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La politique de fonds de promotion de l'industrie et son impact sur le marché du travail.

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par Joseph NTITEGEKA
UNIVERSITE DE LUBUMBASHI, FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION - DIPLOME DE LICENCE EN SCIENCES ECONOMIQUE ET DE GESTION 2010
  

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III.1.2. LA DEMANDE DE TRAVAIL

III.1.2.1. Un modèle de base

« Considérons une entreprise qui maximise son profit. Pour la simplicité, elle produit un bien, en quantité ?, à l'aide d'un unique facteur de production : les services du travail. L'entreprise peut demander (et utiliser sans délai) n'importe quelle quantité de travail à un prix unitaire qui s'impose à elle : le salaire w. Sa technologie est caractérisée par un ensemble de production. Pour chaque niveau ?, cet ensemble caractérise les quantités de travail permettant la production de cette quantité. Pour être efficace et minimiser ses coûts, l'entreprise doit utiliser la quantité minimale de main-d'oeuvre. La fonction de production est la relation entre cette quantité minimale et la quantité produite correspondante. On fait ici l'hypothèse qu'une unité de travail supplémentaire permet de produire davantage (on parle de productivité marginale du travail positive) mais que cette augmentation faiblit à mesure que l'entreprise grandit. La productivité marginale est donc décroissante (à tout le moins au-delà d'un seuil). Si l'entreprise se comporte également de manière concurrentielle sur le marché des biens (le prix de vente s'impose à elle), elle a intérêt à occuper du personnel jusqu'à ce que sa productivité marginale soit égale à son salaire réel (le salaire w divisé par le prix de vente). Cela définit implicitement une relation décroissante entre la quantité de main-d'oeuvre demandée et le salaire réel, que l'on appelle la demande de travail. Cette analyse s'étend aisément au cas d'une firme qui dispose d'un pouvoir sur le marché des biens »46(*).

Étendons ce qui précède à deux facteurs de production. Il s'agira des flux de service du travail de deux types de main-d'oeuvre ou encore des flux de service du travail et du capital. Pour fixer les idées, retenons l'exemple de deux types de main-d'oeuvre utilisés en quantité Ei et payés au salaire (réel) wi (i valant 1 ou 2). Admettons aussi que les deux facteurs de production soient des substituts. Étant donné un niveau de production ?, il existe alors un ensemble de combinaisons des quantités E1 et E2 permettant de produire efficacement ?. Tenant compte de ces possibilités technologiques, l'entreprise minimise ses coûts.

Elle exprime ainsi une demande de travail conditionnelle (à ?) qui dépend des salaires wi et bien entendu du niveau ?. Compte tenu d'hypothèses standards à propos de la technologie de production, la demande de travail de type i baisse avec son prix wi.

L'hypothèse de substituabilité entraîne que la demande Ei croît en fonction du prix de l'autre facteur. L'élasticité de substitution mesure la facilité avec laquelle un facteur peut être substitué à l'autre quand le prix relatif des facteurs change. La demande Ei est d'autant plus sensible (élastique) aux salaires que l'élasticité de substitution est élevée.

La quantité produite ? ne s'impose généralement pas à une entreprise.

Selon le contexte concurrentiel de l'entreprise, le canal par lequel l'entreprise détermine ? diffère (choix de la quantité offerte ou choix du prix de vente). Quoi qu'il en soit, les prix des facteurs influencent la quantité ? qui maximise le profit et celle-ci, on l'a vu, a un impact sur la demande de facteurs. On parle d'effet volume. Quand celui-ci est pris en compte, la demande de facteurs devient inconditionnelle. L'élasticité inconditionnelle par rapport au prix du facteur correspondant est en valeur absolue plus élevée que l'élasticité conditionnelle. Autrement dit, l'effet volume vient renforcer l'effet de substitution.

Ces résultats doivent se comprendre au prix des facteurs inchangés dans les autres entreprises. Si le salaire d'un type de main-d'oeuvre augmente dans toute l'économie, les effets sont plus complexes. Si les entreprises produisent des biens substituts, la hausse du salaire chez les concurrents va influencer leurs comportements d'offre ou de fixation de prix. Cela aura en retour une influence sur le volume des ventes de l'entreprise considérée. En outre, le salaire et l'emploi déterminent le revenu des ménages et donc leur demande de consommation. Les effets induits d'une telle hausse de salaire vont en sens divers. La mesure de l'effet macroéconomique net d'une hausse de salaire sur l'emploi est donc une tâche de nature empirique. Pour de petites économies ouvertes au commerce international, le signe estimé de cet effet est généralement négatif.

* 46Groupe Eyrolles, Collection MENTION Economie, Op Cit, P 136

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