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L'apport de la FAO dans le développement socioéconomique de la RDC.

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par LUMBALA MUANZA
UNIKIN - Graduat 2013
  

Disponible en mode multipage

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EPHIGRAPHE

«  Le sous-développement est un processus historique autonome et non pas une étape par laquelle seraient nécessairement passées les économies ayant déjà atteint un degré supérieur de développement. »

Calso FURTADO (1920-2014)

DEDICACE

A mon très cher père François ILUNGA LUMBALA, pour tes conseils plein des sagesses pratiques, ton sacrifice total pour notre cause et à ma mère que j'aime beaucoup charlotte MUISANGI TSHIGOMBE pour votre amour ;

A mon oncle patient MPIANA et son épouse PAMELA MPIANA pour tant d'attachement à notre égard ;

A toutes les personnes qui veulent faire des recherches concernant l'étude des organismes internationaux face au défi de développement socio économique de la RD. Congo, particulièrement cas de la FAO.

MUANZA LUMBALA

AVANT-PROPOS

Au terme de notre cycle de graduat en Relations internationales à l'université de Kinshasa, il parait opportun de remercier et d'exprimer notre gratitude à toute personne qui nous a aidés, d'une manière ou d'une autre, dans la réalisation de ce travail.

Nous remercions infiniment le professeur léonard NTUAREMBA ONFRE, notre directeur, pour son sens de père scientifique et son souci pour notre formation, malgré ses diverses occupations.

Nous ne pouvons pas rester muet pour remercier également le chef de travaux Laurent NGILA MOKE qui nous a orienté dans les lignes de conduite scientifique et a fait de ce travail un échelon de la connaissance.

Les témoignages de notre gratitude s'adressent aussi à tous les professeurs, chefs de travaux et assistants du Département de Relations Internationales dans la faculté des sciences sociales, administratives et politiques à l'Université de Kinshasa pour leurs enseignements et publications qui ont cogité notre esprit et la soif du savoir.

Nous remercions également nos parents, frères, soeurs, oncles, tantes etc. : François LUMBALA, charlotte MUISANGI, docteur patient MPIANA, Pamela MPIANA, Josué LUMBALA, Aaron LUMBALA, orchilain LUMBALA, Kelly LUMBALA, seck MAKAYA, jean MWANZA, Rachel TSHIAMA, Pasteur, qu'ils trouvent à travers les pages le couronnement des efforts consentis pour nous soutenir aussi bien sur le plan matériel que moral.

MUANZA LUMBALA

A touts nos amis, collègues, camarades et connaissances : Marielle KUBELA, Christelle KIKWAKI, Jessica TEZO, Arlette MAZAMA, luxene MASIYA, Fresno NGAMBUNGU, jean pierre DOREL KABEYA, Blaise KASONGO, Jiguel MBALA, Joël MATANGANA, Arnold KAMBAMBA, Delver MAVINGA, Deborah WANDOMBA, Merveille ZALUMONA, Brunel KIVANGA, Joel MODJO, Guelord NGOY, olivier ANYA, Joseph MAKELA, Michael TSHIKALA, Chester Mido ILUNGA, Destin SUANA, Jeff LIFUA, Patricia MALO, Recha BOKINGA, Deo MBONANI... ainsi qu' a tout le membre du groupe de G.R.E.R.I, nous disons sincèrement merci.

AGRONYMES ET SIGLES

FAO  Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture

RDC  République Démocratique du Congo

SDN  la Société des Nations

OUA  Organisation de l'Unité Africaine

OTAN  Organisation du Traité de l'Atlantique Nord

ONU  Organisation des Nations-Unies

OMC  Organisation Mondiale du Commerce

PVD  Pays en Voie de Développement

PMA  Programme Alimentaire Mondial

TVA  Taxe sur la Valeur Ajoutée

PNB Produit National Brut

PNUD  Programme des Nations Unies pour le Développement

CENI Commission Electorale Nationale Indépendante

CEI Commission Nationale indépendante

BCC  Banque Centrale du Congo

SNSA  Service National des Statistiques Agricoles

NVAC  Comité National d'Analyses de Vulnérabilité

OGM  Organisation Génétiquement Modifié

PDDAA  Programme Détaillé pour le Développement de l'Agriculture Africaine

PNSA  Programme National de Sécurité Alimentaire

PNAN  Programme National d'Action sur la Nutrition

IPC  Integrated Phase Classification

PAM  Programme Alimentaire Mondial

HCR  Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés

FlDA  Fonds Industriel pour le Développement Agricole

BAD  Banque Africaine de Développement

MRV  Monitoring, Reporting et Vérification

CIN  Conférence International sur la Nutrition

REDD+  Réduction des Emissions dues au Déboisement à la Déforestation

PNSA  Programme National de Sécurité Alimentaire

L'UNICEF  Fonds des Nations Unies pour l'enfance

INTRODUCTION GENERALE

0. Présentation du sujet

Nous avons choisi de travailler sur le thème « organismes internationaux face au défi de développement socio-économique de la République du Congo : une approche analytique de l'apport de l'organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) »

La R.D.Congo, avec ses différents problèmes internes, n'est pas à mesure d'améliorer seul le développement, étant donné que le développement depuis les années constitue une question sociale qui préoccupe toute la planète.

Face a ce problème, les Etats multiplient des efforts pour essayer de transformer et d'améliorer la qualité et les conditions de vie de l'homme dans la société et créent les Organismes internationaux multisectoriels en vue de les épauler à faire disparaitre tout ce qui menace la paix (dans toutes ces différentes facettes) et la sécurité humaine.

A cet effet, la R.D.Congo, dont les difficultés économiques et financières ont été accentuées depuis des années à causes de sa faible production nationale, s'est trouvé dans une situation qui ressemble à celle d'une entreprise au bord de la faillite et prête à déposer le bilan.

A cet état de chose, pour entrevoir un décollage socio-économique et financier pouvant envisager une relance pour un développement intégral, elle sollicite les interventions des nouveaux partenaires étrangers publics et privés, ainsi que des organismes internationaux chargés de promouvoir différents secteurs vitaux.

C'est dans ce cadre que nous appuyons sur la FAO, qui fonctionne comme tout organisme international légalement reconnu dans notre pays, et y apporter sa contribution dans le secteur de l'agriculture au sens large du terme (pèche, agriculture, foret, développement rural, etc.)

Cela étant, dans le cadre de ce travail, nous cherchons à comprendre la contribution de cet organisme spécialisais au développement de la R.D.Congo.

1. Problématique

Conçue comme un ensemble de problèmes de la réalité à découvrir et à expliquer scientifiquement la problématique est à en croire ANYANYOLA, « ce qui permet de soumettre à une interrogation systématique les aspects de la réalité mais en relation avec la question qui leur est posée ».1(*)

Selon SHOMBA k. la problématique se définit comme étant un ensemble de questions posées dans un domaine de la recherche des solutions.2(*)

L'accord entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo et l'Organisation, relatif à l'établissement d'un Bureau de Représentation a été conclu le 30 mars 1978. A partir des années 1990, le pays a connu des situations récurrentes d'insécurité principalement dans sa partie Est. Depuis 2014, le pays est en insécurité alimentaire.

La FAO s'est adoptée aux différents contextes en développant un programme avec deux composantes, à savoir :

§ Une composante « programme agricole d'urgence » (actuellement concentré a l'Est) qui a couvert tout le pays jusqu'à une période récente ; et

§ Une composante « programme d'assistance technique » principalement dans la partie peu touchée par les guerres qui se sont succédé à l'Est.

En effet, le programme agricole d'urgence a surtout consisté en la distribution de post conflit, ce à des ménages en situation de vulnérabilité. Avec la situation de post conflit, ce programme évolue vers des activités de réhabilitation. Le programme d'assistance technique, quant à lui, concerne différents domaines du secteur agricole et rural, y inclus la définition des politiques, des cadres juridiques et réglementaires, le développement de la production agricole, la santé animale, la gouvernance forestière, ainsi que l'information rurale avec les questions du genre.

Ainsi, notre questionnement table sur le fait des organismes internationaux face au défi de développement socio-économique de la RDC, cas de la FAO. De ce fait, le problème que pose notre sujet peut se résumer en trois questions fondamentales suivantes :

1) Quel est l'apport de la FAO comme organisme international au développement de la R.D.Congo ?

2) Quel est le domaine d'intervention de la FAO en RDC ?s

3) Quel est l'impact de cette implication de la FAO au développement de la RDC ?

2. Hypothèse.

L'hypothèse, selon Roger Pinto et Madeleine Grawitz « tend à formuler une relation entre des faits significatifs sous l'aspect d'une loi plus au moins générale. Le sens de l'hypothèse même plus au moins précise, oriente au moins très largement la sélection des faits observés. Ceux-ci étant rassemblés, on peut alors essayer des interpréter en déduisant une hypothèse qui vérifiée, constituera un élément possible de théorie ».3(*)

Et en indiquant la nature de ce rapport, et SHOMBA, K. écrit : »l'hypothèse est une série des questions qui permettent de prédire ou de vérifier une vérité scientifique au regard des questions soulevées par la problématique et dont la recherche vérifie le bien fondé ou le mal fondé.4(*)

Il conviendrait de répondre de la manière suivante aux questions posées :

1) La FAO appuie la RDC par des projets et programme dus à son expertise technique durement reconnue. L'assistance de la FAO a été d'une grande contribution à la préparation de différents documents de politiques et programmes du secteur agricole et rural et à la préparation des volets « sécurité alimentaire, développement rural et environnement »du document de stratégie de la croissance et de la réduction de la pauvreté.

2) La FAO a aidé le Gouvernement à définir les différents axes pour la préparation de la note de politique agricole et rurale qi sert actuellement de cadre de référence pour le secteur et qui détermine les conditions de promotion de l'investissement dans le secteur.

3) L'impact de l'assistance de la FAO en matière d'information rurales à travers la mise en place et le renforcement des radios rurales communautaires a répondu à une besoin réel et aux attentes de toutes les parties prenantes.

3. Méthodes et techniques du travail

Tout travail qui se veut scientifique doit obéir à une certaine méthodologie dans la présentation du jugement et préciser la méthode et les techniques auxquelles on fait recours.5(*)

3.1. Méthodes de recherche

La méthode est définie comme «un ensemble des opérations intellectuelle par lequel une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit les démontrent et les vérifient. MOTULSKY pour sa part la définit comme un ensemble des démarches résonné, ordonnée et suivie pour parvenir a un résultat.6(*)

De ce qui précède, dans l'élaboration de ce travail, et considérant à la fois la configuration et l'orientation imprimée à l'analyse de notre objet d'étude, notre choix est porté sur les méthodes analytique et structuro-fonctionnaliste.

La méthode analytique nous a été utile pour analyser les différentes informations et données en rapport avec notre sujet, afin de tirer les conclusions qui s'imposent.

Quant a la méthode structuro-fonctionnaliste, elle nous a aidés à comprendre comment les activités de la FAO sont structurées et comment cet organisme fonctionne.

3.2. Techniques de recherche

Les techniques sont pour ainsi dire des outils ou des instruments auxquels un chercher recourent pour la collecte des données dont il a besoin.

D'après Good, J.W., les techniques sont des « outils utilisés dans la collecte des informations (chiffrées ou non) qui devront plus tard être soumises a l'interprétation et à l'explication grâce aux méthodes »7(*)

D'autre part Pinto, R. et Grawitz, M., estiment que «  les techniques sont des procèdes opératoire rigoureux bien définis susceptibles d'être appliqués de nouveau dans les même conditions aux genres des problèmes.8(*)

Dans le cadre de ce travail, nous avons recouru à la technique documentaire qui nous a permis de consulter et à analyser les documents ayant trait a notre champ d'étude. Nous avons également recouru à l'interview parce que nous avons eu des entretiens avec différents personnalité

4. Choix et intérêt du sujet

Le choix porté sur ce sujet est dicté par l'importance de la position qu'occupent actuellement les organismes internationaux en général et en particulier la FAO dans le processus de développement de la R.D.Congo.

L'intérêt de ce sujet a une tendance quadripartite :

a) L'intérêt académique et scientifique

La présente étude constitue notre modeste apport à la recherche en Relations internationales, plus particulièrement sur le volet : « développement ».

b) Pour le lecteur

Notre travail de première cycle permettra aux lecteurs d'améliorer leurs connaissance dans le domaine de Relations international sr l'apport de la FAO au défi de développement socio-économique de la RDC.

c) L'intérêt politique

Consiste à aider les décideurs Africains a bien réfléchir sur la manière de conduire leur politique de développement national en générale et en particulier de la RDC dans le secteur agricole et alimentaire.

d) L'intérêt personnel.

L'intérêt que nous portons sur ce sujet se fonde sur notre souhait et espoir de nous positionner favorablement dans le secteur agricole pour contribuer très modestement a l'édification de la R.D.Congo, notre cher et beau pays. Raison pou laquelle nous avons choisi de nous spécialiser en relations internationales dans le domaine de développement plus précisément dans le secteur agricole et alimentaire.

5. Délimitation du sujet

La délimitation du sujet est d'une nécessite indéniable car elle permet de départir l'étude de toute généralisation abusive qui risquerait de discréditer sa validité afin de l'abord avec un minimum de précision et de clarté.9(*)Tout travail en forme scientifique porte des limites spatio-temporelles.

5.1. Délimitation spatiale

Notre travail concerne spécifiquement les organismes internationaux face au défi de développement socio-économique de la R.D.Congo, cas de la FAO. Partie de cette exigence scientifique, notre étude est spatialement située en RDC.

5.2. Délimitation temporelle

Sur le plan temporel, notre travail couvre le période allant de 2011 à 2013. En effet 2011 marque la période durant laquelle la FAO à réhabiliter la culture du manioc par la production et la distribution des boutures résistantes à la mosaïque à travers tout le territoire national et 2013 la FAO a permis de relancer la production et réhabiliter la culture du manioc qui constitue l'aliment de base pour 70% de la population congolaise.

6. Difficultés rencontrées

Toutes les investigations scientifiques sont toujours émaillées des difficultés, celles-ci différent suivant l'objet d'étude naturel du terrain et l'importance de la logique.

Parmi ces difficultés, nous pouvons citer :

§ Le manque des moyens pour entrer en possession des données nécessaires pour l'élaboration de ce travail ;

§ Le manque de la documentation sur la FAO (organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture).

Du reste ; l'autre difficulté est due à la nature inhérente de la crise multisectorielle que traverse notre pays, car pour cerner le thème, il faut suffisamment des ouvrages, or la plupart de nos bibliothèques sont pauvres en terme d'ouvrages, et l'internet est coûteux.

7. Plan sommaire

Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail se subdivise en trois chapitres :

§ Le premier chapitre est consacré aux considérations générales qui analysent les concepts opératoires.

§ Le second chapitre présente les acteurs, c'est-à-dire la RDC et la FAO.

§ Le dernier chapitre examine l'apport de la FAO en RDC.

CHAPITRE I. CONSIDERATIONS GENERALES

Emile Durkheim souligne que la « première démarche d'un chercheur est de définir les choses dont il traite afin qu'il sache et qu'on sache de quoi il est question »10(*)C'est ainsi que dans ce chapitre, nous employons à définir les concepts de base de notre étude afin de leurs conférer un sens précis et dissiper tout malentendu à leur sujet.

SECTION 1. Les organisations internationales

1.1. Définition

Marie-Claude SMOUTS définit l'organisation internationale comme « un ensemble de participation à ses pays différents coordonnant leur action en vue d'atteindre les objectifs communs ».11(*)

Pour Michel VIRALLY, une organisation internationale est « une association d'Etats, établie par accord entre ses membres et dotée d'un appareil permanent d'organes, chargée de poursuivre la réalisation d'objectifs d'intérêt communs par une coopération entre eux »12(*)

Mais ces différentes définitions recouvrent des réalités multiples et différentes, car l'organisation internationale se distingue de la conférence diplomatique par l'existence et la permanence d'organes structurés, dotés de pouvoirs propres. Le nombre et la structure de ces organes varient suivant l'importance de l'organisation, le but qu'elle poursuit ou la complexité de ses tâches.

1.2. Création

C'est l'acte constitutif de l'organisation qui non seulement la crée, mais définit ses compétences et ses moyens. Il permet d'officialiser l'accord de volonté entre les Etats et de mettre en place une « constitution » pour l'organisation.

Le traité lié les Etats « pacta sunt servenda », mais uniquement dans les limites et pour un objet librement accepté. Les Etats peuvent émettre de ré réserves au traité, compatibles avec ses buts (convention de vienne de 1969), sauf refus de l'organe compétent de l'organisation ou interdiction dans le traité. L'acte constitutif s'impose face aux traités antérieurs conclus par les Etats membres, mais pour ce qui est des traités conclus postérieurement, il faut que l'acte constitutif prévoie la hiérarchie entre les textes.

Exemple : l'article 103 de la charte de Nations Unies qui souligne que la Charte l'emporte sur tout autre accord.13(*)

1.3. Evolution historique

Les Etats qui sont les premières acteurs des relations internationales ont toujours coopère entre eux. Et pendant très longtemps, l'Etat est considéré comme le seul sujet du droit international. Les Etats ont toujours eu à collaborer entre eux par des rencontres à caractère inorganique.

Les premières organisations internationales sont nées au 19e siècle quant apparaît la solidarité interétatique et à ce moment les Etats vont créer de commission pour gérer les Rhin (1815) et Danube (1856).

Apres la première guerre mondiale, il va avoir une évolution, on assiste à la création d'une organisation internationale à vocation universelle qui a un objectif politique, la Société des Nations (SDN) créée en 1918 pour sécuriser la société internationale. Comme la SDN a failli à sa mission, après la deuxième guerre mondiale en 1945, l'on a crée l'organisation des Nations Unies (ONU) pour le maintien de la paix e t de la sécurité internationales. A partir de là, il va avoir un foisonnement des organisations internationales au sens classique du terme. C'est toujours par un traité international que l'organisation internationale nait.14(*)

1.4. La participation

1.1.1. Les modalités de participation

En principe, seuls les Etats souverains peuvent être membres d'une organisation internationale, aussi appelé intergouvernementale ; Généralement les Etats sont membres pléniers, c'est-à-dire qu'ils sont seulement associés et bénéficient alors des même droits que les autres membres, sauf pour ce qui est du droit de vote.

Enfin les Etats, mais aussi d'autres organisations peuvent être simplement observateurs, c'est-à-dire avec simplement le droit d'assister aux débats les concernant, ce qui est souvent un prélude à une future admission.

1.1.2. La qualité de membre

L'adhésion à une organisation internationale est un acte volontaire de la part de l'Etat, et l'acceptation de la candidature e st un acte volontaire de la part de l'organisation. Ainsi, on peut différencier les membres originaires qui sont ceux ayant négocié l'acte constitutif et crée l'organisation, des membres admis, ceux-ci souhaitent adhérer à l'organisation après sa création, et pour cela ils sont soumis à une procédure d'admission moins compliquée selon les organisations. Tous les mécanismes d'admission sont déterminés dans l'acte constitutif.

1.1.3. La classification

Les organisations internationales, qui sont apparues au 19e siècle, ont proliféré au 20e siècle. Au lendemain du second conflit mon dial, on a enregistré un accroissement considérable des organisations internationales. L'organisation des nations unies s'est substituée à la SND et de très nombreuses organisations régionales (OTAN, pacte de Varsovie, conseil de l'Europe, OUA, Ligue arabe...) sont apparues.

Les organisations internationales sont le plus souvent créées par un traité international et possèdent une personnalité juridique distincte de celle des Etats membres. Le pouvoir d'une organisation internationale (intergouvernementale) est fonction d'un certain nombre d'éléments qui sont : les traités constitutifs, l'influence politique des pays membres de l'organisation internationale ainsi que la capacité à parvenir à faire appliquer les accords conclus. Rares sont les organisations internationales qui comme l'ONU, l'Union Européenne ou l'organisation mondiale du commerce (OMC) se trouvent être dotées d'un pouvoir de sanction.

Il est possible de distinguer les organisations à vocation universelle (ONU) des organisations régionales dont certaines ont aujourd'hui disparu comme le pacte de Varsovie, dissous le 1er juillet 1991. Il est aussi possible de faire une distinction entre les organisations internationales dites de coopération, qui sont nombreuses, et celles dites d'intégration.

Les organisations internationales de coopération ont pour but de favoriser la coordination des politiques des Etats membres. Elles sont essentiellement des enceintes internationales. Ces organisations internationales de coopérations ne reposent donc pas sur des mécanismes fédératifs et se distinguent des organisations internationales d'intégration avec lesquelles il est question de transfert de souveraineté ou de supranationalité comme c'est le cas dans le cadre de l'Union Européenne.

Les organisations internationales disposent de la personnalité juridique internationale et peuvent voir leur responsabilité internationale engagée si leurs actions s'avèrent à conduire des actions diplomatiques.

C'est dans son avis consultatif du 11 avril 1949 réparation des dommages subis au service des Nations Unies que la Cour Internationale de Justice a posé le principe selon lequel l'organisation mondial est pourvue de la personnalité juridique internationale. Il s'agit plus précisément d'une personnalité juridique objective. L'ONU se distingue ici des autres organisations dont la personnalité internationale est inopposable aux autres Etats tiers.

Les organisations internationales sont dotées d'une capacité juridique leur permettant d'accomplir les fonctions prévues par leurs actes constitutifs. Les compétences des organisations internationales dont les structures comportent en principe des organes délibérants administratifs et juridictionnels, sont délimitées par leurs actes constitutifs.

Les organisations internationales bénéficient sur le territoire de chacun des Etats membres de la capacité juridique indispensable pour accomplir leurs missions et atteindre leurs objectifs. Ainsi, par exemple, l'article 104 de la Charte de l'ONU précise que « l'organisation jouit sur le territoire de chacun de ses membres de la capacité qui lui est nécessaire pour exercer ses fonctions et atteindre ses buts ».

C'est en principe l'Acte constitutif de l'organisation internationale qui attribue à cette dernière la personnalité juridique sur le territoire des Etats membres. Comme les Etats, les organisations internationales bénéficient de privilèges et immunités.15(*)

1.1.4. Les compétences et moyen de l'organisation

A. Des compétences limitées

Si les Etats disposent de la compétence globale, les organisations internationales par contre ne sont compétentes que dans les limites de leurs objectifs spécifiques, c'est ainsi que l'organisation ne peut agir que dans les domaines ainsi désignés. Cependant, la tendance est à l'élargissement des compétences des organisations suivant la théorie du pouvoir (ou compétence) implicites.

B. Des moyens différents

· L'accord de siège

C'est l'accord signé entre l'organisation et l'Etat sur le territoire duquel elle s'établit, cet accord permet notamment d'établir la compétence de l'organisation sur son district administratif, les immunités de fonctionnaires, et les conditions (d'établissement de l'organisation).

· Le personnel

Le personnel est principalement composé de fonctionnaires internationaux, mais aussi agents contractuels (expert, etc.). L'ensemble du système des nations unies emploie 53 589 personnes.16(*)Ces fonctionnaires ont certaines obligations : se consacrer exclusivement à leur activité dans l'organisation et être indépendants des Etats membres, donc ils n'acceptent aucune instruction de leur gouvernement, enfin ils ont une obligation de loyauté vis-à-vis de l'organisation.

C. Les finances

Les organisations internationales disposent d'une autonomie financière qui doit garantir leur indépendance vis-à-vis des Etats membres.17(*)

La principale ressource provient souvent des contributions des Etats membres. Mais les organisations ont des ressources propres : c'est le cas de l'Union Européenne pour laquelle la TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée), le droit de douane, prélèvement agricole à l'importation... viennent compenser l'absence de contributions des membres.

Les dépenses des organisations internationales ont tendance à augmenter, ce qui pose des problèmes de budget, il y a deux catégories de dépenses : les frais de fonctionnement administratif et les frais occasionnés par les activités opérationnelles. Dans le cas de l'Union européenne, la répartition est la suivant : 5% des dépenses, 95% pour le second, ce qui comprend entre le soutien du marché agricole, la politique régionale.18(*)

SECTION 2. Le développement

D'après le Secrétaire général de l'ONU, le développement c'est l'expansion plus la transformation celle-ci est à la fois sociale, culturelle et économique ; elle est autant qualitative que quantitative.19(*)

Pour NTUAREMBA ONFRE, le développement n'est donc pas exclusivement une croissance économique, une augmentation des richesses, un meilleur équilibre entre production et consommation, une transformation des échanges ; elle est avant tout transformation des structures, des hommes, de leurs mentalités et leurs attitudes.20(*)

A ce niveau, nous avons deux types de développements : le développement exogène et le développement endogène.

2.1. Le développement exogène

Celle-ci se définit comme un processus de changement systématique orienté vers un but, en prenant un modèle, celui des sociétés plus puissantes (métropoles) qui ont établi elle-même des critères de discrimination d'après le degré de rapprochement des autres sociétés « en voie de développement » (périphériques)21(*)

En terme plus clair, c'est un modèle de développement tourné vers l'extérieur ou dirigent les obligations pour leurs propres intérêts22(*), soit ça peut aussi être compris comme une organisation économique sociale et politique axée sur les exportations.

Face à cette réalité, les pays périphériques dépendaient de l'économie internationale. Car il n'existait donc pas un modèle de développement national qui23(*), pourrait stabiliser le commerce interne qu'international.

Dans cette optique, ce modèle de développement s'avère pour la majorité des pays en développement comme une dangereuse illusion, car elle a mis au piège de l'endettement, dont ils risquent de ne plus jamais sortir, comme les débiteurs de l'usurier du village indien, à moins de s'engager dans la voie du développement « endogène » tourné vers l'intérieur.24(*)

2.2. Le développement endogène

D'après NTUAREMBA ONFRE, le développement endogène est compris comme un modèle de développements qui, pour sa réalisation, doit partir des réalités nationales, mobiliser les masses populaires locales, recourir à la méthode de participation sociale. Aussi et surtout doit-il jouir d'une autonomie politique pour mettre en marche des projets nationaux de développement, dont l'indépendance économique constitue l'élément fondamental.25(*)En claire, tout développement qui se veut profitable aussi bien à l'homme qu'à son environnement se doit de se décoller de l'intérieur de sa société et non de l'extérieur.

En opposition avec ce dernier type de développement, quatre notions centrales doivent être soulignées dans l'option endogène du développement :

§ compter sur une autonomie politique pour mettre en marche des projets nationaux de développement, dont l'indépendance économique constituera l'élément fondamental ;

§ le développement doit partir (mais pas exclusivement) des réalités nationales. Il doit respecter et reprendre l'ancêtre historique et culturel, utiliser la technologie autochtone, mobiliser l'ensemble des ressources nationales telles que les « ressource matérielles » et les « ressources techniques » ;

§ le développement endogène doit s'appuyer sur la mobilisation populaire, ainsi que sur la participation sociale laquelle constitue la condition sine que non de ce type de développement. Le développement n'est pas une question d'ordre technocratique, il dépend de l'intervention créative et organisée des masses. C'est pourquoi les hommes constituent le centre de tout effort de développement ;

§ étant donné que les PVD sont en retard, du point de vue de la structure productive, ils ne se trouvent pas dans des conditions leur permettent de satisfaire pleinement l'ensemble de leurs besoins nationaux, de sorte qu'ils se voient obligés de déterminer des priorités. En tant que stratégie, le développement endogène vise à satisfaire en premier lieu les besoins essentiels de la population repend aux besoins fondamentaux de tous ordres concernant tant le niveau de vie, la nutrition, les services médicaux, l'enseignement, que la culture, la communication, la vie politique (la liberté aussi est un besoin essentiel).

SECTION 3. Le sous-développement

3.1. Notion du sous-développement

D'après le dictionnaire encyclopédie libre, on parle du sous-développement d'un pays lorsque sa situation sanitaire et économique y est très mauvaise. Le terme pays sous-développement n'est plus beaucoup employé, on préfère le terme plus politiquement correct de pays en voie de développement, les pays les plus pauvres sont les pays les moins avenacés (PAM).26(*)

En effet, cette notion de sous-développement s'est imposés dans les pays occidentaux au lendemain de la seconde guerre mondiale, quant ceux-ci réalisent qu'une grande partie de l'humanité (soit plus de deux tiers) souffre de la pauvreté et de la misère, et ils rêvent ou du moins affichent l'ambition de faire sortir les pays sous-développés de ce fléau.27(*)C'est ainsi que l'influence des pays du nord est extrêmement forte sur les ex-pays colonies.

3.2. Caractéristiques

Nous allons énumérer quelques critères de sous-développement car ses dimensions sont multiples :

3.2.1. Les caractéristiques socioculturelles.

§ les pays sous-développés connaissent des problèmes de la famine, la sous-alimentation sont multiples ;

§ l'analphabétisme ;

§ la mentalité rétrograde d'où l'esprit fermé au progrès ;

§ la place de la femme limitée dans le processus de développent.

3.2.2. Les caractéristiques économiques

§ la faiblesse du PNB (produit nationale brut) : ensemble de ce qui est produit à l'intérieur plus les bénéfices à l'extérieur moins les dépenses : à l'intérieur le pays du tiers-monde ont une revenu par tête faible ;

§ les une agriculture à faible rendement ;

§ la faiblesse de l'industrialisation ;

§ les échanges sud-sud sont insuffisants ;

§ les marchés intérieurs sont étroits ;

§ la dépendance commerciale.

3.2.3. Caractéristique politiques.

§ les institutions sont calquées sur les modèles de l'occident ;

§ l'instabilité politique dans le pays sous-développés ;

§ les langues officielles appartiennent aux anciennes puissances colonisatrices.

CHAPITRE II. PRESENTATION DES ACTEURS

SECTION 1. Présentation de la RD. Congo 

§1. Situation géographique

La République Démocratique Du Congo, la RDC (ex-zaïre), appelée aussi le Congo-Kinshasa pour la différencier du Congo-Brazzaville (ou République du Congo) est un pays d'une très grande superficie de 2.3 millions de km², soit environ 33 fois plus grand que le Benelux (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg), quatre fois plus que la France ou deux fois plus que le Québec (canada)28(*).

La République Démocratique du Congo avec 2 345 410 Km2 est le deuxième plus grand pays d'Afrique, seuls l'Algérie est plus étendue qu'elle. Elle est environ 33 fois que la France, quatre-vingt fois plus grande que la Belgique et de superficie légèrement inferieure au quart de celle des Etats-Unis d'Amérique.

Elle est limitée à l'ouest par le Congo Brazzaville, au nord par la République Centrafricaine et le Sud-Soudan, à l'Est par l'Ouganda, le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie, au sud par la Zambie et l'Angola. Partageant neuf frontières avec ses voisins, le Congo-Kinshasa est un pays totalement enclavé, sauf quelques kilomètres de côte en bordure de l'océan atlantique. En raison de sa grande superficie, de ses énormes richesses et de son importante population, la RDC demeure l'un de géants de l'Afrique, avec l'Egypte, le Nigeria et l'Afrique du sud.

Elle se compose de la ville de Kinshasa et les provinces suivantes : Bandundu, Equateur, Katanga, Kasaï-Occidental, Kasaï-Oriental, Maniema, Nord-Kivu, Province Orientale et Sud-Kivu.

La population estimée de prés de 65 à 70 millions d'habitants, le Congo-Kinshasa est considéré comme le « premièr pays francophone du monde » après la France.29(*)Sa langue officielle est le français,sa monnaie est le franc congolais, son hymne est le debout congolaise, ses langues nationales sont le lingala, le tshiluba, le swahili et le kikongo, avec 250 tribus et plus de 400 dialectes.

§2. Situation démographique

2.1. La population de la RD. Congo est composé de cinq groupes ethniques :

a) Les pygmées :

§ Groupe minoritaire et premier occupants de la RDC

§ Ils vivent surtout de la chasse et du ramassage des racines, des chenilles

b) Les bantous :

§ Groupe le plus important de la population congolaise et qui occupe les 2/3 du pays

§ Peuple essentiellement agriculteur.

c) Les soudanais :

§ Pas de différence physique avec les Bantous, mais une différence linguistique

§ Comme les bantous, peuple agriculteur.

d) Les Nilotiques et les Hamites

§ Peuple pasteur pratiquant l'élevage sentimental qui lui procure le prestige et l'honneur.

§ Peuple ayant une morphologie différente des bantous, pygmées et soudanais.30(*)

2.2. Données démographiques

§ Population : 70 millions d'hab.(estimations 2012 world Gazetteer)

§ Densité: 27 hab./km²

§ Croissance démocraphique: +3% (Banque mondiale, 2009)

§ Espérance de vie: 48 ans (PNUD, 2011); 59 ans en 1990.

§ Taux d'alphabétisation : 67% (Rapport PNUD)

§ Religion(s) : chrétiens (majoritaires), musulmans, kimbanguistes

§ Indice de développement humain : 186e sur 187 (PNUD, 2012).

§3. Situation politique et administrative

3.1. Aspect politique

La république démocratique du Congo est politiquement organisée.31(*)

A. Forme de l'Etat

La RD. Congo est dans sa forme actuelle un Etat uni et indivisible. Mais son fonctionnement est caractérisé par des mécanismes des systèmes unitaires et fédéraux.

1. Eléments liés au système unitaire :

§ Un seul centre d'impulsion, l'Etat ;

§ La tutelle de l'Etat sur les entités territoriales décentralisées ;

§ Une seule police nationale et une seule armée nationale ;

§ Un seul pouvoir judiciaire hiérarchisé ;

§ L'investiture des gouverneurs et vice gouverneurs par le président de la République.

2. Eléments liés au système fédéral :

§ La libre administration des provinces dotées des moyens humains matériels et financiers distincts de ceux de l'Etat ;

§ La répartition constitutionnelle des compétences entre le pouvoir central et les provinces.

Notez que le pluralisme politique est consacré par la constitution. Aussi, la nationalité congolaise est « une » et «exclusive ». 

B. Les institutions politiques de la République Démocratique du Congo

Parmi ces institutions nous avons :

§ Le Président de la République ;

§ Le parlement (composé de deux chambre : le sénat et l'assemblée nationale) ;

§ Le gouvernement ;

§ Les cours et tribunaux (le principe de l'indépendance du pouvoir judiciaire est réaffirmé).

Il est également institué :

§ La conférence des gouverneurs de province (pour assurer une bonne harmonie entre la province elles-mêmes d'une part et le pouvoir central d'autre part) présidées par le chef de l'Etat ;

§ La caisse nationale de péréquation placée sous la tutelle du gouvernement ;

§ Le conseil économique et social dont la mission est de donner des avis consultatifs en matière de développement économique et social au président de la République au parlement et au gouvernement ;

§ Deux institutions d'appui à la démocratie :

1. La commission électorale indépendante (chargée de l'organisation des élections CENI, en remplacement de la CEI (Commission Nationale indépendante), qui a organisé les élections pendant la transition en RD. Congo ;

2. Le conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication dont la mission est d'assurer la liberté et la protection de la presse ainsi que de tous les moyens de communication des masses dans le respect de la loi.

3. Les compétences du pouvoir central et des provinces, les dispositions pertinentes de la constitution en vigueur déterminent les compétences exclusives du pouvoir central et des provinces ainsi que les compétences concurrentes entre ces deux échelons du pouvoir d'Etat.32(*)

C. Des droits humains, des libertés, des devoirs du citoyen et de l'Etat

En vue de se conformer à l'esprit des instruments juridiques internationaux relatifs aux droits humains et aux libertés fondamentales auxquels la RD. Congo a adhéré, la constitution à prévu ces droits et libertés à savoir :

§ Droits civils et politiques ;

§ Droits économique, sociaux et culturels ;

§ Droits collectifs ;

§ Devoirs du citoyen ;

§ Devoirs de l'Etat.

D. L'armée et la police

Pour défendre l'indépendance et l'intégrité du territoire national, assurer l'ordre public et la discipline en vue de faire régner la paix, l'armée nationale républicaine et la police nationale sont mis en place.

3.2. Aspect administratif

La RD. Congo est composé de la ville province de Kinshasa, la capitale, et des 10 provinces dotée de la personnalité juridique et de l'autonomie de gestion de leur ressource. En plus de l'Etat et des provinces, il n'existe des entités territoriales décentralisées qui sont :

§ La ville ;

§ La commune ;

§ Le secteur ; et

§ La chefferie.

Comme les provinces, les entités territoriales sont dotées de la personnalité juridique, de l'autonomie de gestion de leurs ressources et gérées par les organes locaux.

Il convient de noter que, la constitution du 18 février 2006 de la RDC, fait le recoupage du territoire congolais en 25 provinces qui devraient prendre corps progressivement.

Les 25 provinces de la RD. Congo sont : bas Uélé, Equateur, Haut-lomani, Haut-Katanga, Haut-Uélé, Ituri, Kasaï-Oriental, Kongo centrale, Kwango, kwilu,-Lomami, Lualaba, Lulua, Mai-ndombe, Maniema, Mongala, Nord-Kivu, Nord-ubangi, Sankuru, Sud-Kivu, Sud-ubangi, sud-Kivu, Tanganyika, tshopo et tshuapa.33(*)

La ville de Kinshasa, la capitale et les 25 provinces citées ci-dessus exercent les compétences de proximités, les unies exclusives et les autre concurrentes.

§4. Situation économique

4.1. Des finances publiques

Le franc congolais est l'unité monétaire de la RD. Congo, il a le pouvoir libératoire sur tout le territoire national.

Les finance du pouvoir central et celles des provinces sont distinctes, sur le total du budget national, il est prévu : 60% pour le pouvoir central, 40% pour les provinces, 1/10ieme pour le fonds de solidarité nationale appelé « caisse de péréquation » le budget de 2010 est de 5 milliards de dollar américain. .

- La banque centrale

La banque centrale (BCC) du Congo est l'institution d'émission, de la RD. Congo, la constitution proclame l'indépendance et l'autonomie de gestion de la banque centrale du Congo. La BCC a pour mission :

1. Garder les fonds publics ;

2. Sauvegarder et stabiliser la monnaie ;

3. Contrôler l'ensemble de l'activité bancaire ;

4. Etre le conseil économique et financier du gouvernement ;

5. Définir et mettre en oeuvre la politique monétaire.

- La cour des comptes

La cour de comptes, organe de contrôle institué pour la bonne gestion des ressources financière de l'Etat.sa mission principale est de contrôler, dans les conditions fixées par la loi :

1. La gestion des finances de l'Etat et des biens publics ;

2. Les comptes des provinces, des entités territoriales décentralisées et des organismes publics. Elle relève de l'assemblée nationale.

- La caisse nationale de péréquation

Celle-ci est un fond de solidarité nationale, en vue de corriger les déséquilibres entre les provinces, il est institué un fonds de solidarité nationale « caisse de péréquation ». Les ressources de cette caisse proviennent du dixième (1/10ieme) des recettes du budget national. L'organisation et la gestion des finances publiques sont définies par la loi financière.

4.2. De l'économie extravertie

La RD. Congo importe plus qu'elle exporte :

a) Produits d'exploitation : diamant, café, minerai, or et pétrole brut ;

b) Produits d'importation : équipements industriels et de transport, biens de consommation, denrées alimentaires et matières première ;

c) Industrie : agriculture et ressource naturelles ;

d) Quelques industries sont : industries alimentaires, ciment, textile, etc....

Agriculture :

1) Cultures commerciales : café, huile de palme, canne à sucre, thé, cacao, caoutchouc, coton, culture vivrière, manioc, riz, maïs, arachide plantain, légumineuses

2) Elevage : vache, porcs, chèvres, volaille, etc.

3) Pêche : il y a beaucoup de poissons (plusieurs espèces)

4) Ressources naturelle : cobalt, diamant, cuivre, étain, or, argent, zinc, manganèse, charbon, cadmium et pétrole.

5) Bois (ressources importantes du commerce extérieur).

Bref, la RD. Congo est l'un des plus grands Etats d'Afrique eu égard de son étendue, ses nombreuses ressources humaines et de l'immensité de son potentiel économique, elle est une véritable puissance en devenir ayant une position géostratégique tout à fait particulière au coeur de continent. Mais elle est butée à certaines contraintes à savoir :

§ Des frontières d'une longueur de 9.045 km avec neuf pays difficiles à surveiller ;

§ Un territoire semi enclavé disposant seulement d'un tout petit littoral d'une longueur de 37 km, seul couloir servant de porte de sortie et d'entrée ;

§ Des moyens de communication ne répondant pas suffisamment aux besoins du pays à causes de l'immensité de son étendue.34(*)

Enfin bien que disposant des nombreux atouts utiles et très favorables à la croissance, et au développement, la RD. Congo est présentement un pays sous-équipé, sous-développé et d onc en réalité pauvre. Par conséquent, elle a tout avantage à pouvoir mieux soigner les relations avec différents organismes qui fonctionnent sur son territoire : en l'exemple de la FAO.

SECTION 2. Présentation de la FAO

2.1. Historique

L'organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO : fond and agriculture organisation) a été créée en octobre 1945 dans le but d'améliorer l'état nutritionnel, le niveau de vie, la productivité agricole et le sort des populations rurales en en général.

Aujourd'hui, la FAO est la plus grande institution spécialisée du système des nations unies, chef de file dans les domaines de l'agriculture, des forets, des pêches et du développement rural. Organisation intergouvernementale, la FAO regroupe 190 Etats membres, auxquels s'ajoute la communauté européenne35(*).

2.2. Vision ou objectif

Son objectif ou sa vision suprême affichée est « aider à construire un monde libéré de la faim », sa devise, inscrite sur son logotype, est « fiat panis » (expression latine signifiant « qu'il y ait du pain (pour tous) ».

2.3. Mission

Depuis sa création, la FAO lutte contre la faim et la pauvreté en faveur du développement agricole, de l'amélioration nutritionnelle et la sécurité alimentaire a savoir l'accès de tous, a tout moment, a la nourriture nécessaire a une vie active et saine.(...) l'organisation privilégie la promotion du développement rural et de l'agriculture durable, stratégie d'amélioration a long terme de la production vivrière et de la sécurité alimentaire permettant de conserver et gérer les ressources naturelles. Son objectif est de satisfaire les besoins des générations présentes et futures en suscitant un développement qui ne dégrade pas l'environnement, tout en étant techniquement approprié, économiquement viable et socialement acceptable.36(*)

§ Fournir une assistance aux pays en développement.

§ Fournir des informations et harmoniser les normes dans les domaines de la nutrition, l'agriculture, les forets et la pêche, notamment par le biais de ses publications (par exemple : rapport périodiques sur l'agriculture, la pêche et les forets) et de ses bases de données.

§ Conseiller de gouvernement et leur fournir un espace de débat multilatéral.

§ Organiser des forums neutres entre les Etats pour débattre des principaux problèmes relatifs à l'agriculture et l'alimentation.

2.4. Structure de la FAO

Il est dirigé par un directeur général qui réside de la FAO à Rome en Italie dans chaque pays membre, la FAO est dirigée par un représentant nommé par le directeur général.

2.5. Organigramme de la FAO en RDC

Représentant & Secrétariat

Structure de la FAO en RDC

Unité locale d'achats

Communication

Comité de révision des achats

Représentant adjoint & Secrétariat

Contrôle qualité

Evaluation des besoins

Formulation des projets

Programme de terrain (urgence et développement)

Liaison avec le Gouvernement

Administration et services communs

Programme

Bureau de terrain

Opérations

Finances

Ressources humaines

Mise en oeuvre des projets (urgence et développement)

Documentation

Sécurité

Logistique

TIC

Gestion des biens

FPMIS

Clôture

Rapportage

Exécution

Ouverture

Suivi & évaluation

Appui à la coordination de l'aide

2.6. Fonctionnement de la FAO

2.6.1. Représentant de la FAO

Sous la supervision du représentant, la FAO est subdivisé en cinq départements :

Le bureau du représentant, l'organe supérieur sur qui toutes les actions sont prises en son noms sa décision, assisté par un secrétariat qui a pour fonction :

De coordonner l'agenda du représentant et la mise à jour des dossiers relatifs à l'activité du bureau ainsi que les dossiers confidentiels et généraux et tant d'autres taches qui pourraient lui être assignée. ; Du secrétariat, il lui est aussi attaché l'unité locale d'achats de la FAO et aussi les services qui s'occupent de tous les achats de la FAO et aussi le service de la communication pour les questions de visibilité FAO37(*).

2.6.2. Unité locale d'achats

Elle est composée de 4 postes dont un international et est chargée d'exécuter toute action d'approvisionnement de biens, service er travaux dont la dépassé 500 dollar. En particulier, elle est responsable de :

§ Solliciter en quantité suffisante des offres recevables répondant aux spécifications du demandeur ;

§ Identifier et enregistrer des fournisseurs faibles dans les marchés qui intéressent la FAO ;

§ Servir de porte-parole exclusif de la FAO RDC dans les communications avec les fournisseurs depuis les négociations jusqu'à la bonne réception des prestations sollicitées ;

§ Assurer le secrétariat du comité local de révision des prix.

2.6.3. Représentant adjoint

Sous la supervision directe du représentant, le représentant adjoint de la FAO, s'acquitte des taches suivantes :

§ Superviser les orientations stratégiques des projets et définir les actions prioritaires sur le terrain ;

§ Assister dans le suivi et le rapportage sur les développements qui pourraient affecter la capacité du pays d'atteindre les objectifs de son mandat en termes de nutrition, alimentation et questions agricoles ;

§ Au besoin, appuyer techniquement les activités mises en oeuvre dans le pays ;

§ Représenter la FAO, sur demande du représentant, aux réunions de coordination inter-agences (UNCT, EHP, HAG, ISTM) ;

§ S'acquitter de toute autre tache qui pourrait lui être confiée.

2.6.4. Le département du programme

Sous la suppression du département de la FAO, le chargé de programme assure la responsabilité de l'ensemble des taches, en soutien aux activités de l'ensemble du programme et des projets (de la planification a l'approbation ainsi que pour le suivi/évaluation). Il assure la liaison avec le gouvernement. Il travaille en étroite collaboration avec le représentant adjoint, le chargé des opérations et le chargé d'administration. Il devra, plus spécifiquement, s'acquitter des fonctions suivantes :

§ Liaison avec le gouvernement et les partenaires nationaux et internationaux ;

§ Evaluation des besoins ;

§ Formulation des projets ;

§ Suivi-évaluation du programme.

Pour la couverture de ces fonctions, il est proposé d'organiser et repartir les ressources humaines de l'unité programme en 4 équipes qui sont :

a. Politique et stratégie agricole ; cette équipe assurera le suivi du programme institutionnel et d'amélioration de la gouvernance du secteur. Elle couvrira deux fonctions essentielles, à savoir : i) liaison avec le gouvernement et les partenaires et ii) appui à la coordination de l'aide.

b. Etude et évaluation des besoins ; cette équipe assurera trois fonctions essentielles. Notamment : i) étude technico-économiques et prospectives, ii) collecte analyse et diffusion des informations sectorielles y compris la sécurité alimentaire et iii) appui au service national des statistiques agricoles (SNSA) et au comité national d'analyses de vulnérabilité (NVAC).

c. Formulation des projets ; cette équipe assurera le rôle de la coordination des phases d'identification des idées des projets et d'instruction ou conception des projets d'urgences, de réhabilitation et de développement. Elle travaille directement avec les équipes de travaux des terrains et l'équipe des opérations pour la réduction et finalisation des documents des projets à soumettre aux bailleurs.

d. Suivi, Evaluation et Assurance qualité ; les principales fonctions dévolues a cette équipe sont de définir et diffuser de suivi des activités et réalisations des projets, de veiller a l'assurance qualité dans l'exécution des projets, notamment le respect des règles de l'organisation pendant la mise en oeuvre de projets sur le terrain et des objectifs stratégiques du programmée. Elle travaillera directement avec l'unité des opérations dans le domaine de collecte des données et de la qualité technique des projets.

2.6.5. Le département des opérations

Est un département chargé de la mise en oeuvre et de l'exécution des projets sous la responsabilité du bureau pays tout au long des phases de leur cycle de vie. L'unité est composée de deux équipes :

§ Equipé service d'appui (UOSA)

§ Equipe service technique (UOST)

UOSA est responsable de :

§ La tenue et la mise à jour des informations nécessaires à l'exécution régulière et efficiente des projets, de leur ouverture à leur fermeture, en oeuvre sur le terrain.

§ L'initiation de toute demande d'action administrative de la part de toute autre unité du bureau pays et/ ou unité opérationnelle de l'organisation.

UOST sera responsable de :

§ La revue de la planification des activités et des prévisions des dépenses y liées a prévoir dans le cadre de l'exécution des projets.

§ La rédaction des spécialisations détaille pour l'exécution des projets et l'apport de conseils aux équipes de terrain.

§ La finalisation des rapports narratifs d'avancement et de fin de projets.

La composition de cette équipe variera en fonction de la nature des projets dans le portefeuille et de l'importance des ressources financière disponibles. L'équipe est composée de deux chargés des opérations internationaux, dont un sera responsable de l'ensemble de l'unité des opérations, et d'un noyau minimum de cinq personnes. Pour l'instant, le nombre total de membres de cette équipe d'élève de 10 postes, tous de profil technique et managérial.

2.6.6. Le département Administration

Elle est chargée de la fourniture de l'ensemble des services administratif et financiers en soutien aux activités de l'ensemble du programme, des projets et du fonctionnement. Elle est le gardien du règlement administratif et financier de l'organisation, et assure le respect de celui-ci dans toutes ses interactions avec sa clientèle. Elle est redevable des normes de qualité de prestations telles que définies par les accords de service avec sa clientèle. L'unité est composée de trois équipé38(*) :

1. Finances

2. Ressources humaines et voyages

3. Patrimoine.

L'équipe des finances, composée de quatre postes, est responsable du maintien et de l'utilisation des ressources financières de la FAO RDC. Les services assurés sont :

§ Les paiements de toutes sortes, sur demande ou sur autorisation, y compris le suivi jusqu' à confirmation de réception du bénéficiaire

§ Le contrôle et la comptabilisation des rapports de dépenses contre toutes sortes d'avances, et récupération des fond non-utilisés

§ La gestion des comptes créditeurs de tous les fournisseurs de services à la FAO RDC

§ Préparation des rapports financiers des projets.

L'équipe des ressources humaines et voyages, composée de deux postes est responsable de toute question ayant trait au personnel de la FAO RDC et ses déplacements de service, courses locales non composés, les services assurés sont :

§ Le recrutement du personnel de toute catégorie ;

§ La préparation et le suivi des feuilles de présences aux fins de paiement des salaires ;

§ La préparation des autorisations de voyage et ordre de mission ;

§ Les réservations de vol et chambre d'hôtel

§ Le traitement des TEC.

L'équipe du patrimoine, composée de 13 postes locaux dont neuf postes de chauffeurs, est responsable du bon fonctionnement de tout bien propre a la FAO RDC, mobiliser et immobilier, durable et consommable, corporel et incorporel. Le patrimoine comprend les locaux, l'infrastructure informatique et de communication, les équipements dont le charroi, les fournitures et les archives en dur et électroniques, a l'exception de celles de disponibilité limitée ou confidentielle. Les services assures sont :

§ L'assurance des connexions internet et WAN ;

§ Le dépannage informatique ;

§ L'entretien des équipements et locaux ;

§ La gestion des contrats de bail et fournitures de service à la FAO RDC, y compris ceux pour les bureaux de terrain ;

§ L'émission des fournitures de bureau ;

§ L'organisation des déplacements de service du personnel et courses officielles à Kinshasa

CHAPITRE III. L'APPORT DE LA FAO EN R.D.CONGO

SECTION 1. Implantation de la FAO en R.D.Congo

1.1. Circonstance.

La FAO était invitée pour la première fois en Mars 1978 par le gouvernement de la République Démocratique du Congo pour l'aide à lutter contre la faim parce que la R.D.Congo fait parti des pays membres.

1.2. Localisation

En R.D.Congo la FAO, sise sur l'avenue Boulevard du 30 juin 936, plus précisément dans la ville province de Kinshasa sur le Rond point BATETELA, commune de la GOMBE.

1.3. Objectifs.

Son objectif ou sa vision suprême affiché est « Aider à construire un monde libéré de la faim », sa dévise, inscrite sur son logo type, est « Fiat panis » (expression latine signifiant « qu'il y ait du pain (pour tous) »).

SECTION 2. Les différents apports de la FAO en R.D.Congo.

2.1. Dans le secteur agricole et Alimentaire

Dans ce domaine, l'assistance technique de la FAO a concerné la formulation de stratégies et de politiques, le développement et la diversification des cultures, la vulgarisation des bonnes pratiques, la lutte contre les maladies et des ravageurs, et la gestion des ressources phylogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture.

A cet égard, la FAO a aidé le gouvernement à :

§ Définir les axes pour la préparation de la Note de politique agricole et rurale qui sert actuellement de cadre de référence pour le secteur et qui détermine les conditions de promotion de l'investissement dans le secteur ;

§ Se doter d'une politique semencière assortie d'une législation semencière en cours d'adoption au niveau de parlement et d'une position nationale dans le domaine des OGM.

§ Structure l'horticulture urbaine et périurbaine ;

§ Développer les bonnes politiques pour une gestion intégrée grâce à l'introduction de l'approche « champ école paysanne » adoptée par le gouvernement en tant que système national de vulgarisation agricole ;

§ Réhabiliter la culture de manioc par la production et la distribution des boutures résistantes à la mosaïque à travers tout le territoire national ;

§ Relancer la production du riz avec le développement et l'introduction de nouvelle variétés (Necica, par ex.) et le développement de la culture des bas fonds et du riz inondé.

§ Relancer la production des semences de proximité par le développement d'un réseau d'agri-multiplicateur.

§ Définir une stratégie de communication rural par l'utilisation de la radio communautaire avec la participation des communautés concernées ;

§ Elaborer le programme national de sécurité alimentaire que le gouvernement utilise comme pilier pour la préparation de son programme détaillé de développement de l'agriculture africaine (PDDAA).

2.1.1. Sécurité sanitaire des aliments

Après l'initiative de 1995 pour aider à mettre en place une stratégie nationale pour promouvoir et contrôler le secteur informel de l'alimentation de maniére à améliorer la qualité des aliments préparés et vendus sous la voie publique, la FAO a aidé le pays à se doter d'une stratégie de contrôle et de surveillance de la qualité des aliments en impliquant les différentes institutions et structures concernées, y compris le secteur privé.

2.1.2. Amélioration de la sécurité alimentaire et de la nutrition

Dans le cadre du suivi de la conférence internationale sur la Nutrition (CIN), la FAO a aidé le pays à finaliser son plan National d'action pour la Nutrition (PNAN) qui a été formellement adopté par le gouvernement en 1995.

L'appui apporté au service National des statistiques agricoles a permis le renforcement des capacités de ce service dans la gestion informatisée de l'information agricole, ainsi qu'en matière de bilans alimentaires. De même l'assistance de la FAO a permis au pays de se doter d'un Programme National de Sécurité Alimentaire.

2.1.3. Meilleure préparation et réponse aux menaces et situation d'urgence alimentaire et agricole

Dans le cadre du programme agricole d'urgence, la FAO a permis de :

§ Renforcer les capacités du pays pour planifier et coordonner la réponse en matière de sécurité Alimentaire. A cet effet, un système de surveillance et de collecte des données a été mis en place pour suivre la sécurité alimentaire des ménages et les prix alimentaires. La FAO a aussi aidé le gouvernement à établir une classification intégrée de la phase de la sécurité alimentaire (IPC) qui actualisée tous les six mois dans chacune des provinces du pays ;

§ Lutter contre l'insécurité alimentaire aigue et relancer la production Alimentaire en appuyant les ménages vulnérables en intrants agricoles, de pêche et de géniteurs de petit bétail et de volaille, souvent dans le cadre d'une approche conjointe avec le PAM, l'UNICEF et HCR ;

§ Réhabiliter et sensibiliser afin de consolider les moyens d'existence et promouvoir la coexistence pacifique. C'est le cas notamment de l'appui de la FAO dans la réinsertion socio-économique des ex-combattants.

2.2. Dans le secteur de la production et production des végétaux

L'assistance de la FAO dans ce domaine a permis de :

§ Promouvoir la culture de riz, en particulier le riz des bas fonds et le riz inondé, avec un impact sur l'approvisionnement et le prix du riz sur le marché, en particulier à Kinshasa ;

§ Diversifier la production et améliorer la nutrition par la structuration de l'horticulture urbaine et périurbaine dans six villes ;

§ Relancer la production des semences dans le pays à travers la formulation d'une politique semencière assortie d'une loi pour mieux organiser ce sous-secteur ;

§ Développer des bonnes pratiques par l'introduction de l'approche « Champ Ecole » en tant que système de la vulgarisation ;

§ Renforcer les capacités en matière de statistiques agricoles et de vulgarisation agricole ;

§ Développer les bonnes pratiques pour l'utilisation des engrais.

2.3. Dans le secteur de Pêche et Aquaculture

Outre l'assistance qui a permis de renforcer les capacités du Ministère pour le suivi du secteur et la vulgarisation du code de conduite pour une pêche responsable, le pays s'est aussi doté d'une stratégie et d'un plan de développement de l'aquaculture grâce à l'intervention de l'organisation. Par ailleurs, la loi sur la pêche, vieille de plusieurs décennies, a été actualisée en y incorporant aussi l'aquaculture.39(*)

2.4. Dans le secteur Forestier.

L'assistance de la FAO dans le secteur forestier a permis au pays en situation de post conflit d'inscrire ce secteur parmi les secteurs des réformes pour des appuis budgétaires des institutions de Brettons Wood. Cette assistance a fourni la base pour la mise en place de la Gouvernance forestière.

2.5. Information rurale et genre

L'impact de l'assistance de la FAO en matière d'information rurale à travers la mise en place et le renforcement des radios rurales communautaires a répondu à un besoin réel et aux attentes de toutes les parties prenantes. Après une première initiative dans la province du Bas-Congo, plusieurs partenaires au développement (FlDA, BAD, Banque Mondiale) ont décidé d'inclure un volet « communication rurale » dans leurs programmes de terrain. Cet outil sert également d'appui à diverses initiatives en direction du genre.

2.6. Appui aux politiques

L'assistance de la FAO a été d'une grande contribution à la préparation par le Gouvernement des différents documents de politiques et programmes du secteur agricole et rural et à la préparation des volets « sécurité alimentaire, développement rural et environnement » du document de stratégie de la croissance et de la réduction de la pauvreté. La FAO a aussi appuie l'élaboration du programme nationale de sécurité alimentaire (PNSA) qui, après adoption par le Gouvernement, est utilisé comme base pour la préparation du programme détaillé du développement de l'agriculture africaine (PDDAA/Composante RDC).

Parmi les importants de politiques pour lesquelles la contribution de la FAO est reconnue, on peut citer :

§ Le note de politiques agricoles ; et

§ Le code agricole en voie d'adoption au parlement et qui détermine les conditions incitatives pour promouvoir les investissements dans le secteur agricole.

De même, l'assistance de la FAO à permis à la RDC de se doter des documents de politiques dans le domaine de la nutrition, et de préparer un plan de restructuration des services centraux et provinciaux du ministère de l'agriculture. Le plan élaboré est actuellement de référence aux différents bailleurs des Fonds pour le renforcement des capacités du ministère de l'agriculture (Belgique, Banque Mondiale).40(*)

SECTION 3. Perspectives d'avenir

3.1. L'amélioration de la gouvernance des secteurs de l'agriculture, du développement rural, des ressources naturelles et environnementales.

L'appui de la FAO se focalisera sur le renforcement, par un appui technique et institutionnel, des capacités des structures centrales et provinciales dans les domaines de l'analyse diagnostic, de la planification axée sur les résultats, de la programmation, budgétisation et suivi-évaluation, de la coordination de l'aide, y compris dans le domaine d'urgence agricoles. appuiera en outre la revitalisation des appareils statistiques agricoles et environnementaux du pays ainsi que le renforcement du système national d'alerte rapide et de suivi agricole, de sécurité alimentaire et de nutrition.

3.2. Le développement des filières végétales, animales et halieutiques par l'approche des chaînes de valeur et de l'agro-business

L'appui de la FAO sera orienté vers la promotion d'un développement progressif des filières agricoles commerciales témoignant d'une grande compétitivité, en facilitant l'accès aux semences améliorées et aux géniteurs performants.

L'application de l'approche filière facilitera également l'accès aux intrants, à la terre, aux techniques améliorées et aux services financiers. La FAO soutiendra aussi l'émergence des techniques de transformation, conférant une valeur ajoutée aux produits. Un accent particulier sera mis sur le renforcement des liens entre les différents maillons des filières. La réponse à la vulnérabilité aigué causée par les conflits civils et armés ainsi que les catastrophes naturelles, consistera d'une part à disponibiliser, sur base des plans de contingence, des kits agricoles d'urgence, des stocks stratégiques et des réponses à des épizooties et d'autre part à développer des stratégies pour accroitre la résilience des populations face aux chocs.

3.3. La protection de l'environnement et la lutte contre les changements climatiques

L'appui de la FAO se focalisera sur l'opérationnalisation des mécanismes de gestion participative et de conservation de la biodiversité, qui favorisent la valorisation durable et économique des ressources foncières, hydriques, forestières, et halieutiques. Il sera, en outre, axé sur la stratégie de développement de villes vertes ainsi que l'opérationnalisation du système Monitoring, Reporting et Vérification (MRV) pour alimenter la stratégie nationale REDD+ et la restauration du système national des prévisions agro-météorologiques.41(*)

CONCLUSION

Les organismes internationaux face au défi de développement socio-économique de la RD. Congo : une approche analytique de l'apport de la FAO de 2011 à 2013, tel est le thème développé dans ce travail.

Les organismes internationaux étant des sujets du droit international, ont poussé leur capacité dans leur assistance aux pays en développement. Cette réalité n'épargne pas les plus potentiellement riches du monde, mais sa population demeure dans la misère. Car, elle ne dispose pas beaucoup d'importance au secteur clé (agricole) du développement économique. La situation alimentaire en RDC reste précaire et n'a pas connu d'amélioration majeure au cours de ces dernières années. Cette situation est essentiellement liée à l'impact négatif des conflits et à l'instabilité politique.42(*)

C'est pour cette raison que la FAO aide le gouvernement de la République Démocratique du Congo à sortir de la faim. Au regard de ce qui précède, la contribution de la FAO dans le secteur agricole et alimentaire est très important dans la mesure où ; il lui permet d'élaborer le programme nationale de sécurité alimentaire que le gouvernement utilise comme pilier pour la préparation de son programme détaillé de développement de l'agriculture africaine (PDDAA) et de relancer la production de semence de proximité par le développement d'un réseau d'agri-multiplication.

Dans le secteur de la production et production des végétaux, la FAO assiste les pays à diversifier la production et améliorer la nutrition par la structuration de l'horticulture urbaine et périurbaine dans six villes... Dans le secteur forestier, elle a permis au pays en situation de post-conflits d'inscrire ce secteur parmi les secteurs de reforme pour des appuis budgétaires des institutions de Bretton Woods. Afin la FAO appuie la politique de la RDC de se doter des documents de politiques dans le domaine de la nutrition, et de préparer au plan de restructuration des services centraux et provinciaux du Ministère de l'Agriculture.

En mettant un terme à cette étude, nous n'avons nullement la prétention d'avoir réalisé un travail exhaustif et parfait. Comme toutes oeuvres humaines, certaines lacunes sont perceptibles mais nous restons convaincus que les chercheurs ultérieurs finiront par combler.

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. ANGANDA, L., organisations internationales et du droit des relations internationales, CIEDOS, Kinshasa, 2009.

2. DUPUY, R., J., Le droit international, Que sais-je ? PUF, paris, 1963.

3. DURKHEIM, E., Règle de la méthode sociologique, PUF, paris, 1973.

4. FURTADO, C., A dépendance, divida externa e monetarismo, édition Par e terra, rio de Janeiro.1982.

5. GOOD, J., W., Method in social research, M.C. graw-holl company, NEW YORK, 1952.

6. KABENGELE, D., Manuel de géographie économique et humaine de la RDC, volume 2, Sirius M.E.S, Kinshasa, 2008.

7. KASORO TUMBWE, Romain, position de l'anglais en République démocratique du Congo, Montréal, 1999, Diversité langues, vol IV.

8. MIDAGU, B., in « initiation a la méthode juridique », édition CEDI ; Kinshasa, 2002.

9. NTUAREMBA, O., développement endogène : données pour une nouvelle orientation théorique, universitaires africaines, Kinshasa, 1999.

10. PINTO, R., GRAWITZ, M., Méthodes de recherche en science sociales, Dalloz, paris, 197.

11. SHOMBA, K. Méthodes de la recherche scientifique PUK, Kinshasa, 2002.

12. SMOUTS, M.C., Les organisations internationales, Armand colin, paris, 1995.

13. VERHAEGEN(B), les sciences sociales et sa méthodologie, édition PUZ, Kinshasa, 1972

14. VIRALLY, M., L'organisation mondiale, A colin, paris, 1995.

15. WEMU BECKER, Recherche scientifique, théorie et pratique, PUL, Lubumbashi, 2006.

II. NOTES DES COURS

16. ANYANYOLA., notes du cours de théories et méthode de recherche scientifique en sociologie, G2, FSSAP, Unikin, 2007. inédit

17. NTUAREMBA, O., Economie de développement, cours de G3 RI, FSSAP, UNIKIN, 2007-2008, inédit

18. OMEONGA, O., J., cours de droit international public, G3 RI, FSSAP, UNIKIN, 2013-2014.inédit

III. DOCUMENTS OFFICIELS

19. Cadre de programmation pays 2013-2017.

20. CEI, carte de découpage territorial de la RD. Congo du 2006.

21. La constitution de la RD. Congo du 18 février 2006.

22. Les réalisations de la FAO en République Démocratique du Congo, avril 2011.

23. Rapport du secrétaire générale des nations unies, 1962.

24. Rapport sur la faim dans le monde publié par IFPRI en octobre 2011.

IV. WEBOGRAPHIE

25. Www. elfq. ulaval.ca/axel/ Afrique/c zaïre. Htm

26. Www. Teluq. Uquebec.ca/ diversité.

27. Www. Union européenne.eu

28. Www. Wikipedia.org/wiki. Sous-développement.html

29. Www.onu.org

TABLE DES MATIERES

EPHIGRAPHE i

DEDICACE ii

AVANT-PROPOS iii

AGRONYMES ET SIGLES iv

0. INTRODUCTION GENERALE 1

1. Présentation du sujet 1

2. Problématique 2

3. Hypothèse. 3

4. Méthodes et techniques du travail 4

4.1. Méthodes de recherche 4

4.2. Techniques de recherche 5

5. Choix et intérêt du sujet 5

a) L'intérêt académique et scientifique 5

b) Pour le lecteur 6

c) L'intérêt politique 6

d) L'intérêt personnel. 6

6. Délimitation du sujet 6

6.1. Délimitation spatiale 6

6.2. Délimitation temporelle 7

7. Difficultés rencontrées 7

8. Plan sommaire 7

CHAPITRE I. CONSIDERATIONS GENERALES 8

SECTION 1. Les organisations internationales 8

1.1. Définition 8

1.2. Création 8

1.3. Evolution historique 9

1.4. La participation 10

1.4.1. Les modalités de participation 10

1.4.2. La qualité de membre 10

1.4.3. La classification 10

1.4.4. Les compétences et moyen de l'organisation 12

C. Les finances 13

SECTION 2. Le développement 13

2.1. Le développement exogène 14

2.2. Le développement endogène 14

SECTION 3. Le sous-développement 16

3.1. Notion du sous-développement 16

3.2. Caractéristiques 16

3.2.1. Les caractéristiques socioculturelles. 16

3.2.2. Les caractéristiques économiques 16

3.2.3. Caractéristique politiques. 17

CHAPITRE II. PRESENTATION DES ACTEURS 18

SECTION 1. Présentation de la RD. Congo 18

§1. Situation géographique 18

§2. Situation démographique 19

2.1. La population de la RD. Congo est composé de cinq groupes ethniques : 19

2.2. Données démographiques 19

§3. Situation politique et administrative 20

3.1. Aspect politique 20

3.2. Aspect administratif 22

§4. Situation économique 23

4.1. Des finances publiques 23

4.2. De l'économie extravertie 24

SECTION 2. Présentation de la FAO 25

2.1. Historique 25

2.2. Vision ou objectif 25

2.3. Mission 25

2.4. Structure de la FAO 26

2.5. Organigramme de la FAO en RDC 26

Structure de la FAO en RDC 26

2.6. Fonctionnement de la FAO 27

2.6.1. Représentant de la FAO 27

2.6.2. Unité locale d'achats 27

2.6.3. Représentant adjoint 28

2.6.4. Le département du programme 28

2.6.5. Le département des opérations 29

2.6.6. Le département Administration 30

CHAPITRE III. L'APPORT DE LA FAO EN R.D.CONGO 32

SECTION 1. Implantation de la FAO en R.D.Congo 32

1.1. Circonstance. 32

1.2. Localisation 32

1.3. Objectifs. 32

SECTION 2. Les différents apports de la FAO en R.D.Congo. 32

2.1. Dans le secteur agricole et Alimentaire 32

2.1.1. Sécurité sanitaire des aliments 33

2.1.2. Amélioration de la sécurité alimentaire et de la nutrition 33

2.1.3. Meilleure préparation et réponse aux menaces et situation d'urgence alimentaire et agricole 34

2.2. Dans le secteur de la production et production des végétaux 34

2.3. Dans le secteur de Pêche et Aquaculture 35

2.4. Dans le secteur Forestier. 35

2.5. Information rurale et genre 35

2.6. Appui aux politiques 35

SECTION 3. Perspectives d'avenir 36

3.1. L'amélioration de la gouvernance des secteurs de l'agriculture, du développement rural, des ressources naturelles et environnementales. 36

3.2. Le développement des filières végétales, animales et halieutiques par l'approche des chaînes de valeur et de l'agro-business 37

3.3. La protection de l'environnement et la lutte contre les changements climatiques 37

CONCLUSION 38

BIBLIOGRAPHIE 40

TABLE DES MATIERES 42

* 1 ANYANYOLA., notes du cours de théories et méthode de recherche scientifique en sociologie, inédit

* 2 SHOMBA, k. Méthodes de la recherche scientifique, éd.PUK, Kinshasa, 2002, p.32

* 3 PINTO, R., GRAWITZ, M., Méthodes de recherche en science sociales, Dalloz, paris, 1971, p.311

* 4 SHOMBA, K., Op. cit. p.41

* 5 WEMU BECKER, Recherche scientifique, théorie et pratique, Lubumbashi, PUL, 2006, pp.13-14

* 6 MOTULSKY H., principes d'une réalisation méthodologique du droit prive cité par MIDAGU B., in « initiation a la méthode juridique » note de cours a l'usage des étudiants en droit, éd. CEDI ; Kinshasa, 2001-2002.

* 7 GOOD, J., W., w., Method in social research, M.C. graw-holl company, NEW YORK, 1952, p.5

* 8 PINTO, R., et GRAWITZ, M., Op.cit. p.318

* 9 VERHAEGEN(B), les sciences sociales et sa méthodologie, 1972, éd.PUZ, Kinshasa, p.51

* 10 DURKHEIM, E., Règle de la méthode sociologique, PUF, paris, 1973, p.12

* 11 SMOUTS, M.C., Les organisations internationales, Armand colin, paris, 1995, p.12

* 12 VIRALLY, M., L'organisation mondiale, A colin, paris, 1995, p.12

* 13 DUPUY, R., J., Le droit international, Que sais-je ? PUF, paris, 1963, p.26

* 14 OMEONGA, O., J., cours de droit international public, G3 RI, FSSAP, UNIKIN, 2013-2014.inédit

* 15 OMEONGA, O., J., op. Cit. p.78

* 16 WWW.onu.org

* 17 ANGANDA, L., organisations internationales et du droit des relations internationales, CIEDOS, Kinshasa, 2009, p.24

* 18WWW. Union européenne.eu

* 19 Rapport du secrétaire générale des nations unies, 1962

* 20 NTUAREMBA, O., développement endogène et exogène, universitaires africaines, Kinshasa, 1999, p.18

* 21 NTUAREMBA. O., op.cit. p.22

* 22 FURTADO, C., A dépendance, divida externa e monetarismo, éd. Par e terra, rio de Janeiro.1982, p.62

* 23 NTUAREMBA, O., op.cit., p.8

* 24 FURTADO,C., op.cit., p.62

* 25 NTUAREMBA, O., ibidem, pp.9-10

* 26 Http//: WWW. Wikipedia.org. wiki, sous-développement, html.

* 27 NTUAREMBA, O., Economie de développement, cours de G3 RI, FSSAP, UNIKIN, 2007-2008, P.1

* 28 République démocratique du Congo (ex-zaïre), online://w.w.w.elfq. ulaval.ca/axel/ Afrique/c zaïre. Htm

* 29 Idem

* 30 KABENGELE D., Manuel de géographie économique et humaine de la RDC, volume 2, Sirius M.E.S, Kinshasa, 2008, p.885

* 31 La constitution de la RD. Congo du 18 février 2006.

* 32 La constitution de la RD. Congo du 18 février 2006.

* 33 CEI, carte de découpage territorial de la RD. Congo du 2006.

* 34 Www.wikipedia .

* 35 FAO, présentation de 2010

* 36 idem

* 37 Structure de la FAO en République Démocratique du Congo

* 38 Structure de la FAO en République Démocratique du Congo.

* 39 FAO, les réalisations en République Démocratique du Congo, Avril 2011

* 40 Les réalisations de la FAO en République Démocratique du Congo, avril 2011.

* 41 Cadre de programmation pays 2013-2017.

* 42 Rapport sur la faim dans le monde publié par IFPRI en octobre 2011.






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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote