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Vidéosurveillance.

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par Arnold DIASIVI
Ista gombe-matadi - Ingenieur technicien 2015
  

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INTRODUCTION GENERALE

Au cours de la dernière décennie, la sécurité des personnes, des biens et de l'information s'est imposée comme un enjeu majeur à l'échelle planétaire. La vidéosurveillance a été confrontée à des problèmes tels que la lutte contre le terrorisme, le renforcement de la sécurité intérieure et l'essor de la cybercriminalité. De nos jours, l'évolution de nouvelles technologies de l'information et de la communication apporte des solutions nouvelles et sophistiquées pour la sécurité physique et informatique.

En effet, l'évidence sur terrain des systèmes de sécurité sociale n'est plus mise en doute car la surveillance à distance des systèmes n'est plus seulement consacrée aux équipements de communication, mais aussi à la vie privée même des citoyens.

La vidéosurveillance consiste à placer des caméras de surveillance dans un lieu public ou privé pour visualiser en un endroit centralisé tous les flux de personnes au sein d'un lieu ouvert au public et prévenir vols, agressions et mouvements de foule.

Les causes de l'installation de systèmes de vidéosurveillance sont diverses, toutefois la sécurité publique ainsi que la protection des biens mobiliers ou immobiliers font office d'éléments phares dans la justification de la vidéosurveillance.

Pour notre cas, la SEP-CONGO est notre préoccupation majeure. Nous l'avons choisi parce qu'elle est l'une les plus grande entreprise commerciale et qui présente une grande étendue à surveiller.

01. BREF HISTORIQUE

La vidéosurveillance s'est développée d'abord au Royaume-Uni, en réponse aux attaques de l'IRA. Les premières expériences au Royaume-Uni dans les années 70 et 80 ont conduit à des programmes de grande ampleur au début des années 1990. Ces succès conduisirent le gouvernement à faire une campagne auprès de la population, et lança une série d'installations de caméras. Aujourd'hui, les caméras au Royaume-Uni couvrent la plupart des centre-villes, et de nombreuses gares et parkings. Une étude (lien) donna le chiffre approximatif de 4000000 caméras à Londres et 400000000 au Royaume-Uni au total.

D'autres pays comme la France ont installé des systèmes de vidéosurveillance. En 1998 le nombre de caméras en France était estimé à un million dont 150 000 dans le domaine public. Ces caméras sont présentes dans divers lieux tels que les aéroports, les gares, les routes, les transports publics. Ces installations vidéo commencent aussi à fleurir dans les villes. À Avignon par exemple, une enquête à propos de la vidéosurveillance a révélé que 71% des Avignonnais sondés étaient favorables à l'installation d'un tel système dans les parkings. Cependant il existe aussi des associations qui militent contre toute forme de surveillance. C'est le cas de " Souriez, vous êtes filmés ", pour n'en citer qu'une.

02. PROBLEMATIQUE

L'observation par une caméra est un moyen efficace de contrôler des zones plus ou moinsgrandes et d'accès plus ou moins aisé. L'innovation dans de nouvelles caméras permet desinterventions jusque là rendues difficiles voire impossibles.En Angleterre, les attentats de juillet 2005 sont également un moteur pour l'augmentation du nombre de caméras.

Cette menace qui a toujours été présente n'a jamais vraiment créé un sentiment d'insécurité, mais les attentats du 11 septembre 2001 ont changé la donne. Les gens ont pris conscience que personne n'était intouchable.

Toutefois la mise en place de la vidéosurveillance ne peut s'expliquer uniquement par l'insécurité grandissante ou la protection des biens. Certaines autres raisons moins connues du grand public existent également. La mise en place de la vidéosurveillance permet une amélioration de la gestion des incidents ainsi qu'une augmentation de l'efficacité et de la rapidité d'intervention. Par exemple, dans la prévention du suicide ou encore lors d'accidents qui pourraient survenir sur la voie publique ou sur le couloir d'un bâtiment d'entreprise, etc.. Elle permet ainsi indirectement, de maintenir les primes d'assurances à un niveau raisonnable. La surveillance d'un lieu public ou d'une entreprise sert à informer en temps réel les agents de sécurité ou la police.

Assurer la sécurité des bâtiments, infrastructures et entourage seront l'essence même pour l'exigence d'un réseau de vidéosurveillance. De ce qui précède, l'installation d'un réseau de vidéosurveillance moderne s'avère indispensable. Ce réseau IP sera configuré sur des caméras IP de supervision pour envoyer une description de l'état du site surveillé et de son environnement1(*).

Etant donné les difficultés éprouvées dans le secteur des télécommunications et de la sécurité pour pouvoir entrer en communication avec les services contrôlant l'ensemble du site de la SEP-CONGO et assurer la couverture totale du système de surveillance. Nous nous sommes posé la question dont :

Comment permettre à la SEP-CONGO d'assurer la surveillance de son site afin de sécuriser son patrimoine ?

03. HYPOTHESE

A la lumière de l'énoncé de notre problématique, nous estimons qu'il est possible de mettre en place un système fiable de vidéosurveillance au sein de la SEP - CONGO. Toutefois la mise en place de la vidéosurveillance ne peut s'expliquer uniquement par l'insécurité grandissante ou la protection des biens. Certaines autres raisons moins connues du grand public existent également. La mise en place de la vidéosurveillance permet une amélioration de la gestion des incidents ainsi qu'une augmentation de l'efficacité et de la rapidité d'intervention.

Ainsi, notre proposition serait de recourir à la mise en place d'un système de vidéosurveillance avec caméra IP, les caméras IP sont installées sur un réseau IP (LAN - réseau local, fibre optique) et reliées à un serveur de vidéosurveillance central : elles capturent les images et les acheminent vers le réseau.

04. OBJECTIF

L'objectif est d'assurer une communication intégrale, rapide et efficace dans les installations de la SEP-CONGO en lui dotant d'une technologie de pointe.

05. CHOIX ET INTERET DU SUJET

05.1 Choix du sujet

Notre choix a été motivé par la contribution à l'amélioration de la sécurité des biens et personnes au sein de SEP-CONGO par l'introduction d'un système fiable et intelligent de surveillance.

05.2 Intérêt du sujet

Cette étude nous a permis d'approfondir nos connaissances sur les systèmes de vidéosurveillance avec camera IP.

La réalisation de ce travail a fourni à la SEP-CONGO un système de sécurité informatique adéquat.

06. METHODES ET TECHNIQUES

Nous avons utilisé les méthodes ci-après pour atteindre notre objectif :

- La méthode analytique, qui nous a permis à faire l'analyse du système de la SEP-CONGO

- La technique documentaire à travers laquelle nous avons utilisé les documents de références.

- La technique d'interview, qui a permis de poser des différentes questions en rapport avec notre étude.

07. DELIMITATION DU SUJET

Dans ce travail, nous allons nous limiter au déploiement d'un système de vidéosurveillance au sein de la SEP-CONGO avec caméra IP.

08. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Excepté l'introduction et la conclusion générale, notre travail est subdivisé en trois chapitres :

- Le premier chapitre s'intitule généralités sur le système de vidéosurveillance ;

- Le deuxième chapitre aborde la présentation de la SEP-CONGO ;

- Le troisième chapitre est consacré au déploiement de la vidéosurveillance avec caméra IP.

CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE SYSTEME DE VIDEOSURVEILLANCE

I.1. INTRODUCTION

De nos jours, la vidéosurveillance est omniprésente et on la retrouve dans de nombreux secteurs d'activités(banques, transports, industrie, grandes distribution, etc.). Le besoin de renforcer les niveaux de sécurité se fait de plus en plus ressentir dans différents domaines d'activité. Dans ce chapitre nous allons présenter la structure, les caractéristique, les différents systèmes et applications d'un système de vidéosurveillance. Nous mettrons également l'accent sur le système de vidéosurveillance sur réseau IP et ces différentes configurations.

I.2. DEFINITION

La vidéosurveillance consiste à placer des caméras dans un lieu public ou prive pour visualiser et enregistrer en un endroit centralisé tous les flux de personnes au sein d'un lieu ouvert au public pour surveiller les allées et venues, prévenir les vols, agressions, fraudes et gérer les incidents et mouvements de foule.

I.3. SIGNAUX VIDEO

I.3.1. Vidéo noir et blanc

Une image vidéo est composée de 625 lignes et il y a 25 images par secondes pour les images standards européennes utilisant le 50 Hz. Pour les standardsaméricains utilisant le 60 Hz, l'image est composée de 525 lignes avec une animation de 30 images par seconde.

Ces lignes sont balayées dans un mode dit entrelacer, faisant alterner 50 demi-images par secondes (ligne paires et lignes impaire). Parmi les lignes, certaines servent réellementà produire l'image. Les autres lignes restantes sont utilisées pour des usages divers tels que gestion des balayages verticaux et horizontaux les signaux de test et le télétexte. La valeur significative de la vidéo N&B est appelée la luminance (Y) et la représentation du signal vidéo (Y).

I.3.2. Vidéo couleur

On peut, à partir des trois couleurs fondamentales (Rouge (R), Vert (V), Bleu (B)) recréer par synthèse additive toutes les couleurs. Le lien entre la luminance et les trois couleurs est exprimé par la relation 1.1 suivante :

Y=0,3r + 0.6 + 0,1B. (I.1)

Cette formule caractérise la sensibilité de l'oeil humain. Il est deux fois plus sensible au vert qu'au rouge et très peu sensible au bleu. Les trois signaux Y, R-Y, B-Y, sont couramment utilises, car ils permettent toutes les combinaisons possibles. Ces signaux sont aussi appelés Y, U, V.

I.4.COMPOSANTES D'UN SYSTEME DE VIDEO SURVEILLANCE

Un système de vidéosurveillance peut êtredécompose en 9 parties qui doivent être prises en compte lors de la conception du système (figure 1-1) :

Ø La capture ;

Ø L'analyse ;

Ø La compression ;

Ø La transmission ;

Ø La visualisation ;

Ø Le stockage ;

Ø La recherche ;

Ø L'exportation ;

Ø L'intégration.

La figure 1.1 ci-dessous illustre les différentes composantes d'un système de vidéosurveillance.

Figure I.1 : Composante d'un système de vidéosurveillance

I.4.1. Capture et camera

La capture est l'un des éléments clés d'un système de vidéosurveillance, car il va permettre de fournir les donnéesvidéoà l'ensemble de la chaine. L'élément essentielpour réaliser une capture de qualité est la camera. Les cameras peuvent êtreclassées en deux catégories, à savoir : cameras fixes et cameras mobiles.

I.4.1.1.Les cameras fixes

Elles permettent d'observer une zone prédéterminée lors de l'installation de celle-ci. Comme le montre la figure 1.2. Ci-dessous.

En général elles sont installées pour surveiller des passages obligés, des périmètres, ou pour détecter la réalité d'une menace (surveillance d'un couloir, d'une porte, d'une entrée, etc..). La figure 1.2 ci-dessous illustre la camera fixe.

Figure 1.2 : camera fixe

I.4.1.2.Les cameras mobiles

Elles ont l'avantage de permettre à l'operateur de pouvoir observer une région de 360 degré autour de la camera. Les cameras mobiles sont davantage utilisées pour suivre une menace mobile ou pour êtreopérées manuellement (rondes ou patrouilles vidéo par exemple), elles nécessitent logiquement un mode d'opération plus exigeant (grande place, grand parking, surveillance périmétrique), tel qu'illustre à la figure 1.3 ci-dessous.

Figure 1.3 : Camera mobile

I.4.2. Analyse

L'ajout du numérique dans la vidéosurveillance a permis le développement des systèmes intelligents d'analyse. Ces systèmes apportent une aide décisionnelle ou tout simplement alertent directement l'operateur qui peut ainsi détecte un problèmeplus rapidement. Ces technologies permettent une exploitation plus efficace des images en temps réel afin de prévenir un incident ou en temps différé en accélérant les recherches.

I.4.3.Compression

Il existe deux grands groupes de standards internationaux de compression :

v Compression sans perte : dans ce cas, les donnéesdécodéesà l'arrivée par le récepteur sont strictementidentiques aux donnéescodées au départ par l'émetteur.

v Compression avec perte : dans ce cas, les données sont différentesà la sortie du décodeur par rapport à l'entrée du codeur. C'est ce type de compression qui est utilisé en vidéo, car on peut accepter des pertes d'information qui ne sont pas toujours visibles à l'oeil et qui se traduisent par de nets gains de compression.

Dans une séquencevidéo, il existe deux sortes de compression : compression spatiale, compression temporelle.

I.4.3.1. Compression spatiale

La norme de compression la plus connue et rependu de ce type est le M-JPEG élaboré par le Moving photographic experts group. La compression spatiale est celle où chaque image est prise indépendamment des autres. On peut diminuer cette compression en codant chaque image séparément en JPEG (Joint Photographic Experts Group). Cette approche est parfois utilisée lorsqu'on a besoin de pouvoir accéder de façonaléatoireà chaque image individuellement. Comme le montre la figure 1.4 ci-dessous.

Figure 1.4 : Compression spatiale ou chaque image est prise indépendamment des autres

I.4.3.2. Compression temporelle

On peut aller plus loin en constatant que deux images qui se suivent dans une séquencevidéo sont quasiment identiques : c'est la compression temporelle. Le but est alors de ne stoker que ce qui est modifiélors du passage d'une image à une autre. Les images ainsi compresses sont de deux type : les images I (images intra codées) et les images P (images prédictives). Les images I sont des images complètescodées en JPEG, on les pixels modifies par rapport à l'image précédente, qui peut êtreelle-même une image I ou une image P (Figure 1.5). Nous reviendrons plus tard sur la manière précise de coder les images P.

Figure 1.5 : Compression temporelle des images P

En effet, la compression spatiale a pour but de diminuer la redondance de données dans une seule image, par contre la compression temporelle a pour but de diminuer la redondance de données entre plusieurs images.

Dans la compression du système de la vidéosurveillance, il existe plusieurs types de format tels que :

ü H264 ;

ü MPEG ;

ü MPEG 4 ;

ü JPEG.

I.4.3.2.1. H.264

La technique de compression H.264 est conçue pour une transmission vidéoàdébit fixe. L'inconvénient du débit fixe est que l'image perd de sa qualité lorsque les objets sont en mouvement. La norme H.264 était initialement destinée aux applications de vidéoconférence et non à la surveillance ou les détails ont plus d'importance que la régularité du débit. Affichage a 480 images/sec max partage entre les caméras, l'enregistrement a 240images/sec partage entre les cameras différents modes d'enregistrements.

I.4.3.2.2.MPEG

La norme MPEG (fondée par la motion Picture experts group à la fin des années 1980) est la plus connue des techniques de transmission directe audio et vidéo. Dans cette section, nous nous limitons a la partie vidéo de la norme MPEG. Le principe de base du MPEG consiste à comparer entre elles deux images compresséesdestinéesàêtre transmises sur le réseau. La première des deux images servira de trame de référence. Sur les images suivantes, seuls seront envoyées les zones qui diffèrent de la référence. L'encodeur réseau reconstruit alors toutes les images en fonction de l'image deRéférence et de la « plage de différence »

I.4.3.2.3. MPEG 4

La norme MPEG-4 spécifie d'abord des techniques pour gérer le contenu de scènes comprenant un ou plusieurs objets audio-vidéo. Contrairement à  MPEG-2 qui visait uniquement des usages liés à la  télévision numérique (diffusion  DVB et DVD), les usages de MPEG-4 englobent toutes les nouvelles applications multimédias comme le  téléchargement et le streaming sur  Internet, le multimédia sur  téléphone mobile, la  radio numérique, les  jeux vidéo, la  télévision et les supports haute définition.

I.4.3.2.4. JPG

JPEG (acronyme de Joint Photographic Experts Group) est une  norme qui définit le format d'enregistrement et l' algorithme de décodage pour une représentation numérique compressée d'une image fixe.

I.4.4. Transmission2(*)

La vidéo captée par les caméras de surveillance doit être transmise aux systèmes d'enregistrement, de traitement et de visionnement. Cette transmission peut se faire par câble ou à travers l'air :

ü Câble coaxial de cuivre : on utilise des câbles coaxiaux de type KX6 pour une distance inférieure à 300 m et pour une distance inférieure à 600 m, on utilise des câble coaxiaux de type KX8. La figure I.6 ci-dessous illustre un câble coaxial.

Figure I.6 : Câble coaxial

ü Fibre optique : On utilise des fibres optiques multi modes pour une distance maximale de 4 km en analogique de base ou 2 km en numérique et on utilise des fibres optiques monomodes pour une distance plus élevée3(*). Tel qu'illustré à la figure I.7 ci-dessous.

Figure I.7 : Fibre optique

ü Câble multi-paires de cuivre : On utilise un câble 4 paires de catégorie 6 pour une liaison de moins de 90 m entre le point de concentration et une caméra IP. Uncâble de ce type peut également être utilisé pour la liaison de télémétrie d'une caméra analogique raccordée avec un câble coaxial vidéo (KX6, KX8)

ü Liaison radio ou sans fil : Ces types de liaisons sont utilisés lorsque les distances sont relativement importantes et que les couts en génie civil sont trop élevés. Les liaisons radio utilisent des bandes de fréquences de 5,4GHz ou 5,8GHz

I.4.5. Visualisation

La visualisation comprend deux aspects, à savoir :

v La visualisation via des moniteurs ou mur d'images ;

v L'interface homme-machine (IHM).

I.4.5.1. Visualisation via des moniteurs ou mur d'image

Il faut distinguer les moniteurs associés au poste de contrôle et les moniteurs du mur d'image dont la dimension est fonction de la distance entre l'opérateur et les écrans :

Ø Poste de travail de l'opérateur

Concernant le poste de travail, il est préconisé d'avoir deux écrans par opérateur dont le premier avec la cartographie de différent zones vidéo surveillées et l'autre écran visualisant la caméra souhaitée.

Ø Mur d'image

Le mur d'image peut être composé de plusieurs moniteurs affichant chacun une caméra ou de quelques moniteurs affichant une multi vision, tel qu'illustre à la figure I.8 ci-dessous.

Figure I.8 : Mur d'image

I.4.5.2. Interface homme machine

L'IHM permet certes de visualiser le système mais aussi de l'exploiter en temps réel(figure I.9). L'IHM va prendre en compte les contraintes géographique et technique du site afin d'assister dans la gestion du site.

Figure I.9 : Exemple L'IHM

I.4.6. Stockage

La fonction enregistrement a pour rôle de stoker des images fournies par les caméras.

Il doit également permettre une recherche multicritères sur les donnéesenregistrées (Date, heure, identification camera, évènementdéclenchant, zone géographique, etc..). L'enregistreur doit pouvoir être piloté depuis une interface homme machine (IHM). Les capacités de stockage des enregistreurs dépendent :

Ø Du nombre de cameras à enregistrer ;

Ø Du nombre de jours d'enregistrement ;

Ø Du temps d'enregistrement par jour ou par heure ;

Ø Du nombre d'images par seconde ;

Ø De la qualité de l'image.

La figure 1.10. Ci-dessus illustre la technique d'enregistrementde la vidéo (programme)

Figure I.10 : Décodeur enregistreur

I.4.7. Recherche

Pour optimiser la recherche certains logiciels proposent une recherche basée sur la détection de mouvement à posteriori ou une recherche contextuellebasée sur lesmétadonnéesd'analyse de la vidéo.La recherche basée sur la détection de mouvement permet de diminuer le temps de recherche mais reste limitée au mouvement dans l'image.La recherche contextuelle est bien plus précise car elle permet de recherche les objets de type véhicule et de couleur rouge gares devant la capitainerie ou le véhicule qui va à contre-sens par exemple.

I.4.8.Exportation

L'exportationdes séquencesvidéos'effectue sur un DVD. Lesséquencesvidéo sont en format natif du fabricant pour pouvoir authentifier ces dernièresà l'aide d'un logiciel. Ainsi les séquencesvidéo ne peuvent êtremodifiées.

I.4.9. Intégration

Un système de vidéo de surveillance peut être intègré dans un système plus complexe.Pour réaliser ce genre d'infrastructure il est n'essaierai de développer une passerelle entre les différents systèmes autour d'un kit de développement logiciel généralement fourni par les fabricants. Ces kits de développement sont appelés SDK. Par semple on pourra développer un lien entre un système de vidéosurveillance et un système de contrôle d'accès.

I.5. EVOLUTION DES SYSTEMES DE VIDEOSURVEILLANCE

Les systèmes de vidéosurveillance existent depuis environ 25ans. Intégralement analogiques àleurs débuts, ils sont évolués progressivement vers la technologie numérique. Les systèmes actuels ne ressemblent plus guère aux anciennes cameras analogique branchées sur des magnétoscopes traditionnels. Aujourd'hui, ils utilisent les cameras réseau et les serveurs informatiques. Pour l'enregistrement vidéo dans un système entièrement numérique.Il existe encore néanmoins toute une série de solutions partiellement numériques incluent une quantité variable des composants numériques.

I.6.DIFFERENTS TYPES DEVIDEOSURVEILLANCE

Il existe deux types principaux modes de vidéosurveillance qui sont :

ü La vidéosurveillance analogique (la plus traditionnelle) ;

ü La vidéosurveillance IP

I.6.1.Vidéosurveillance analogique

Le système de vidéosurveillance analogique est encore actuellement le plus utilise dans les entreprises, commerces et habitations de particuliers. Il est équipé des caméras analogiques dont le seul rôle est de capturer les images et les envoyer à un enregistreur à durée limitée (type magnétoscopie) via un signal analogique.

Ce système est compose d'une ou plusieurs cameras, d'un moniteur(ou téléviseur), d'un enregistreur et d'un câblage (câble coaxial) pour le transfert d'images (figure l-11).

Figure I.11 : vidéosurveillance analogique

Le principal avantage de la vidéosurveillance analogique est la qualité et le fluide des images ainsi que sa facilité d'utilisation. Mais par rapport à la vidéosurveillance en réseau, le système analogique est assez limité en termes de fonctionnalités :

Ø Capacité de stockage limitée dans la durée (cassettes) ;

Ø Format peu flexible des images ;

Ø Pas d'accès en temps réel par l'internet (sauf si les caméras sont connectéesà un réseau) ;

Ø Evolutivitélimitée : difficile d'ajouter des camérassupplémentaires dans le temps ;

Ø Pas de gestion à distance : installation, maintenance, etc...

Les cameras constituent le premier maillon de la chaine de la vidéosurveillance. Les principales caractéristiques des caméras de surveillance sont :

Ø La définition ou la résolution qui permet de définir la qualité d'image ;

Ø La sensibilité qui définit la lumièrenécessaire pour exploiter l'image.

I.7. SYSTEMES DE VIDEO SUR IP AVEC CAMERA RESEAU

Une caméra réseau associe une caméra et un ordinateur. Permettant la numérisation et la compression vidéo, elle est outre équipée d'un connecteur réseau4(*). La vidéo est acheminée par réseau IP via les commutateurs réseau, pour être enregistrée sur un PC/serveur standard à l'aide d'outils de gestion vidéo. Il s'agit d'un système de vidéo sur IP à part entière, double d'un système entièrementnumérique n'utilisant aucun composant analogique. Les systèmes de vidéo sur IP reposant sur l'utilisation de cameras réseauprésentent les avantages suivants :

Ø Cameras à haute résolution (méga pixels) ;

Ø Qualité constante de l'image ;

Ø Fonction d'alimentation par câbleEthernet (Power over Ethernet) et réseau sans fil ;

Ø Fonctions panoramique/inclinaison/zoom, audio, entrées et sorties numériques sur IP ;

Ø Grandes flexibilité et évolutivité.

La figure I.12. Ci-dessous illustre un système de vidéosurveillance sur le réseau IP

Figure I.12 : vidéo sur IP utilisant des camérasréseau

I.8. GESTION VIDEOSURVEILLANCE

La gestion vidéo d'un système de vidéo sur IP englobe des activités de visualisation, géréesà l'aide d'un navigateur web ou d'un logiciel de gestion vidéospécifique, ainsi que des activités d'enregistrement vidéo pouvant êtremenéesà l'aide d'un logiciel de gestion vidéo installé sur PC ou à l'aide d'un enregistreur vidéo sur IP.

I.9. CONCLUSION

Dans ce chapitre, nous venons d'aborder d'une manière générale les types de systèmes de vidéosurveillance, ces éléments constitués de différents types d'applications et des systèmes de traitement des images. Nous rappelons que, la surveillance par camera dans les lieux privés demeure un acte d'observation secrète ou non d'une personne sur une autre dans le but de guetter ses faits et gestes.Il faut rechercher un équilibre entre le droit à la vie privée et la vidéosurveillance.

CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA SEP-CONGO

II.1. INTRODUCTION

Dans ce chapitre, il sera question de faire un aperçugénéral sur la société de « Service des Entreprises Pétrolières Congolaises » et de mettre un accent particulier sur sa structure organisationnelle afin de mieux connaitre les endroits dans lesquels les caméras et les autres équipements du réseau de vidéosurveillance seront placés.

II.2.APERCU GENERAL

II.2.1. Aperçu historique

La sociétéanonyme des pétroles du Congo (PETRO-CONGO) a bénéficié d'un statut spécial qui trouve son origine dans la convention de 1910 conclue entre elle et le gouvernement de la colonie relative à la concession des terres et à la vente des produits pétroliers au Congo.

En collaboration avec des partenaires étrangers, PETRO-CONGO a été autorisé par la colonie à créer une filiale (société d'entreposage a l'intérieur de la colonie) en vue d'assurer la distribution du produit nécessaireà la consommation locale dans les meilleures conditions économiques.

C'est en 1911 que la société anonyme des pétroles du Congo construit le premier pipe-line de diamètre (4) axe Matadi Kinshasafinancée par PETRO-FINA SA ; ce pipe-line entre en service en 1913. La compagniefinancière belge des pétroles (PETRO-FINA) s'intégrant dans l'affaire, assure dès la fin de première guerre mondiale en 1924 la direction technique et commerciale de PETRO-CONGO.

La société anonyme des pétroles du Congo (PETRO-CONGO) fut dissoute en 1949 et remplacée par la société des pétroles au Congo qui est une société congolaise par actions.

Le second pipe-line de diamètre (6) fut construit en 1951 axe Matadi - Kinshasa finance de nouveau par PETRO-FINA SA et inaugure en 1953.

Il convient de souligner la création le 06/02/1952 de la société congolais d'entreposage et de manutentions en abrège « SOCOPETROL » avec mission de mettre en oeuvre le programme d'extension des installations de vrac à l'intérieur de la colonie et d'assurer les manutentions ainsi que l'an 25 distribution des produits nécessaires à la consommation intérieure du Congo dans les meilleures conditions économiques (Décret royal du 30 juin 1952).

Le 25/04/1952, il y a le changement d'appellation de la « société congolaise d'entreposage et de manutention » en «  société congolaise d'entreposage des produits du pétrole ».

En 1953, il y a l'inauguration du pipeline 6, en 1954 il y a la construction des dépôts de Masina (58750 m3) et de Kananga.

En 1969, la « société congolaise d'entreposage des produits du pétrole » participe à la construction de la sociétécoopérative CMK (centre médical de Kinshasa).

En 1972, il y a un nouveau changement d'appellation de la « Société Congolaise d'Entreposage des Produits du pétrole » en « société d'Entreposage des Produits des Pétroles au Zaïre » en abrège SEP-ZAIRE ;

En 1974, il y a la nationalisation de tous les biens appartenant aux sociétéspétrolières et le transfert de ces biens à un établissement public dénommé PETRO-ZAIRE à qui revient désormais la totalité de la gestion pétrolière(ordonnance loi n° 74/O12 du 1O janvier 1974,modifiée par la loi n° 74/O13 du 1O juillet 1974), Il y a la création au sein de PETRO-ZAIRE d'une entitédénomméezaïre service à laquelle sont confiées les attributions de l'ancienne SEP-ZAIRE.

De la société d'entreposage des produits pétroliers du zaïre (SEP-ZAIRE) naquit en 1974 sous l'ordonnance loi n°74/012 du 10 janvier, modifiée par la loi n°74/013 du 10 juillet 1974, transférant tous les biens appartenant à la sociétépétrolières dont SEP-CONGO en un établissement public dénomme PETRO-ZAIRE à qui revient désormais la totalité de la gestion pétrolière.

En 1977, la loi n°77/005 de mai 1977 abroge l'ordonnance loi n°74/012 du 10 janvier 1974 par une mesure de rétrocession des biens nationalisés en 1974. L'Etat Zaïrois chargea le département du Portefeuille de veiller à la restitution des biens de l'ancienne sociétéchargée de la sauvegarde du patrimoine de l'état. PETRO-CONGO fut liquidé par la décision du 17 septembre 1977 du comité de stabilisation. Et les anciens propriétaires de SEP-CONGO ont repris 60% de leurs biens.

La société PETRO-ZAIRE vit le jour le 15 décembre 1977. Elle reprend les attributions de l'entitéZaïre services.

1978 : début des travaux de régénération des pipes line devenus vétustes (construction de deux nouvelles lignes de 6 traces communs en remplacement des anciennes lignes de 4 pouces et de 6 pouces des tracesdifférents) et modernisation des stabilités de pompage.

Ordonnance n°78/038 du 20 janvier 1978 autorisent la création de la société sous l'appellation de zaïre services.

Juillet 1978 : Changement de l'appellation zaïre-services en Zaïre services entreprises pétrolières, zaïre-SEP en sigle.(Assemblée générale extraordinaire du 28 juillet 1978).

1982 : ordonnance n°082-075 du 02 juin 1982 autorisant la nouvelle appellation « Zaïre services des entreprises pétrolières ». Début des activités de transit avec la république centrafricaine (BANGUI).

1983 : début des activités de transit avec la républiquedu Congo (Brazzaville). Construction du centre médical de N'djili.

1984 : création de l'unité de protection des ouvrages (UPO) pour la sécurité des pipe-lines aux actes de malveillance.

Gestion des installations pétrolières de GécaminesLikasi.

1985 : acquisition d'une trentaine de wagons-citernes de 40m3 dans le cadre du crédit BAD.

Gestion des installations pétrolières de GécaminesKolwezi.

1986 : début de la gestion des dépôts aéro-portuaires de l'intérieur (ex Air Congo), Lubumbashi, Goma, Kisangani, Mbandaka, Kananga, et Mbuji-Mayi. Construction du dépôtaéroportuaire de Gbadolite (200 m3).

1988 : reprise par petro-zaïre de l'activité supply (importation des produits pétroliers).

1990 : début de la gestion des installations de la MIBA. Gestion des actions de l'étatzaïroisconfiée à l'entreprise publique.

1991 : Pillage de triste mémoire généralise dans le pays occasionnant ainsi le licenciement massif du personnel pour raison économique suite à la baisse des activités.

Affirmation par la direction générale de l'OFIDA du rôle exclusif dévolu à SEP-CONGO dans les opérations de dédouanement du produit pétrolier sur l'ensemble du territoire national par la lettre n°DG/PDG/1932/90 du 08/09/1991.

1992 : Construction du centre médical de bolafa.

1993 : Deuxième pillage généralise dans le pays

1994 : Construction du centre médical de Matadi

1995 : Construction du dépôtaéroportuaire de Goma (1000m3) gestion d'une action de PETRO-FINA SA à FINA MARINE le 30/06/1995

1997 : Cession des actions du groupe PETRO-FINA SA à la société ARISTEA (mars 1997). Cession des actions de l'état congolais à l'entreprise PETRO-CONGO.

Changement de l'appellation du Zaïre services des entreprises pétrolières en services des entreprises pétrolièrescongolais SEP-CONGO en sigle (Assemblée générale des actionnaires du 11/O7/1997).

Début de la perte de contrôle de gestion de 15 dépôts installes dans les territoires occupées par la rébellion (Busungu, Bukavu, Boma, Isiro, Kisangani et aéro - Kalemie).

1998 : Cession par PETRO-CONGO de 7200 actions à la société congolaise des pétroles (SCP) qui entre dans l'actionnariat de SEP-CONGO.

2000 : Sinistre HRS/N'djili le 14/04/2000, perte d'un tank de 1000m cubes suite à l'incendie du dépôt des munitions à l'aéroport de N'djili.

Transfert de toutes les actions de Petro-Congo àla congolaise des hydrocarbures (COHYDRO). Cession par ARISTEA d'une action à FINAMARINE et d'autre à ETMO FINA. Réaffirmation par les ministres de l'économie, finances et budget du rôle exclusif dévolu à SEP-CONGO dans les opérations de dédouanement des produits pétroliersur l'ensemble du territoire par la lettre n°1318/CABMIN/ECO-FIN-BUD 2001 du 16/11/2001.

II.2.2. Situation géographique

Le siège social de la société est situé au n°1 de l'avenue des pétroliers, dans la commune de la Gombe, (non loin de la gare centrale).

Il existe aussi des sièges d'exploitation ou dépôts sur toute l'étendue de la RépubliqueDémocratique du Congo, à savoir : AKULA, ANGO, BENA DIBELE, BOMA, BUKAVU, BUNIA, HRS-N'DJILI, AERO-KINSHASA, AERO LUBUMBASHI, LUFU, LUKALA, MASINA.

Vue du ciel de la SEP - CONGO

II.2.3. Forme juridique

La Sep-Congo est une société des capitaux mixtes. L'état y 36,6% des actions à travers son entreprise publique la congolaise des hydrocarbures (COHYDRO), et les actionnaires prives 66,6%

A ce jour, les parts de la société sont présentées dans le tableau II.1 ci-dessous.

Tableau II.1 : action de la société

Actionnaires

Nombre

d'actions

%

COHYDRO

43920

36,6

ARISTEA

43918

36,598

SHELL OVERSQS HOLDING LTD

15600

13

MOBIL PETROLEUM COMPANY

9360

7

ELF OIL RDC

7200

6

FINA MARINE SA

1

0,005

ETMO MARINE

1

0,005

Total

100

Source : Bureau d'archives SEP-CONGO

II.2.4. Objectif de SEP CONGO

La SEP CONGO a pour objectif selon l'article 2 de son statut, l'achat, l'important des produits pétroliers, l'entreposage, la manutention, le conditionnement, le transport et la mise en emballage au Congo et dans les pays limitrophes. Elle peut faire directement ou indirectement toutes les opérations commerciales, industrielles et financières, mobilières et immobilières, qui sont de nature àréaliser, faciliter ou développer son objectif.

II.3. ORGANISATION INTERNE

L'organisation interne se présente de la manière suivante :

1. Direction Générale (DG)

C'est le moteur d'impulsion de toutes les activités de l'entreprise. Elle supervise tous les départements, les orientes et définit leurs activités ainsi que celles des unités qui lui sont attachées selon les objectifs qu'elle poursuit.

Il y a trois services qui dépendent directement de la direction générale.Il s'agit de :

Ø Achat ;

Ø Audit interne ;

Ø Reporting et communication.

2. Les départements fonctionnels

Ce sont des départements qui génèrent des recettes qui sont les suivants :

a) Le département d'exploitation (D.EX)

Il gère les dépôts repartis à travers le pays et coordonne le stockage et la distribution de produits pétroliers sur l'ensemble du territoire national pour le compte des entreprises commerciales et des tiers.

b) Le département technique

Il a comme rôle la gestion des installations : la maintenance, le contrôle de qualité de produits pétroliers sur l'ensemble du territoire national pour le compte des entreprises commercialises et des tiers.

3. Les départements non fonctionnels

Nous citons :

a) Le département des finances :

Il coordonne toutes les activités en rapport avec les finances et la comptabilité de la société. Son objectif est de maximiser les profits et la recherche de la rentabilité.

b) Le département des ressources humaines (DRH) :

Il s'occupe de tous les problèmes humains liés aux agents ; les prêts, la cantine, les soins médicaux, la formation etc. il gère l'ensemble du personnel de la société ; il suit toutes les étapes de leur vie professionnelle : recrutement, sélection, carrière, paies et cessation de service.

c) Le département juridique

Ce département renferme le service de protocole et relation publique, l'assurance et l'administration et la protection de tous les biens de l'entreprise. Il s'occupe de tous les contentieux entre l'entreprise et les tiers.

4. Structure de fonctionnement

a) L'assemblée générale :

Elle représente l'ensemble des actionnaires et composées de tous les propriétaires d'action. Elle a le pouvoir de contrôler les actes du Conseil d'Administration.

b) Le conseil d'administration :

Il administre la société. Il est compose de dix membres, actionnaires ou, nommes pour un mandat de trois ans renouvelables, par l'assemblée générale des actionnaires. Quatre sont représentés par COHYDRO, trois par ARISTEA, deux par SHELL et un par MOBIL. Son président est choisi parmi les admirateursprésents par COHYDRO.

c) Le conseil général :

Il est composé des membres restant du Conseil d'Administration et des commissaires aux comptes. En cas de vacance d'une place d'administrateurconsécutive à un décès, une démission ou toute autre cause, il pourvoit provisoirement au remplacement en attendant la prochaine assemble qui doit procéder au remplacement définitif.

d) Les comités de gestion :

La gestion journalière est assurée par le Comité de Gestion qui est dirigée par un Directeur Général choisi par le Conseil d'Administration parmi les candidats partenaires étrangers. Il estaidé dans la gestion par les candidats présents par COHYDRO.

e) Les commissaires aux comptes :

Deux sont nommés par l'Assemble Générale dont l'un parmi les candidats par COHYDRO et l'autre parmi ceux qui sont présentés par les autres actionnaires. Leur mandat est de trois ans renouvelable.

5. Impact socio-économique de l'entreprise

SEP-CONGO est unesociété de service qui travaille pour le compte des sociétés commerciales de distribution de carburant (FINA, SHELL, COBIL, COHYDRO, ELF etc. ...) les opérations de réception, de stockage, de transport et de mise en place des produits pétroliers sur toute l'étendue de la RépubliqueDémocratique du Congo.

6. Relation de l'entreprise avec d'autres organisations

Etant donné que la société de service des entreprises pétrolières congolaises est une société qui a le monopole de stockage et de distribution des produits pétroliers sur toute l'étendue de la RépubliqueDémocratique du Congo, elle entretient des relations avec les sociétés commerciales telles que FINA, SHELL, COBIL, COHYDRO, ELF, etc.

Elle entretient également des relations avec beaucoup d'autres entreprises de grande taille (nationales et internationales) comme CHEVRON PETROLEUM, TOTAL FINA, ELF, EXXON, etc.

II.4. APERCU DES ACTIVITES OPERATIONNELLES

II.4.1. Activitésopérationnelles et connexes

Elles concernent la réception des produits importés ainsi que leurs dédouanements, les analysent de certificat et de conformité des produits, leurs entreposages, manutention et transport par pipe-line, la maintenance des infrastructures et des équipementspétroliers, la distribution des produits aux sociétés commerciales et aux tiers (fournisseurs, transitaires).

II.4.2. Réception des produits

Les produits importés par la SEP-CONGO sont réceptionnés par 3 voies, à savoir :

Ø A l'ouest (Bas-Congo) : les produits finis importés (essence, gasoil, jet AL, agas, pétrole, fuel et JP1) arrivent par tanks ou port àMatadi avant d'être pompés sur Kinshasa par pipe-line. Le fuel est acheminé par wagons-citernes et des huiles de base et le JOP 1 par camions-citernes.

Ø Au sud (Katanga) : les produits finis entrent par Sakania ou Kasumbalesa et sont déchargés au dépôt de Lubumbashi, et sont acheminéesensuite vers le Kasaï, Muene Ditu, Katanga).

Ø A l'est (nord Kivu, Sud-Kivu et nord Katanga) : SEP-CONGO a perdu depuis 1997 le contrôle des importations de l'est. Les produits qui entrent par cette voie sont déchargesàKalemie, Kalundu, Bukavu et Goma.

II.4.3. Dédouanement des produits

SEP-CONGO est le commissaire en douane, transporteur public des marchandises sous douane et transitaire officiel des produits pétroliers. L'OFIDA lui a confié l'exclusivité des opérations de dédouanement des produits pétroliers sur toute l'étendue du pays.

C'est à ce titre qu'il lui incombe la responsabilité d'établir les statiques fiables des importations pétrolières, la redevancepétrolièresfiscales et parafiscales à communiquer aux importateurs pour les verser dans le compte du trésor public. Pour ce faire, la SEP-CONGO dispose de 13 agences en douanes et 11 entrepôts fictifs agrées par l'OFIDA parmi les dépôts fictifs disséminés dans le territoire national.

II.4.4. Laboratoires pétroliers

Etant donnée les conséquences graves qui peuvent résulter de l'utilisation des produits pétroliersinadaptés ou pollués, il est impératif que ces produits soient soumis à un contrôle sérieux dans des laboratoires spécialiséssuivant les normes nationales et internationales avant leur mise sur le marché de consommation. Les laboratoires SEP-CONGO, équipésà cet effet, ont le rôle de contrôler l qualité des produits entrant au pays.

A l'issue des analyses du laboratoire, L'entreprise accepte les produits qui ont des spécificités, les produits hors spécifications ou sujet à caution sont traités par le service laboratoire suivant le cas : refus d'accepter la cargaison ou procéder a la régénération de celle-ci.

II.4.5. Entreposage et manutention

La SEP-CONGO gère 5 stations de pompages, 9 dépôtsaéroportuaires, 26 dépôts terrestres disséminés sur tout le territoire national dont 10 lui appartiennent (Masina, Boma, Kalunda, Goma, Bumba, Aketi, Kisangani, Ilebo, Kananga et Gbadolite) tandis que les autres sont pris en location auprès de Fina, Shell, Mobile, Cohydro, Agip, Miba et Lac. Chaque dépôt dispose des tanks, citernes, des dispositions de sécurité de réception et de livraison ainsi que de dépendances, les dépôts sont desservis par des pipelines, par fleuve, par rail et par route.

II.4.6. Opération pipe-line

Elle consiste en la surveillance de la machine des pipe-lines (contrôle des fonctionnements des installations ainsi que de la progression des lots des produits dans les pipe-lines via des stations relais de pompage jusqu'à leur réception dans les dépôts destinataires).

Les opérations PL exploitent six pipe-lines dont deux de 6m3 sur l'axe Matadi - Masina d'une longueur de 332 km chacun, un de 6m3 sur l'axe Masina - HRS / Ndjili (12km) et deux plus un de dix sur l'axe Matadi - Kinshasa, soit normaux (60 m3), soit accélérés (shift d'un pipe-line à l'autre).

II.4.7. Protection des ouvrages pipe- liens

Les pipe lines sont depuis 1984 l'objet des fréquentes agressions (forage ou sciage) par des inciviques entrainant des pertes importantes des produits avec risque de pollution et incendies pouvant tourner au drame

Pour lutter contre ces actes malveillants, l'entreprise a engagé des équipes des patrouilleurs mobiles qui assurent la surveillance permanente des pipe - liens, les campagnes de sensibilisation de la population sur les risques encours par les non professionnels et perte des produits (coulage, évaporation, fuite et agréation),

II.4.8. Maintenance des infrastructures et des équipements pétroliers

La SEP CONGO dispose en son sein des ingénieurs et techniciens qui assurent la maintenance préventive des infrastructures et équipements pétroliers nécessaires au bon fonctionnement de l'entreprise. Elle exécute aussi de grands travaux de régénération des pipes - lines.

II.4.9. Aviation

Un service au sein de la SEP CONGO s'occupe de gestion du dépôt aéroportuaire et de ravitaillement des aéronefs en carburant d'aviation.

Deux systèmes de mise à bord sont utilisés : d'une part par Hydrant Refeulling System (HRS) à l'aéroport de Ndjili (l'avion est ravitaillé par un service branché au puits du tarmac relié au tank de stockage par une tuyauterie enterrée maintenue sous pression) et d'autre part, par camion-citerne (le produit est livré par avion citerne disposant d'un équipement de mise à bord approprié) : cas de tous les dépôts aéroportuaires de l'entreprise.

II.4.10. Livraison vrac ville

Une flotte de camion - citerne, propriété de SEP CONGO (34 porteurs, 35 tracteurs et 39 semi - remorques) assure les livraisons des produits des dépôts situés dans les grandes agglomérations urbaines vers les stations-services ainsi que vers les consommateurs divers (Industries, Sociétés de transport, organismes, services étatiques).

Les activités vrac ville sont opérés à Moanda, Boma, Inkisi, Kinshasa, Kikwit, Katanga, Muene Ditu, Ango-Ango, Lukala, Lubumbashi, Kisangani et Bukavu.

II.4.11. Mise place de carburant à l'intérieur du pays

Les unités flottantes que SEP-CONGO possède propose 3 pousseurs et 1 barge ou elles prennent en location auprès de Shell, TIC et Cohydro, acheminent au départ de Kinshasa, les produits pétroliers vers les dépôts fluviaux de l'intérieur (Kikwit, Borna, Ilebo, Inongo, Mbandaka, Lukala, Businga, Bumba, Kisangani, Bena Dibele)

La majeure partie de produit transféréà Ilebo est expédiée par rail vers Kananga, Muene Ditu, Kolwezi et Kindu. Le dépôt de Businga alimente Gbadolite, tandis que Muene Ditu sert Mbuti mayi et Kalundu dessert Bukavu par camion-citerne. Par contre, Bumba approvisionne Isiro et Mungbere par wagon citernes appartenant au CFU (chemin de fer des Uélé). SEP CONGO exploite un parc ferroviaire de 130 wagons citernes dont 83 lui appartiennent et les autres sont pris en location auprès de Fina, Mobil, Shell et Cohydro.112 wagons citernes sont affectés sur l'axe Kasai - katanga et 18 sur l'axe Kinshasa - Bas Congo.

II.4.12. Transit des produits pétroliers

Les produits pétroliers destinés à la République Démocratique du Congo et la République Centrafricaine transitent par des installations SEP CONGO de Matadi (ango ango) et de Kinshasa en passant par les pipe-lines. Ces produits sont livres au vrac fleuve dudépôt de Kinshasa dans les barges à destination de Bangui et de Brazzaville. 

II.4.13. Gestion des installations pétrolières tierces

Apres la résiliation des contacts de dépôtsGécaminesLikasi et Kolwezi Mupine intervenue en 2001, la SEP CONGOloue et exploite les installations pétrolières de la Miba à Mbuji Mayi et Mbandaka.

II.5. SYSTEME DE TRANSMISSION

Pour transmettre un signal d'un milieu à un autre il faut disposer d'un émetteur et d'un récepteur.

Si la distance est plus longue ou le milieu présente des zones d'ombres alors nous pouvons faire intervenir des stations relais pour faciliter la propagation du signal ou soit utiliser les satellites pour augmenter la portée.

Tx

Rx

Tx

Rx

II.5.1.Transmission directe VHF ou UHF à courte distance

Tx

Rx

Tx

Rx

Figure II.1 : Transmission directe VHF ou UHF à courte distance

Légende :

Eou TX : Emetteur

Rou RX : Récepteur

Tx

Rx

Tx

Rx

Tx

Rx

II.5.2. Transmission à longue distance avec augmentation de la portée

Figure II.2 : Transmission à longue distance avec augmentation du porté

II.5.3.Mode de transmission

La transmission peut se faire par divers modes. Ces modes de la transmission sont :

a) Mode simplex : C'est un mode qui n'utilise une seule fréquence.L'émission et la réception ne sont pas simultanées. Quand X parle, Y écoute et Vice-versa et les fonctions est en alternat.

b) Mode duplex : Ce mode utilise un émetteur et un récepteur combinés mais de fréquences différentes YTX = XRX et vice-versa. II offre la facilite d'émettre et de recevoir au mêmemoment.

c) Mode semi-duplex (full) : Ici le poste utile deux fréquences différentes liés d'une manière croisé, C'est à dire la fréquence d'émission de Y égale à la fréquence de réception de X et vice-versa, et le fonctionnement est enAlternat.

Les modes semi-duplex (full) et duplex se fait avec utilisation d'une seule antenne.

La séparation entre les deux circuits se fait par le duplexeur ou par le circulateur ou encore les deux à la fois.

Il est à noter : un appareil émetteur / récepteur se caractérise par :

Ø Sa fréquence d'émission ;

Ø Sa fréquence de réception ;

Ø Sa puissance ;

Ø Sa sensibilité.

II.6. SYSTEME DE SECURISATION EXISTANT

Actuellement au sein de la Direction Générale du SEP-Congo n'est dispose d'aucunsystème de vidéosurveillance pour contrôler d'une manière optimale les entrées et sorties des personnesétrangères tout comme les travailleurs. Il y a lieu de rappeler que la sécurité des différentesentrées, parking, des entrepôts et garage est assurée actuellement par le service de gardiennage mais qui connaisse beaucoup des difficultés pour contrôler en temps réeltoutles sites.

II.7. CONCLUSION

Dans ce chapitre, nous venons de présenter les différentesactivités de la société des services des entreprises pétrolières (SEP-CONGO) réparties en plusieurs directions. Nous rappelons que tout au long de ce chapitre, nous avons mis l'accent sur les différents services et système de transmission existant.

CHAPITRE III : DEPLOIEMENT D'UN SYSTEME DE VIDEOSURVEILLANCE

III.1. INTRODUCTION

Dans ce chapitre, il sera question de décrire et détailler les différentesétapes du déploiement d'un système de vidéosurveillance au sein de la société de service des entreprises pétrolières congolaise. Nous mettrons également l'accent sur son système de gestion des images vidéo et de son plan énergétique.

III.2. ANALYSE DE BESOIN DE L'ENTREPRISE

La société de service des entreprises pétrolière congolaise est une entreprise d'une grande importance en RépubliqueDémocratique du Congo (RDC). Garantir la sécurité de ses installations est la tâche la plus primordiale étant donné que cette dernière dispose des plusieurs citernes pour alimenter les différentes stations d'essence disséminés sur toute l'étendue de la république plus particulièrement dans la ville province de Kinshasa. Donc pour assurer la sécurité de ces installations et personnels, la surveillance des entrées/Sorties, couloirs, parking etc. par un système de vidéosurveillance s'avère indispensable.

III.3. OBJETS A SURVEILLER

La vidéosurveillance est d'une grande importance dans la sécurisation et le contrôle d'accès des personnes dans le lieu public ou dans les entreprises. Pour réaliser la vidéosurveillance au sein de la société de service des entreprises pétrolières congolaise, nous avons retenu les sites ci-après à surveiller :

Ø Une entrée principale pour véhicules ;

Ø Entrée principale de piétons ;

Ø Le site d'approvisionnement de véhicules-citerne en carburant ;

Ø Les entrepôts ;

Ø Atelier mécanique ;

Ø Atelier électrique ;

Ø Garage ;

Ø Parking ;

Ø Les différents couloirs ;

Ø Cabine électrique.

III.4. EVALUATION DU SYSTEME A DEPLOYER

La performance d'un système de vidéosurveillance repose sur le choix des matériels et de soft installe dans les différentséquipements. Parmi les équipementsvidéosurveillanceàdéployer aux installations de Sep-Congo, nous avons porté notre choix sur les cameras fixes et mobiles.

III.4.1. Choix de cameras

a) Les cameras fixes

Elles permettent d'observer une zone prédéterminée lors de l'installation de celles-ci.

Les cameras fixes que nous proposons dans les installations de sep-Congo seront installées pour surveiller des passages obligés de piétons ou pour détecter la réalité d'une menace dans les couloirs, des portes ou des entrées principales, etc. Il y a lieu de rappeler que les cameras fixes choisies sont de types infrarouge. La figure III.1. Ci-dessous illustre une caméra fixe.

Camera Bullet de surveillance

Figure III.1 : Camera fixe

b) Les cameras mobiles

L'installation des caméras mobiles infrarouges dans les installations de sep-Congo auront pour avantage de permettre à l'operateur de pouvoir observer les différents sites dans un angle de 360° autour de la camera.

Elles seront installéeségalement dans les différents sites de Sep-Congo pour suivre une menace mobile ou pour êtreopérées manuellement (rondes ou patrouilles vidéo par exemple), tel qu'illustré à la figure III.2. Ci-dessous.En cas d'alerte, ils préviennent la centrale qui déclenche la sirène. Elle peut aussi, le cas échéant, lancer l'enregistrement des images prises par les caméras, avertir le propriétaire par courriel ou par SMS et même alerter une société de télésurveillance qui peut dépêcher un agent sur place.

Figure III.2 : camera mobile

III.4.2. Système de gestion proposé

Pour assurer la gestion et les stockages des images/vidéos de différentescameras qui seront installées dans les installations de Sep-Congo, nous proposons les équipementsci-après.

III.4.2.1. HDVR (Hybrid Digital Video Record)

Le système HDVR (Croisement Enregistreur de Vidéo analogique et Numérique) est une mémoire qui nous permettra dans ce mémoire d'assurer la gestion des images vidéo en provenance des caméras analogiques et numériques qui seront installées dans les sites énumérées ci-dessus. La figure III.3 ci-dessous illustre représente le HDVR.

Figure III.3 : HDVR

III.4.2.2. Stockage des donnéesvidéo

Pour stocker les vidéosgénérées par les différentes caméras sur les sites évoqué ci-dessous, nous proposons une architecture centralisée autour d'un serveur vidéo IP série 1400 à très grande capacité. Nous signalons que ce serveur sera logé dans le local technique de notre système de notre système de vidéosurveillance. La figure III.4 ci-dessous illustre un serveur de stockage des données.

Figure III.4 : Serveur Bosch vidéo IP série 1400

Le serveur de stockage vidéo IP série 1400 proposé dans notre étude, est une solution de gestion des enregistrements, fiable, simple, etéconomiquedestinée aux réseaux de vidéosurveillance de 64 caméras maximum. Grace à son logiciel VRM (Vidéo Recording Manager-Gestionnaire d'enregistrement Vidéo) Bosch, la série 1400 est un périphérique de stockage IP intelligent, il n'est plus nécessaire d'utiliser un serveur NVR (NetworkVidéo Recorder - Enregistreur vidéo sur réseau) et un matériel de stockage distinct. Pour éviter la saturation de nos serveurs par des images vidéosenvoyées par nos caméras, nous proposons d'y installer un logiciel (soft) qui va gérer ou supprimer les vidéos une fois celles-ci venaient de dépasser le timing prévu par le système. Vue la capacité des serveurs proposées dans notre système, ce délai est estimé de 7jours.

III.4.3. Système de visualisation

Dans notre étude, le système de visualisation s'avèreégalement essentiel pour visionner et enregistrer les images en temps réel, pour visualiser les images vidéocaptées par les différents caméras de notre système, nous proposons des moniteurs informatiques de types (SVGA-DVI, HDMI.....). Pour faciliter la visualisation de plusieurs images provenant des différentes caméras dans nos moniteurs informatiques, nous proposons d'installer dans nos serveurs un logiciel du type IP camera viewer. La figure III.5. Illustre le moniteurinformatique.

Figure III.5 : Moniteur informatique

III.5. VUE GLOBALE DE LA SEP - CONGO

La figure III.6. Ci-dessous présente la vue globale de l'architecture générale de la société de service des entreprises pétrolières congolaise dans la commune de la Gombe.

Bld Poid Lourd

Parking extérieur

Entrées principales

Différents couloirs

Garage et parking interne

Atelier Mécanique et Electrique

Cabine électrique

Site d'approvisionnement

des véhicules citerne en carburant

Gare de

trains

Entrepôts

Citerne

Figure III.6 : Vue globale de la sep-Congo

III.5.1. Situation des sites à surveiller

Les sites à surveiller au sein de la société de service des entreprises pétrolières congolais, présente une grande importance. Les sites retenus pour le déploiement de la vidéosurveillance sont :

Ø Entrepôt ;

Ø Citernes ;

Ø Parking extérieur ;

Ø Les entrées principales ;

Ø Différents couloirs ;

Ø Atelier mécanique et Electrique ;

Ø Cabine Electrique ;

Ø Site d'approvisionnement de véhiculesciterne en carburant.

III.5.2. Matérielsàutile

a) Cas de site local

Ø Le Switch ;

Ø Les cameras IP fixes ;

Ø Les cameras IP mobiles ;

Ø Tranceiver optique ;

Ø Fibre optique ;

Ø Câble à paire torsadée Blindé ;

Ø CableUTP ;

Ø Les connecteurs SC pour la fibre optique ;

Ø Les connecteurs RJ45 ;

b) cas de site parking

Ø Routeur wifi ;

Ø Caméras IP sans fil ;

Ø Câble à paire torsadée Blindé;

Ø Les connecteurs RJ45.

Ø Les connecteurs SC pour la fibre optique ;

c) cas de site central

Ø deux serveurs vidéo IP sérient 1400 ;

Ø Switch ;

Ø HDVR ;

Ø Les PC portables et fixes ;

Ø Tranceiver optique ;

Ø Le câble UTP et STP ;

Ø Les cameras IP fixes ;

Ø Les connecteurs SC pour la fibre optique ;

Ø Les connecteurs RJ45 ;

III.6.ORGANISATION FONCTIONNELLE DU SYSTEME DE VIDEOSURVEILLANCE

La figure III.7.Ci-dessous illustre le plan de déploiement de la vidéosurveillance à la société de service pétrolière congolaise, dans la ville de Kinshasa plus précisément à la direction générale de Gombe.Ce plan proposé décrit la manière dont les différentes caméras seront mises en réseau.

2

2

1

4

4

4

CM7 CM8 CF 7 CF8

CM3 CM4 CF 3 CF4

CM1 CM2 CF 1 CF2

Serveur 2

Serveur1

HDVR

3

4

3

2

1

3

5

5

Cs1 Cs2 Cs3

CM65 CM6 CF 5 CF6

CM9 CM10 CF 9 CF10

Figure III.7 : Plan de déploiement de la vidéosurveillance (SEP-Congo)

Légende :

1.Differents couloir ;2.Garage et Parking interne ; 3.Cabine électrique, Atelier mécanique et électrique ; 4.Citernes et les entrées principales ;5.Site d'approvisionnement des véhicules citerne en carburant et entrepôts ; 6.Parkingextérieur. CM : Caméra mobile ; CF : Caméra fixe ; CS : Caméra sans fil.

III.6.1. Fonctionnement

Le fonctionnement de notre système est basé sur l'architectureClient-Serveur. Les différentes caméras installées dans notre système font à leurs niveaux le traitement dessignaux vidéos grâce à un dispositif DSP (digital signal processor) qui se trouve dans les différentes caméras.

Apres avoir traité les images vidéos à leurs niveaux,elles sont acheminées vers les différents Switchs installés dans chaque département des sites identifiés, qui à leur tour font la commutation de celle-ci grâce à l'adresse IP.

Compte tenu de l'emplacement des départements dans les installations au sein de SEP Congo ne permettant pas la connexion directe des différents Switchs par le support de transmission avec câble coaxial (UTP), Nous avons prévu un Tranceiver optique relié au Switch acheminant les données vidéos vers un autre Tranceiver optique connecté au Switch1 qui a son tour les achemines vers le serveur central grâce à l'adresse IP du serveur via le HDVR permettant d'assurer la gestion des images vidéo en provenance des caméras installées.

Il ya lieu de rappeler que les actions de vidéosurveillance se passent en temps réel dans notre système. Pour cela nous avons prévu le protocole SIP /H.323. Compte tenu de notre système si complexe, les adresses IP attribuées dans chaque machine sont faites d'une manière automatique (DHCP) ou statique. Nous avons aussi prévu, d'installée un logiciel approprier dans les serveurs pour gérer et visualiser nos différentesvidéos dans les moniteurs informatiques.

III.7. CONFIGURATION

Pour assurer l'acheminement des donnéesvidéos de nos caméras sur le réseauEthernet TCP/IP de la société de service Pétrolière Congolaise (SEP-Congo), nous proposons une configuration DHCP (Dynamics Host Control Protocol) qui consistera à attribuer d'une manière dynamique les adresses IP à toutes les caméras. En ce qui concerne la transmission de nos vidéos sur le réseauEthernet en temps réel, nous proposons l'utilisation du protocole SIP qui est un protocole de signalisation appartenantà la couche application du modèle OSI.

Son rôle est d'ouvrir, modifier et libérer les sessions entre un ou plusieurs utilisateurs. L'ouverture de cette session permet de réaliser de l'audio ou vidéoconférence, de l'enseignement à distance et de la diffusion multimédia sur IP. Nous proposons également l'utilisation du standard H.323 pour la communication de nos vidéos en temps réel.

Ici y a lieu de rappeler que dans ce travail, nous avons porté notre choix sur les caméras IP.

III.8. CHOIX DE SUPORTS DE TRANSMISSION

Vue l'importance que nous avons accordé sur le choix des caméras IP dans notre système, dans ce mémoire nous proposons l'utilisation de câbletorsadée non blindé (UTP) pour connecter nos différentes caméras aux Switch.

Compte tenu de la complexité du plan architectural de SEP-Congo, flux de donnes vidéo et de la distance qui sépare les différentsbâtiments, nous proposons également l'utilisation de la fibre optique pour relier les différentsSwitchdisséminer dans notre plan de déploiement.

III.9. SECURITE DU SYSTEME

Le plan sécuritaire que nous proposons dans ce travail est reparti en deux niveaux :

Ø Le premier consiste àprotéger nos différentes caméras contre les intrusions qui peuvent surgir dans les installations de SEP-Congo et les endommager (débranchement du câble). Pour cela, nous proposons l'activation de l'option alarme dans nos cameras pendant la configuration pour éviter les problèmesévoquer ci-haut.

Ø Le deuxième est celui qui consistera àprotéger nos vidéos dans le réseau internet contre les piratages. Pour cela nous proposons l'installation d'un firewall et aussi l'utilisation de l'adresse IP privé à nos caméras étant donné que les adresses IP ne sont pas routables sur le réseau internet.

Ø L'énergieélectrique est indispensable dans la mise en service des équipementsélectroniques ou électriques. C'est ainsi que ce travail nous proposons les couplages du réseau SNEL à un groupe électrogèneà l'aide d'un inverseur automatique pour alimenter tous les équipements en énergieélectrique. Il y a lieu de rappeler que le plan proposé va fonctionner en mode backup. Comme les équipements de télécommunication fonctionne avec une tension de -48V, nous proposons également les dispositifs en DC (Direct Current) de -48V pour branché les différentesSwitch et modem de notre architecture de déploiement.

III.10. SIMULATION DE L'ARCHITECTURE DE DEPLOIEMENT PAR LE LOGICIEL

La simulation se fait par un logiciel spécifier : Cisco PocketTrancher.

Figure III.8 : Simulation de l'architecture par le logiciel

III.11. EVALUATION FINANCIERE

Le tableur III.1 ci-dessous présente l'évaluationfinancière.

- Tableau d'évaluation (Prix en Franc Congolais)

Equipements

Quantités

P.U

P.T

1

Routeur Wifi

1

33000

33000

2

Switch

5

322000

1610000

3

Serveurs

2

1840000

3680000

4

Tranceiver

5

322000

1610000

5

Cameras Mobile infrarouge

10

78700

787000

6

Cameras Fixe Infrarouge

10

89300

893000

7

Cameras sans fil IP wifi +

Capteur Infrarouge

3

98700

987000

8

Moniteurs Led (42 pousses)

6

368000

2208000

9

Câble coaxial (rouleau 300m)

5 (rouleaux)

4800

24000

10

Câble UTP (rouleau300m)

7 (rouleaux)

184000

1288000

11

Fibre optique Multi mode Blende (rouleau 100m)

5 (rouleaux)

1656000

8280000

12

Connecteurs RJ45

100

100

10000

13

Connecteurs OptiqueMulti mode (ST)

100

18400

1840000

14

Adaptateur DC + ou - 12V

2

10000

10000

15

Prises RJ45

100

150

15000

16

HDVR (Hybrid Digital Video Record) 16 sorties

1

322000

322000

17

Imprévu

 
 

100000

Total

 

25.547.000

NB : Les différents prix donnés dans ce tableau sont en francs congolais du fait que ses matériels sont vendus en francs plutôt qu'en dollars après avoir sillonné les différents magasins.

III.12. CONCLUSION

Nous venons de présenter dans ce chapitre les différentesétapes sur déploiement de notre système de vidéosurveillance au sein de la société de service pétrolière congolais. Pour y arriver, nous avons commencé par identifier les différents sites à surveiller au sein de la société. Apres avoir identifié ces derniers, nous avons proposé un plan architecture de déploiement de la vidéosurveillance dans lequel nous avons détaillé les différents systèmes de visualisation, de gestion, sécurité et de production des images vidéo.

Nous rappelons que tout au long de ce chapitre, nous avons aussi parlé des supports de transmission et protocoles pour acheminer les donnéesvidéo vers les serveurs centraux de notre système.

CONCLUSION GENERALE

Au terme de notre travail de fin de cycle intituléétude et déploiement d'un système de vidéosurveillanceavec camera IP dans une entreprise.

Pour le mener, il a était indispensable de commencer par une étude sur le système existant et par l'architecture générale de la dite société. Apres avoir analysé le système existant, nous nous sommes atteler à l'étape suivante, celle d'identification des différents matériels concernés par notre étude et ensuite nous avons recensé les différents sites ou emplacementsoù nous avons prévu d'installer les différentes caméras et autres matériels de notre système de vidéosurveillance.

Apres une étude approfondie, nous avons proposé un plan architectural de déploiement de la vidéosurveillance au sein de la société de service des entreprises pétrolières congolaise (SEP-Congo) dans lequel nous avons recommandé des différents systèmes de visualisation, des gestions, sécurité et de production des images vidéo.

Nous rappelonségalement que tout au long de ce travail, nous avons mis l'accent sur les généralités sur la fibre optique, sur le système de vidéosurveillance et les différents protocoles utilisés dans l'acheminement des donnéesvidéo dans un réseauLAN via l'adresse IP.

Cependant, ce travail étant une oeuvre humaine, nous restons ouverts à toutes vos remarques, suggestions et critiques en vue de l'enrichir.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1. Ouvrages

1. ITU, Optical Fibres, Cables and Systèmes, 2010, pp. 320-340

2. Huub VAN HEL VOORT, john WILEY & Sons, SONET/SDH explained in functional models, Edition dunod, 2005, pp 12-40

3. Dean. T.Réseaux informatiques.Edition RYNALD GOULET 2001, pp 200-220

4. A. Jarray, B. Jaunard et A.Houle. Optical Wide Area Network Design. Soumis pour publication a journal of telecommunications systems JTS, August 2009.

5. D. COMER, TCP/IP : Architecture, protocols, applications, 4e edition, Inter Editions (2001), pp 45-65;

6. MBIMI, M.J., (2015), contribution du déploiement d'un système de vidéosurveillance dans une entreprise commerciale, mémoire de fin d'étudesprésente et défendu en vue de l'obtention du Grade Académique d'ingénieur en génieélectrique, inédit, Institut supérieur de technique appliquées, 70p.

2. Webographie

www.Prevention-incendie.be

www.def-online.com

www.olitec.com

www.praver.fr

http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=11698

TABLE DES MATIERES

DEDICACE i

REMERCIEMENTS ii

REMERCIEMENTS iii

INTRODUCTION GENERALE Erreur ! Signet non défini.

01. BREF HISTORIQUE 1

02. PROBLEMATIQUE 2

03. HYPOTHESE 3

04. OBJECTIF 3

05. CHOIX ET INTERET DU SUJET 3

05.1. Choix du sujet 3

05.2. Intérêt du sujet 3

06. METHODES ET TECHNIQUES 4

07. DELIMITATION DU SUJET 4

08. SUBDIVISION DU TRAVAIL 4

CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE SYSTEME DE VIDEOSURVEILLANCE 5

I.1. INTRODUCTION 5

I.2. DEFINITION 5

I.3. SIGNAUX VIDEO 5

I.3.1. Vidéo noir et blanc 5

I.3.2. Vidéo couleur 6

I.4.COMPOSANTES D'UN SYSTEME DE VIDEO SURVEILLANCE 6

I.4.1. Capture et camera 7

I.4.1.1. Les cameras fixes 7

I.4.1.2. Les cameras mobiles 8

I.4.2. Analyse 8

I.4.3. Compression 9

I.4.3.1. Compression spatiale 9

I.4.3.2. Compression temporelle 10

I.4.3.2.1. H.264 11

I.4.3.2.2. MPEG 11

I.4.3.2.3. MPEG 4 11

I.4.3.2.4. JPG 11

I.4.4. Transmission 12

I.4.5. Visualisation 13

I.4.5.1. Visualisation via des moniteurs ou mur d'image 13

I.4.5.2. Interface homme machine 14

I.4.6. Stockage 14

I.4.7. Recherche 15

I.4.8. Exportation 15

I.4.9. Intégration 15

I.5. EVOLUTION DES SYSTEMES DE VIDEOSURVEILLANCE 15

I.6. DIFFERENTS TYPES DE VIDEOSURVEILLANCE 16

I.6.1.Vidéosurveillance analogique 16

I.7. SYSTEMES DE VIDEO SUR IP AVEC CAMERA RESEAU 17

I.8. GESTION VIDEOSURVEILLANCE 18

I.8. CONCLUSION 19

CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA SEP-CONGO 20

II.1. INTRODUCTION 20

II.2. APERCU GENERAL 20

II.2.1. Aperçu historique 20

II.2.2. Situation géographique 24

II.2.3. Forme juridique 26

II.2.4. Objectif de SEP CONGO 26

II.3. ORGANISATION INTERNE 26

II.4. APERCU DES ACTIVITES OPERATIONNELLES 29

II.4.1. Activités opérationnelles et connexes 29

II.4.2. Réception des produits 29

II.4.3. Dédouanement des produits 30

II.4.4. Laboratoires pétroliers 30

II.4.5. Entreposage et manutention 30

II.4.6. Opération pipe-line 31

II.4.7. Protection des ouvrages pipe- liens 31

II.4.8. Maintenance des infrastructures et des équipements pétroliers 31

II.4.9. Aviation 32

II.4.10. Livraison vrac ville 32

II.4.11. Mise place de carburant à l'intérieur du pays 32

II.4.12. Transit des produits pétroliers 33

II.4.13. Gestion des installations pétrolières tierces 33

II.5. SYSTEME DE TRANSMISSION 33

II.5.1.Transmission directe VHF ou UHF à courte distance 33

II.5.2. Transmission à longue distance avec augmentation de la portée 34

II.5.3. Mode de transmission 34

II.6. SYSTEME DE SECURISATION EXISTANT 35

II.7. CONCLUSION 36

CHAPITRE III : DEPLOIEMENT D'UN SYSTEME DE VIDEOSURVEILLANCE 37

III.1. INTRODUCTION 37

III.2. ANALYSE DE BESOIN DE L'ENTREPRISE 37

III.3. OBJETS A SURVEILLER 37

III.4. EVALUATION DU SYSTEME A DEPLOYER 38

III.4.1. Choix de cameras 38

III.4.2. Système de gestion proposé 39

III.4.2.1. HDVR (Hybrid Digital Video Record) 39

III.4.2.2. Stockage des données vidéo 40

III.4.3. Système de visualisation 41

III.5. VUE GLOBALE DE LA SEP - CONGO 42

III.5.1. Situation des sites à surveiller 43

III.5.2. Matériels à utile 43

III.6. ORGANISATION FONCTIONNELLE DU SYSTEME DE VIDEOSURVEILLANCE 44

III.6.1. Fonctionnement 46

III.7. CONFIGURATION 46

III.8. CHOIX DE SUPORTS DE TRANSMISSION 47

III.9. SECURITE DU SYSTEME 47

III.10. SIMULATION DE L'ARCHITECTURE DE DEPLOIEMENT PAR LE LOGICIEL 48

III.11. EVALUATION FINANCIERE 49

III.12. CONCLUSION 50

CONCLUSION GENERALE 50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 51

TABLE DES MATIERES 53

* 1http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=11698

* 2Dean. T. Réseaux informatiques. Edition RYNALD GOULET 2001, pp 200-220

* 3ITU, Optical Fibres, Cables and Systèmes, 2010, pp. 320-340

* 4D. COMER, TCP/IP : Architecture, protocols, applications, 4e edition, Inter Editions (2001), pp 45-65






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