représentatif quand les citoyens sont représentés par deux organes élus au suffrage universel direct, les parlementaires et le Président». Il est donc possible de qualifier ce régime particulier et de le rapprocher de la classification classique sous une appellation améliorée: « régime parlementaire bi représentatif ». La doctrine pourtant, a peiné à intégrer ce régime dans les classifications habituellement proposées, d'autant plus qu'elle a tenté de rendre compte en même temps de la tendance au présidentialisme observable dans certains de ces systèmes politiques. Cela a abouti, à partir de l'exemple français dont il a beaucoup été question, à des appellations aussi variées que : régime mixte, hybride, « présidentiel »(avec quelques limitations),

Comme nous venons de le dire dans le titre précédent, la constitution de la République Démocratique du Congo du 18 février 2006 s'aperçoit dans le classement du régime politique dit parlementaire bi représentatif pour deux critères retenus par Marie-Anne Cohendet par la double représentation de la nation par deux organes élus au suffrage universel direct, en l'occurrence l'Assemblée Nationale et le Président de la République.

Le troisième chapitre qui est le socle de ce travail s'est articulé autour des justifications et considérations de ce Bicaméralisme en montrant les raisons pour lesquelles est institué ce Parlement Bicaméral et les fonctions que jouent ces deux chambres du Parlement en matière d'élaboration des lois, de ratification des traités ; et vis-à-vis du gouvernement en contrôlant ses activités.

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