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Les obstacles au développement liés au système éducatif national. Cas de l'université pédagogique nationale(UPN).

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par Deltard Risasi Ongondjo
Universite Catholique du Congo (UCC) - Diplome Spècial en Economie et Dèveloppement 2015
  

Disponible en mode multipage

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EPIGRAPHE

« L'éducation est le logiciel de

l'ordinateur central qui
programme l'avenir des sociétés ».

Joseph Ki-Zerbo

II

DEDICACE

Ce travail est dédié à

Lucette Diasuka Risasi, Heaven Risasi, Yohann Risasi, Berdi Risasi, Richard Risasi Etutu Lipaso et Bernadette Basila Risasi

dont les soutiens et l'affection me donnent des raisons d'espérer.

RISASI ONGONDJO Deltard

III

RISASI ONGONDJO Deltard

REMERCIEMENTS

Au seuil de ce travail qui sanctionne la fin de notre cycle de Diplôme Spécial en Economie de Développement à l'Université Catholique du Congo (UCC), nous avons le devoir de remercier tous ceux qui nous ont apporté un soutien pour son l'élaboration.

Nous remercions, de prime abord, le pouvoir organisateur, le comité de Direction, toutes les autorités académiques, scientifiques et, le personnel administratif et ouvrier de l'Université, pour leurs dévouements tout au long de la formation dont nous avons été bénéficiaire.

Aussi, voudrions-nous témoigner notre reconnaissance au Professeur RAMAZANI BIN SABITI Jean-Paul qui bien vouloir nous diriger, malgré ses multiples occupations professionnelles. Sa rigueur et ses conseils ont été d'un concours appréciable, pour l'aboutissement heureux de cette oeuvre scientifique.

Qu'il nous soit permis d'exprimer notre gratitude aux autorités académiques, scientifiques et administratives de l'Université Pédagogique Nationale (UPN), pour nous avoir facilité l'accès à l'information et à la formation.

De même, que les condisciples, compagnons de tous les jours avec qui nous avons partagé des moments de joie et d'épreuve, trouvent à travers cette phrase l'expression profonde de notre gratitude.

En outre, nous pensons à Nerha Risasi, Richard Risasi, Emmanuel Risasi, Lili Risasi, Léonie BUBU, Arlon Diasuka, et les Familles Risasi, Basila, Labulu pour le soutien manifesté à notre humble personne.

Enfin, que tous ceux dont les noms ne sont pas cités ici, mais qui ont contribué à la réalisation de cet ouvrage, trouvent à travers cette phrase l'expression de notre reconnaissance et de notre amitié.

iv

LISTE DES TABLEAUX

Tableau n° 1 : Structure du système éducatif congolais 19

Tableau n° 2 : Bâtiment du rectorat 49

Tableau n° 3 : Bâtiment administratif 49

Tableau n° 4 : Bâtiment académique 50

Tableau n° 5 : Bâtiment imprimerie 50

Tableau n° 6 : Nombres de pavillons 51

Tableau n° 7 : Nombres de bureaux et salle des cours 54

Tableau n° 8 : Personnel académique et scientifique 56

Tableau n° 9 : Agents administratifs 57

Tableau n° 10 : Effectif des étudiants inscrit à l'UPN 69

V

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

BAP : Brevet d'aptitude professionnelle

CADECO : Caisse générale d'épargne du Congo

CAP : Certificat d'aptitude professionnelle

CEPSI : Centre d'étude sur la paix et la sécurité

internationale

CSP : Cycle de spécialisation professionnelle

CP : Chef de promotion

DEA : Diplôme d'étude approfondi

DES : Diplôme d'étude supérieure

EPSP : Enseignement Primaire Secondaire et

Professionnel

ESU : Enseignement Supérieur et Universitaire

FMI : Fond monétaire internationale

IPN : Institut Pédagogique Nationale

Km : Kilomètre

MESU : Ministère de l'Enseignement Supérieur et

Universitaire

MECRECO : Mutuelles d'épargne et de crédit du Congo

MONUSCO : Mission de l'organisation des nations unies

pour la stabilité en République Démocratique du Congo

NTIC : Nouvelle technologie de l'information et de la
communication

ONG : Organisation non gouvernementale

vi

ONU : Organisation des nations unis

PIB : Produit intérieure brut

PNUD : Programme des nations unies pour le

développement

PRESU : Programme d'enseignement supérieur et
universitaire

RDC : République Démocratique du Congo

REGIDESO : Régie de distribution d'eau

SIC : Science d'information et de la communication

SNEL : Société nationale d'Electricité

TENAFEP : Teste de fin d'études primaires

UNAZA : Université Nationale du Zaïre

UNESCO : Organisation des nations unies pour

l'éducation, la science et la culture

UPN : Université Pédagogique Nationale

1

INTRODUCTION GENERALE

1. ETAT DE LA QUESTION

Vers la fin des années 1970, une dizaine d'années après sa première réforme amorcée en 1969, le président Mobutu faisait remarquer que « notre système éducatif est un immense appareil en très mauvais état, auquel nul ne sait remédier... Le manque d'évolution entre l'enseignement et la croissance économique crée des tensions sociales de plus en plus graves. Car sur le marché de l'emploi, il y a des diplômes en surnombre, et dans d'autres domaines le déficit en cerveau sera difficile à combler... Nous devons procéder non à une réforme de l'enseignement mais à une révolution du système1 ».

Cette déclaration du président Mobutu peut être considérée comme un constat d'échec d'un système éducatif inadapté aux besoins réels du pays et aux objectifs du développement. Bien avant cette déclaration, les responsables de l'éducation nationale avaient déjà ressenti la menace. Ils ont initié la première réforme du système d'enseignement en 1968, puis en 1971. Cette dernière sera fondée sur quatre principes de l'enseignement supérieur, la concentration des pouvoirs, la spécialisation des établissements, et la professionnalisation de l'enseignement.

Cependant, « l'université dans notre pays n'a pas été engendrée par notre société, nous l'avons reçue en héritage, toute pétrie d'une idéologie qui charrie déjà dans son sillage un projet de société ; celle-là même qui l'a engendrée. Il s'agirait peut-être d'apprivoiser cette université et de l'adapter à nos besoins propres, à défaut d'une transformation radicale problématique et dont les commandes du processus décisionnel nous échappent2 ».

Le système éducatif ne semble pas avoir l'influence sur le rayonnement souhaité du développement du pays, avec un si grand nombre d'universités, le pays devait quand même pouvoir progresser rapidement. Apparemment, le produit fini ne répond pas assez à l'attente justifiée du pays.

1MOBUTU SESE SEKO, Cité par ISANGO W, Réflexions sur la nouvelle réforme de l'enseignement supérieur et universitaire dans Zaïre-Afrique n°158, 1981, p 491

2 GAMBEMBO GAWIYA-A-GANZAZI, L'université et développement, leçon d'un colloque tenu à lubumbashi, dans Zaïre-Afrique n° 172, 1983, p 95

2

« L'utilisation de plus des sociologues et psychologues s'accompagne d'une dégradation de notre enseignement et de la délinquance, plus de médecins et pharmaciens nationaux signifient aussi plus de problèmes de santé et coûts élevés des médicaments ; plus d'agronomes égale augmentation des importations alimentaires, un plus grand nombre d'économistes et spécialistes en ce qu'on a nommé sciences du développement se remarque par un sous-développement accru ; plus d'ingénieurs en sciences appliquées entraîne moins de productions nationales, plus de juristes et criminologues est synonyme de plus d'injustices et de crimes...Plus, il y a des spécialistes universitaires utilisés moins les résultats sont probants, plus les problèmes sont aggravés, y compris dans la production de connaissances c'est-à-dire dans l'entreprise universitaire elle-même3 ». "C'est ici que vient en force la question de savoir quels sont les obstacles au développement liés au système éducatifs nationale ?".

Eu égard à ce qui précède, il apparaît clairement que le système éducatif congolais constitue un réel obstacle au développement. Ces différentes réformes initiées ont plus abordé la question des structures de nos établissements d'Enseignement Supérieur et Universitaire et non celui de la nature de cet enseignement, de ses qualités et de ses implications. Notre système éducatif doit alors être au service de l'homme et de la société. Un système éducatif qui lutte contre la médiocrité. « Seule une élite scientifique, intellectuellement et moralement bien formée est garante d'une indépendance réelle et entière4 ».

2. REVUE DE LA LITTERATURE

En vue de nous imprégner, plus particulièrement, des travaux réalisés sur les obstacles au développement liés au système éducatif national, cas de l'Université Pédagogique Nationale, notre investigation nous a conduit dans certaines bibliothèques de la ville de Kinshasa, où nous y avons deux mois durant, compulsé des registres et répertoires et passé en revue des travaux (livres et

3BONGELI. E. L'université et sous-développement au Zaïre, ou la spécialisation de l'incompétence, dans Analyses sociales. Kinshasa, volume1, n° 1, 1985, p 26

4BAKOLE WA ILUNGA. Université et développement rural, dans Zaïre-Afrique, 1984, p 4

3

mémoires de licence). A ce stade, certains travaux ont retenu notre attention.

a) En ce qui concerne les ouvrages publiés, nous en avons retenu quatre principaux ci-dessous présentés :

? « Education en République Démocratique du Congo5 ». BONGELI YEIKELO YA ATO E. L'auteur fait un tour d'horizon des grands défis qui se posent dans notre pays : des filières de formations appropriées pour que les cerveaux produits par le système éducatif congolais soient réellement utiles et pratiquement utilisables en République Démocratique Congo.

? « L'école trahie6 ». EKWA bis ISAL M. Il analyse, en survol rapide, la situation actuelle du système éducatif congolais et établit la responsabilité de l'école dans la dégradation du pays.

? « L'enseignement universitaire et supérieur au Congo-Kinshasa, défis et éthique 7». MATANGILA MUSADILA, L. Il met l'accent sur la reconstruction nationale en général et celle du système éducatif congolais en particulier qui exige la mise en oeuvre d'une politique de bonne gouvernance.

? « Le défi de l'éducation pour tous en République Démocratique du Congo8 ». KONDANI KOWIANDE F. Il a parlé sur L'ensemble de processus d'apprentissage, formel ou autres, grâce auquel les individus considérés comme adultes dans la société dans laquelle ils appartiennent développent leurs aptitudes, enrichissent leurs connaissances et améliorent leurs qualifications techniques ou professionnelles ou les réorientent en fonction de leurs propres besoins et de ceux de la société.

b) Parmi les mémoires de licence, nous en avons retenu six, ci-dessous résumés :

? « Impact de la qualité de l'éducation sur le revenu individuel à Goma9 ». CIRUZA MUDERWA E. L'auteur pense que la baisse de

5BONGELI. E. Education en République Démocratique du Congo. Paris. Edition Harmattan, 2015

6EKWA BIN ISAL M. L'école trahie. Edition Cadicecd, 2004

7MATANGILA MUSADILA L. L'enseignement universitaire et supérieur au Congo-Kinshasa, défies et éthique. Paris. Edition l' Harmattan, 2003

8KONDANI KOWIANDE F. Le défi de l'éducation pour tous en République

Démocratique du Congo. Edition, Université Africaines, 2010

9CIRUZA MUDERWA E. Impact de la qualité de l'éducation sur le revenu individuel à Goma. Mémoire de licence, UG-Goma, 2008

4

qualité de l'éducation pourrait influencer négativement la variation du niveau de vie de la population congolaise.

? « La dégradation de l'enseignement supérieur et universitaire en RDC de 1971 à nos jours10 ». KAWISSA HAPANGO L. Il a parlé de la dégradation du système éducatif qui a commencé avec la colonisation. Toutes les réformes envisagées est un facteur qui est à la base du sous-développement.

? « Analyse des conditions de travail du personnel scientifique de l'université pédagogique nationale11 ». LUVIKI L. Elle a constaté que les conditions de travail du personnel scientifique qui paraissent inappropriées ; son amélioration aboutira à la promotion de l'enseignement.

? « Les obstacles visibles, invisibles, insolites et subtils en RDC de 1885 à ces jours12 ». MALOBA MUKENDI M. Les véritables obstacles au développement de la République Démocratique du Congo seraient visibles, invisibles, insolites et subtils, qui sont la colonisation, l'administration et le système éducatif, l'humiliation, le pouvoir politique, la masculinisation du pouvoir, la religion et la raison.

? « Analyse de l'accès à l'éducation à Kinshasa13 ». MATHODI LUMBU H. L'auteur note que la pauvreté, le revenu du ménage et les autres facteurs sociodémographiques du ménage ont une influence sur l'éducation des enfants.

? « Enseignement supérieur et privé et marché de l'emploi de 1989 à nos jours14 ». NKOY MBOYO A. L'auteur décrit la contradiction entretenue par l'Etat congolais, d'une volonté de libérer, de forme des gens qu'on saura utiliser. Nous aimerons faire la préoccupation du ministère de l'éducation nationale qui en appelé à la régulation

10KAWISSA HAPANGO L. La dégradation de l'enseignement supérieur et universitaire en RDC de 1971 à nos jours. Mémoire de licence, UPN-Kinshasa, 2009

11LUVIKI L. Analyse des conditions de travail du personnel scientifique de l'université pédagogique nationale. Mémoire de licence, UPN-Kinshasa, 2007

12MALOBA MUKENDI M. Les obstacles visibles, invisibles, insolites et subtils en RDC de 1885 à ces jours. Mémoire de licence, UPN-Kinshasa, 2002

13 MATHODI LUMBU H. Analyse de l'accès à l'éducation à Kinshasa. Mémoire de licence, UK-Kinshasa, 2007

14NKOY MBOYO A. Enseignement supérieur et privé et marché de l'emploi de 1989 à nos jours. Mémoire de licence, UPN-Kinshasa, 2000

5

de cette situation. C'est-à-dire, reconnaître et utiliser les diplômes du secteur privé de l'enseignement supérieur et universitaire.

3. PROBLEMATIQUE

Les personnes, aussi bien que les pays, tirent avantage de l'instruction. Pour les premières, les avantages potentiels résident dans la qualité de la vie en général et dans la rentabilité économique d'un emploi durable et satisfaisant. Pour les seconds, l'avantage potentiel est lié à la croissance économique et à l'instauration de valeurs communes qui cimentent la cohésion sociale. L'éducation est donc perçue comme un élément moteur de la vie macroéconomique d'un pays. En d'autres termes, l'éducation, en favorisant l'éclosion et l'évolution des capacités du capital humain constituent un investissement productif de taille et un moteur de la croissance, de l'emploi et de l'augmentation des revenus. Elle joue aussi, par le biais de la formation de la main d'oeuvre et des compétences nécessaires, pour l'attractivité, la compétitive et la réussite économique d'un pays.

« Au cours des deux dernières décennies, le niveau de scolarisation a augmenté partout dans le monde. Cette augmentation a concerné aussi bien les pays développés que ceux en développement. Dans les premiers, la question n'est plus de généraliser et démocratiser l'accès au système éducatif, mais d'en tirer le plein avantage pour assurer à l'économie nationale le savoir, l'innovation et les connaissances dont elle a besoin pour sa croissance ; alors que dans les seconds en développement, on lutte encore pour la généralisation de la scolarisation, puisqu'une frange importante de la population n'a toujours pas accès au système. Pire encore, un pourcentage important de ceux qui ont la chance d'aller à l'école primaire ne la terminent pas, ou encore, ne réussissent pas la transition vers l'enseignement secondaire. Ces enfants n'auront donc pas acquis les bases nécessaires d'une scolarisation suffisante et efficace pour ne pas sombrer dans les ténèbres de l'illettrisme et de la pauvreté15 ».

15WALT WHITMAN ROSTOW. The stages of economic growth: a non-communist manifesto, Cambridge university press, 3e edition, Cambridge 3, 1990

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C'est ainsi que chaque Etat devrait s'investir à fond dans la construction de son système éducatif. Les théories du développement considèrent que les pays ont une meilleure chance de rattraper les économies les plus avancées, lorsqu'ils sont dotés d'une main d'oeuvre qualifiée et préconisent que l'accès au système éducatif soit généralisé et qu'il soit également de qualité.

En effet, l'éducation joue le rôle du ciment social, dans ce sens qu'elle donne à l'ensemble de la population des valeurs culturelles communes qui favorisent le développement individuel. Parmi les valeurs qui, généralement, se développent avec la diffusion de l'enseignement, on retrouve la liberté, la démocratie et parfois la stabilité politique. Pour toutes ces raisons, l'éducation peut être considérée comme un véritable trésor et un facteur de développement.

Les principales entraves au développement du système éducatif, en République Démocratique du Congo (RDC), sont liées aux facteurs endogènes et exogènes. Les premiers sont attribués à la faible qualité du système et à la faible diffusion de l'éducation sur toute la population, alors que les seconds concernent le contexte économique et social dans lequel ces politiques éducatives ont été mises en place. La participation très modeste du secteur privé dans le financement et l'investissement en éducation, et la faible adéquation entre l'offre éducative et les besoins du marché du travail comptent parmi les facteurs explicatifs

C'est pourquoi, les différents secteurs de la vie nationale enregistrent, depuis plus d'une décennie, un important dysfonctionnement de sorte qu'il n'est pas facile aujourd'hui de faire ressortir clairement, et de manière détaillée, le bilan de système éducatif en RDC. Le secteur éducatif illustre bien la profondeur de la crise que traverse le pays. Plusieurs facteurs sont à la base de dégradation de notre système éducatif ; car on ne peut pas envisager le développement dans un pays qui tourne le dos au système éducation nationale.

« Pourtant, c'est à travers ce type d'investissement que le pays peut se doter des compétences susceptibles d'augmenter l'efficacité et la productivité au travail et d'exercer à terme une incidence relativement forte sur la croissance. Il est évident que les dépenses d'éducation et de santé sont deux éléments de la politique budgétaire qui peuvent accélérer la croissance à long terme, car des

7

travailleurs instruits et en bonne santé sont non seulement productifs que les autres, mais aussi plus à même de recevoir une formation et s'adapter rapidement aux changements technologiques16 ».

Ce non financement de l'éducation a pour conséquence la corruption. L'intelligence et l'application aux cours ne sont plus les seuls moyens de réussir. Un peu d'argent suffit pour y parvenir. C'est pourquoi la tricherie et la corruption sont tolérées couramment comme moyen de réussite et d'admission dans la promotion supérieure. Le comble en est que certains parents estiment que la réussite est devenue un droit pour leurs enfants de peur de devoir payer plusieurs fois les mêmes frais académiques (scolaires). Ils succombent à la corruption.

« Ce type de pays ne peut prétendre ni au développement, ni à la démocratie, ni à l'esprit inventif, ni à la mondialisation ; il encourt plutôt le risque d'être compté parmi les Etats esclaves soumis17 ». C'est pourquoi la qualité de l'éducation doit être d'actualité en RDC.

En parlant de la qualité de l'éducation, nous ne nous baserons que sur celle de l'Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), bien que la qualité de l'Enseignement Primaire Secondaire et Professionnel (EPSP), soit en déclin si on peut le dire. L'ESU en RDC n'est pas épargné de cette situation. Face à une très forte demande éducationnelle, les institutions supérieures et universitaires du pays ne sont pas à même de subvenir au besoin de ces candidats dont le nombre toujours croissant. Car la totalité de ces institutions n'ont pas des bâtiments, du personnel enseignant qualifié, des fonds correspondant à leur vision.

Comme nous le savons tous, les difficultés économiques et les guerres n'ont pas permis des nouvelles constructions à travers le pays. C'est pourquoi les infrastructures d'accueil sont insuffisantes. Quant aux anciennes, elles ne sont pas entretenues et elles sont souvent mal équipées en bancs, écritoires, en matériels didactiques, en laboratoire, en bibliothèque, etc.... Il n'est pas rare de trouver des

16Banque Centrale du Congo, Bulletin Mensuel d'Information et Statistiques, Mai 2005, dans www.google, consulté le 5 septembre 2016

17 KAMBA EVANGUNUNGA A. La réforme de l'enseignement supérieur et universitaire au Congo, L'école Démocratique (APED), Kinshasa, 2007, p 7

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étudiants suivre des leçons débout dans l'auditoire voire même à travers la fenêtre.

Nous constatons aujourd'hui que la qualité de l'éducation en général, malgré le courage et la volonté incroyable de son personnel enseignant est de très bas niveau. Elle accuse un véritable coup descendant.

Ce qui nous amène à nous poser la question suivant : Quel est l'obstacle majeur au développement lié au système éducatif national à l'UPN ?

4. HYPOTHESE

Nous considérons a priori que les obstacles au développement lié au système éducatif national faisant baisser la qualité de l'enseignement dans les institutions universitaire et aura par ricochet un impact négatif sur le rendement des finalistes, cela d'autant plus que le développement socio-économique est tributaire du savoir et doit s'appuyer sur des personnes et des cadres hautement qualifiés plus l'ESU, doit jouer un rôle de premier plan dans tout le programme de développement et d'organisation des sociétés.

5. CHOIX ET INTERET DE L'ETUDE

L'éducation nationale est un secteur qui intéresse aussi bien les pays développés que les pays en développement. Elle transforme le niveau de vie matérielle et économique de la personne humaine.

En abordant ce sujet, nous voulons connaître les obstacles au développement liés au système éducatif national. Pour ce faire, nous somme intéressé à l'Université Pédagogique Nationale. Les résultats de notre recherche pourront permettre aux décideurs et autres intervenants à redynamiser les activités du système éducatif national.

6. DELIMITATION DE L'ETUDE

6.1 Cadre spatial

Notre étude se veut une contribution à l'histoire socioculturelle de la RDC. Elle s'inscrit dans le cadre du système éducatif national sur tout l'enseignement supérieur, devenu aujourd'hui un élément moteur de l'organisation de la société moderne.

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18 GRAWITS, M. Méthodes des sciences sociales. Paris, Edition Dalloz, 2009, p351.

Cette réalité est universellement admise aussi bien par les pays développés que les pays en développement qui reconnaissent par-dessous tout que l'ESU a acquis une importance extrême.

La présente étude a été conduite à l'UPN de Kinshasa en RDC comme un cadre pour cerner les obstacles au développement lié au système éducatif et entend donc apporter sa contribution pour l'amélioration des universités et institut supérieur, compte tenu de la noble mission confiée à cette institution.

6.2 Cadre temporel

Notre recherche couvre la période allant de 2010 à 2015, soit cinq ans, au cours de laquelle nous avons étudié les différents obstacles au développement liés au système éducatif national en mettant un accent particulier sur celui qui voit le jour à l'UPN.

En début de cette année, qui constitue notre a quo, est celle qui marque le point culminant de la refondation de l'Université Congolaise et donc de celle de l'UPN, qui venait de changer de statut cinq année plus tôt, devenant, ainsi la première Université Pédagogique officielle de la RDC

7. METHODES ET TECHNIQUES UTILISES 7.1 Méthodes

La méthode peut être définie comme étant « l'art de soulever les choses pour les rendre intelligibles, ou encore l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontrer et les vérifier18 ». Nous avons recouru à la méthode structuro-fonctionnaliste qui nous a paru adaptée à ce travail. L'opportunité de cette dernière est due au fait qu'elle nous permet de comprendre l'analyse des obstacles au développement lié au système éducatifs national

7.2 Techniques

La technique est l'ensemble des moyens utilisés pour collecter des données. Pour la réalisation de ce travail, nous avons utilisé les techniques ci- après :

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? La technique documentaire : elle est consistée à récolter les informations à partir de la lecture des ouvrages ou documents qui ont trait à l'objet de notre étude. Elle nous a aidé à rassembler des données puisées dans des documents de natures diverses.

? L'enquête par interview : Cette technique nous a permis d'entrer en contact avec des personnes impliquées dans le secteur éducatif surtout à l'UPN.

? La technique d'observation : Elle nous a permis de recueillir des données les plus utiles du comportement des acteurs au moment où il se produit.

8. DIFFICULTES RENCONTREES

Pour la réalisation de ce travail, les difficultés rencontrées ont été à l'absence de la documentation ressente sur le domaine de l'ESU en RDC, à l'insuffisance des moyens financiers pour répondre à tous les coûts inhérents à l'étude. La difficulté de nous faire accepter ou nous faire admettre et de collaborer avec nous dans un certain nombre de services que nous avons cible, nous a énormément handicapés. Néanmoins, vouer à l'esprit d'abnégation, nous avons mené à bien la présente étude.

9. SUBDIVIDION DU TRAVAIL

Notre travail comprend deux parties à outre l'introduction et la conclusion, chaque partie est secondée des chapitres ci-dessous le résumes :

? La première porte sur les considérations théoriques ; cette partie est divisée en deux chapitres : le premier chapitre traite des notions fondamentales et le second chapitre présente l'UPN

? La seconde partie détaille les principales entraves au

fonctionnement de l'UPN. Ce dernier est repartie en trois chapitres : la troisième chapitre concerne les infrastructures d'accueil, le quatrième chapitre est consacré aux corps enseignants et administratifs et enfin le cinquième chapitre traite de la communauté estudiantine.

11

PREMIERE PARTIE : CONSIDERATIONS THEORIQUES

12

Introduction partielle

Le développement, est un terme auquel pratiquement toute l'humanité est intéressée. Ce mot avait une magie particulière dans les années qui ont suivi les indépendances des pays africains notamment, dans ce sens que ces derniers, au lendemain de cet événement majeur de leurs indépendances, étaient rapidement confrontés à une notion présentée comme existentielle, à savoir celle de « développement » et celle, pratiquement de son contraire « le sous-développement ». Cette notion appliquée, aux différents pays, a permis le catégoriser ceux-ci en pays développés, généralement les pays de l'Amérique du Nord et ceux de l'occident, et en pays sous-développés, généralement les pays africains et asiatiques, et en autre catégorie des pays intermédiaires, à conditions de vie tolérables et qualifiés de « pays en voie de développement.

Depuis lors, cette notion va s'étendre, pratiquement dans tous les domaines, incluant l'environnement, l'agronomie, les sciences sociales etc...

Aujourd'hui, on parle également et de plus en plus de développement humain, faisant allusion au développement des individués. Dans ce contexte du développement humain, il y a une part essentielle liée au système éducatif. On peut aisément comprendre que le système éducatif varie d'un pays à l'autre suivant plusieurs facteurs incluant la politique, la sociologie etc. Le système éducatif performant est considérée comme un élément important du développement des personnes et de sa communauté.

Le présent travail va s'intéresser aux obstacles que peut présenter le système éducatif congolais au développement global de notre pays. Pour ce faire, nous nous sommes attelés à parle dans cette première partie est de présenter l'analyse, la thèse et les arguments de cette approche théorique. Il s'agit d'analyser et de discuter les fondements et bases théoriques sur lesquelles nous entendons construire notre argumentaire dans la deuxième partie de notre travail.

Cette partie sera divisée en deux chapitres, dans le premier nous allons nous concentrer sur la notion fondamentale du système éducatif congolais, alors que dans le deuxième chapitre nous allons présenter l'Université Pédagogique Nationale dans tous ses services.

13

CHAPITRE 1 : NOTIONS FONDAMENTALES DU SYSTEME

EDUCATIF

1.1 Généralités

La situation de l'enseignement en République Démocratique du Congo n'est plus un secret pour personne. Pour ne prendre que le développement du capital humain de la République Démocratique du Congo, il est nettement en retard sur l'accroissement de la population et les besoins de plus en plus grand d'une économie moderne. Depuis un bon bout de temps, le système éducatif s'est dégradé. Si un grand nombre de diplômés d'université, généralement bien formés, a fait son apparition depuis l'indépendance, aujourd'hui l'enseignement fondamental et les services de la santé de base se sont appauvris quantitativement et qualitativement.

Cependant, il ne suffit pas de combiner des ressources naturelles, du capital physique et de la main d'oeuvre pour garantir le développement d'une économie très productive. « Une large gamme de compétence humaine et indispensable à l'alimentation de la dynamique du développement. Sans elle, les perspectives économiques restent bouchées19 ». La véritable richesse d'une nation ce sont les hommes..., il ne suffit pas d'investir pour développer, mais qu'il faut changer la culture des hommes. On ne dit plus comme le disait la banque internationales et les experts de l'ONU qu'en investissant tant de milliers de milliards par an, le tiers-monde en vingt ans rattrapera la cadence du développement industriel. Mais on dit : il faut d'abord former des hommes nouveaux.

« La scolarité constitue un facteur déterminant de progrès du fait qu'elle éveille et ouvre l'esprit des enfants, élargit leurs horizons, favorise le développement d'une mentalité plus logique et rationnelle qui permettra une maitrise croissante du milieu et de la nature20 ».

Sachant que l'enseignement est la base de la société et malgré les potentialités humaines et la motivation, la République Démocratique du Congo n'arrive pas à arrêter l'hémorragie. Plusieurs raisons sont à l'origine de cette situation catastrophique (faible budget

19SCHULTZ. W.TH. Il n'est de richesse que d'hommes. Investissement humain et qualité de la population. Paris. Edition Bonnel, 1983, p 25 20GOFFAUX. J. Problème de développement. Paris. Edition C.R.P, 1986, p 64

14

15

alloué à ce secteur, pauvreté des parents, faible salaire des

enseignants, etc....).

Compte tenu des difficultés que connaît le pays depuis des années, les parents interviennent financièrement et de façon significative dans le fonctionnement des établissements d'enseignement.

Nous pouvons souligne que actuellement l'expansion continue du système éducatif est d'autant plus impressionnante que les autres secteurs sociaux, ont stagné ou régressé et que le clin économique a été profond et durable.

1.2 Définition des concepts

1.2.1 Obstacles

Ce terme désigne tout ce qui s'oppose à la marche, ce qui empêche de passer. Ou encore tout ce qui retarde une action. Le dictionnaire universel, don de la coopération française, précise qu'est « obstacle tout ce qui s'oppose à la progression21 »

Nous pouvons dire que un obstacle est ce qui arrête ou ralentit le mouvement, la progression, le passage de quelqu'un ou de quelque chose.

Donc, par obstacle, il faut entendre toute entrave qui empêche l'accomplissement ou la réalisation du progrès, mieux, qui bloque tout avancement.

1.2.2 Développement

Le dictionnaire "Petit Larousse" définit le développement comme étant « une amélioration qualitative et durable d'une économie et de son fonctionnement. François Perroux enchaine et aborde le développement dans son aspect quantitatif, le définit comme une augmentation soutenue pendant une période relativement longue, de la production nationale des biens et des services ; production des matières premières, des denrées agricoles et des produits manufacturés ; multiplication des moyens de transports, nombre de médecins, d'hôpitaux et d'enseignants, administration publique plus décentralisée, etc...22 »

21Dictionnaire universel don de la coopération française. Paris. Edition Zied Hachette, édicef, 1988, p 1503

22PEROUX.F, Cité par GOFFAUX. J. Problème de développement. Paris. Edition, C.R.P, 1986, p 44

Le Larousse et François Perroux réduisent le

développement à une réalité économique tout simplement. Et pourtant, la croissance n'est pas un critère suffisant pour apprécier le degré de développement d'un pays. Certaines croissances économiques, tel est le cas du Brésil et d'autre pays d'Amérique latines, ne profitent qu'à une oligarchie du pouvoir, voir aux sociétés multinationales. Le développement concerne l'homme et toutes ses activités : le social, la culture, sa politique, ses croyances religieuses, sa façon d'être, ses mentalités, ses techniques. C'est un processus si complexe exigeant tout à la fois : le développement d'un aspect ou d'un secteur de la vie oblige également le développement de tous les autres. Car ses dimensions constituent un ensemble et s'interpénètrent mutuellement. Le développement est multisectoriel et vise un idéal. Il doit opérer un changement, une évolution de ces dimension ou domaines cités ci-haut. Cette amélioration ne doit pas se limiter à la simple croissance économique, ni à un processus exclusivement économique. Néanmoins l'essor économique influe sur l'ensemble du système social par modification de coutumes, quoi qu'à des degrés divers.

Le développement peut être aussi définit comme étant « l'ensemble des changements dans les mentalités, les habitudes sociales et les institutions d'une population qui mettent celle-ci en état d'opérer sa croissance23 ». Il est une expression d'une série d'avances qualitatives qui améliorent l'équilibre dynamique de la société en termes de qualification des rapports sociaux et humains d'autre part (reproduction sociale). « Développement et croissance économique évoquent l'idée de progrès qui en est fait la finalité. Le progrès c'est la diffusion du mieux-être, c'est le passage qualitatif observable de l'être collectif au plus être collectif24 ». Le développement suppose également être affranchi de la misère, trouver plus sûrement leur subsistance, la santé, un emploi stable, participer d'avantage aux responsabilités, hors de toute oppression, à l'abri des situations qui offensent leur dignité d'homme ; être plus instruit, en un mot faire connaître et avoir plus, pour être plus : telle est l'aspiration des hommes d'aujourd'hui.

23Idem, p 44

24BANYAKU LUAPE. Aperçus sur les études sociales de développement. Kinshasa. Ediction P.U.Z, 1980, p 24

16

1.2.3 Système éducatif

Emile Durkheim dans le Nouveau dictionnaire de pédagogie et d'instruction primaire, publié sous la direction de Fernand Buisson (1911), définit le système éducatif comme les « sommes de pratiques éducatives. Dans son sens historique, le système éducatif (ou scolaire) renvoie à une mise en système, à la construction d'un système cohérent à partir de noyaux éloignés, juxtaposés, voire disjoints. Dans son acception contemporaine, il s'agit de l'ensemble des institutions qui participent à la fonction éducative, et aussi de l'organisation d'ensemble de l'architecture scolaire, c'est-à-dire du déroulement général des études : cycles, filières, orientations, etc.25 »

Nous pouvons définir le système éducatif comme ensemble de procédés, de pratiques organisées, destinés à assurer une fonction définie.

Le système éducatif est l'ensemble des structures, des modes de fonctionnement et des services assurant la formation et le développement intellectuel d'un être humain.

En fin, tout système éducatif a pour objectif de transmettre aux enfants des connaissances, des savoirs et une culture commune. Appréhendé ainsi, le système éducatif congolais a pour finalité de former des hommes et des femmes compétents, imprégnés de valeur humaines, morales, spirituelles, civiques, créatifs et désireux de bâtir une nouvelle société congolaise démocratique, solidaire prospère et pacifique.

1.3 Système éducatif Congolais

1.3.1 Evolution du système éducatif congolais

En 1905 Léopold II signa une concorde avec le saint siège. Aux termes de ce concordat, les missions s'engageaient à créer, sous le contrôle de l'Etat des écoles pour indigènes et à évangéliser les populations. En échange, l'Etat subventionnerait les missions et leur concéderait à titre gratuit et en propriété perpétuelle 100 à 200 hectares par station.

Les objectifs de l'école coloniale (système d'enseignement destiné aux natifs du pays) visaient la conversion des moeurs et la formation des auxiliaires à l'action colonisatrice. « L'accent était mis

25 https:// educationdidactique.revue.org, consulté le 23 octobre 2016

17

sur la formation morale et non sur la formation d'une élite intellectuelle26 ». La divise coloniale était « pas d'élite pas d'ennuis ».

Jusqu'en 1945, la politique scolaire se modelait sur l'administration indirecte, imposant une attitude de distance et de ségrégation sous prétexte du respect de la coutume. La formation intellectuelle était réduite au strict minimum.

« Telle fut également l'impression qu'ont eu la plupart d'auteurs des années 40 et 50, entre autre des écrits de A. VERBEKE sous le titre de la crise de l'évolution indigène, dans le bulletin du CEPSI n° 5, de 1947-1948 qui affirment que cet enseignement n'a abouti qu'à un placage de blanc sur le noir27 ».

Au début des années 50, se développer une critique des principes qui avaient guidé l'école coloniale jusqu'en 1940. Il fallait désormais une école assimilatrice, propice à l'intériorisation des rapports devant exister entre colonisateur et colonisé. Cette thèse rencontra des échos favorables dans les requêtes émises par les colonisés qui demandaient une école semblable à celle des enfants blancs, et dans l'opinion métropolitaine devenue perméable aux idées d'égalité, de liberté et de justice pour et dans les colonies. Par ailleurs, la haute conjoncture de l'économie réclamait des cadres plus nombreux et plus instruits.

Les réformes de l'école coloniale de 1948, amendée et rectifiée en 1952, puis en 1956 et 1958, concrétisèrent les nouvelles orientations de la politique scolaire. L'assimilation acculturation fut adoptée à la place d'enseignement semblable à celui du colonisateur s'identifie à lui et ne le voit plus comme un ennemi à abattre, mais comme un ami avec qui coopérer. En 1954, la première université fut créé l'Université Catholique de Léopoldville, actuelle Université de Kinshasa en sigle UNIKIN. Deux ans plus tard en 1956, l'université officielle du Congo fut créée, l'Université de Lubumbashi sous l'impulsion du Ministre BUISSERET qui remit en cause le monopole de l'église sur l'enseignement.

26 ELIKIA MBOKOLO. Le Congo colonie modèle, dans I.B. KAKE, 1990, p 22

27LUKUNDA.K Cité par GASIBEREGE RUGEMA. L'école zaïroise est-elle à refaire, dans Analyses sociales, Kinshasa, volume 1, n° 1, 1984, p 7

18

28MABIKA KALAMBA. La remise en question base de la décolonisation mentale. Mbuyi-Mayi. Edition LASK, 1990, p 35

D'une manière générale, les diverses formes d'enseignement proposées pendant la colonisation étaient dans l'ensemble assez bien adaptées aux objectifs poursuivis. Aussi, les écoles remplissaient assez correctement la mission qui leur était confiée. Les élèves qui faisaient preuve de capacités et de qualités indispensables, devenaient des élèves ou des techniciens et leur formation leur donnait accès au secteur urbain, moderne, monétaire.

Après l'indépendance, le pays hérite d'une coloniale dont les objectifs n'étaient pas ceux du développement ; mais plutôt de l'exploitation coloniale.

« En terme quantifiable, le bilan de l'école coloniale fut aussi médiocre pour le Congo ; 25 diplômés seulement de l'enseignement supérieur et universitaire pour une population totale du pays estimée à 20 millions d'habitant28 ».

Le départ des cadres belges créa un grand nombre des postes vacants dans l'administration et les entreprises, laissant croire qu'il y aurait de la place pour toutes les candidatures. L'école apparue comme une voie royale de la promotion culturelle et sociale. La jeune République se livra à un travail gigantesque de création des écoles secondaires et d'instituts supérieurs (reforme de 1961 et 1962).

La réforme de l'enseignement secondaire de 1961 avait adopté le cycle d'orientation "mode in France", et celle de l'enseignement primaire de 1962 fut une mise en application du plan d'étude belge de 1958.

Le pays va ainsi connaître une évolution controversée en matière d'éducation. Pour certains, la République Démocratique du Congo a connu de progrès remarquables dans le domaine de l'enseignement. Car le nombre des diplômés formés depuis l'indépendance, dépassent de loin celui de la colonisation. En plus, la République Démocratique du Congo est unique pays de l'Afrique noire qui utilise à 99% un personnel scientifique et académique local, la même situation est observée au niveau primaire, secondaire et professionnel où la quasi-totalité des instructeurs sont des nationaux.

En autre, nous pouvons dire que « le système éducatif congolais est faillite, car les théories développementalistes citent,

19

l'analphabétisme comme l'un de critère du sous-développement. Ceci suppose que l'alphabétisation, sinon la scolarisation participe largement au développement29 ». Pourquoi chez-nous malgré le nombre important des diplômés universitaire le pays s'en gouffre de plus en plus dans le sous-développement.

29MULAMBA TSHAMALA. Le système scolaire et développement expérience vécu en pays Tchokwe de la vallée de Tshikapa, dans Amuka, Bukavu n° 3, 1985, p 44

20

21

1.3.2 Structure et organisation du système éducatif congolais Tableau n° 1 : Structure du système éducatif congolais

Niveau
d'études

Type d'établissement

Age théorique (année)

Niveau
minimum
d'entrée requis

Durée
(année)

Certificat/Diplôme délivré

Maternel

Maternel

3-5

Aucun

3

Certificat de fin d'étude maternel

Primaire

Primaire

6-11

Aucun

6

Certificat d'études primaires

Secondaire

Général

12-17

Certificat
d'études
primaires

6

Diplôme d'Etat d'études secondaires du cycle long

Normal

Technique

Professionnel

12-16

5

Brevet/Certificat d'aptitude

professionnelle

Université

Université

18-20/23

Diplôme d'Etat
cycle long

1é cycle
3ans

Graduant

2e cycle
2ans

Licence

Sans objet

Diplôme d'Etude
supérieures

3e cycle
2ans

Diplôme d'Etudes supérieurs

4-7 ans

Doctorat

Enseignement supérieur

Institut Supérieur

Pédagogique (ISP)

18-20/22

Diplôme d'Etat
cycle long

1é cycle
3 ans

Graduat en

pédagogie appliquée

2e cycle

2 ans

Licence en

pédagogie appliquée

Institut Supérieur

Technique(IST)

18-20/22

Diplôme d'Etat
cycle long

1écycle

3 ans

Ingénier Technicien

2e cycle
2 ans

Ingénieurs

Source : La présente étude

1)

22

Enseignement maternel

L'enseignement maternel est organisé en un cycle de trois ans (niveau 1, 2 et 3). Il est facultatif. Il est gère en grande partie par le secteur privé et accueille les enfants âgés de 3 à 5ans.

2) Enseignement primaire

L'enseignement primaire est organisé en un cycle de six années d'études réparties en trois degré de deux ans chacun (degré élémentaire, moyen et terminal). L'âge admission est de 6 ans révolus. Par ailleurs, sauf dispense motivée, aucun enfant n'ayant atteint l'âge de 9 ans révolus au moment de la rentrée scolaire ne peut être admis en première année primaire. Le cycle primaire est sanctionné par un examen appelé test de fin d'études primaires(TENAFEP).

3) Enseignement secondaire

On distingue au sein de l'enseignement secondaire plusieurs type d'école et quatre cycles : cycle long (appelé humanités) d'une durée de six ans qui donne accès aux études Supérieurs et Universitaire ; le cycle de spécialisation professionnelle (CSP) d'une durée de un ou deux ans ; le cycle arts et métiers d'une durée un à trois ans ; et le cycle professionnel d'une durée de quatre à cinq ans conduisant à l'obtention du certificat d'aptitude professionnelle (CAP) et le brevet d'aptitude professionnelle (BAP). Le cycle spécialisation professionnelle et de cycle d'arts et métiers offrent plusieurs options, à orientation essentiellement professionnelle. Le cycle long ou humanités, offre trois types d'enseignement, à savoir : l'enseignement général qui comprend les deux premières années du premier cycle du secondaire, ainsi que les sections scientifique et littéraires, l'enseignement normal et l'éducation physique (six ans d'études) ; et l'enseignement technique qui comprend les sections industrielles, commerciales et sociales. L'enseignement général, technique et pédagogique est sanctionné par l'examen d'Etat (diplôme d'Etat). Sauf dispense, les étudiants ayant atteint 16 ans au moment de la rentre scolaire ne peut être admis en première année.

4) Enseignement Supérieur

L'enseignement Supérieur comprend des instituts techniques et pédagogiques et des universités. La durée des formations est de trois ans au niveau du premier cycle (diplôme de graduat), et de deux ans (trois ans dans le cas de médecine), au niveau du second

23

cycle (diplôme de licence). Le formations du troisième cycle conduisant au diplôme d'études supérieures (DES) après deux ans d'études. La durée des formations du troisième cycle couronnées par le doctorat varie normalement entre cinq et sept ans.

Il convient de distinguer la durée de l'année scolaire et celle de l'année académique qui concerne les établissements d'enseignement supérieur et universitaire. L'année scolaire dure au moins 210 jours pour l'enseignement maternel et primaire et 220 jours pour l'enseignement secondaire. Elle est subdivisée en trois trimestres de neuf périodes pour l'enseignement primaire et en deux semestres de quatre périodes pour l'enseignement secondaire. Quant à l'année académique, la durée est de trente semaines de cours réparties en deux semestres de durée égale auxquelles il faudra ajouter celles réservées aux vacances (Noël et Pâques) et aux examens.

1.3.3 Administration et gestion du système éducatif

Depuis 1997, le Ministère de l'éducation nationale regroupe les anciens ministres chargés respectivement de l'enseignement primaire, secondaire et professionnel, et de l'enseignement supérieur, universitaire et la rechercher scientifique en un seul ministère comprenant deux vice-ministres, l'un charge de l'enseignement primaire, secondaire et professionnel et l'autre charge de l'enseignement supérieur et universitaire, ainsi que trois secrétariats généraux : le secrétariat général à l'enseignement primaire, secondaire et professionnel ; le secrétariat général à l'enseignement supérieur et universitaire et le secrétariat général à la recherche scientifique. A partir du 30 juin 2003 la gestion du système éducatif est sous la responsabilité de trois ministères : le ministère de l'enseignement primaire, secondaire et professionnel ; le ministère de l'enseignement supérieure et universitaire ; et le ministère des affaires sociales, action humanitaire et solidarité nationale responsable pour l'éducation non-formelle qui couvre le rattrapage scolaire, l'alphabétisation des jeunes et des adultes, l'apprentissage professionnel et l'éducation permanente des adultes. Les attributions traditionnelles de chacun de ces ministères ont été définies par le décret n° 03/027 du 16 septembre 2003 fixant les attributions des ministères. Aux termes de l'ordonnance n° 07/018 du 16 mai 2007 fixant les attributions des ministères, l'éducation non-formelle est une matière dont

24

l'organisation incombe au ministère des affaires sociales en collaboration avec les différents ministères.

En outre, l'enseignement supérieur, assuré par les universités publiques, les instituts supérieurs pédagogiques et les instituts supérieurs techniques, est placé sous l'autorité du ministère de l'enseignement supérieur et universitaire (MESU). Il y a trois conseils d'administration, pour chaque catégorie d'établissement. Les conseils décident, entre autre la politiques et des objectifs généraux, de la création des nouvelles filières et des grilles horaires. Leurs membres comprennent des représentants des établissements, du gouvernement et des employeurs nommés par le gouvernement central. Chaque établissement a un conseil (de l'université ou de l'institut), un comité d'administration, des facultés et des départements. Le conseil d'université ou d'institut, le comité administration, de même le recteur et les directeurs de l'institut, sont nommé par le gouvernement central. Le conseil de l'université ou de l'institut, qui est la plus haute autorité, coordonne la politique académique de l'établissement, en accord avec les décisions prises par le conseil d'administration. Il composé du recteur (pour les universités) ou de directeur général (pour les instituts), des doyens, des chefs de département des représentant des enseignants, du personnel administratif et des étudiants.

D'autres ministères organisant des structures formant le système éducatif national. Ils sont les suivants : le ministère de la jeunesse et des sports pour les centres de formation ou l'apprentissage professionnel des jeunes ; le ministère de la santé publique pour les écoles d'infirmiers et autres agents paramédicaux ; le ministère du travail et de l'emploi ; et le ministère de la recherche scientifique.

Il existe également des structures de formation particulièrement dans le secteur non formel qui ne dépendant pas des ministères. C'est notamment le cas de centres de formation organisées par les entreprises publique et privées, les organisations non gouvernementales (ONG), confessionnelles et non confessionnelles, ainsi que des particuliers.

25

26

1.3.4 Réseaux du système éducatif

En coopération étroite avec l'Église Catholique, à qui l'État colonial avait confié le quasi-monopole de la formation scolaire, le Congo indépendant avait rapidement construit un réseau scolaire qui avait permis à la plupart des enfants de recevoir une éducation gratuite. Cependant, en 1974, le pouvoir mobutisme, qui visait à contrôler l'ensemble de la société, étatisa toutes les écoles confessionnelles.

Sans le personnel ecclésiastique et l'apport financier des Églises, tout le système risquait de s'écrouler, d'autant plus que la chute du prix du cuivre annonçait une crise économique sans précédent. Le chef de l'État entama alors des négociations avec l'Église pour essayer de la persuader de poursuivre la collaboration dans le cadre de l'enseignement étatisé. Celles-ci aboutirent en 1977 à la signature de la Convention de gestion des écoles nationales entre l'État et les Églises, qui fondèrent une fragile paix scolaire.

Le secteur éducatif public se divisa alors en quatre réseaux : le non conventionné, les conventionnés catholiques, kimbanguistes, et protestants. Ce découpage a abouti à une sorte de quadruple administration et à une organisation très complexe. Ces quatre réseaux étaient soumis aux exigences : de l'application d'un programme national unique à toutes les écoles, du contrôle administratif et pédagogique de tous les établissements scolaires par une inspection d'Etat et de l'examen d'Etat sanctionnant la fin des études secondaires. Entre temps, l'État ne construisant déjà plus de nouveaux établissements et n'entretenant pas non plus ceux en fonctionnement, les parents ont commencé à payer des frais d'intervention ponctuels afin de financer certains travaux. En 1975, les comités de parents furent institués au sein des écoles pour encadrer la participation financière des usagers. Suite aux politiques d'ajustements structurels imposées par les institutions financières internationales, la part des dépenses publiques consacrée à l'éducation a chuté et le statut du corps enseignant est frappe de plein fouet.

Conscients de l'essoufflement des parents, les évêques congolais ont décidé, en 2004, de mettre fin à ce système dans leur réseau. Le ministère de l'Éducation a emboîté le pas et a étendu l'interdiction de la prime de motivation des enseignants à l'ensemble du secteur éducatif public. Néanmoins, le gouvernement n'ayant rien

prévu pour compenser le manque à gagner, cette mesure populiste n'a jamais été respectée. Elle a eu pour effet de déclencher une crise scolaire chronique et une grande polémique autour des frais scolaires, à laquelle ont également pris part les partenaires du développement, de retour depuis l'instauration du gouvernement de transition, en 2003. En 2006 fut élu démocratiquement un nouveau gouvernement, qui a formellement placé l'éducation parmi ses cinq priorités. Cependant, les enfants et les parents attendent toujours qu'il réalise ses promesses...

1.3.4 Loi - cadre de l'enseignement

Promulguée le 23 septembre 1986, la loi-cadre n°86-005 exige ait une gestion rationnelle du système éducatif national congolais. On arriva alors à la consécration de la souveraineté de l'Etat sur l'ensemble du système éducatif, à la détermination des droits et des devoirs des parents, des élèves et du personnel enseignant. Ainsi, seul l'Etat a le monopole de la création des établissements de l'enseignement supérieur et universitaire. Dans son article 3, on vise la formation harmonieuse du Congolais, responsable et capable de se prendre et de prendre les autres en charge afin de garantir le développement national. L'article 5 proscrit la discrimination ethnique et raciale pour promouvoir un enseignement ouvert à toutes les couches sociales. Ni la différence de sexe, ni celle basée sur les conditions sociales ou les opinions religieuses ne peut constituer un obstacle pour le libre accès à l'université et à l'enseignement supérieur. Sont exigés le respect de la valeur éthique des programmes et des pratiques scolaire ainsi que la valeur morale et professionnelle du cadre scientifique et académique. L'article 31 soutient les statuts des universités et des instituts supérieurs : personnes morales de droit public à caractère scientifique qui jouissent d'une autonomie de gestion et dispose chacun d'un patrimoine spécifique (article 78).

En 1987, cette loi-cadre fut accompagnée par les études de la Banque mondiale sur la rationalisation de l'enseignement supérieur et universitaire (PRESU). On vise une formation capable de répondre aux exigences de l'économie nationale, une utilisation maximale et efficace des ressources limitées allouées à l'enseignement par un assainissement rationnel, la promotion d'un enseignement de qualité par les normes et les méthodes appropriées. Malheureusement, les

27

pillages et l'arrêt des cours (1992-1993) constituèrent une perturbation pour la mise en oeuvre du PRESU.

1.3.5 L'économie du système éducatif

Les fonctions économiques de système éducatif n'ont jamais été évaluées à leur juste valeur. « Dans un système productiviste où les raisonnements de dirigeants sont coincés dans les calculs de rentabilité immédiate, on insiste plus sur les coûts de l'éducation, dédaigneusement classés dans les rangs des dépenses sociales improductives sur lesquelles on s'acharne à opérer des coupes chaque fois que les ajusteurs adviennent pour imposer des mesures atones d'austérité mortelle30 ».

En RDC, pendant le triste moment du rigorisme, on a observé un fort désengagement de l'Etat dans le financement du système éducatif. Le Père Ekwa noté ainsi que « de 1980 à 1988, la part des dépenses de l'éducation est tombée de 24,2 à 9,6% dans les dépenses courantes de l'Etat. La proportion des dépenses effectivement liquidée s'est sans doute, encore pour leur apprendre31»

On ne le souligne jamais assez, l'émergence des Nations non occidentale est essentiellement liée à leurs systèmes éducatifs respectifs. Ce ne sont ni les financements extérieurs, ni les ressources naturelles, ni les aides sous toutes les formes, encore moins les croyances religieuses qui font la grandeur des Nations. Quand bien même ces éléments peuvent constituer des atouts, ceux-ci ne pourront booster la prospérité que dans la mesure où des intelligences avisées, parce que formées, les auront transformées en opportunités concrètes.

Il est établi que des pays naturellement dépourvus de ressources, comme le japon ou la Corée du sud, sont devenus riches et prospères grâce aux cerveaux de leurs citoyens, tandis que des pays scandaleusement pourvus par la nature, comme la République démocratique du Congo, vivent tout aussi scandaleusement dans la pauvreté et la misère, faute de matières grises utiles.

Comme on le voit, même si on le relève que rarement, les performances économiques des nations sont fonction des politiques

30BONGELI. E. Education en République Démocratique du Congo. Paris. Edition, l' Harmattan, 2015, p 29

31Père EKWA M. L'école trahie. Edition CADICEC, 2004, p 55

28

éducatives, tant il est établi que c'est l'homme qui crée des richesses grâce aux savoir-faire acquis par l'éducation sous plusieurs formes

Par l'éducation, l'homme acquiert des compétences utiles pour la production des biens et services utiles et vendables, sources de prospérité individuelle et collective.

L'éducation constitue donc l'investissement le plus sûr en l'homme dont le cerveau recèle des capacités diversifiées et insondables. Le Nobel d'économie, Théodore Schultz insiste, parmi les facteurs d'investissements productifs « sur l'acquisition des compétences et de connaissances en les qualifiant d'investissements dans le capital humain. Les économistes considèrent que les moyens affectés au capital matériel constituent, non une consommation, mais un investissement rémunéré par un rendement futur. Pour Schutz, il fallait avoir une vision similaire des dépenses consacrées aux humains. Il jugeait que la croissance impressionnante des gains des travailleurs des pays industrialisés tenait, pour une large part, à l'essor du capital humain et que l'insuffisance des investissements dans les personnes constituait une entrave au progrès des pays démunis32».

Il est donc irresponsable de considérer les dépenses en éducation comme des pertes, comme le font les IFI (Institut Financières Internationales), qui n'hésitent pas à les tailler, chaque fois qu'elles livrent mortellement à d'épuisantes, irrationnelles et mortelles politiques et autres mesures d'austérité budgétaires.

Les dépenses d'éducation sont à ranger dans le registre des pertes productives, car les bénéfices engrangés en termes d'organisation, de production et de productivité des biens et services, d'innovation créatrice d'opportunités, d'emploi, de bien-être, de prospérités individuelle et collective et, donc le paix sociale sont réels. L'ignorance, quand on l'entretien, emmène toujours à la fragilité, si pas à la disparition des Nation

32DWIGHT H, Perkins, RADELET Steven et LINDAUER David L. Economie du développement. Paris-Bruxelles. Edition. Nouveaux Horizons-De Boek, 2011, p 322

29

30

1.4 Obstacles politiques au développement

1.4.1 Politique publiques

Bien que l'Etat congolais fournisse des efforts pour pacifier le pays, l'instabilité politique créée par les conflits armés ne favorise pas l'inclusion de l'éducation. On assiste plutôt :

· A la destruction du tissus économique et des infrastructures scolaires particulièrement celles de l'éducation ;

· Au déplacement massif des populations sur tout dans les zones des conflits ;

· Aux phénomènes des enfants soldats, filles mères, enfants dit sorciers et enfants de la rue ;

· A la recrudescence du VIH /SIDA et autres maladies ;

· A la désintégration des familles

Le pouvoir publique, ayant adopté son plan national de l'éducation pour tous, mais n'accordent pas encore au secteur de l'éducation un budget conséquent en vue de l'exécution dudit, plan. Il est à peine de 8,22% depuis la loi n° 07/009 du 31 décembre 2007 portant budget de l'Etat pour l'exercice 2008. Ce maigre budget ne permet pas :

· De payer un salaire décent aux enseignants ;

· De construire des nouvelles infrastructures scolaire et de réhabiliter systématiquement les infrastructures existantes ;

· De supprimer la prise en charge de l'éducation par les ménage surtout au niveau primaire ;

· D'élaborer la politique pour l'éducation non formelle ;

· De recycler les ressources humaines ;

La pauvreté multiforme autant que la précarité des soins de santé en pêche aussi les enfants de suivre une scolarité normale. Enfin, l'environnement éducatif congolais est ponctué par :

· La pollution sonore sur tout dans les milieux urbains, tout autour des écoles et universités ;

· Le travail des enfants dans les zones minières.

Les questions phares relatives à l'éducation pour

l'inclusion pourraient tourner autour de :

· Du Financement conséquent de l'éducation ;

· De la corruption sous toutes ses formes dans le secteur ;

? De la bonne gouvernance ;

? De la pauvreté des parents ;

? De la volonté politique ;

? Du renforcement des capacités des enseignements et des

formateurs.

1.4.2 L'instabilité politique

1) Impact sur le plan politique

Quand le système politique s'organise mal dans un pays, cela fait maitre un ensemble de bouleversement et de crise qui paralysent le développement et créent des occasions troublantes au niveau de la société. Dans le cadre de la République Démocratique du Congo, la misère et la pauvreté sont conditionnées par l'instabilité socio-politique du pays où l'investissement ne peut se réaliser à cause d'une peur généralisée qui handicape toutes les activités de la vie courante, le système éducatif congolais n'a pas été épargne malgré les différentes reformes et session de formation organisée dans ses divers cycles.

L'instabilité politique au Congo Kinshasa ne date pas d'aujourd'hui, elle est vielle que l'existence de ce pays et entraine la notion de sous-développement dans le milieu congolais. En effet, les problèmes institutionnels et les conflits sociaux dans le pays où la masse populaire se voue à elle-même, sont les véritables facteurs de l'instabilité politique congolais. Ce qu'est un obstacle pour le développement de notre pays.

En outre, les conséquences de l'instabilité politiques sont toujours visibles, dans tous les pays où règne l'instabilité politique, la vie sociale et économique sont toujours boiteuse, les institutions se dévalorisent, la corruption dans les administrations publiques, les secteurs d'enseignement n'est pas épargné, elle provoque l'insécurité dans toute se formes.

2) Impact sur le plan économique

La destruction accélère de tissu économique condamnant la très grande majorité de la population à vivre dans des conditions de pauvreté et de misère infra humaines dégradation de infrastructure scolaire et universitaire, fermetures des unités de production, désinvestissement, réduction du niveau des activistes économique , licenciements massifs pour raison économique. Cette guerre

31

32

multiforme a embrassé toutes système économique du pays à Kinshasa par exemple la guerre se vit sous d'autre formes : la guerre du transport, la guerre de santé, la guerre de l'éducation et des instructions des enfants et des jeunes, la guerre de l'insécurité.

L'économie Congolais subit aujourd'hui les conséquences de la guerre, réduisant les dirigeants à gérer la pénurie dans la mesure où les ressources annules disponibles sont pratiquement égale aux ressources mensuelles qu'il y a une dizaine d'année, du fait de la partition du pays des entreprises ferment le chômage augmente, et nous assistons au du taux de décroissance du PIB, à la pauvreté nationale.

L'insécurité juridique des investissements caractérises par l'opacité, l'imprévisibilité, l'incohérente qui caractérisent a certaines décisions importantes et dirigisme a condamné qui stérilise les talents. Il y a de certaines mesures économiques prises par le gouvernement engendrent une forte baisse du pouvoir d'achat alors que les besoins en tous genres ne cessent d'augmenter.

3) Impact sur le plan social et humanitaire

Il est observé une détérioration spectaculaire du niveau de vie, une élévation du taux de mortalité et grave déperdition scolaire. Ce constant traduit les estimation données par le gouverneur de la Banque Centrale du Congo, le PIB enregistre une chute de 11,3%, le prix à la consommation se sont accrus de plus de 52% provoquant une perte du pouvoir d'achat des consommateurs de 83,3% la monnaies nationale s'est dépréciée de 96,8% au marché libre et 91% au marché interbancaire sans l'effet conjugue de la contraction de l'offre de devise et de la pression des émission monétaires.

Cependant, l'insécurité dans les campagnes favorisé un mouvement migratoire de population vers les villes, ce qui entraîne une croissance démographique exceptionnelle dans les grands centres villes urbains : Kinshasa, Kisangani, Lubumbashi, Goma, Bukavu,

etc

On y observe ainsi l'arrivée massive et régulière des déplacés de guerre regroupés dans des centres de fortunes, dans la périphérie des villes ou dans des familles aggravant ainsi la promiscuité et l'insécurité.

L'insuffisance des salaires entraîne de nombreuses parents de n'est pas envoyer leurs enfants à l'école, cela a détruit le système éducatifs congolais et l'ensemble de la société congolaise est touché par le coût social élevé.

1.4.3 La dépendance politique

La République Démocratique du Congo, dispose d'une économie essentiellement extravertie c'est-à-dire économie congolaise tournée vers l'extérieure. Une économie congolaise portée à la merci des interférences extérieures. Ses efforts conjugués par l'actuel gouvernement dans ce domaine sont butés à des nombreuses difficultés, cela pour des raisons diverses notamment :

? L'importation des biens de consommation ;

? L'absence d'industrie lourde ;

? La détention par les étrangères des secteurs clés de l'économie.

Par ailleurs, il sied de remarquer que la dépendance financière à laquelle la République Démocratique du Congo se trouve confrontés face aux institutions financières internationales (FMI et Banque Mondiale) laisse en suspens le développement du pays. Les institutions financières ne peuvent aider que des pays ou des Etats qui remplissent certaines conditions au préalable.

Ce pourquoi, la République Démocratique du Congo, bien que bloqué économiquement par le bon vouloir du fond monétaire international et les pays occidentaux, restes un des états clefs de l'Afrique. Son avenir est incertain et dépend essentiellement des interférences extérieures, en dépit des élections organisées. Pour l'occident, toutes les décisions importantes, surtout celles touchant l'économie nationale, l'exploitation et la commercialisation des matières premières ne peuvent être prises souverainement. Ce qui remet en cause le principe de l'indépendance politique des Etats et les stabilités de relations Internationales.

Cependant, les foyers de tension et les guerres désolent la République Démocratique du Congo, témoigne l'incapacité des autorités d'assumer leur rôle en tant qu'un Etat souverain de ramener une paix durable dans des Provinces en poste conflit. La présence remarquable de l'occident est toujours de mise. La présence de la MONUSCO témoigne fidèlement de cette incapacité des dirigeants de la République Démocratique du Congo à résoudre les conflits par eux-

33

34

mêmes. Ils associent les occidentaux au règlement pacifique du conflit alors que ce sont les mêmes occidentaux qui sont promoteurs.

Comme on le sait, la dépendance politique qui se pratique sur le devenir de la République Démocratique du Congo depuis bien de temps demeure un obstacle majeur, sinon fondamental à son indépendance réelle et effective, et affaiblit sa souveraineté.

1.5 Education et développement humains

Le développement humain englobe trois éléments également importants, éducation et la formation, la santé et la nutrition et la réduction de la fécondité. Ces trois éléments forment entre eux une trame ininterrompue dont les relations démultiplient la productivité d'investissement dans le domaine de l'éducation. En autres termes les progrès de l'éducation peuvent contribuer à la lutte contre la pauvreté, à la fois directement et indirectement, en augmentant le revenu, en améliorent la santé et la nutrition et en réduisant la taille des familles. « L'éducation des parents accroît les chances d'avoir des enfants en bonne santé et bien nourris, les liens qui existent entre l'éducation, la santé et la fécondité nous fournissent un moyen de mesure les effets hors marché de l'éducation, qui selon estimations récentes faites aux Etats-Unis, représenté environs 40% de la valeur économique total de l'éducation. On pourrait établir que le rapport entre les effets non marchands et marchands est encore plus élevé dans le pays en voie de développement comme la République Démocratique du Congo33 ».

« Le développement humain est un processus de l'élargissement de choix de l'individu34 ». Il s'agit, d'une libération et d'une valorisation des capacités humaines. L'individu doit être libre et capable d'influer sur les processus qui orienté sa vie. Il doit participer aux divers processus de prise de décision, d'exécution, de suivi et d'ajustement de celle-ci. La croissance économique n'est qu'un moyen et instrument d'amélioration de vie des gens, certes important, mais non pas un objectif ultime et fondamental en elle-même. Le développement va au-delà du simple objectif de la croissance

33PSACHAROPOULOS. G et WOODHALL. M. L'éducation pour le développement : une analyse des choix d'investissement, Economie. Paris. Edition, Dolloz, 1988, p 306

34SEM. A. Un nouveau modèle économique : Développement, justice. Paris. Edition

Odile Jacob, 2000 p 13

économique et augmentation de revenu national. Le développement doit être centre et base sur l'homme. C'est l'homme qui est la source de la richesse et ce l'homme qui crée la richesse.

1.6 Education, démocratie et liberté

« En matière de la démocratie, la mission de l'éducation ne doit pas se limiter à rassembler les individus pour les faire adhérer à des valeurs sociétales communes forgée dans le passé. Tout en reconnaissant l'importance de cette mission, mais elle doit également, réponde à la question : vivre ensemble, à quelle fin et pourquoi faire35 ?35 ».

L'objectif étant donné à chaque individu et tout au long de sa vie, l'envie de la capacité de participer activement à un projet de société, lui en préparent à exercer et assumer convenablement ses droit et devoirs de citoyen.

La théorie de la modernisation, affirme que « l'éducation en général, et l'enseignement supérieur en particulier, constituent un pré-requis fondamental pour la constitution et le renforcement d'un régime démocratique36 ». D'une part, elle promeut la culture de dialogue. Et d'autre part, parce qu'elle est supposée entrainer de la croissance économique et l'augmentation des capacités productives et des revenus des individus, d'autres paramètre également essentiels pour l'émergence et la stabilité d'un pays. C'est une répartition plus égale de l'éducation au sein d'une société qui favorise l'émergence et stabilité démocratique d'un pays. On n'est pas sûr, par exemple si une élite minoritaire et bien éduquée dans le contexte de répartition inégale de l'éducation pourrait exercer un impact positif pour la démocratie.

Une telle élite serait probablement tentée de renforcer et maintenir son contrôle sur les affaires politiques et économiques du pays, en exploitant le manque d'informations dont souffre la majorité d'analphabète. Tandis que dans un contexte de répartition plus égale de l'éducation, on peut espérer à une participation plus large de

35DELORS. J. Education : un trésor est caché dedans. Rapport à l'UNESCO de la commission internationale sur l'éducation pour le vingt et unième siècle. Paris. UNESCO, 1999, p 57

36ACEMOGLUA. D, JOHNSO. S, ROBINSON. A et YARED. P. From Education to Democracy, American economic Review, NBER Working Paper n° 11204, Volume 95,2005, p 45

35

composantes de la société favorisant l'adoption d'un régime démocratique.

Considérons que l'importance du lien entre éducation et démocratie réside dans l'influence manifestée de l'éducation sur la rationalité des actes individuels, celle-ci étant opposée à l'obéissance aveugle qui peut caractériser des personnes sans instructions.

De notre point de vue, l'éducation ne peut être favorable à la naissance et au maintien d'un régime démocratique, que sous certaines conditions. Premièrement, elle doit être répartie d'une façon plus égalitaire entre les différentes composantes de la société. Et deuxièmement, elle doit être une éducation de qualité qui stimule les vertus du dialogue et de la participation.

36

37MPURU. M. Notes de cours de Climatologie générale. 1er graduat, UPN- Kinshasa, 2009

CHAPITRE 2 : PRESENTATION DE L'UNIVERSITE PEDAGOGIQUE

NATIONALE

2.1 Localisation et aperçus historique

2.1.1 Localisation du site universitaire

Le campus de l'Université Pédagogique Nationale est situé dans la commune de Ngaliema, l'une de vingt-quatre communes administratives que compte la ville de Kinshasa. Il est borné au Nord par la localité Binza-Pigeon, au Sud par l'avenue de la libération (ex-24 novembre), à l'Ouest par la route de Matadi et à l'Est par le quartier Camping.

2.1.2 Nature du site

Le site de cette Université est bâti au sommet de la colline dénommée colline de Binza, d'une altitude d'environ 520 mètres. Il jouit ainsi d'un climat doux par rapport au reste de la ville de Kinshasa. Selon les observations faites en 2009 par MPURU, « la température moyenne journalière oscille autour de 24°C37 ». Le sol au niveau du site sur lequel est bâtie l'Université Pédagogique Nationale est sablonneux. En d'autres termes ce sol est pauvre en argile, et même en limon. La structure de ce sol est particulaire, c'est ce qui explique la présence des érosions. La végétation est composée d'herbes et arbustes.

2.1.3 Historique

L'Université Pédagogique Nationale est la première Université Pédagogique créée par l'Etat Congolais et est instituée par le décret n° 05/007 du 23 février 2005 portant création d'un établissement public dénommé Université Pédagogique Nationale, en sigle U.P.N. L'Université Pédagogique Nationale hérité des engagements pris et stipulés pour le compte de l'Institut Pédagogique National de Kinshasa en sigle I.P.N ainsi des éléments du patrimoine de celui-ci.

L'ordonnance n° 73 du 22 septembre 1961, qui a créé l'Institut Pédagogique National de Kinshasa a été successivement modifiée par les ordonnances n° 432 du 17/09/1965 et n° 70/222 du 24/07/1970. Sa création est consécutive au départ massif des professeurs belges de l'enseignement secondaire, suite aux évènements qui ont éclaté au Congo au lendemain de l'indépendance en 1960.

37

38

Pour combler ce vide, le gouvernement congolais avait sollicité l'assistance technique de l'UNESCO.

Une équipe de professeurs expatriés fut recrutée pour la réalisation de ce projet afin de former sur place des cadres enseignements qualifiés pour le secondaire dans tous les domaines. Ainsi, les premiers enseignements ont débuté le 05 décembre 1961, avec l'ouverture de l'école normale moyenne pilote pour la formation des gradués en science destinée à l'enseignement secondaire du degré inférieur. Le 06 Décembre 1969, l'Université Pédagogique National a ouvert son école normal supérieure pour la formation des agrégés en science, destinés à l'enseignement secondaire du degré supérieur. Cette école se transformera en section licence pour la formation des licenciés en pédagogie appliquée.

Par l'ordonnance-loi n°71-0075 du 06 Août 1971, l'Institut Pédagogique Nationale fait partie de l'Université Nationale du Zaïre en sigle UNAZA qui comprend les campus Universitaires, les Instituts Supérieurs Pédagogiques et les Instituts Supérieurs Techniques. A partir de la réforme qui mit fin à la période de l'Université Nationale du Zaïre jusqu'à la veille de la rentrée académique 2003-2004, l'Institut Supérieur Pédagogique était régit par l'ordonnance loi n° 81-145 du 03 Octobre 1981. Par décret n° 05/007 du 23 février 2005, l'Institut Pédagogique Nationale est transformé en établissement public dénommé Université Pédagogique Nationale. Elle constitue ainsi la seconde formation universitaire publique dans la ville de Kinshasa.

2.2 Missions

L'Université Pédagogique Nationale poursuit les missions

suivantes :

? La formation des cadres de conception dans les domaines les plus divers de la vie nationale. A ce titre, elle dispense des enseignements inscrits à ses programmes de manière à favoriser l'éclosion des idées neuves et le développement des aptitudes professionnelles ;

? L'organisation de la recherche scientifique fondamentale et appliquée orientée vers la solution des problèmes spécifiques du pays, compte tenu de l'évolution de la science, des techniques et de la technologie dans le monde ;

· Assurer la formation des formateurs de l'Université Pédagogique National ainsi que ceux des Instituts Supérieurs Pédagogiques et Techniques du pays (DES, DEA, DOCTORAT) ;

· Stimuler chez le futur enseignant une prise de conscience de son rôle d'éducateur, de la noblesse de sa mission et de la dignité de sa personne ;

· Vulgariser les résultats des recherches par la rédaction et la diffusion des manuels scolaires adaptés à l'enseignement secondaire et professionnel.

A l'issue de sa mission de formation, l'Université Pédagogique Nationale fut chargé de conférer des grades académiques légaux conformément aux dispositions légales et réglementaires en la matière.

2.3 Structure administrative et fonctionnel

2.3.1 Le comité de gestion

Le comité de gestion comprend quatre membres dont :

· Le Recteur ;

· Le Secrétaire Général Académique ;

· Le Secrétaire Général Administratif ;

· L'Administrateur du Budget.

2.3.2 Organisation des études

L'Université Pédagogique National organise le cycle de graduat et le cycle de licence ainsi que le cycle de doctorat. Elle comprend huit Facultés et trente-cinq départements poursuivant chacune un objectif. Ses facultés comprennent les départements suivants :

1) Facultés de Sciences

a) Objectif

L'objectif poursuivi par cette faculté est de former des cadres dans l'enseignement des sciences et dans les domaines les plus divers de la vie, ainsi que dans les sciences de la santé.

b) La faculté des sciences de l'Université Pédagogique National organise les départements des :

· La Biologie ;

· La Chimie ;

·

39

40

Science du sport et motricité ;

· La Géographie et gestion de l'environnement ;

· La Mathématique informatique ;

· La Physique et techniques appliquées ;

· Les sciences de la santé ;

· Hôtellerie, Accueil et Tourisme

2) Facultés des lettres et sciences humaines

a) Objectif

L'objectif que poursuit la faculté des lettres et sciences humaines est de former des cadres dans l'enseignement et sur le plan pratique dans les divers domaines : communicationnel, de l'administration publique, du journalisme, de l'interprétariat et de la traduction des langues.

b) Départements organisés

· Lettre et civilisation latines ;

· Lettres et civilisation françaises ;

· Lettres et civilisation africaines ;

· Lettres et civilisation anglaises ;

· Sciences historiques ;

· Sciences de l'information et de la communication ;

· Ecole de tradition et d'interprétariat ;

· Philosophie.

3) Faculté des sciences Economiques et de gestion

a) Objectif

L'objectif vise par la faculté est de former des cadres techniciens en gestion des entreprises ou établissements d'enseignement public et prive

b) Départements organisés

· Economiques ;

· Sciences Commerciale et Administrative (jour et soir) ;

· Gestion.

4) Faculté des sciences sociales, administratives et politique

a) Objectif

L'objectif vise par cette faculté est de former des cadres dans le domaine politique, social et administratif.

b) Départements organisés

La faculté des sciences sociales, administratives et politiques organise les départements ci-après :

· Sciences politiques et administratives ;

· Relations internationales ;

· Sociologie et anthropologie.

5) Facultés de psychologie et sciences de l'éducation

a) Objectif

Le but visé ici est de former des cadres dans le domaine d'orientation scolaire et professionnelle, de gestion et administration des institutions scolaires et de formation

b) Départements organisés

La faculté de psychologie et sciences de l'éducation organise les départements suivants :

· Orientation scolaire et professionnelle (jour et soir) ;

· Gestion et administration des institutions scolaires et de formation (jour et soir) ;

· Sciences de l'éducation ;

· Gestion des entreprises et organisation ;

· Psychologie.

6) Faculté des sciences Agronomiques a) Objectif

C'est celui de former des cadres ingénieurs agronomes dans le domaine pratique de la vie et de l'enseignement technique agronomique.

41

b) Départements organisés

· Economie agricole ;

· Phytotechnie ;

· Zootechnie.

7) Faculté des médecines vétérinaires

a) Objectif

C'est celui de former des cadres dans le domaine Médecines Vétérinaires et de la vie pratique de l'enseignement en sciences vétérinaires.

b) Départements organisés

· Sciences de base ;

· Précliniques ;

· Clinique.

N.B : Ces départements ne fonctionnent pas par manque des étudiants qui ne sont pas intéressés par ce domaine.

8) Faculté de Pédagogie et de Didactique des Disciplines a) Objectif :

C'est celui de former des cadres dans le domaine de

Pédagogie

b) Départements organisés :

· Pédagogie ;

· Agrégation et didactiques des disciplines.

9) Le cycle de doctorat

Ce cycle comprend :

a) la chaire UNESCO en Sciences de l'Education pour l'Afrique Central Antenne de Kinshasa

b) le Bureau Doctoral

10) Centres des Recherches

Des recherches individuelles et collectives sont menées à l'Université Pédagogique Nationale dans les domaines les plus divers, mais surtout dans celui de la pédagogie et des publications. Il s'agit des Centres de Recherche suivants :

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? Centre de Recherche Interdisciplinaire de l'Université Pédagogique Nationale (C.R.I.D.U.P.N) ;

? Centre d'Etude et de Promotion en Interventions Socio-
économiques père Hardy Développement de l'Université Pédagogique Nationale (C.E.P.R.I.S.E.-P.H.D-U.P.N) ;

? Centre de Recherches et d'Etude pour le Développement de l'Education (C.R.E.D.E)

11) Ecole d'Application de l'Université Pédagogique Nationale

L'école d'application dès l'Université Pédagogique Nationale comprend dans son sein des sections maternelle, primaires, secondaire et les options suivante sont organisé : Math-physique, littéraire, commercial de gestion, pédagogie, scientifique, électricité général et hôtellerie nutrition

Elle sert de terrain de pratique professionnelle aux étudiants. Cette école, en d'autres termes, reste pour les professeurs et étudiants de l'Université Pédagogique Nationale, le champ d'observation et d'expérimentation en matière pédagogique.

12) Cellule pratique professionnelle

L'université Pédagogique Nationale, organise d'abord la pratique professionnelle pour tous les étudiants de deuxième graduat et première licence et réalise ensuite un stage au niveau de troisième graduat et deuxième licence.

De cette façons s'ouvre un dialogue entre l'Université Pédagogique Nationale et le système d'enseignement à travers les enseignants : d'abord parce que les enseignants expérimentés contribuent à la mise au point d'un enseignement fonctionnel, ensuite parce que ces enseignants restant dans la perspective d'une promotion éventuelle, restent éveillés et deviennent de véritables animateurs et innovateurs.

13) Service d'Accueil et Guidance

L'orientation scolaire se définit comme étant un processus par lequel on aide les élèves à se développer et s'adapter harmonieusement à son milieu scolaire. Cette aide se présente sous plusieurs formes : avis d'orientation, conseils, consultations psychologiques...

43

44

Elle peut poursuivre différents objectifs : choix d'une option d'étude, information sur les filières d'études, inadaptation scolaire, apprentissage et adaptation à l'Université.

Conçue dans cette optique, elle ne se limite à aucun niveau des études ; elle s'étend à tous les niveaux de l'appareil scolaire, de la maternelle à l'université tant qu'elle est un besoin universel à tous les âges et un processus continu durant toute la vie de l'individu.

14) Bibliothèque centrale

L'Université Pédagogique Nationale possédé une bibliothèque centrale ouverte à tout le monde. Les documents et les services présents dans le Bibliothèque serve à la mission de l'Université c'est-à-dire l'enseignement et recherche. Elle permet aux différents personnels académiques, scientifiques, techniques et étudiants de consulter les livres, les revues, les dictionnaires, les travaux de fin d'études,...qui répondent à leurs besoins.

Cependant, comment dans toute les universités du monde, les bibliothèques universitaire sont, en liaison avec l'univers et l'activité traditionnelle de ces bibliothèques se poursuit acquisition d'ouvrages, imprimes, abonnements, traitement intellectuel et matériel des collections, conservations, prêt et communication des documents. Toute fois la documentation électronique prend un poids croissant dans les activités du personnel. Mais la bibliothèque de l'Université Pédagogique Nationale est restée pratiquement au temps de la création par l'UNESCO.

15) Association des cadres scientifiques

Créée suite à la détérioration du tissus économique de notre pays, l'association des cadres scientifiques de l'Université Pédagogique National existe depuis l'année mille neuf cent quatre-vingt-dix jusqu'à nos jours. Elle fonctionne sous forme de syndicat

Hormis l'assistant social (maladie, décès des membres ou de famille, publication), l'association des cadres scientifiques poursuit comme but la protection et la défense des intérêts de ses membres dont les professeurs, les assistants et les chefs de travaux.

L'association des cadres scientifiques de l'Université Pédagogique National vit des cotisations de ses membres. Ces cotisations sont retenues sur le salaire et le montant, fixé par

l'assemblée générale. Elle est dirigée par un président, d'un secrétaire et un secrétaire adjoint, d'un trésorier suivi d'un trésorier adjoint.

A part le comité directeur, il existe un collège de conseillers et de commissaires aux comptes. Ainsi, il sied de noter que tous les membres du comité sont élus par l'assemblée générale pour un mandat d'une année renouvelable une fois.

45

Conclusion partielle

L'enseignement supérieur et universitaire congolais en générale et université pédagogique nationale en particulier s'est émancipe et a requis d'incessantes réformes pour plus d'efficacité et d'adaptabilité aux exigences des moments. Telle est la finalité des diverses révision pédagogique.

Nous pouvons se pose la question suivante quel type de système éducatif pour quel type d'homme à former dans quel société ? De lors, le profil du cadre congolais à former et le type de société envisagé ont été à la base des orientations du mode éducationnel.

Ce pourquoi, ce premier partie m'a permis de relever que, avec l'intelligent, la volonté, nous sommes capable de relevé le défi pose par notre système éducatif, enfin d'insertion sociale pour une meilleure réponse aux questions singulières et aux exigences de la vie quotidienne des congolais. Comme nous avons souligné que l'enseignement supérieur et universitaire reste le vecteur principal du progrès humain.

Son importance dans la vie du pays justifie les diverses réflexions et la recherche des solutions aux nombreux problèmes soulevés par la problématique de l'éducation tout au long de l'évolution de notre pays.

46

DEUXIEME PARTIE :

PRINCIPALES ENTRAVES AU FONCTIONNEMENT DE
L'UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE

47

48

Introduction partielle

L'organisation des enseignements universitaires adéquats exige la prise en compte des conditions de vie, de travail et du contexte de déroulement de la formation des jeunes universitaire. Mes observations portent sur l'université pédagogique nationale que nous considérons comme les miroirs des autres établissements universitaire.

Cependant, toute initiation exige des préparatifs et un

environnement devant permettre à la personne d'affronter
l'expérience de la vie et de surmonter la peur. L'université est une cadre propice pour l'amélioration et le développement de la vie de l'être humaines

La politique du gouvernement quant au problème de l'éducation et de l'encadrement universitaire est soucieuse du bon fonctionnement de l'environnement pour de l'amélioration de condition de travail, sur le plan matériel et de l'enseignement des enseignants et des jeunes universitaires. Il s'agit de doter les universités des cadres de vie et de travail en fin de favorise l'enseignement et la recherche scientifique. Mais ce contexte doit être restaure au préalable pour faciliter l'émergence du système éducatif de notre pays la RDC.

En effet, il convient de prendre en compte pour un enseignement de qualité et une formation à l'excellence des cadres dont le pays à besoin, nul ne peut rester indiffèrent face à la détérioration de manière significative de la situation des indicateurs de développement humain. L'éducation, la santé, la nutrition et l'emploi se retrouvent de plus en plus marginalisés. Les secteurs de l'enseignement en générale en souffrent énormément.

En outre, la réhabilitation et l'amélioration de condition de vie des personnelles enseignants et administratif de nos universités et institut supérieur va redonner confiance dans l'enseignement public, le plus accessible à tous et à toutes. La volonté ne manque pas, ni les ressources humaines, ce sont les moyens de réaliser qui font défaut.

Dans cette deuxième partie de notre travail inutile les principales entraves au fonctionnement de l'université pédagogique nationale, nous allons montrer quelque problème que nous avons

observé qui constitue un obstacle favorable au développement de notre université et système éducatif. Nous avons divise cette deuxième partie en trois chapitres : la premier chapitre présenté l'infrastructure d'accueil de l'UPN, tandis que le second chapitre traite des corps enseignant et administratif et enfin le dernier chapitre est consacré à la communauté estudiantine.

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CHAPITRE 3 : LES INFRASTRUCTURE D'ACCUEIL

3.1 Généralités

« Le pays est entièrement à reconstruire. Les 150 000 km des routes, le nombre de ponts, des universités, des écoles, des hôpitaux, que nous son légués par l'administration coloniale doivent être en grande partie ressuscités, vu leur état actuel38 ». Les universités et institut supérieur nécessitant d'être réhabilités, redimensionnés et créés selon les présents besoins de ce moment d'urbanisation massive.

En effet, un déroulement harmonieux de la formation des étudiants a aussi pour préalable l'assainissement des conditions de vie, de travail et de l'environnement. « Jusqu'en 1970, la RDC, fait preuve d'une bonne politique gouvernemental quant au contexte de l'éducation et de l'encadrement universitaire. Ainsi, le gouvernement est soucieux du bon environnement pour le déroulement des enseignements de la jeunesse universitaire à la responsabilité, à l'humanité, et à la vie. Il s'agit d'offrir aux universités un cadre de vie et de travail adéquat qui favorise la recherche scientifique. C'est ce contexte qui n'existe plus et qu'il faut préalablement restaurer afin d'éviter la perte des énergies et le désespoir39 ». Mais malgré la réhabilitation des quelques Universités par le gouvernement actuel, il y a toujours beaucoup affaire pour doter la jeunesse de la RDC, d'un environnement éducationnel adéquat pour son développement.

En autre, créée en 2005 l'Université Pédagogique Nationale (UPN), a hérité de l'infrastructure de l'Institut Pédagogique Nationale (IPN), celui-ci créée en 1961, comprenant cinq bâtiments administratifs (Rectorat, bâtiment administratif, bâtiment académique, bâtiment d'imprimerie et bâtiment entretien), sept pavillons pour les salles de cours, trois homes pour le logement des étudiants (home 1, home 2 et home 3), et cinq villas pour les résidences des professeurs. On peut ajouter un terrain de footbool et de baskebool , un restaurant universitaire et le site était équipe en eau et électricité.

A l'heure actuelle, les infrastructures de l'Université

Pédagogique Nationale connaissent dans leur ensemble un

38BONGELI. E. Education en République Démocratique du Congo. Parie. Edition l' Harmattan, 2015

39MATANGILA. L. L'enseignement universitaire et supérieur au Congo-Kinshasa : Défis et éthique. Parie. Edition l' Harmattan, 2003

50

51

52

délabrement généralisé. L'inconfort des conditions de travail constitue un réel empêchement pour une bonne formation des étudiants future cadre dont le pays à besoin.

Les bâtiments administratifs ont souvent des problèmes d'éclairage, de détérioration du matériel, d'immobiliers, de vitres brisées, de portes sans poignet. Les salles de cours sont surpeuplées et devient de bureau administratif. Un grand nombre d'étudiants suivent les cours non seulement débout, mais encore à l'extérieur, lorgnant à travers les fenêtres, faute de place. La destruction des conduites d'eau, l'absence de canalisations, le manque d'entretien des fosses septiques, des tuyaux et des caniveaux bouchés ne permettent pas l'évacuation de l'eau. Le manque de restaurants universitaires engendre les kiosques tout autour de campus universitaire permettant l'insalubrité de l'environnement universitaire. Ainsi, le délabrement des logements des étudiants et des résidences des cadres devient des bureaux administratifs.

L'état actuel de l'infrastructure d'accueil de l'UPN, doit constituer une réelle interpellation de conscience nationale, des autorités politiques et académiques, du monde estudiantin. Cette détérioration, ne favorisant pas un encadrement et une formation des étudiants, est souvent un vrai obstacle pour le développement de système éducatif national.

3.2 Les auditoires et divers bureaux

Les auditoires de l'UPN, conçus pour accueillir plus au moins 50 étudiants en reçoivent actuellement plus de 300 sur tout dans les facultés des sciences économique et gestion et seul des sciences sociales, administratives et politiques. Le développement de l'UPN, sur les plans de l'infrastructure n'a pas suivi l'expansion démographique des étudiants malgré la construction de trois pavillons par les comités de gestions de l'université. Plusieurs salles de cours sont devenir des bureaux et salle des laboratoires.

Les différents auditoires et bureaux de l'UPN, sont représentés des manières suivantes :

1) Camp des professeurs

Dans le camp des professeurs de l'UPN, nous avons cinq villas transformées en bureaux de faculté et département, centre de recherche et centre hospitalier.

2) Bâtiment du rectorat

Le tableau suivent indique les nombres de bureaux et salle dans le bâtiment du rectorat

Tableau n° 2 : Bâtiment du rectorat

Types

Nombres

01

Bureau

6

02

Salle

3

03

Total

9

Source : Nos recherches

Dans le bâtiment de rectorat, on dénombre six bureaux qui abritent l'administration du Recteur de l'Université et trois salles dont une pour la réception, une pour Bibliothèque centrale et une salle de promotion appelle k2 qui est aussi une salle de cours.

3) Bâtiment administratif

Tableau n° 3 Bâtiment administratif

Types

Nombres

Bureau

Salle

01

Rez-de-chaussé

16

3

02

1éme Etage

5

1

03

2éme Etage

4

2

04

3éme Etage

5

-

05

Total

30

6

Source : Nos recherches

Le bâtiment administratif de l'UPN dispose de trois niveaux (R + 3), le premier étage abrité des bureaux administratifs dont celui d'administrateur du budget. Dans ces bureaux sur cinq, une est réserve comme salle de laboratoire de chimie, le second est pour le secrétaire général administratif, on a quatre bureaux, une salle de réception, une salle pour le laboratoire de biologie et la dernier étage, il y a cinq bureaux qui est occupé par des bureaux du secrétaire général académique. Sur le rez- de- chaussée, il y a seize bureaux, suivis de trois salles de cours (S8, T1, T2).

4) Bâtiment académique

Ce bâtiment abriter plusieurs bureaux des facultés et département, des laboratoires et Afriland First Bank.

Tableau n° 4 : Bâtiment académique

Types

Nombres

01

Bureau

13

02

Salle

4

03

Laboratoire

7

04

Total

24

Source : Nos recherches

Le bâtiment académique est constitué de treize bureaux des facultés et départements, de sept salles des laboratoires dont deux laboratoires de biologie, deux laboratoires de chimie, deux laboratoires physiques, et un laboratoire d'électronique. On y rencontre aussi quatre salles dont trois de cours (P1, P2 et P3), et un local qui est occupé par Afriand First Bank.

5) Bâtiment de l'imprimerie

Tableau n° 5 : Bâtiment de l'imprimerie

Types

Nombres

01

Bureau

6

02

Salle

3

03

Librairie

1

04

Atelier

1

05

Total

11

Source : Nos recherches

Le bâtiment de l'imprimerie est constitué des six bureaux dont la direction de l'imprimerie, bureau d'exploitation et commande, une librairie, un atelier et les bureaux des départements suivis des locales de : CADECO et MECRECO.

53

6) Les pavillons

Les pavillons de l'UPN, étaient construits pour abriter les salles de cours, au fur et à mesure que l'université grandir, elle est transformé en bureau, laboratoire etc... Le tableau n° 6 nous fait la synthèse sur sept pavillons de l'université, vingt-cinq salles sont restées des auditoires et seize ont été transformées en bureau et laboratoire.

Tableau n° 6 : Nombres de pavillons

Pavillon

Salles de cours

Bureau

Laboratoire

01

A

4

-

2

02

B

6

-

-

03

C

1

1

3

04

D

1

4

1

05

E

6

-

-

06

F

5

1

-

07

G7

2

4

-

08

Total

25

10

6

Source : Nos recherches

Dans le pavillon A, sur les six salles de cours, quatre sont des auditoires et les deux autres ont été transformées en laboratoire de l'informatique et en centre d'ingénierie de l'enseignement à

distance. Toutes les six salles du pavillon B sont réservées
uniquement pour les auditoires. Au sein du pavillon C, sur le cinq salles de cours, il n'y a qu'une seule salle qui est consacré pour l'auditoire, deux salles transformé en laboratoires de l'informatique et de langue, une salle pour le bureau du département et une autre pour le centre universitic.

Sur les six salles du pavillon D, on en dénombre cinq dont quatre en bureaux de département et la direction d'audit, une salle en laboratoire de langue et il ne reste qu'une pour l'auditoire. Ensuite, tous les six locaux du pavillon E, sont affectés aux auditoires. Au pavillon F, sur le six salles, il n'y a qu'une seule salle qui s'est transformée en bureau de département et les cinq autres sont des auditoires. Enfin, les six salles qui composent le pavillon G7, quatre ont été converties en bureaux des départements et les autres demeures des auditoires.

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7) Bâtiment entretien

Ce bâtiment construit pour les services d'entretien et technique de l'université, d'où nous avons trois bureaux dont un pour la division technique, un pour la division entretien et un bureau pour la commission des indemnités de transport, ensuite deux cabines (REGIDESO et SNEL).

8) Pavillon H1 et Pavillon H2

Les deux pavillons H, construit par le comité de gestion de l'UPN, disposent de neuf salles de cours dont cinq au pavillon H1 et quatre au pavillon H2

9) Pavillon I

Ce pavillon a été construit par le comité de gestion de l'UPN, pour pallier à la difficulté de salle de cours que connait l'université. Ce pavillon, compose deux niveaux (R+2), disposent de six salles chacun, en ajoutant le rez-de-chaussée qui est doté des six salles et d'un bureau de département, soit au total dix-huit auditoires.

10) Home 1

Le Home 1 a trois niveaux (R+3), chaque étage dispose de dix-neuf chambres, soit au total cinquante-sept chambres. Mais au rez-de-chaussée, on retrouve quatorze bureaux et trois salles de cours (RT1, RT2, RT3)

11) Home 2

Le Home 2 a six niveaux (R+6), chaque étage dispose de dix-huit chambres, soit au total cent et huit chambres. Mais au rez-de-chaussée, on retrouve un bureau de la coordination estudiantine et un restaurant didactique.

12) Home 3

Le Home 3 a cinq pavillons, chaque pavillon, on retrouve dix chambres, soit au total cinquante chambres. Le Home 3 est réservé uniquement pour les étudiantes.

13) Ecole d'application de l'université pédagogique nationale

L'école d'application de l'UPN, comprend huit bâtiments en son sein, ce bâtiment est dispose de six bureaux d'administration de l'école, vingt salles de classe pour les élèves, une salle de machine

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pour la pratique en informatique et une salle de professeur, soit au total huit bâtiments et vingt-huit salles.

14) Autres bâtiments

Les autres bâtiments de l'université pédagogique nationale construire par les comités de gestion ou par le fruit de coopération entre l'université et se partenaire national ou international. Nous pouvons citer :

a) Le bâtiment de SIC qui a un bureau du département des sciences d'information et de communication, un studio-Ecole pour la pratique des étudiants qui suit l'option de la communication et de l'information et une bibliothèque du département.

b) Le bâtiment des sciences de la sante qui constitue le bureau du département de celui-ci

c) Le bâtiment des sciences agronomiques qu'il y a la poulaille pour la pratique des étudiants

d) L'église protestant

e) La Banque RAWBANK

f) Une station

3.3 Les obstacles au développement

Comment nous avons signalé ci-haut que l'UPN, a évolué de nombre de faculté, en passant par le nombre de département et des options, sans compte les nombres de travailleur et des étudiants, mais l'infrastructure de l'université n'a pas suivie rapidement le rythme de cette croissance.

Aujourd'hui le nombre estimé des étudiants de l'UPN, est de plus au moins 16050 pour l'année académique 2014-2015, selon le service académique. L'effectif du personnel (corps scientifique, académique et administratif), est estime à plus au moins 2 624 selon le service administratif. Mais malgré l'augmentation des effectifs des étudiants et des travailleurs de l'université, celui des infrastructures n'ont pas suivis. Le tableau n° 6 visualise mieux cette triste réalité.

56

57

Tableau n° 7 : Nombres de bureaux et salles de cours

Types

Nombres

Pourcentage

01

Salle de cours

72

39,8

02

Bureau

95

52,5

03

Laboratoire

14

7,7

04

Total

181

100

Source : Nos recherches

L'examen du Tableau ci-dessus relevé que 52,5% d'infrastructures de l'UPN, sont des bureaux, contre 39,8% des auditoires et 7,7% des laboratoires.

3.4 Causes du délabrement

Le nombre très élevé des étudiants ne correspond pas à la capacité d'accueil de l'UPN. Ainsi, le surpeuplement des salles de cours, la transformation de salle de cours en bureau et laboratoire, des chambres de home de fille posent des problèmes réels, tant d'encadrement des étudiantes que d'hébergement. Les chambres prévues pour deux filles doit, à présent, en recevoir dix. Les homes des garçons sont tombés en désuétudes et cela depuis quelques années déjà. Le service d'entretien ne dispose presque pas de moyens nécessaires pour l'entretien des matérielles et des bâtiments.

L'institutionnalisation des antivaleurs, la perte de sens du bien commun n'offrent pas les conditions favorables à une infrastructure adéquate pour l'enseignement et la recherche scientifique. Comme si cela ne suffisait pas, le manque de politique planifiée en matière de gestion de l'infrastructure de l'UPN, la démission de l'Etat, la crise économique et politique, l'irresponsabilité des étudiants, ne permettent pas de promouvoir un environnement universitaire appréciable.

En autre, l'UPN est mal équipée en pupitres, en écritoires, en matériels didactiques, en laboratoires, en bibliothèques, et fonctionne dans les conditions de salubrité qui laissent à désirer. Cela constituée un obstacle majeur pour le niveau de l'enseignement et de développement de notre pays.

Cette situation matérielle prouve la faiblesse de la

production nationale brute de notre pays, l'absence d'une politique de l'habitat, de l'instabilité politique qui ne permet pas une politique

budgétaire suivis, notamment des infrastructures universitaires en général et celles de l'UPN en particulier dont les conséquences sont néfastes pour le pays tout entier qui se prive ainsi des futurs cadres responsables, bien formés et consciencieux.

La détérioration des murs occasionne des inondations dans des salles de cours et bureau, lors de fortes pluies. L'absence de restaurants universitaire ne permet pas de fournir des repas adéquats et la présence des kiosques tout au long de l'université ne permet pas un environnement viable. Tous ces facteurs sont défavorables à une gestion et une organisation saine de l'UPN nationale.

Par conséquent, l'UPN, fait face, dans le cadre de la mondialisation, aux défis de la compétitivité, la détermination de cette compétitivité est le développement de l'infrastructure. Il existe un manque d'infrastructures adéquates à l'UPN, ce qui entrave le développement du système éducatif.

Ainsi, le développement d'infrastructure s'avère essentiel pour assurer les meilleures performances intellectuelles, via notamment l'amélioration de la qualité des enseignements, des recherches, de la qualité des systèmes éducatifs et en renforçant la collaboration en matière de recherche entre le monde universitaire.

C'est pourquoi, les efforts que fournissent les comités de gestions sur cette matière d'infrastructure permettant à l'UPN, de devenir plus compétitifs dans le monde universitaire et d'améliore la qualité de travail, de l'enseignement, de la recherche scientifique, et de la qualité des systèmes éducatifs. Cela renforce la collaboration en matière de recherche entre le monde universitaire.

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CHAPITRE 4 : LES CORPS ENSEIGNANT ET ADMINISTRATIF

4.1 Le corps enseignant

Par suite de l'histoire et des réformes successives, le personnel enseignant relève de la fonction publique de l'Etat dans notre pays la République Démocratique du Congo. L'Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), n'a pas toute la même origine, mais ils se répartissent en deux catégories du personnel. Nous avons les corps académiques qui comprennent les professeurs et le corps scientifique comprenant les chefs de travaux et assistants. Toutes formes les corps enseignants des universités.

L'UPN, comprenant 346 professeurs à thèse et 1240 chefs de travaux et assistants. Le tableau suivant, nous donne les effectifs du personnel enseignant de l'Université.

Tableau n° 8 : Personnel académique et scientifique

GRADE

NOMBRE

MASCULIN

FEMININ

TOTAL

01

Professeurs Emérites

19

-

19

02

Professeurs Ordinaires

50

-

50

03

Professeurs

50

1

51

04

Professeurs Associés

219

7

226

05

Chefs de Travaux

441

26

467

06

Assistants de Deuxième

Mandat

509

96

605

07

Assistants de Première

Mandant

138

30

168

08

Bibliothécaire en Chef

-

-

-

09

Bibliothécaire en Chef

Adjoint

1

-

1

10

Bibliothécaire Principal

2

1

3

11

Bibliothécaire Première

Classe

3

1

4

12

Bibliothécaire Deuxième

Classe

5

5

10

13

Chef de Travaux en

Formation

1

1

2

14

Assistants en Formation

-

-

-

TOTAL GENERAL

1438

168

1606

Source : Secrétaire Général Académique, Juillet 2016

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A la lumière des données de ce tableau, nous observons une augmentation des corps scientifiques sur les nombres des corps académiques. Cette augmentation sont due au manque de moyens financiers pour continuer leurs études et de défendre la thèse, et le carence d'encadrement scientifique qui les démotivent. Les nombres de professeurs associés à augmenter suite à l'ouverture du troisième cycle ou école doctorale en 2005 au sein de l'université, qui est aujourd'hui fermée. Cette école avait donné l'espoir, que les effectifs du corps scientifiques vos être décroissantes au fur et à mesure que se dernier défende leur thèse et avancer en grade. Nous remarquons dans ce tableau que le prédominance du sexe masculin soit 1438 sur le sexe féminin soit 168, cela serait due au fait que la majorité des femmes préfèrent à un certain niveau d'études s'arrêter pour s'occuper de leur ménage, tandis que les hommes, poursuivent jusqu'au bout.

4.2 Les Agents administratifs

Les agents administratifs font partie du personnel

d'université. Ils aidées les corps enseignants aux travaux
administratifs et autres. Les données concernant les effectifs des agents administratifs de l'UPN, sont consignées dans le Tableau n° 9.

Tableau n° 9 : Agents administratifs

GRADE

NOMBRES

MASCULIN

FEMININ

TOTAL

01

Directeur chef de service

33

4

37

02

Directeur

34

8

42

03

Chef de Division

43

8

51

04

Chef de Bureau

58

43

101

05

Attache de Bureau de Premier Classe

282

119

401

06

Attache de Bureau de

Deuxième classe

124

57

181

07

Agent de Bureau de Premier Classe

104

35

139

08

Agent de Bureau de Deuxième Classe

53

11

64

09

Agent Auxiliaire de Deuxième Classe

1

1

2

TOTAL GENERAL

732

286

1018

Source : Secrétariat Général Académique, juillet 2016

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La lecture de ce tableau signale que sur un total de 1018 agents administratifs que compte l'UPN, 732 sont des hommes et 286 sont des femmes. Cela signifie que les femmes seraient moins engagées par rapport à leur collègues hommes, une raison de plus pour qu'elles réclament encore la parité, qui risque d'être confondue avec l'égalité.

4.3 Recrutement

Nous savons que le choix des cadres scientifique et administratifs à l'UPN, tenait compte de la méritocratie, de la moralité irréprochable, des facultés intellectuelles, de la capacité relationnelle et des qualités humaines. Les enseignants d'université étaient un modelé pour la société. Tels étaient les critères de sélection.

Aujourd'hui, il arrive que les critères de sélection des cadres administratifs et scientifiques ne soient pas toujours ceux cités plus haut, mais le clientélisme, le favoritisme, le conflit générationnel, le tribalisme..., il faut parfois corrompre pour se faire pistonner.

En effet, le dossier de candidature déposé à l'université et transmis au département n'est sont pas toujours analysé aussitôt, il faut parfois attendre deux à trois ans années avant d'avoir une suite, même aucune suite favorable. Les soutiens et les recommandations sont souvent indispensables. L'absentéisme des professeurs aux réunions ne favorise pas toujours un traitement rapide du dossier ; il faut beaucoup de patience et de courage. Une fois engagé ; il s'agit à présent de faire face aux nombreux défis.

4.4 Les obstacles au développement

Le problème réelle de notre pays la RDC est la pauvreté, affectent la grande majorité de la population congolaise, les personnels des universités et des instituts supérieures en générale et ceux de l'UPN en particulier n'est sont pas épargne, ce ne sont pas les seules obstacle du retard de notre pays au développement qui, selon le dernier classement du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), sur l'indice du développement humain se classe 176e sur 188 pays en 2014

Un autre obstacle très préoccupante et dont on parle peu, est la faiblesse du système éducatif congolais qui est une conséquence directe de la mauvaise gouvernance. L'EPSP étant moins accessible et pas obligatoire, l'ESU plain des réalités, les faibles revenus des

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ménages, le taux élevé de chômage des diplômés et les maigres perspectives d'avenir conduisent les jeunes à s'orientent très tôt vers d'autres secteurs d'activités pour espérer s'assurer un avenir meilleur.

Cependant, nous allons épingler certains obstacles au développement qui sont lié au système éducatif que nous avons observés à l'UPN et qui sont à considérer comme des vices. Nous pensons que ce que nous avons remarqué à l'UPN, se passer aussi dans autres universités du pays. Nous pouvons énumérer :

4.4.1 La pauvreté

Le personnel de l'Université Pédagogique Nationale n'est pas sécurisé comme dans la plupart des universités de la République Démocratique du Congo. Le fléau qui rongerait ce secteur est le sous paiement du personnel évoluant dans le dit secteur caractérisé par manqué de mécanisation. Il serait d'une importance capitale que l'homme congolais du sommet jusqu'au bas des escaliers soit repensé afin d'arriver à connaitre un changement intégral de notre secteur éducatif et qui boosterait même le reste de secteurs. Mais ce qu'il faut bien voir, c'est que ceux qui assurent la formation universitaire se trouvent dans des situations financières et matérielles d'extrême pauvreté. Ainsi, la précarité de vie matérielle des scientifique et des administratifs ne leur permet pas d'assurer les responsabilités relatives à l'éducation, à la santé, à l'habillement, à la restauration de leurs propres familles.

Par ailleurs, par le souci de voir certaines personnes changées de mentalité dans nos universités et instituts supérieurs, le ministre de tutelle a mis sur pied une structure dénommée " assurance qualité " pour essayer de veiller au comportement du personnel des institutions universitaires. Cette initiative est à louer, mais, il ne suffit pas seulement de créer la fameuse structure sans

qu'elle ne puisse être dotée d'infrastructures adéquates pouvant
permettre les agents de bien se prendre en charge.

Il sied à signaler que l'élément poignant évoqué ci-dessus le non-paiement engendre la pauvreté accrue et qui pousse la majorité du personnel de ce secteur se plonger dans de pratiques antisociales accentuée pour tenter à pallier aux certains problèmes sociaux qui devraient se résoudre rien que par les retombées de prestations.

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« De toute manière, l'aliénation économique a le risque de conduire à l'aliénation morale et à la crise identitaire. De lors, il devient difficile d'assurer un travail de qualité et consciencieux40 ». Il me semble que la rémunération et les avantages sociaux sont les vraies solutions aux problèmes du personnel de l'université pédagogique nationale en particulier et ceux des universités et instituts supérieurs en générale.

4.4.2 Le tribalisme

D'un point de vue historique, une tribu consiste en une formation sociale existant avant la formation de l'Etat. Certaines personnes utilisent ce terme pour faire référence à des peuples ayant de modes de vie non occidentaux ou des sociétés indigènes. Certains éthologues utilisent ce mot pour désigner les sociétés organisées sur base de liens de parentés, spécialement des familles ayant une même descendance.

Dans certains pays comme les Etats-Unis, ou l'inde, les tribus sont des peuples indigènes qui ont une reconnaissance légale dans le pays concerné. Les gouvernements légale dans le pays peuvent être un chef de tribu ou une sorte de conseil de tribu, qui représente la tribu et généralement composé de personnes âgée et sages. Au canada, le terme premier nations est préféré à tribu.

Le tribalisme dans notre pays la République Démocratique du Congo est une doctrine qui consiste à favoriser même sans raison les individus venus d'une même tribu. C'est une sens négatif du tribalisme c'est-à-dire survalorisation de son identité propre, négation et rejet de l'autre est comme pour être un obstacle au développement du pays et surtout au développement du système éducatif nation.

Le tribalisme nourrit le patronage dans la société, ainsi de la méritocratie, que ce soit pour un emploi ou un appel d'offres dans le secteur public et prive, ce qui compte n'est pas ce que l'on sait faire, mais celui que l'on connait. Par conséquent, ce ne sont pas les plus compétents qui sont engagés et ce ne sont pas les entreprises les efficientes qui accèdent aux opportunités des affaires. Des lors, plus que la compétence et l'efficacité, c'est l'origine ethnique, la filiation, la religion, qui deviennent le critère de l'allocation des ressources.

40MATANGILA. L. L'enseignement universitaire et supérieur au Congo-Kinshasa : Défis et éthique. Paris. Edition l' Harmattan, 2003, p 68

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64

Autant dire un non-sens économique, au trempent dit, les ressources ne reçoivent pas leurs meilleure valorisation, ouvrant la porte aux gaspillages et à la gabegie. Cet accès aux ressources fondé sur l'identité sociale nourrit les ressentiments car ce patronage à base tribale ou ethnique conduit à l'exclusion économique et sociale.

Cependant, Université Pédagogique National connait un taux prépondérant du tribalisme par le fait que notre personnel se ligue en terme de contrée pour pouvoir défendre les intérêts de leur et cherche à se positionner suivant la même logique à chaque fois qu'elle connait un changement du comité de gestion.

En outre, les intelligences d'un coin à l'autre favorisent leur jeunesse en les accordants les mentions honorables pour la préparation de la relève de chaque coin. Chaque comite de gestion mettre quelque de sa tribu dans de poste clé de la gestion. Nous avons fait une estimation la vraie d'ailleurs, la première de forces sur tout le plan à l'université pédagogique nationale est le BANDUNDU, la seconde le grand KASAI, la troisième le Congo Central, la quatrième l'Equateur en générales qui détienne de postes propres à ses natifs et dernier ressort vient tout l'Est du pays devisé depuis un certain moment à cause des agendas sournois. Ceci n'est permet pas les développements de la science et du système éducatif en générale. « Comme l'a bien explique le penseur économique que l'origine du développement vient l'accroissement de l'étendue du marché qui permet d'élever le degré de division du travail et de spécialisation des revenus41 ». Ce pour quoi, l'université pédagogique nationale doit chercher le développement l'étendu de la science quel que soit la tribu de la personne qui est en face de toi, cela aura pour conséquence la qualité d'enseignement et l'évolution de la recherche scientifique surtout dans les domaines de l'éducation qui est la mission premier de l'université pédagogique nationale.

41Rothbard Murray Economic Thought Before Adm Smith, disponible sur http:// fr. m Wikipedia. Org / Adm Smith, consulté, le 08 septembre 2016

4.4.3 La corruption

La corruption est un des traits marquants de l'accroissement de la pauvreté dans nos universités et instituts supérieure en générale et à l'université pédagogique nationale en particulier. Elle en constitue à la fois la cause et la conséquence. Il est certes difficile de présenter des indicateurs mesurables de la corruption ; mais, il n'y a nul doute que c'est aujourd'hui l'un des plus grands obstacles au développement du système éducatif congolais.

« Il existe une forte corrélation entre le niveau de développement et le niveau de corruption tel que mesure par Transparrency International. On peut classer la corruption en trois grands groupes42 »:

? La corruption anecdotique : c'est le cas de pays développés ou la corruption en vue d'obtenir un passe-droit reste anecdotique dans la vie économique, la récente crise des surprimes, le rôle croissant des paradis fiscaux, la forte dépendance des media à l'égard de la publicité (en moyenne deux tiers de leurs recettes) et donc des groupes industriels et financiers qui les contrôlent souvent directement amènent à nuancer pour beaucoup d'observation cette idée reçue.

? La corruption pour obtenir un passe-droit : dans beaucoup de pays en développement, un système de corruption, renchérissant, les coûts de l'investissement est mise en place en vue d'obtenir de passe-droit auprès d'administrations bureaucratique ou politicien.

? La corruption pour obtenir droit : dans certains pays en sous développé comme la République Démocratique du Congo, on observe un système poussé de corruption en vue d'obtenir n'importe quel droit (papier de l'administration, sortie de marchandise du port, avoir un point à l'école ou à l'université, etc..). ce système pénalise les systèmes éducatifs et les entreprises de l'Etat. La corruption devient une sorte d'impôt privatisé par les fonctionnaires pour leur compte, les élites dirigeantes bénéficiant en général de ce système, elles ne le combattent pas vire parfois l'encouragent pour obtenir la paix sociale

42 Voir le site web de Transparrency International http : www.transparency.org, consulté, le 02 septembre 2016

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Les troisièmes forment de la corruption qui ronge l'université pédagogique nationale, elle constitue un obstacle au développement du système éducatif national. Nous pouvons énumérer quelque sorte des corruptions que nous avons constante à l'université pédagogique nationale :

a) Les points sexuellement transmissibles (PST)

Certes, nous connaissons certains individus qui s'abusent des autres suite à leur statut, mais aussi, les apprenantes qui se sont distinguées par leurs insuffisances de comprendre la matière prennent cet aspect de chose (les points sexuellement transmissible) comme une raison justifiants les dernières elles arrivent à faire de fausses allégations contre certaines personnes oeuvrant à l'université pédagogique nationale.

b) Achat obligatoire du syllabus

Nous avons constante que l'achat du syllabus est l'un de moyens d'assurer la réussite à ce cours par le biais de numérotation, c'est-à-dire l'enseignant protégeait son oeuvre contre la piraterie en donnant un code chiffré ou un autre initial. Par moment, le prise avait également sa place dans la mesure où l'on pouvait acheter ou encore payer le droit de l'auteur sans être en possession ni du syllabus en question, ni avoir les points dans le dit cours.

c) Les hommes de confiance

C'est un vocabulaire un peu ambiant pour les personnes qui vivent cette réalité. Ils sont avec tout le monde dans notre alma-mater et viennent ou sont par moment de l'extérieur, c'est -à-dire qui ne travaillent pas à l'université et qui n'ont jamais peut être fréquenté l'université en raison d'y étudier mais en terme englobant « apporteurs d'affaires » de tenanciers d'un pouvoir quelconque.

Par contre, les personnes travaillant et étudiant à l'université pédagogique nationale, la première catégorie peut jouir de certains privilèges sans que l'homme-orchestre ne soit au courant ou encore ils peuvent jouer le rôle d'intermédiaire entre les étudiants et son faiseur de nom pour besoin de lucre.

En dehors de classification des personnes de confiance donnée ci-haut, le phénomène chez de promotion (C.P) vient avec une rage folle, un étudiant élu comme chez de sa promotion, se converti automatiquement à l'homme de feedback des enseignants et ses

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collègues étudiants et si il est avar, il met en moule le vente de syllabus ou une autre opération pouvant donner un souffle nouveau aux enseignants.

d) Phénotype branchement

Il est le fait de donner de l'argent à un personnel de l'université ou à une autre relation proche d'un examinateur pour sa réussite. Le percepteur final dans l'un de cas se mettra à faire des ordonnances c'est-à-dire écrire de recommandations et de les envoyées aux différents examinateurs pour sauver le corrupteur. Elle est une forme de corruption qui change de formule avec un accent particulier dans notre site universitaire.

e) Le plagiat

Il consiste de copier ou prendre les ouvrages des autres sans n'y apporter aucune modification possible faisant foi d'une recherche personnelle. La surabondance de certains enseignants par un nombre élevé des travaux à diriger occasionnerait cette pratique qui rende l'élite congolaise actuelle de moins en moins sélective.

f) Prise en charge

C'est une faveur accordée en amont tout comme en aval au personnel de l'université pédagogique nationale ayant un enfant ou quelqu'un sous sa tulle à scolariser, de lui prendre en charge sur la totalité de frais académique et le montant lui sera déduit aux différentes tranches de prime de transport. Mais, il est malheureux d'observe que certaines personnes en perdition d'éthique prennent en charge plus d'étudiants que le seuil voulu par rapport à son statut.

g) Les caprices académiques

Hormis, la décentralisation, de services académiques, il est impérieux de fiabiliser d'avantage le service rendu pour une diminution ou réduction des aléas et qui pénalisent certains étudiants dûment en ordre et certaines personne en profité pour soutire quelque chose aux étudiants.

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4.4.4 Manque des recherches

La plus par des enseignants de l'université pédagogique, ramènent souvent à la répétition des matières dispensée plusieurs années avant. Les mêmes notes de cours sont reprises à l'identique. Le thème d'actualité fait rarement l'objet de réflexion et d'analyse critique. Les programmes sont souvent inadaptés à la réalité. Ainsi, on favorise non seulement la vente des syllabus des cours, mais encore une formation basée sur la mémorisation et la répétition. La qualité de l'enseignement et de la recherche scientifique se trouve affectée par l'absence de lecteur, de publication, le manque de bourse et de

motivation. Ceci n'est constitué pas un obstacle pour les
développements de notre système éducatif national ?

Ainsi, nous pouvons signale le non encadrement des assistants par les professeurs, ne favorise pas la politique de relève et ne conduisant pas à la qualité et une formation à l'excellence des cadres dont le pays a besoin.

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CHAPITRE 5 : LA COMMUNAUTE ESTUDIANTINE

5.1 Définition du nom étudiant

Étudiant (au féminin étudiante) est un mot dérivé du latin studere qui signifie "s'appliquer à apprendre quelque chose". Cependant, le terme ne s'applique pas à toute personne qui apprend. On le réserve généralement aux personnes intégrées dans un parcours scolaire ou universitaire.

Dans la plupart des pays francophones, l'usage du mot étudiant est encore plus restreint. Le plus couramment, il désigne les personnes engagées dans un cursus d'enseignement supérieur. Afin d'être exhaustif, il serait plus juste de l'associer à toute personne suivant un cursus de formation initiale post-secondaire (relevant ou non de l'enseignement supérieur). On le distingue ainsi de l'écolier, du collégien, du lycéen ou encore de l'apprenti.

On peut donc faire cette distinction fondamentale dans le monde de l'enseignement entre l'écolier qui fréquente l'enseignement primaire ou secondaire, et l'étudiant qui fréquente un établissement d'enseignement supérieur ou post-secondaire.

Nous pouvons encore définir un étudiant comme la personne qui fait des études supérieures et suit les cours d'une université ou d'une grande école

5.2 Statut de l'étudiant

Il n'existe pas de statut international de l'étudiant. Chaque pays fixe la façon dont il gère cette population. Mais en République Démocratique du Congo pour être étudiants, il faut avoir un diplôme d'Etat et être inscrite à une université ou institut supérieure et avoir ta carte d'étudiant.

5.3 Les obstacles au développement

5.3.1 Inscription

S'inscrire à l'Université Pédagogique Nationale est non seulement onéreux, mais encore et surtout relève d'un grande exercice physique très difficile, sa demande beaucoup de sacrifice et d'abnégation car les systèmes d'inscription est manuelle, il n'est pas informatise comme dans autre université et institut supérieur de la ville de Kinshasa. D'autre personnel profité de la situation pour

69

70

amasse quelque bille de Bank, parce que certaines candidats n'est connaisse pas ou passer pour s'inscrire.

Cependant, les candidats doit passer plusieurs bureaux pour avoir seulement les formulaires d'inscription, il commence premièrement dans le service d'inscription, en passant dans le Banque pour paiement de frais d'inscription, secondons, on passe dans le service de guidance, en suite le service académique pour vérification de frais et en fin la prise de photo pour le restreint de formulaire. Toutes ce parcours notre que l'UPN, est encore dans le siècle passé concernant sa formule d'inscription. Ce pour quoi, il y a de problème d'omission sur la liste des retenus ou la liste définitive.

5.3.2 Sélection

Pour que les candidats soit sectionne à l'UPN. Il existe deux principaux systèmes de sélection :

Le premier système de sélection consisté à sélection sur base de dossier, elle est faite au vu des pièces d'un dossier (généralement rempli par le candidat) par une commission. Ce système met en avant une sélection en fonction des résultats scolaires du candidat. Les candidates qui a obtenir moins de 60% va passer le concours d'admission.

Le deuxième système de sélection est une sélection sur base des concours, elle se fait au moyen d'une ou plusieurs épreuves (souvent plusieurs) principalement écrites, qui feront l'objet d'une notation. Ce système met en avant les connaissances du candidat, sa capacité à analyser un sujet dans un laps de temps défini, et ses qualités réactionnelles. La sélection sur concours est organisée en série d'épreuves écrites que l'on dit alors d'admissibilité.

5.3.3 Vie estudiantine

Comme nous avons signalé précédemment, l'Université Pédagogique Nationale est situé dans la commune de Ngaliéme, donc il est éloigné de centre-ville pour y accède il faut être motive et avoir de moyen de transport facilement. Pour cette raison que l'Etat Congolais avait doté l'Université avec les conditions des logements.

Cependant, les difficultés relatives ou transport et au logement ne favorise pas toujours un déroulement harmonieux des activités universitaires et académiques. La situation financière de plusieurs parents des étudiants est la misère, le chômage et le maigre

salaire de parent, l'absence de bourses et de tout autre subside empirent la situation de vie d'un étudiant.

En outre, obligé à faire face aux difficultés de la vie universitaire, les étudiants finissent souvent par tomber dans la débrouillardise et dans la vente de divers article et produit notamment boissons, gâteaux...Ainsi , l'université semble se transformer en un supermarché, les chambres des homes en magasins et les étudiants en vendeurs.

Nous remarquons, surtout la mendicité, le parasitisme, parfois la prostitution et le phénomène mariage académique c'est-à-dire une étudiante va tout simplement cohabiter avec un étudiant et partagent à deux les charges financière, mais le plus souvent la fille est prise en charge par le garçon, soit le étudiante cherche un marie personnel scientifique ou administratif de université, le vol, la vente de la drogue, deviennent souvent de modes classiques des étudiants pour s'en sortir.

La fragilité de la situation matérielle et financière des étudiants à l'Université Pédagogique Nationale le rend vulnérables et les expose à beaucoup des maladies. Les éventuelles prostitutions estudiantines pour la quête d'argent et des raisons de survie, l'insalubrité, les difficiles conditions de vie peuvent poser de sérieux problèmes de santé. L'Université Pédagogique Nationale est devenir un milieu à haut risque car la moralité estudiantine est élevée.

Les difficultés liée à la situation matérielle et de la vie ont des conséquences négatives réelles sur les conditions des études et cela constitue un obstacle majeure pour le développement de notre système éducatif.

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5.3.4 Conditions d'études

1) Nombres des étudiants à l'Université Pédagogique Nationale

Le tableau n° 9, nous montre les effectif des étudiants inscrits à une année académique a l'UPN, cela nous donnée une idée des nombres des effectif des étudiants à l'université. Ce tableau indique les nombres des effectifs des étudiants par facultés

Tableau n° 10 : Effectif des étudiants inscrits à l'UPN

Facultés

Effectifs

Masculin

Féminin

Total

01

Facultés de sciences

1406

1254

2660

02

Facultés des lettres et sciences

humaines

876

1372

2248

03

Facultés des sciences Economique et gestion

3923

2659

6582

04

Facultés des sciences sociales,

administratives et politiques

1902

828

2730

05

Facultés de Psychologie et sciences de l'éducation

729

416

1145

06

Facultés des sciences Agronomiques

267

42

309

07

Facultés des médecines vétérinaires

83

10

93

08

Facultés de Pédagogie et de Didactique des Disciplines

146

137

283

09

Total Général

9332

6718

16050

Source : Rapport annuel du Secrétariat Général Académique, 20142015

Au regard de ce tableau, l'Université Pédagogique

Nationale compte 16050 étudiants dont 9332 Garçons et 6718 filles, pour l'exercice de l'année académique 2014-2015.

5.3.5 Etudes

Nous savons bien que dans les années 70, étudier dans une université ou institut supérieur faisait prestige de la jeunesse et avait un attrait particulier. Un universitaire avait un statut social considérable. Les universités privées n'existaient pratiquement pas. Plusieurs jeunes finalistes des examens d'Etat avaient plus de joie à poursuivre des études universitaires, ce qui leur assurait presque automatiquement un avenir et un certain niveau de vie. Les conditions des études étaient meilleures. Cela se montre aussi à l'Université Pédagogique Nationale à l'époque de l'Institut Supérieur Pédagogique

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Aujourd'hui, le nombre élevé d'étudiants ne permet pas toujours un déroulement harmonieux des cours et l'encadrement aisé. Les quelques écritoire ou bancs des salles de cours ne répondent pas à la forte demande des étudiants. Il faut arriver tôt pour avoir une place assise, sinon vous aller suivrai les cours debout ou à travers les fenêtres et difficile de prendre des notes. Ce pour quoi, les comités de gestion de l'UPN à instaure le système des partages un auditoire ou une promotion en deux ou trois partie selon l'ordre alphabétique pour bien suivre le cours mais cette système ne marché toujours pas, il y a toujours le surpeuplement des salles de cours. L'encadrement des étudiants et les travaux pratiques deviennent difficiles à organiser suite à leur nombre élevé.

Les recherches personnelles ou en groupe des étudiants, les lectures en bibliothèque se compliquent davantage par manque des livres des certaines domaines scientifique. Cet état de fait ne favorise pas les travaux en laboratoire, la formation pratique et l'expérimentation. Nous croyons que la non amélioration des conditions de vie et d'études conduit à une perte d'énergies et au désespoir tant dès l'enseignant que des étudiants.

5.3.6 Examens

La jeunes de l'UPN, ne sont plus formé à l'effort, mais à la facilité et à l'oisiveté. Il en résulte que la période allant de la préparation des examens à celle du passage de classes en passent par la délibération est celle de la concentration des antivaleurs comme la tricherie, le vol, la débauche, la prostitution. C'est la période par excellence de ce qu'ont appelé à l'UPN, des « coopes », c'est-à-dire des coopérations, ou mieux, celui de la corruption sous toutes ses formes

Nous allons parler de la période de préparation des examens ou blocus, leur déroulement, la période de suivi, de la deuxième session et du passage de classe.

? La période de préparation des examens ou blocus

Cette période s'étant généralement sur deux semaines avant les examens, pendant ce période, tous les cours sont suspendus, les étudiants occupent leur temps à la mémorisation des notés de cours ou des syllabus. Le premier effort consiste à rassembler toute le notes de cours afin de les avoir intégralement, il faut alors courir derrière les voisin de classe pour compléter les noter manquants,

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74

faire la photocopies. C'est le moment favorable pour les professeurs de vendre leur syllabus, souvent un assistant ou un étudiant, ou encore une personne proche du professeur, ou encore le professeur lui-même, qui assure la vente et qui a la responsabilité de constituer la liste des étudiants.

Cependant, il faut chercher un coin au règne le calme et le silence pour étudier : les salles de cours, les logements, la bibliothèque, la pelouse, la nature, ... il s'agit plutôt de mémoriser que de comprendre les enseignements à partir des notes de cours. La préparation se fait soit individuellement, soit en groupe. On essaie de se procurer à l'avance le questionnaire des examens par les anciens de la promotion ou par corruption sous toutes ses formes.

? Déroulement des examens

Les examens se passent à l'écrit ou à l'orale, il s'agit souvent de répondre aux questions relatives au cours. L'excellence se mesure par l'aptitude à reproduire à l'identique les enseignements du professeur, il est question de restituer point par point, virgule par virgule, ce qui a été enseigné, rares sont les questions relaves à la réflexion personnelle, au jugement et à la critique. Non seulement cette pratique encourage la vente des syllabus et la procuration de l'argent par les enseignants, mais encore elle favorise la « coope » il faut « coopérer ». Ainsi, la réussite aux examens dépend non seulement de la capacité de restituer à l'identique ce qu'on apprit par coeur, mais aussi de la manière dont on à coopérer et de son aptitude à la tricherie.

? La période de suivi

Apres les examens, vient la période qu'on appelé la période de suivi. Elle consiste à courir derrière les professeurs, notamment par la médiation de leurs proches ou leurs assistants ou encore un personnel de l'université pour tenter de les corrompre sous toutes les formes. Souvent on dresse la liste de tous ceux qui ont participé à la cotisation. On en tient compte lors des corrections et la réussite en dépend ou donné l'argent à un personnel de l'université pour la recommandation chez des titulaires de cours. Il faut saisir le plus de professeur possibles. Ainsi, dans ce contexte, la délibération devient une simple formalité souvent au détriment des étudiants pauvres et ceux qui n'ont pu corrompre.

? La deuxième session

La deuxième session se passe dans des conditions pires que la première. C'est la session de la dernière chance, presque une formalité, c'est une dernière occasion donné à tous ceux qui n'avaient pas bougé lors de la première session. Les grandes nombres des étudiants qui on échouer à la première session se mobilise pour une meilleure participation pour ne pas dire la corruption car ils ont peur de reprendre la classe. Les étudiants savent que les études et la vie universitaire coûtent très chères, que les années sont difficile, peur de l'avenir. Personne n'a besoin de vieillir davantage sur les bancs des études pour ainsi entrer dans la vie très tard. Ce mode d'évaluation n'est-il pas partiel et défavorable pour les étudiants pauvres et ceux qui ne sont pas porte par la corruption ? En quoi juger objectivement les étudiants si le critère d'appréciation n'est plus le mérité personnel ? Qu'est-ce qui garantit que les résultats ainsi obtenus correspondent exactement à la capacité de l'étudiant ? Les étudiants qui réussissent par ce biais peut-il vraiment s'en sortir dans la vie pratique, affronter et résoudre les problèmes quotidiens ? Toute cette question que nous nous posons montre que ce type de pratique ne favorise pas le développement de notre cher pays la République Démocratique du Congo.

? Passage de classe

De toute manière, on voit réussir aux examens certains étudiants qui fréquentent à peine les salles de cours. L'oisiveté, la corruption, la tricherie, symbolisée par la « coope », sont devenir une mode de vie à l'Université Pédagogique Nationale en particulier et les universités et les instituts supérieurs en générale. Les passages de classe et les diplômes de fin d'études ne sont pas toujours en lien avec l'effort, le travail et les mérités personnels. Nous encourageons les comités de gestion qui faire l'effort de dresser l'université sur cette matière. Car une éducation fondée sur le principe de la méritocratie aura tendance à améliore les conditions d'enseignement et de la réussite.

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Recommandations

Eu égard aux situations ci haut présentées, nous ne saurions terminer notre travail sans suggérer quelques recommandations.

La première serait de demander à l'Etat congolais de revoir sa politique budgétaire quant à la part de l'éducation sur le total des dépenses publiques. Ainsi le niveau de l'éducation pourrait s'améliorer et partant, nous aurions des établissements d'enseignement supérieur remplissant toutes les conditions souhaitées, les matériels didactiques,

des équipements de travail et autres indispensables à un
enseignement de qualité cesseraient d'être un problème.

La fonction du personnel enseignante et administratif serait revalorisée et par conséquent, la corruption et toutes sortes des antivaleurs n'auront plus leur place au sein de nos universités. D'où, l'augmentation de leur productivité et ipso facto la capacité des apprenants à assimiler les matières dispensées serait un acquis.

Ainsi le secteur éducatif retrouverait l'élan qu'il a perdu depuis de longues années. Ayant fournie une éducation efficiente, les entreprises qui recourraient à la main d'oeuvre étrangère pour chercher des qualifications n'auront plus ni prétexte, ni raison de le faire.

Ce qui aurait comme objectif l'augmentation de condition de vie des parents et des enseignants, le revenu de la population congolaise et par ricochet la réduction de la pauvreté accrue tant décriée.

En outre, l'Etat congolais devrait mettre en place des mécanismes susceptibles de la réhabilitation des infrastructures universitaire et l'équipement des universités en générale et de l'Université Pédagogique Nationale en particulier, cela aura pour conséquence la qualité d'enseignement, l'environnement des études, des vies des étudiants sera habitable.

Les pouvoirs publics ainsi que les gestionnaires des différents établissements d'enseignement devraient se battre en vue de l'élimination des différents obstacles existants pour l'amélioration des systèmes éducatifs congolais

Bien que nous parlions de l'Etat congolais la qualité de système éducatif dépendant aussi de gestion des établissements

universitaires et scolaires. Le comité de gestion de l'Université Pédagogique Nationale doit appliquer la politique de la restauration des infrastructures existant par l'entretient, le renouvellement des équipements des laboratoires et des bureaux, l'équipe la bibliothèque central des nouveaux livres, la réhabilitation des homes des filles et des garçons.

Il faut donc une politique gouvernementale pour la promotion de la formation de la jeunesse universitaire et de l'Université Pédagogique Nationale avec un budget adéquat. Les parents, les partenaires nationaux et internationaux, les différentes aides, les différents organismes nationaux et étrangers, tous les hommes de bonne volonté peuvent être mis à contribution pour apporter leur aide matérielle et financière. Nous proposons un partenariat, un jumelage et une coopération entre l'Université Pédagogique Nationale et d'autres universités, institutions et organismes tant nationaux qu'internationaux. Il faut des experts pour évaluer les coûts.

En effet, les comités des gestions de l'Université

Pédagogique Nationale doit lutter contre l'esprit de coope, de

tribalisme par l'effort et le travail. Il convient que le service

académique organise le suivi tant du déroulement des examens que des corrections. Nous suggérons que des mesures soient prises par les commissions disciplinaires pour sanctionner tant que les personnels enseignants, et administratifs que les étudiants qui se livreraient à la corruption sous toutes ses formes. Il convient de rappeler aux étudiants qu'ils sont les premiers agents de leur devenir adulte et de leur formation, ils doivent s'engager personnellement dans ce sens et prendre leur responsabilité.

En outre, dans un monde révolutionné à outrance par des changements inattendus dans les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC), l'Université Pédagogique Nationale doit améliorer sa gestion en intégrant l' informatique, Pour permettre aux étudiants d'avoir accès à des sources d'information plus complété. L'Université Pédagogique Nationale doit améliorer aussi la lourdeur de son administration dans la procédure de recrutement des corps académiques, scientifique, administratifs, ainsi dans l'inscription des étudiants.

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L'infrastructure de l'Université Pédagogique Nationale est dans un état de détérioration avance qui ne favorise pas un contexte de travail, d'étude et de la recherche. La réhabilitation de celle-ci, sont des préalable indispensables non seulement pour la vitalité mais encore pour la rentabilité de la formation. Les difficultés de vie estudiantine sont aussi liées au délabrement de l'infrastructure. L'instabilité politique et économique de notre pays, l'insalubrité et la pauvreté rendre pénible l'existence des étudiants. Il y a de note que l'honneur à tous et du respect de la dignité humaine, ce qu'il s'agit de la formation de futur cadre de notre pays, de l'avenir même de la nation qui est en jeu d'autant plus que l'éducation de la jeunesse est cruciale pour toute la société.

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Conclusion partielle

L'éducation occupe une place centrale au sein des sociétés humaines. Elle est présente sous diverse formes, dont la plus dominante est celle dispensée par l'institution scolaire. L'UPN de par son objectif, et sa mission, elle assure la formation des éducateurs ou des enseignements du cycle secondaire.

En ce qui concerne l'UPN, nous avons établi que les problèmes de tous ordres s'aggravent alors que s'accroît le nombre du personnel et d'étudiant où se posent ces problèmes. Il est important de lutté contre toutes ces problèmes qui freine le développement de notre université.

En effet, les antivaleurs infestent l'environnement social et influencent dangereusement l'éducation de la jeunesse estudiantine. Nous devons penser les moyens d'une éducation civique et pratique renforcée, incitant à la responsabilité, à l'effort, au travail, à l'excellence, à l'initiative et à la moralité. Nous encourageons la Comite de Gestion de l'université de charger de stratégies managériales.

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CONCLUSION GENERALE

Au terme de notre étude qui a porté sur les obstacles au développement liés au système éducatif national, il convient d'en présenter les grandes lignes qui l'ont constituée. Il a été question de relever les entraves au développement du système éducatif, précisément à l'UPN, qui est l'une des institutions d'ESU en RDC.

Ainsi, pour y parvenir nous avons subdivisé notre travail en deux parties, précédées d'une introduction générale et clôturée par la conclusion générale. La première partie dispose des deux chapitres. Le

premier présenté les considérations théoriques. Cette partie est
divise en deux chapitres, la première traite de notion fondamentale du système éducatif congolais et le second chapitre présente l'UPN. Dans la seconde partie consacrée sur les principales entraves au fonctionnement de l'UPN. Comme la précédente, celle-ci est divise en trois chapitres : le troisième chapitre parlé de l'infrastructure d'accueil, tandis que la quatrième chapitre discuté sur les corps enseignants et administratifs, enfin le cinquième chapitre traite de la communauté estudiantine.

En effet, il convient de rappeler que notre seule grande préoccupation consistait à savoir si les principaux obstacles au développement liés au système éducatif national pourrait baisser les niveaux d'enseignement dans notre pays. Face à ce problème, nous avons pensé, a priori, que la dégradation du système éducatif sur le plan de l'infrastructure, de personnel enseignant et administratif et

des étudiants pourrait influer négativement sur les valeurs
fondamentales du Congolais.

La science étant de rigueur, nous ne nous sommes pas limité uniquement à notre jugement individuel. La vérification de notre réflexion par des interviews et les observations sur terrain, nous a été d'une grande utilité.

Nous avons remarqué, après analyse et traitement des données disponibles, que le niveau de la pauvreté des parents et les conditions déplorables de travail et des études sont à la base de certaines entraves au développement du système éducatif congolais. Ces obstacles influencent négativement le niveau de la formation de la jeunesse estudiantine. Cette baisse continuelle du niveau d'études a atteint son paroxysme suite au désintéressement des pouvoirs

publics et à la prise en charge du fonctionnement de l'UPN par les parents.

Somme toute, nous pensons avoir fourni des informations nécessaires à la compréhension et à la vérification de notre étude. Le domaine étant trop vaste, nous n'avons pas la prétention de l'avoir entièrement exploré. C'est pourquoi, nous invitons d'autres chercheurs désireux d'aborder des thèmes similaires de nous compléter si nécessaire

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TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE I

DEDICACE II

REMERCIEMENTS III

LISTE DES TABLEAUX IV

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS V

INTRODUCTION GENERALE 1

1. ETAT DE LA QUESTION 1

2. REVUE DE LA LITTERATURE 2

3. PROBLEMATIQUE 5

4. HYPOTHESE 8

5. CHOIX ET INTERET DE L'ETUDE 8

6. DELIMITATION DE L'ETUDE 8

6.1 Cadre spatial 8

6.2 Cadre temporel 9

7. METHODES ET TECHNIQUES UTILISES 9

7.1 Méthodes 9

7.2 Techniques 9

8. DIFFICULTES RENCONTREES 10

9. SUBDIVIDION DU TRAVAIL 10

INTRODUCTION PARTIELLE 12

CHAPITRE 1 : NOTIONS FONDAMENTALES DU SYSTEME

EDUCATIF 13

1.1 GENERALITES 13

1.2 DEFINITION DES CONCEPTS 14

1.2.1 Obstacles 14

1.2.2 Développement 14

1.2.3 Système éducatif 16

1.3 SYSTEME EDUCATIF CONGOLAIS 16

1.3.1 Evolution du système éducatif congolais 16

1.3.2 Structure et organisation du système éducatif congolais 20

1.3.3 Administration et gestion du système éducatif 23

1.3.4 Réseaux du système éducatif 25

1.3.4 Loi - cadre de l'enseignement 26

1.3.5 L'économie du système éducatif 27

1.4 OBSTACLES POLITIQUES AU DEVELOPPEMENT 29

1.4.1 Politique publiques 29

1.4.2 L'instabilité politique 30

1.4.3 La dépendance politique 32

1.5 EDUCATION ET DEVELOPPEMENT HUMAINS 33

1.6 EDUCATION, DEMOCRATIE ET LIBERTE 34

CHAPITRE 2 : PRESENTATION DE L'UNIVERSITE PEDAGOGIQUE

NATIONALE 36

2.1 LOCALISATION ET APERÇUS HISTORIQUE 36

2.1.1 Localisation du site universitaire 36

2.1.2 Nature du site 36

2.1.3 Historique 36

2.2 MISSIONS 37

2.3 STRUCTURE ADMINISTRATIVE ET FONCTIONNEL 38

2.3.1 Le comité de gestion 38

2.3.2 Organisation des études 38

CONCLUSION PARTIELLE 45

CHAPITRE 3 : LES INFRASTRUCTURE D'ACCEUIL 49

3.1 GENERALITES 49

3.2 LES AUDITOIRES ET DIVERS BUREAUX 50

3.3 LES OBSTACLES AU DEVELOPPEMENT 55

3.4 CAUSES DU DELABREMENT 56

CHAPITRE 4 : LES CORPS ENSEIGNANT ET ADMINISTRATIF 58

4.1 LE CORPS ENSEIGNANT 58

4.2 LES AGENTS ADMINISTRATIFS 59

4.3 RECRUTEMENT 60

4.4 LES OBSTACLES AU DEVELOPPEMENT 60

4.4.1 La pauvreté 61

4.4.2 Le tribalisme 62

4.4.3 La corruption 64

4.4.4 Manque des recherches 67

CHAPITRE 5 : LA COMMUNAUTE ESTUDIANTINE 68

5.1 DEFINITION DU NOM ETUDIANT 68

5.2 STATUT DE L'ETUDIANT 68

5.3 LES OBSTACLES AU DEVELOPPEMENT 68

5.3.1 Inscription 68

5.3.2 Sélection 69

5.3.3 Vie estudiantine 69

5.3.4 Conditions d'études 71

5.3.5 Etudes 71

5.3.6 Examens 72

RECOMMANDATIONS 75

CONCLUSION PARTIELLE 78

CONCLUSION GENERALE 79

BIBLIOGRAPHIES 81

TABLE DES MATIERES 85






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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote