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Rôle de la comptabilité financière et analyse des états financiers par leurs indicateurs .

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par CHRIS MATATA MUYAYA CHRISTIAN
Université de Kolwezi - Licence en Gestions financières 2015
  

Disponible en mode multipage

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0. INTRODUCTION GENERALE

Ignorer la matière économique de nos jours, c'est conduire une voiture sans savoir sa nature soit mécanique ou automatique.

Cependant, la vie de toute entreprise est semblable à celle de l'homme .l'entreprise nait s'accroit et se meurt (faillite) .elle est sujette à de nombreux secousse durant son existence pour assurer son épanouissement .il faut alors a celle-ci des examens au contrôle, l'indentification de qualité financière afin de surveiller les capitaux qui constituent le point moteur de son fonctionnement, ces difficultés sont inhérentes à toutes entreprises.

Il convient de relever que spécialiste et gestionnaire financier sont d'accord que l'analyse des nations est l'un des indicateurs fiables dont se sert pour juger la performance de la question saine d'une entreprise.

Il est difficile d'évaluer une entreprise sans prendre en considération son aspect comptable et financier. En effet, elle évolue dans un aspect financier qui exige à fonctionner en tenant compte des certains besoins et sous certaines contraintes financières .L'établissement des états financiers dans une entreprise dépend des beaucoup des éléments qui sont fourni à partir des enregistrements comptable.

En égard à tout ce qui précède notre perception était de savoir « le rôle de la comptabilité financière et l'analyse des états financiers par leurs indicateurs dans une entreprise publique »

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0.1. PROBLEMATIQUE

Dans le but d'orienter le chercheur lors de son étude, tout travail à caractère scientifique fait sujet des questions autour d'un problème donné. Etant une des parties importantes de l'introduction.

Elle se définit comme un ensemble des questions que les chercheurs se posent. Elle est en effet, une présentation d'un problème sous différentes aspects dans un travail scientifique.1

Selon DIDIER JULIA définit aussi la problématique comme l'art d'élaborer de poser librement les problèmes et aussi de résoudre rigoureusement en suivant leurs transformations dans le raisonnement philosophique.2

Les opérations comptables à la Gécamines sont enclenchées par les rotations, exercices ou encore même par les transactions multiples se posant dans les divers départements ou service mais comme nous les disons, les transactions capables d'être traduit et d'être exprimées en unités monétaire. Les opérations comptables se font enregistrer par le département de la comptabilité qui à la fin d'une période produit des états financiers.

Eu regard de tout ceci, cette activité est qualifiée de problématique. Ainsi pour faire parler ce phénomène, pour le rendre compréhensible, les réponses aux questions ci-dessous pourront mieux s'y apprêter :

-quel est le rôle des états financiers dans une entreprise ?

-quel est le rôle de la comptabilité financière dans une entreprise ?

- en quoi consisterait l'étude des indicateurs financiers dans une entreprise ?

Ces quelques inquiétudes comme d'autres similaires constituent l'ossature de préoccupations, mieux ce questionnement dans la présente recherche.

1KAZADI D, « Notes de cours des méthodes de travail scientifique », inédit, G2 SPA ,2001-2002 2 Larousse, dictionnaire de la philosophie, éd la rousse, Paris 1984, p236

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0.2. HYPOTHESES

L'un des exigences de la recherche scientifiques, est qu'il ne faut, non seulement pas savoir y réserver des réponses hypothétiques, lesquelles réponses servent, véritablement de fil conducteur de la recherche puisque c'est également elles qui suggèrent les techniques de recherche à mettre en oeuvre ultérieurement.

FRANK FORT, définit l'hypothèse comme une réponse anticipée que le chercheur formule à sa question spécifique, une proposition de réponse au problème en cours d'analyse ; cette réponse doit être confirmée à l'aide d'argument ou aux démonstrations scientifiques.3

Selon le RONGER P « l'hypothèse est une proposition de réponses aux questions que l'on se pose à propos de l'objet de la recherche formulée en des termes tels que l'observation et l'analyse puissent fournir une réponse.4

L'hypothèse est définie selon l'abbé Marcous BI NDUNGWA, comme l'idée ou la réponse que l'on veut défendre ou démonter comme thèse tout au long du travail.5

Selon BRANGE. J « une hypothèse est une proposition des réponses aux questions que l'on se pose sur un objet de la recherche formulée en terme telles que, l'observation et l'analyse puissent fournir une réponse ».6

C'est une supposition pour confirmer ou infirmer sa validité dans la recherche d'une exploitation du problème et dans celle d'une solution adéquate à ce problème.

Eu égard de tout ce qui précède, on donnera comme l'hypothèse de la problématique qu'on a posé les réponses ci-après :

- Les états financiers sont une représentation financière structurée des éléments affectant une entreprise et des transactions réalisées par celle-ci.

Les états financiers ont pour rôle de fournir des informations sur la situation financière, la performance et flux de trésorerie d'une entreprise. Ces informations

3FRANK F initiation au travail scientifique ,3emeéd de l'université d'Ottawa, Ottawa, 1967 p14

4 ROGER P, méthode des sciences sociales, éd DALLOZ, Paris, 1971, P29

5 Marcous BINDUNGWA I, comment élaborer un travail de fin de cycle, éd Médiospael, Lubumbashi-RDC, 2009, P48

6 BRANGE.J, traité d'économie bancaire, Puff, Paris, 1968, P48

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étant utilisées à une gamme variée d'utilisateurs lors de leurs prises de décisions économiques.

Les états financiers servent aussi à comparer dans le temps la performance d'une entreprise par rapport à d'autres entreprises.

-la comptabilité financière (Financial accounting) ou la comptabilité générale (général accounting) a pour rôle de produire des informations à l'intention des différents partenaires économiques et sociaux de l'entreprise (actionnaires, banques, Etat, salariés, fournisseurs, clients, etc.) et plus spécifiquement, à l'intention de celui qui apportent du ressources financières, d'où son autre qualificatif de plus en plus utilisé de financier.

-l'étude des indicateurs financiers consiste à déterminer la santé financière d'une entreprise, voir la croissance de l'activité, performance de l'entreprise ; ils offrent la possibilité de comparer les prestations générales d'une entreprise par rapport à son secteur d'activité pour identifier les éventuels opportunités d'investissement.

0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET

0.3.1. CHOIX DU SUJET

Ce qui a poussé l'esprit a apte le choix sur ce sujet est non seulement l'intérêt majeur qu'il présente pour les entreprise congolaises en générale, et de la Gécamines en particulier, mais aussi et surtout qu'il est un sujet d'éveil scientifique.

Ses objectifs reposent sur une étude approfondie des indicateurs financiers.

C'est à ce niveau qu'on a voulu faire une étude sur le rôle de la comptabilité financière et l'analyse des états financiers par leurs indicateurs financiers dans une entreprise.

0.3.2. INTERET DU SUJET

Ce sujet revêt d'une importance très capitale du fait qu'il est un sujet de prise de conscience dans la manière de bien voir ou de supputer l'avenir d'une entreprise .raison pour laquelle son intérêt s'étend sur trois points.

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0.3.2.1. INTERET PERSONNEL

Ce travail est d'une importance capitale pour nous, dans le sens qu'il va nous aider à approfondir nos connaissance en gestions financières.

C'est un apport de l'analyse des états financiers de la Gécamines au cas où ils proposeraient de mener une étude dynamique pour connaitre la santé financière de leur entreprise de façon à formuler les propositions. Visant à apporter un plus à la santé financière de l'entreprise

0.3.2.2 INTERET POUR L'ENTREPRISE

Cette étude profitera à beaucoup d'entreprises, dans la mesure où cette dernière constitue un modèle pour les entreprises se trouvant dans la phase dite de déclin et voulant se trouver dans celle de la croissance.

0.3.2.3 INTERET SCIENTIFIQUE

Selon le plan scientifique, le travail constitue une documentation supplémentaire de l'analyse financière, document auquel vont recourir les chercheurs de demain pour leur enquête et autres travaux.

0.4 METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE

Tout travail scientifique exige l'usage d'une démarche méthodique pouvant permettre aux chercheurs de collecter, d'interpréter et d'analyser les données qu'il aura à recueillir. On voit donc que le choix de méthode et technique ait très important dans la recherche scientifique.

C'est ainsi, pour atteindre l'objectif qu'on s'est assigné dans ce travail ; on a utilisé les méthodes et techniques pour ressortir la quintessence de ce travail.

0.4.1 METHODES.

Ce mot méthode vient du grec de méta et hodos qui signifie « route, voie, direction qui même au but ».

La méthode est considérée comme une procédure logistique d'une science, C'est à dire l'ensemble des pratiques particulières qu'elle met en oeuvre pour que le cheminement de ses démonstrations et de ses théories soient clair, évident et irréfutable.

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Selon R.PINTO et M GRANWITZ : la méthode est définit comme « l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontrent et les vérifient »7

Etant donné que l'usage d'une méthode est tributaire de la nature de l'objet d'étude et les objectifs poursuivis par le chercheur pour déterminer et analyser la santé financière d'une entreprise, on aura à recourir aux méthodes suivantes.

0.4.1.1 la méthode inductive

Est définie comme l'opération par des faits particuliers pour s'élever à une générale.

La méthode d'induction s'applique essentiellement sur l'observation des faits.8

Cette méthode me sera utile dans la mesure où on a considéré la Gécamines comme point de départ en aboutissant à toutes les entreprises.

0.4.1.2 la méthode comparative

Elle est l'ensemble des opérations par lesquelles une discipline cherche à atteindre les réalités qu'elle poursuit, les démontrent et vérifient.9

Certes, cette méthode nous a aidés à faire une comparaison des états financiers de la Gécamines vers l'année 2009 à ceux de l'année 2012.

0.4.1.3 la méthode analytique

Elle consiste à décortiquer des éléments recueillis, cette méthode sera utile dans le traitement des éléments des états financiers.10

0.4.2. TECHNIQUES

Pour bien comprendre le mot technique le professeur TSHUNGU BENESA la définit comme étant « tout moyen qui permet au chercheur d'obtenir les informations dont on a besoin pour comprendre au expliquer le sujet d'étude »11

7 R. PINTO et M GRAWITZ, méthode des sciences sociales, éd DALLOZ ? Paris 1972, P289

8 AKOUN.A, dictionnaire de sociologie, éd le Robert, Paris, 1999, P333

9 FANA MUSANGU, « notes de cours, méthode de recherches scientifiques » inédit, G2 économie, UNIKOL, 2012-2013

10 WWW. WIKIPEDIA.com/14/2

11 TSHUNGU.B, « cours de méthode de travail scientifique », éd université de Bruxelles, 1987, P71

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Selon DELRUELLE-VOISWINKELN, définit la technique comme étant « l'ensemble des procèdes mis en oeuvre pour arriver à un résultat »12

Ainsi pour collecter les données qui nous ont été indispensable pour notre analyse, nous avons recouru à plus d'une technique dont les principales sont :

? L'observation directe et indirecte ? La technique documentaire ? Et l'interview

1. L'OBSERVATION

Elle est une technique par laquelle le chercheur porte ses sens sur l'objet de sa recherche afin d'en tirer des observations.

En effet, l'observation participante nous a permis d'être en contact direct avec les services comptable et financier de la Gécamines.

2. LA TECHNIQUE DE DOCUMENTATION

Cette technique nous a permis d'être en contact avec différents documents tels que : le livre de comptes que la GECAMINES a adoptée à son propre système comptable ainsi que les états financiers.

3. TECHNIQUE D'INTERVIEW

Elle nous a servi de récupérer certaines informations supplémentaires relatives à notre étude par des questions orales et verbales posées à ceux qui connaissent la Gécamines.

0.5 DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE DU SUJET

Délimiter un sujet, c'est un préciser le champ d'investigation ainsi que la temporalité, ces deux d'éléments autrement indispensable à la conceptualisation.

Exercice épistémologique d'envergure, d'éliminer une étude permet non seulement la justification du choix et de l'intérêt du sujet, mais aussi :

12 DELRUELLE .V, introduction à la sociologie générale, éd de l'université de Bruxelles, 1987, P71

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O.5.1. DANS L'ESPACE

Notre étude porte sur la générale des carrières et des mines Gécamines en sigles une société publique plus précisément à la direction financière et à la comptabilité.

O.5.2. DANS LE TEMPS

Temporairement, nous prenons la période en allons de 2009-2012 parce qu'il nous faudrait constater son évolution en tenant compte de la disponibilité des données

06. SUBDISIVION DU TRAVAIL

Toute production scientifique requiert par sa cohérence logique et la pertinence relative entant qu'oeuvre de science, Une structuration synthétique conséquente. Celle-ci énonce et annonce schématiquement les grandes lignes des matières que comporte l'oeuvre produite.

Outre l'introduction et la conclusion générale, notre travail se subdivisera en trois chapitres repartis comme suite :

? Chapitre premier : est consacré au cadre conceptuel et théorique ou nous définissons les concepts opératoires de notre études et présentons la générale des carrières de mines

? Chapitre deuxième : portera sur les notions théoriques de la comptabilité financière et les états financiers.

? Chapitre troisième : portera sur l'analyse des états financiers par leurs indicateurs financiers dans une entreprise publique

13 J.G d'ABOVILLE, initiation aux mécanismes comptables et la gestion financière, éd d'organisation, Paris 1967, P 37

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CHAPITRE PREMIER : GENERALITES

La première division de notre travail scientifique sera basée sur le cadre purement conceptuel et théorique, ainsi que sur la présentation de la générale des carrières des mines afin de savoir sur quoi nos recherches porteront. Le cadre conceptuel et théorique se fixera sur la définition et sur une considération générale de tous les signes correspondant à notre idée de recherche.

De ce fait, dans ce chapitre nous présenterons notre champ d'investigation qui est la Gécamines en vue d'une bonne compréhension.

I.1.DEFINITIONS DE CONCEPTES

La définition des concepts est souvent à l'origine de plusieurs polémiques on voit même des écoles se former à cause seulement d'une simple définition d'un mot.

Un concept est une définition des caractères spécifiques d'un projet par rapport à l'objectif ciblé.

D'où, afin de nous abstenir de toute confusion, donnons un sens à chacun de nos concepts :

1.1. La comptabilité financière ou générale (commerciale)

Cette définition fait l'objet d'une controverse quant à la question de savoir si celle-ci est une science qu'une science ou une technique.

Pour JEAN GHOSLAIN d'ABOVILLE, la comptabilité financière au générale n'est pas une science, elle peut être une technique et considérant que les techniques comptables elles-mêmes sont diverses, il préfère définir la comptabilité comme un procédé statistique destiné à rendre comptes sous une forme conventionnelle, de tous les faits économiques se produisant dans l'entreprise.13

Le terme de procédé étant proche de celui de technique nous classons cet auteur dans le groupe des auteurs qui définissent la comptabilité financière ou générale comme une technique.

Parmi ceux-ci nous nous contentons de mentionner :

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Robert Mazars et Gérand Le gras qui définissent la comptabilité comme étant une technique d'enregistrement permettant de suivre tout le mouvement de valeur intéressant la vie de l'entreprise.14

Claude Perochon et J. BREUIL, qui la définissent quant à eux comme une technique destinée à fournir un certain nombre de renseignements chiffrés d'ordre juridique et économique exprime dans des comptes 15

Il est à noter que d'autres tels que ; A. Cibert et A.Rapin définissent la comptabilité comme étant tout simplement la science des comptes.

Mais avec H.CULMAN, KINZONZI MVUTUKUDI et C.PEROCHON, nous pensons que la comptabilité générale ou financière est en même temps une science et une technique .celle-ci a été pendant des siècles liée aux mathématiques.

Il y a lieu de rappeler ici que tout premier texte comme sur la comptabilité fut rédigé par un mathématicien, le moine LUCA de PACIOLIS. Ce texte n'était qu'un chapitre d'un ouvrage de mathématique intitule « summa de arthmetica, géometrica, proportionni et proportionalita »

D'autres mathématiciens ont également rédigé des traités de comptabilité comme par exemple Barème et Jérôme Cadran. Ce dernier, un savant et médecin italiens, est l'auteur de la formule de la résolution de l'équation du 3emedegre.16

En outre, jusqu'en 1789, c'est-à-dire vers la fin du 18emesiecle, l'expert-comptable s'étaient appelés tout simplement « arithméticiens».17

Ceci étant, nous pensons que la comptabilité financière ou générale une science car, en plus du fait qu'elle enregistre les mouvements des éléments opposés à savoir les avoirs et les dettes de l'entreprise.

Ses charges et pertes et ses produits et profits suivant des principes biens définis, celles-ci consistent à faire l'arithmétique, laquelle est basé sur les quatre opérations fondamentales, l'addition, la soustraction, la multiplication et la division.

14 R MAJORS et G Le gras, la comptabilité, ce qu'il faut savoir, éd J. Delmas et Cie, Paris 1971

15 C PEROCHON et J Breuil, initiation comptable, les éditions Foucher, Paris 1970

16 Petit Larousse illustré, Paris 2001, P1220

17 P. GARNIER, la comptabilité générale, éd Dunod, Paris 1979, P34

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Revenons à Cullman qui, parlant du lien entre la comptabilité générale et l'économie dit ce qui suit « on ne peut faire l'économie sans la comptabilité puisque c'est une science et technique qui permet à l'économie de bien fonctionner ».18

KINZONZIMVUTUKUDI,le fondateur du PCGC, ainsi que Claude PEROCHON,donnent de la comptabilité générale ou financière les deux définitions suivantes :

1. La comptabilitégénérale est la science des comptes qui a pour but l'organisation des écritures par le choix judicieux des livres et des comptes nécessaires afin d'en suivre facilement les opérations et d'en présenter les résultats.19

2. En tant que technique, la comptabilité fournit un certain nombre de renseignement chiffré d'ordre juridique et économique exprimés dans des états appelés « comptes ».20

Quant à nous,nous la définissons également de deux manières ci-après :

? Elle est une science qui étude le fonctionnement de compte et des livres comptables.

? Dans la pratique,la comptabilité financière ou générale est une technique de récolte et diffusion de l'information qui consiste :

- à enregistrer dans le livre journal et le grand livre des comptes toutes les opérations d'une entreprise au courant d'un exercice (phase de la récolte de l'information).

- à vérifier l'exactitude de ces livres par l'établissement de balances de vérification.

- et à établir le compte de résultat et le bilan final ou d'exploitation qui

renseignement de résultat réalisé. (Phase de la diffusion de l'information).

Selon le cours de système comptables comparer, la comptabilité financière est un système d'organisation de l'information financière permettant de saisir, enregistrés les données de bases chiffrées et de présenter les états reflétant une

18 H.CULMAN, les comptabilités nationales, éd que sais-je, Paris 1968

19 KIZONZI MVUTUKUDI et C. PEROCHON, comptabilité générale élémentaire, conseil permanent de la comptabilité au ZAIRE et Faucher, Paris 1989, P10

20 KIZONZI et PERCHON, Idem, P10

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image fidèle du patrimoine de la situation financière et du résultat de l'unité a la date de clôture.21

1.2. ANALYSE

L'analyse est une opération logique qui consiste à décomposer en tout en ses éléments constitutifs, dont on étudie la nature, la fonction, les causes et dont on détermine les rapports entre eux.22

1.3. ETATS FINANCIERS

Les états financiers sont une représentation financière structurée des événements affectant une entreprise et des transactions réalisées par celle-ci.23

1.4. INDICATEUR

Un indicateur est un outil d'évaluation et d'aide à la décision grâce auquel on va pouvoir mesurer une situation ou une tendance ,de façon relativement objective ,à un instant donné ,ou dans le temps.24

1.5. ENTREPRISE

D'une manière générale, il faudra noter qu'il existe plusieurs définitions du mot « entreprise ».

D'après le professeur KINZONZI, définit financièrement indépendant

produisant pour le marché des biens ou des services.25

Selon le père Alphonse VERLHUST, une entreprise est une cellule économique qui est à l'initiative et sous la responsabilité d'un entrepreneur ou sont combinés les facteurs capital, travail et nature pour produire des biens ou des services en vue de réaliser un profit.26

21 V. YA KENYA EL MARYJONAH, « cours des systèmes comptables comparés », inédit, L1 gestion financière 2013-2014, UNIKOL

22 Http//Fr. Wikipedia. Org/WIKI/ Enterprise.

23 CERRADA .K, RONGE-y., WOLF.M, comptabilité et analyse financière principes et applications, 2ème éd, Paris-Bruxelles 2008-2012, P 162

24KAREN BERMAN ET JOE KNIGH, comprendre la finance, édition HAVARD BUSINESS, 2006, P14

25 KIZONZI, Op.cit., P3

26 VERLHUST.A, comptabilité approfondie, centre de recherches pédagogique, Kinshasa, P6

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Quant à nous, l'entreprise est une entité économique combinant les facteurs de production envie de réaliser le profit.

On peut définir aussi l'entreprise comme étant une unité de production des biens et des services destinés à l'échange, qui combine les facteurs de production nécessaires à savoir la nature, le travail et le capital.

1.7. ENTREPRISE PUBLIQUE

C'est une entreprise du secteur marchand contrôlé par l'état (ou par une collectivité publique).27

La notion de contrôle renvoie soit à la détention par l'état de la totalité ou de la majorité du capital, soit, quand il n'y a pas de capital social à la tutelle plus ou moins étroite exercée par la puissance publique sur la gestion de l'entreprise.

L'entreprise publique qu'elles appartiennent en totalité ou en partie à l'état.28

2. AUTRES DEFINITION

Voici quelques définitions auxiliaires qui vont nous accompagner dans l'élaboration de notre travail :

2.1. RATIO

Le ratio est le rapport exprimé en pourcentage, entre deux grandeurs économiques ou financières.29

2.2. ENTREPRISE

Dans le langage courant, le mot " entreprise "est employé dans plusieurs

sens.

L'entreprise est définie comme « une entité ou un organisme financièrement indispensable produisant pour le marché des biens ou des services ».30

Il ressort de cette définition que l'entreprise revêt quatre caractères essentiels :

27 Jean-Yves CAPUL, Olivier GARNIER, dictionnaire d'économie et de science sociale, 7ème éd, Nathan, Paris 2008, P246

28 NGUYEN CHAN TAM, PH.DARTON et CH Simon, lexique de droit des affaires congolaises, Kinshasa, 1972, P237

29 MAPAPA MBANGALA, fondation financière, Kinshasa 2008, P 98

30 KIZONZI.M et C. PEROCHON, Op.cit., P9

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1) L'entreprise est une entité ou un organisme c'est-à-dire une individualité, une unité voire un sujet de droits une entreprise doit avoir une existence propre.

2) L'entreprise est financièrement indépendante, cela veut dire qu'elle agit de sa propre autorité, sous sa propre responsabilité et donc à ses risques et périls. Une entreprise doit avoir une certaine autonomie financière.

3) L'entreprise produit : cela signifie qu'elle a pour mission de changer un ordre existant par la transformation ou la distribution des biens et services.

4) L'entreprise produit pour le marché, c'est -à-dire qu'elle produit des biens ou services envie de la vente, elle ne produit pas exclusivement les biens ou services nécessaires à son propriétaire (au associes) ; elle doit produire pour vendre à l'extérieur (aux tiers).

TYPES D'ENTREPRISE

La diversité des organismes auxquels s'applique le nom d'entreprise est celle que leur classification ne peut être faite qu'en fonction des critères variés dont les plus usuels sont les suivants.31

1°) Du point de vue de leur objet social

L'objet social est aussi appelé " secteur d'activité" ou "domaine d'activité". On regroupe les différents domaines d'activité en quatre grandes catégories :

1.1. Entreprises commerciales : Leur objet principal est l'achat des marchandises pour la revente. Exemple : Une alimentation, une boutique, un magasin...

1.2. Entreprise industrielles : Leur objet principal consiste à acheter les matières premières et les fournitures pour fabriquer les produits finis.

Exemple : une Brasserie, une Menuiserie, une Cimenterie, une Briqueterie.

1.3. Entreprise des services : Leur objet principal consiste à produire des services.

1.4. Entreprise agricoles : Leur objet principal est soit l'élevage ou les travaux des champs exemple : une ferme, une Plantation...

2°) Du point de vue de leur nature juridique

31 GUILLIEN R et VINCENT J, lexique des termes juridiques, Dalloz, 5ème édition, 1981, P311

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Pour déterminer la nature juridique d'une entreprise, on considère la qualité des personnes à qui appartient l'entreprise. C'est ainsi que, du point de vue juridique, on parle :

2.1. Des entreprises privées, c'est-à-dire qu'elles appartiennent à des particuliers.

2.2. Des entreprises publique sou semi-publiques. C'est-à-dire qu'elles appartiennent en totalité ou en partie à l'Etat.

Toutefois, lorsqu'on considère le nombre des personnes qui sont propriétaires d'une entreprise privée, on distingue :

? Des entreprises individuelles qui sont propriétaires d'un seul individu. Exemple : La plupart des petits commerces et des entreprises artisanales.

? Des entreprises sociétaires (ou société) qui sont propriétés de plusieurs personnes : Le nombre de propriétaires ou associés peut varier de deux à plusieurs personnes.

En effet, une société est généralement définie comme un contrat par laquelle deux ou plusieurs personnes qui mettent en commun certains biens, en vue de partager le bénéfice qui pourra en résulter tout en acceptant la participation ou pertes éventuelles.32

Les entreprises sociétaires se divisent essentiellement en société civiles et sociétés commerciales.

Les sociétés commerciales se subdivisent à leur tour en sociétés des personnes, sociétés de capitaux et sociétés mixtes.

1. Les sociétés des personnes comprennent : ? La société à nom collectif (SNC)

? La société en commandite simple (SCS)

2. Les sociétés par actions à responsabilité limitée(SARL) ou société anonyme tandis que les sociétés mixtes regroupement :

? La société privée à responsabilité limitée(SPRL) ? La société coopératrice(SC)

32 NGUYEN CHAM TAM et les autres, Op.cit., P13

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Outre, les cinq sociétés commerciales susmentionnées qui, étant reconnues par l'article 1erdu décret du 23 janvier 1960, sont dotées d'une personnalité juridique, il existe des associations commerciales en participations communément appelées :

1. Sociétés ou associations momentanées

2. Sociétés ou associations en participations

Par ailleurs, les sociétés dont l'objet est de nature civile sont appelées sociétés civiles. En fait ce sont des associations et non des sociétés ou sens juridique du terme car leur but est autre que la poursuite d'un bénéfice à partager. Il s'agit des associations sans but lucratif (ASBL).

I.2. CHAMP D'INVESTIGATION

1. PRESENTATION DE LA GECAMINE

Nous présenterons le champ d'investigation de manière ci-après :

1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE.

La Générale des Carrières et des Mines, Gécamines-RDC, se situé dans la province du Katanga .tient son siège dans la capitale de Kinshasa et centralise toute ses opérations dans la ville de Lubumbashi, commune de Lubumbashi à l'angle du boulevard Kamanyola et l'avenue Moero numéro 419.

1.2. GROUPES

La Gécamines tient son siège social à Lubumbashi à l'angle du boulevard

Kamanyola et l'avenue Moero.

Ses activités sont reparties géographiquement dans trois groupes :

? Le groupe sud autour de Lubumbashi

? Le groupe centre autour de Likasi

? Le groupe ouest autour de Kolwezi

A Lubumbashi, la direction des opérations de groupe Sud comprend :

- Le siège de laminoir câblerie

- Le siège de Kipushi

- Le siège des usines de Lubumbashi - La mine de Kalukuluku.

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1.3 HISTORIQUE

La société Union Minière du Haut-Katanga, ancêtre de la Gécamines, fut créée par décret n°1473 du Roi Belge en date du 28 octobre 1906. Elle fut constituée le 30 octobre 1906 sous forme de société Congolaise à responsabilité limité, au capital de10 millions de francs. Ce capital originel fut souscrit, en parts égales, par Tanganyika Concession Limited (TCL), groupe Anglais, et par le comité spécial du Katanga (CSK), société à charte, qui repassera ses droits à la société générale de Belgique.

Le décret du Roi belge indiquait, l'objet principal de l'activité que les promoteurs de la nouvelle société entendaient lui assigner : « la société a spécialement pour l'objet, l'exercice des droits miniers et des autres accessoires qui lui sont accordés par le comité spécial du Katanga en exécution de la convention intervenue le 19 juin 1900, entre l'Etat indépendant du Congo et la compagnie du Katanga, pour assurer la mise en valeur des richesses du sol et du sous-sol du Katanga.33

La nouvelle société pouvait, à ce titre, créer les établissements de commerce et d'industrie et effectuer toutes les opérations nécessaires ou utiles au but social qu'elle poursuivait une superficie de 34000 Km2 était attribuée à la nouvelle société avec des pouvoirs élargis en rapport avec la création des infrastructures.

En 1923, T.C.L n'ayant pas pu trouver les fonds nécessaires à

l'accroissement du capital de l'entreprise ne possédait plus que 39% du capital la majorité de la société devint ainsi nettement belge et la société passa de la direction anglaise sous celles des belges avec Jules COUSIN comme directeur.34

Dans les concessions qu'elle avait obtenues, l'Union Minière du Haut-Katanga (UMHK) possédait juridiquement le droit jusqu'en1990 :

- D'exploiter tous les gisements de cuivre dans la zone déterminée d'environ 15000 Km2 ;

- D'exploiter tous les gisements d'étain dans une zone sensiblement égale ;

33 L.CUPERS (sld), union minière du haut Katanga, (UMHR) : 1906-1956. Bruxelles 1956, P44

34 P.DAYE (Ed) l'Empire Colonial Belge, Bruxelles, 1923, P586

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- D'exploiter tous les métaux sans distinction qui se trouveraient dans le bloc de la Ruwe.

En 1923, sur le 15 mines et gisements reconnus, quatre seulement étaient en exploitant régulière étale, Kambove, Luishia, Likasi-Chituru.

L'usine de Lubumbashi fut construite en 1911 un seul four était en service et permettait la production de plus de 900 tonnes de cuivre les autres fours furent successivement mis en service en 1913, 1914, 1916 et 1917 ces fours permirent l'accroissement de la production du cuivre dès lorsqu'ils furent associés à une main d'oeuvre abondante : 1911 (198 tonnes), 1912 (2.400 tonnes), 1914 (107.22 tonnes), 1918 (202.38 tonnes), 1930 (139.000 tonnes), 1931 (120.000).

Au début de son existence, l'UMHK avait profité de l'expérience et de l'organisation établie par T.C.L et employa des travailleurs vénus de Rhodésie (actuel Zambie). Ils étaient presque tous célibataires et, pour ainsi dire, saisamiers. De 1920 à 1925,57% de ceux-ci étaient des étrangers, le reste provenait en grande partie du Nord-Katanga et étaient recrutés par les soins par les soins de la bourse de travail du Katanga. Mais lorsque les territoires voisins n'offrirent plus de la main d'oeuvre suffisante, l'UMHK recruta directement au Maniema, au Ruanda-Urundi et au Kasaï.

En 1928, débuta une politique de stabilisation de la main d'oeuvre par l'amélioration des conditions de travail et de la vie des familles noires. L'UMHK mit sur pieds des stratégies attractives dans les campes en vue de rendre ceux-ci attrayants et s'attirer ainsi les familles des travailleurs migrants à stabiliser. L'objectif était non seulement de faire des camps des lieux de socialisation, mais aussi et surtout d'en faire des espaces de reproduction de la force de travail d'où l'entreprise, en pleine expansion, « puiserait, à sa guise, sa main d'oeuvre ».35

sur une exploitation à très long terme des ressources minières du Katanga, l'UMHK immobilisation des sommes considérables dans la modernisation de l'outil de production, eu plus de l'amélioration des conditions de travailleurs noires. Entre

35 L. CUPERS, Op.cit., P163

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1952 et 1961, l'UMHK avait investi, dans les immobilisations, un capital de plus de 15 milliards de francs belges.36

Autour de l'UMHK, plusieurs sociétés s'étaient constituées :

- En 1925, la société belge d'électricité et traction et l'UMHK constituèrent au capital de 15 millions de francs, la Société Générale des Forces Hydroélectrique du Katanga (SOGEFOR).

- En 1926 (février), les dirigeant de l'UMHK se préoccupaient d'assurer l'approvisionnement de la société en acide sulfurique et en acide gras et d'implanter au Katanga, par la même occasion, ses éléments de la base d'une industrie chimique. Mais, ce n'est qu'en Septembre 1929 que fut constituée la société générale industrielle et chimique du Katanga (SOGECHIM).

- Le 30 juin 1948, l'UMHK constitua une participation avec les usines à zinc belges, la société Métallurgique du Katanga (METALKAT) dont le rôle principal était de transformer les concentrés de Zinc en métal directement marchant.

Après le 30 juin 1960 (date de l'indépendance), les contestations politiques et économiques va progressivement affecter la structure de l'UMHK d'abord, entre 1960 et 1965, les ambitions démesurées des certaines sécessionnistes congolais alliés aux convoitises économiques étrangères dont celles des belges principalement, plongèrent la R.D.C dans un chaos politique indescriptible.37

Ensuite, par rapport à la période précédente (période coloniale), 1960-1965 est marquée par un reclassement important des différents intérêts économiques salariaux. Les grandes entreprises conservaient largement leur position financière dominante.

Avec les rebellions naissantes et la sécession du Katanga, la capacité d'intervention directe de l'Administration centrale dans l'économie du Katanga s'était affaiblie considérablement.

36D. BIBWE-DIA-MWEMBU, le travail en milieu ouvrier Congolais : cas de L'UMHK (1910-2002) in cahiers de philosophie et des sciences du travail, N°1, 2004, P102

37 NYEMBO SHABANI, L'industrie du cuivre dans le progrès économique, Bruxelles, Ed 1975

- 20 -

Enfin entre 1966 et 1975, profitant des effets bénéfiques d'une dépolarisation du monde entre les camps communistes, (l'URSS) et capitalistes (Etats-Unis), auquel la diplomatie du régime dictatorial naissant de MOBUTU fit totalement allégeance, l'on observa une centralisation du pouvoir tant, politique qu'économique. Et l'UMHK et ses filiales seront nationalisées.

A l'accession du pays à l'indépendance, l'UMHK était restée sous le contrôle étranger. Le siège social était fixé à Belgique alors que le siège administratif du Katanga était supprimé. En 1965 (3 février), le Congo obtenait 17,95 % des parts sociales.

En 1966, le Congo augmenta les taxes d'exportation de 17 à 30%. Puis la même année, le retrait sans compensation, suivant la loi Bakagika du 07 juillet 1966, de toutes les concessions minières accordées sur le territoire national avant le 30 juin 1960. La nationale sera proclamée le 2 janvier 1967 par l'ordonnance présidentielle n° 67-01 qui créait « la Général des Carrières et des minerais» (GECOMIN) entreprise d'Etat. Des nouveaux statuts seront signés, et par l'O.L n° 72-050 du 14 Septembre 1972 la Gécamines devient Gécamines (Générale des Carrières et des Mines).38

En 1975, suite aux difficultés économiques résultant de la Zaïrianisation et du besoin toujours croissant du régime de centraliser l'économie, la Gécamines se verra contrainte par les pouvoirs publics d'absorber les anciennes filiales de l'UMHK.

Par une décision présidentielle du 1er Janvier 1975, les sociétés suivantes furent intégrées de la Gécamines :

- La société de laminoirs, tréfileries et câbleries (LATRECA) à Lubumbashi.

- La société pour le commerce et la fabrication des câbles électriques

(CABLECOM) à Lubumbashi.

- La société industrielle des matières plastiques de Likasi (INDUPLAST).

- La société industrielle et Métallurgique (SIMETAL) à Likasi.39

38 BULUNDWE MUKUMBI et ALUI, «la Gécamines : quel avance? Réflexion sur la privatisation», Kolwezi, groupe intellectuel de Kolwezi, 1996, P20

39 Gécamines, Rapport annuel 1975, Division des relations publique décembre 1975, P7

- 21 -

Ainsi fut progressivement alourdie la Structure de gestion de l'entreprise malgré cela, la Gécamines connaitra globalement une période de croissance jusqu'en 1986.

Le 02 novembre 1984 par ordonnance n°84-221, la Gécamines devient une société holding d'Etat avec trois filiales : la Gécamines-commerciale, la Gécamines-développement, la Gécamines-exploitation.

Dès l'année 1988, la société va connaitre une crise sans précédent résultant des plusieurs facteurs : le blocage par les bailleurs des fonds des financements complémentaires. Cela occasionnera le retard dans la mise en service des grands projets notamment du complexe concasseur courroie dans la grande carrière de KOV à Kolwezi. La Banque Mondiale avait suspendu tout financement.

Avec le blocage des fonds de financements complémentaires entre 19902000, la Gécamines s'est retrouvée dans l'obligation de rembourser des emprunts pour des investissements partiellement réalisés et non opérationnels (cas du projet KOV-Courroie) dont la réalisation fut partielle.40

L'évolution de quatre indicateurs financiers : chiffre d'affaires, résultat net, dettes et fonds propres témoignent de cette crise sérieuse.

Tableau N°1 inducteurs économiques

INDICATEURS ECONOMIQUES

ANNEES

En dollars

1991

1993

1995

1998

Chiffre d'affaires

934.000.000

315.000.000

379.000.000

285.000.000

Résultat net

-159.000.000

-276.000.000

-584.000.000

-297.000.000

Dette

851.000.000

840.000.000

1.038.000.000

1.401.000.000

Fonds

904.000.000

507.000.000

128.000.000

-471.000.000

Source ; la GCM

40Gécamines perspectives, division des relations publiques, 1996, P12

- 22 -

A partir de 1991, comme le montre le tableau des indicateurs économiques, la situation financière de la Gécamines s'est dégradée à rythme très accéléré. La situation contestation de la dictature de MOBUTU par la société civile et les parties politiques d'opposition, rébellion armée L.D KABILA. Partie de l'Est de la RDC en Octobre 1996, elle parvient à pouvoir à Kinshasa. Eclatement en Aout 1998, parvient à conquérir le pouvoir à Kinshasa. Eclatement en Aout 1998, du régime de KABILA en rebellions armées selon les factions Ougandaise et Rwandaises. Assassinat de L.D KABILA le 16 Janvier 2001. Négociations et partage de postes politiques et administratifs, entre les belligérants... tous ces évènements politiques ont influé sur la Gécamines, qui le plus souvent en a supporté financièrement l'effort. Plusieurs solutions furent mises en oeuvre depuis 1995 pour sortir la Gécamines de son marasme. La même année, la Gécamines avait reçu 40.000.000$ d'INVEST BANK ltd (RSA) pour la réhabilitation partielle de ses installations et 30.000.000$ en 1997 de la RSA pour le projet Twiluzembe. Des partenaires momentanés furent également mis en oeuvre pour le projet Kasombo1 (1995-1997).

En 2002-2003 une opération départs volontaires avec le concours de la Banque Mondial permit la réduction des effectifs des travailleurs de la Gécamines. Soit 10.655 travailleurs furent assainis. D'autres actions visant la restructuration de l'entreprise, furent entre autre, la signature entre la Banque Mondiale et la Gécamines et l'entreprise française de gestion SOFRECO d'un contrat portant sur la stabilisation de la Gécamines ainsi que la multiplication des projets de création de joint-venture.

Ayant ainsi présenté l'historique de la Gécamines, brièvement son

organisation et son fonctionnement.

1.3.1 ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT

L'organisation et le fonctionnement de la Gécamines sont régis conformément aux dispositions des articles 6 à 24 de la loi 78-002 du 06 Janvier 1978, portant disposition générale applicables aux entreprises publiques. Quant au cadre organique et le statut du personnel, ceux-ci sont fixés par le conseil d'administration selon l'objet de l'entreprise.

L'objet de la Gécamines est :

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- La recherche et l'exploitation des gisements miniers ;

- Le traitement des substances minérales provenant de ces gisements ;

- La commercialisation et la vente de ces substances, tant l'état brut qu'après traitement.

- Les activités de développement notamment dans le secteur de l'élevage et l'agriculture dans l'intérêt de la Gécamines et des environs, et toute autre activité connexe.41

1.3.1.1 Organisation

En conformité avec les dispositions de l'article 5 de la loi 78-006 du 06 Janvier 1978, les organes collégiaux importants de la Gécamines sont : le conseil d'Administration, le comité de gestion, le collège des commissaires aux comptes.

? Du conseil d'Administration

L'article 6 de la loi 78-002 du 06 Janvier 1978 précise qu'il est composé de cinq membres au moins et neuf au plus, appelés administrateurs, dont le président délégué Général et deux directions choisies parmi les directeurs de l'entreprise.

Il comprend donc de manière générale :

1. Le président délégué général (PDG) ;

2. Le Directeur Général Adjoint ;

3. Le Directeur Technique ;

4. Un Directeur financier

5. Un Administrateur financier

6. Un Administrateur représentant le ministère des mines

7. Un Administrateur représentant le ministre du portefeuille.

? Les membres du conseil d'Administration sont nommés pour mandat de 5 ans renouvelable et, le cas échéant, relevés de leurs fonctions par le président de la république sur proposition du gouvernement délibérée en conseil des ministres (article 7 telle que modifiée à jour).

? Le conseil d'administration a le pouvoir le plus étendu dans le choix de la politique générale de l'entreprise, sous réserve ou approbation requises. Il oriente l'entreprise dans les actions suivantes :

41 Décret 0049 du 07 Novembre 1995 portant« création et statut d'une entreprise publique dénommée la General des carrières et des mines, en abrégé (Gécamines)».

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- Les opérations d'acquisition, de vente et de prise de participation ;

- La transaction, les cessions et d'une manière générale, toutes les opérations nécessaires pour réaliser l'objet social de l'entreprise ;

- Enfin, l'élaboration et la présentation du bilan. Le conseil d'administration en cette matière cède au comité de gestion des soins de le faire et n'assure que la vérification. Il peut également confier les pouvoirs spéciaux à un ou plusieurs mandataires en déterminant leurs attributions, appointements et primes éventuelles (article 10).

? Du comité de gestion Il comprend :

1. L'administrateur délégué général ;

2. L'administrateur délégué général adjoint ;

3. Le directeur d'exploitation ou technique ;

4. Le directeur financier ;

5. Le représentant du personnel de l'entreprise.

Le comité de gestion a pour tâche de veiller à l'exécution des décisions du conseil, d'administration et assure dans la limite des pouvoirs lui délégués, la gestion des affaires courantes. Il prépare les comptes économiques et surveille l'ensemble des services. Il se réunit au moins une fois par semaine et chaque fois que l'intérêt de l'entreprise l'exige.

? Collège des commissaires aux comptes

L'entreprise est soumise au contrôle permanent de deux commissaires aux comptes. Ceux-ci sont prévus par la loi-cadre. Les comptes des entreprises publiques sont certifiés par le conseil permanent de la comptabilité au Congo.

? De la tutelle

Il existe la tutelle technique et la tutelle administrative. La tutelle technique est exercées par le ministère des mines et celle administrative par le ministère du portefeuille. Les articles 40 et 43 de la loi de 1978 résument les pouvoirs de tutelle sans déterminer les actes soumis à l'autorisation, à l'approbation de la tutelle et sans enfin établir les critères d'établissements des dits actes. A bien observer, la tutelle du ministère du portefeuille insiste sur les aspects financiers et celui du ministère des mines sur les aspects proprement techniques.

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La tutelle exercée par le ministère du portefeuille porte notamment sur :

- Les acquisitions et aliénations immobilières ;

- Les emprunts et des prêts ;

- Le plan comptable particulier ;

- Le budget ou état des prévisions des recettes et dépenses ;

- Les comptes de fin d'exercice ;

- Le bilan.

Comme on a parlé de l'organisation et du fonctionnement de la Gécamines en général, on va maintenant parler du concentrateur de Kolwezi en sigle (KZC) en particulier. Tout en sachant que KZC est un concentrateur qui fait le rôle de la liaison entre les mines et les usines métallurgiques.

L'ORGANIGRAMME SERA PRESENTE EN ANNEXE

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CHAPITRE DEUXIEME : NOTIONS THEORIQUES SUR LA COMPTABILITE FINANCIERE ET LES ETATS FINANCIERS

La deuxième division dès notre travail scientifique sera basée sur le cadre purement théorique afin de savoir sur quoi nos recherche ou encore notre exposé portera.

II.1. Notion sur la comptabilité financière (Financial accounting)

La comptabilité financière ou Financial accounting est un système d'organisation de l'informatique financière permettant des saisir, d'enregistrer les données des bases chiffrées et de présenter les états reflétant une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat est l'entête à la date de clôture (1).

II.1.1. La nécessité et les enjeux de la normalisation II.1.1.1 Historique de la comptabilité

1.1.1.1 En tant que technique d'enregistrement des opérations.

La comptabilité remonte à l'antiquité. La bible la situe 2800 ans avant Jésus-Christ en Egypte vers 2000 ans avant J.C, à Babylone, vers 900 ans en Israël et vers 500 ans avant J.C à Rome.42

Celle-ci est apparue dans les grandes civilisations anciennes (Egypte, Phénicienne, Romaine, etc.) a partir du moment où ces civilisations ont réuni trois éléments essentiels en fonctionnement de cette technique à savoir l'existence de l'écriture et de la monnaie.

Mais cette période de l'antiquité ne présente aucun intérêt pour l'étude de la technique comptable puis que, comme le fait remarquer hier Pierre Garnier, les véritables systèmes des comptes ne remontent qu'au XIIIème siècle, vers 1200 ans après J.C.43

Antérieurement, il existait seulement des comptes indépendants les uns des autres et non des systèmes des comptes arithmétiques entre eux comme c'est le cas aujourd'hui.

42 A. Verhulst, CAE, édition CRP, Kinshasa 1984, P 1

43 Pierre Garnier, Op.cit, P 36

« Crédit » signifiait « confiance » c'est-à-dire celui qui confiait son dépôt avait confiance. « Débit » signifié « doit », c'est-à-dire celui à qui on a prêté doit.

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Selon Pierre Garnier, au XIIIème siècle coexistaient trois formes de comptabilités à savoir : la comptabilité par recette et dépenses, la comptabilité par débit et crédit et la comptabilité en partie double.

1) La comptabilité par recettes et dépenses ou comptabilité simple

Egalement appelée « comptabilité de caisse, celle-ci consistait et consiste encore à utiliser un seul compte, le compte caisse dont les recettes sont enregistrées à gauche et les dépenses à droite et qui se caractérisent par l'absence de la nation débit et crédit.

C'est cette comptabilité qui tient encore aujourd'hui une bonne ménagère et que tiennent également les services de finances publiques, raison pour laquelle celle-ci est également appelée « comptabilité publique ».

Cette comptabilité présente deux grands inconvénients :

- Elle ne donne pas la situation de tiers (fournisseurs, clients et autres) vis-à-vis de l'utilisateur notamment lorsque celui-ci fait des opérations à terme. - Elle ne permet d'établir un bilan et dégager le résultat.

2) La comptabilité par débit et crédit ou comptabilité à partie simple

Afin de remédier aux insuffisances de la comptabilité simple, on a perfectionné cette comptabilité en ajoutant au compte unique caisse, des comptes nominatifs pour chacun des tiers avec lesquels l'utilisateur réalisait les opérations à terme.

Au départ, on a donc d'abord ajouté les comptes clients, fournisseurs, débiteurs et créditeurs. Plus tard les comptes tels que : marchandises, immeubles, matériels, mobiliers, terrains, feront leur apparition dans cette comptabilité.

Les mentions « débit » et « crédit » ont d'abord été utilisés par les banquiers qui enregistraient les sommes reçus en dépôt au crédit et les sommes prêtées ou retirer au débit.

Les premiers livres de comptabilité on le doit au moine Luca de Pacioli. Ce moine qui fût professeur à l'université de Pérouse en Italie, rédigea en 1995, un livre

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I l est à noter que la comptabilité par débit crédit s'intéresser à dégager la position ou le solde de chaque compte utilisé sans établir un lien avec d'autres comptes.

En outre, cette comptabilité se caractérisait par le fait qu'elle utilisait les comptes d'un seul ordre à savoir les comptes de situation dont on pouvait déterminer le résultat en faisant la différence entre la somme des soldes des comptes des avoirs et la sommes des soldes des dettes «(détermination de résultat par la formule de bilan).

3) La comptabilité à partie ou en partie double ou comptabilité financière Celle-ci se caractérise :

- Par une utilisation combinée des deux groupes des comptes : les comptes de bilan qui déterminent la situation nette de l'entreprise et les comptes de gestion qui déterminent le résultat réalisé,

- Par le fait qu'une opération est enregistrée dans deux comptes au moins dont l'un est débité et l'autre crédité pour un même montant.

Il est à noter que dans la comptabilité à partie ou en partie double, le résultat peut être déterminé des deux manières différentes :

Par la formule du bilan : R = Actif - Passif

Par la formule de gestion : R = (produit + profits) - (charges + pertes)

La comptabilité en partie double constitue ainsi la forme la plus développée qui présente les avantages suivants :

? Elle permet la détermination des résultats d'exploitation,

? Elle permet la détermination de la nouvelle situation patrimoniale de

l'entreprise à la fin d'une période,

? Elle permet de dégager à tout moment la position ou le solde de
chaque compte utilisé et l'établissement de la balance de vérification.

1.1.1.2 En tant que science

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des 600 pages intitulé : « traité d'arithmétique, géométrie des proportions et proportionnalités »44

Dans un chapitre consacré à la comptabilité il explique comment par la méthode de la partie double ternir un quaderno (grand-livre), avec son giornale (journal) et son mémorial (brouillon). Ce professeur fût suivi par beaucoup d'autres tels que Simon Stevin, Mathieu de la Porte, Edmond Desgrange, Courcelle Seneuil, etc. 45

II.1.1.2. Un système d'organisation de l'information

La comptabilité financière est d'un système d'organisation de l'information financière qui repose :

? Sur la saisie des opérations que l'entreprise réalise quotidiennement avec ses partenaires, afin d'en garder une trace ;

? Sur le classement des informations par nature d'opération dans le respect et

la nomenclature des comptes présentés par le plan comptable général ;

? Sur l'enregistrement des opérations quotidiennes dans la comptabilité ;

? Sur les traitements et la production d'information comptable utilisable l'entreprise et ses partenaires.

II.1.1.2. Une représentation de la situation patrimoniale et financière de l'entreprise

La comptabilité financière doit permettre la production des documents reflétant une image fidèle et conforme de la réalité du patrimoine de l'entreprise et du résultat de son activité (bénéfice, perte). Elle est élaborée dans le respect des principes comptables qui aident et encadrent la production de l'information comptable. L'ensemble de ces principes constitue le cadre conceptuel (encore appelé référentiel comptable) utilise pour élaborer la comptabilité.

II.1.1.3. Reprendre à des besoins différents

La comptabilité financière est un outil permettant d'informer les partenaires de l'entreprise sur sa santé financière et patrimoniale. Les attentes des partenaires ne sont pas intimes :

44 Michels C. Vaes, comptabilité I, P 6

45 Simon S, comptabilité princière à la manière Italienne, P27

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> Pour les actionnaires et les associés, il s'agit essentiellement de connaître la valeur des titres détenus et le montant des dividendes à percevoir.

> Court les créanciers, il s'agit essentiellement de connaître la capacité de l'entreprise rembourser ses dettes ;

> Pour les salariés, il s'agit essentiellement de connaître les capacités de

l'entreprise à payer les salariés et ses employés ;

> Pour les fournisseurs, il s'agit essentiellement de connaître la solvabilité et les perspectives de développement de l'entreprise ;

> Pour les clients, il s'agit essentiellement de connaître la pérennité des prestations offertes avec le même niveau de qualité ;

> Pour l'état, il s'agit essentiellement de connaître le résultat des l'activité afin d'être à même de calculer l'impôt dû.

La comptabilité financière est aussi un moyen de preuves en cas de litige.

II.1.1.4. Rôle de la comptabilité financière

La comptabilité financière ou finance accounting, quant à elle, à pour rôle de produire des informations à l'intention des différents partenaires économiques et sociaux de l'entreprise (actionnaire, banque, état, salariés, fournisseurs, clients etc.) Et plus spécifiquement à l'intention de cieux qui lui apportent des ressources financières, d'où l'autre qualificatif de plus en plus utilisés de financière. Ces informations sont incorporées dans les divers états ou documents dits de synthèse qui ensemble livrent ce qu'il le concerne d'appeler un modèle ou une représentation de l'entreprise. Ces documents sont susceptibles d'aider leurs destinataires à porter un jugement sur la situation et les performances de l'entreprise et à prendre leurs décisions par rapport à elle. Parmi les décisions majeures prise grâce à la comptabilité financière, il y a la division d'affectation du bénéfice que prennent les

associés d'une société. Le bénéfice que le compte de résultats.

II.1.1.5. Les organes de fonctionnement de la comptabilité commerciale et plan comptable de l'entreprise

1. Les organes de fonctionnement

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Ce sont les livres comptables et les pièces justificatives. Les pièces justificatives comprennent notamment les facteurs, les reçus, les quittance, les chèques, les effets de commerce, les bordereaux d'escompte, le banc de recettes ou des dépenses, la feuille de paie, etc. Il est à noter que l'un des principes importants de la tenue de la comptabilité stipule que tout fait comptable doit être enregistré sur base d'une pièce justificative.46

2. Le plan comptable d'une entreprise

La masse sur pied de la comptabilité, une entreprise se commence par l'élaboration de la liste des comptes juges nécessaires au fonctionnement ou la tenue de cette comptabilité. Cette liste appelé « plan comptables » celui -ci ne fait pas partie des organes de la comptabilité.

3. Les systèmes comptables

Pierre Garnier définit un système comptable comme étant un ensemble organique de registres ou de documents permettant l'inscription chronologique des faits dès que la comptabilité en a connaissance (2), on distingue :

? Le système classique

C'est le système de base qui est formée du journal, du grand livre des comptes et balances de vérification, C'est trois organes étant séparés ou distinctes l'un de l'autre.

Schéma du fonctionnement du système classique

Explication du fonctionnement du système classique

Ce système fonctionne de la manière suivante :

a) Les opérations sont enregistrées quotidiennement dans le livre du journal sur la base des pièces justificatives ;

b) Les chiffres du journal sont répartis quotidiennement dans les comptes généraux du grand livre et dans les comptes en particulier des grands livres particuliers clients et fournisseurs.

46 Guy A, Les principes de la comptabilité, édition 2008, paris, P14

C'est un système dans lequel le journal unique est scindé en plusieurs journaux auxiliaires qui enregistrent les opérations journalières et dont les totaux des

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c) A partie des grands livres on établit à la fin de la période des balances de vérification générale et particulière ;

d) A partir de la balance finale on établit bilan final.

Les enregistrements dans le journal et dans les grands livres constituent un travail quotidien tandis que l'établissement des balances de vérification et du bilan de clôture constitue travail périodique ou de fin d'exercice.

Ces enregistrements commencent par la situation initiale ou d'ouverture de l'entreprise, sinon à la fin de l'exercice on ne sait pas obtenir la situation finale exacte déjà comme compte de bilan ; certains comptes d'actifs risquent d'avoir des soldes créditeurs et d'autres de passif, des soldes débiteurs.

L'inconvénient du système classique est qu'il ne permet pas la division et l'exécution rapide du travail comptable et qui ne peut être exécutée que par une ou deux personnes. D'où ce système est plus en plus abandonné mais reste le système de base pour l'enseignement de la comptabilité.

2. Le système journal grand livre

Ce système est également appelé « système américain » c'est une variante du système classique dans laquelle le journal et le grand livre des comptes sont reliés en un seul document.

Pierre Garnier que le système a été inventé par un français du nom d'Edmond et que c'est par erreur qu'il est appelé journal américain puisque étant surtout utilisé aux Etats unis.

L'inconvénient de ce système est qu'il nécessite un registre d'un très grand format si le nombre des comptes à ouvrir est élevé. Celui-ci ne convient donc qu'aux entreprises des petites dimensions dont le nombre des opérations est réduit et moins varié.

3 Le système centralisateur ou système à journaux multiples

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colonnes sont centralisés à la fin de période, généralement un mois, dans le journal central et dans le grand livre central.

Ce système qui comprend la partie analytique et la partie synthétique présente l'avantage permettre la division de l'exécution rapide du travail comptable qui peut être confié à plusieurs agents.

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SCHEMAT DU FONCTIONNEMENT DU SYT7ME CENTRALISATEUR

J. Caisse
Recette

Bilan final

Gr-L

fournisseur

B.V

Fournisseur

Gr-L client

B.V client

comptabilité analytique ou auxiliaire

G-L central

B.V

Bilan

d'ouverture

Pièces justificati ves

J. caisse Dépense

J. Banque Recette

J. Achats

J. Ventes

Banque Dépense

J. effet à recevoir

J. effet à payer

J. Op divise

Journal central

Comptabilité générale ou synthétique

Chaque voucher comporte un état récapitulatif des pièces par compte débité et crédité. En fin de mois, ces vouchers sont totalisés et les totaux obtenus

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4 Les systèmes d'ultracentralisation (c'est-à-dire centralisation extrême)

Il s'agit des systèmes dont le caractère commun réside dans le fait qu'ils ne comportent d'inscriptions chronologiques des faits comptes du grand livre, après un classement préalable des pièces comptable pour accélérer ces inscriptions. Ces systèmes conservent un journal général qui ne contient que des totaux mensuels d'opérations.

Ceux-ci présentent l'avantage de permettre une exécution rapide du travail comptable ; comprennent notamment le système des bordereaux d'opérations, le système des vouchers et le système de fiches d'opérations.

1) Le système des bordereaux d'opérations Celui-ci fonctionne de la manière suivante :

Chaque mois, les pièces justificatives d'origine interne ou externe sont immédiatement classées par type d'écritures (d'achats ou des ventes au comptant où à crédits etc.).

Périodiquement, lorsqu'on estime que leur nombre en vaut la peine ; ces documents sont repris et repartis sur les bordereaux qu'il concerne, en mentionnant seulement sur celui-ci, le numéro d'entrée du document et la somme. Chaque feuille comporte moins de dix écritures par mois.

2) Le système des vouchers

Le terme des vouchers signifie « témoins ». Les vouchers sont des chemises

(témoins) dans lesquelles sont classées les pièces comptables au fur et en

mesure de leur réception par le service de comptabilité.

Ceux-ci correspondent en gros aux journaux auxiliaires ou divisionnaires d'un

système centraliser.

Exemple :

- Vouchers financiers des caisses et des banques

- Vouchers des clients au comptant

- Vouchers des clients à crédits

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sont portés au journal général et au grand-livre général de compte 52 banque ou 57 caisse par le crédit des comptes concernés.

3) Le système des fiches d'opérations

Pour chaque opération, le comptable tient une fiche sur laquelle il inscrit, le numéro des pièces justificatives, la date, le compte débité, le compte crédité et la somme.

Les opérations complexes sont décomposées en plusieurs fiches, chaque fiche ne comportant en principe qu'un compte débité et un compte crédité. Les fiches sont classées par type d'écritures (l'achat, de vente, au comptant ou à crédit, de paiement des clients et des fournisseurs, etc.).

A la fin du mois, les fiches sont totalisées pour passer l'écriture au journal et au grand livre général.

1.1.5 La comptabilité financière à la Gécamines

Dans le cas où l'organisation comptable est bien faite, même la comptabilisation et la récolte des données devient très aisées.

La classification pour une grande entreprise et pour une entreprise qui a plusieurs opérations devient une classification tout à fait classique. De nos jours, avec l'évolution technologique, il y a quelques années les concepteurs ont fait de sorte à rendre plus facile le travail d'enregistrement d'opérations comptables au système informatique.

1.1.5.1 Fonctionnement du système comptable

Tous par des engagements, alors une entreprise qui veut naitre, à ses grandes rubriques. D'abords elle amène les fonds propres qui financeront l'équipement qu'elle utilisera ; mais cet équipement qui ne fonctionnera pas de soi, auront besoins des matières premières qui ces matières seront achetées chez un fournisseur.

D'où les fonds propres financent les équipements des biens qui resteront plus longtemps dans le cycle d'exploitation, nous voyons les cours cycliques qui font que nous allons dans l'achat des matières premières dans la transformation puis la vente ; cela devient les fonds qui tournent dans l'entreprise. Ainsi, nous flairons face

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à deux rubriques : le haut et le bas du bilan (qui tourne plus rapidement et ramène des fonds à l'entreprise)

Alors, pour matérialiser tout cela dans un système comptable, nous partirons du système de l'organisation comptable. Quand on regarde les deux rubriques, celui du bas du bilan d'exploitation joue plus avec les fonds qui entrainent la naissance des dettes car les plus souvent dans le domaine réel, les achats se font par crédit (création des dettes). Alors les matières premières sont achetées au près du fournisseur qui suppose la dette et sont transformées et vendues au client, sont négociées à court terme et ceux du fournisseur à long terme afin d'entrainer les besoins des fonds de roulement fluide et bon. Eu égard à ce cycle d'exploitation, on aura d'une part la naissance des dettes et d'autre part la naissance des créances qui est le gros même qui fonctionne dans l'entreprise (GCM).

Maintenant, comment faudra-t-il gérer ces deux fluides qui sont les dettes supposons de délai de paiement tout comme les créances. Or, le système comptable utilisé à la GCM et qui est utilisé couramment et le débit-crédit. Cela nous amènera à circonscrire le fonctionnement du système comptable. Le système utilisé à la GCM dit général leadger (GL ou encore grand livre) ne connait que le débit-crédit.

Tout passe par les différents modules de gestion ci-après :

1) L'A.P (account payable) : c'est un module de comptabilisation de la dette.

Au sein de l'entreprise, le besoin en tel autre matière est exprimé par les exploitants qui font appel au service de l'approvisionnement qui, avant de passer commande fera l'étude du marché parce que le principe étant « d'acheter la meilleure qualité au bon prix » et sélectionnera le client qui offrira mieux.

Une fois que le service des approvisionnements passe commande, les écritures se retrouveront en pourchasing order (P.O : module qui gère les approvisionnements) qui seront envoyés en account payable (A.P ou effet à payer : module gérant la dette). Après l'envoi de la commande chez le fournisseur, le module A.P enregistrera toutes les négociations ainsi que le délai de paiement.

- 39 -

Après livraison dans le stock magasin (I.N.V : Inventory) par le fournisseur, nous aurons ce qui suit :

P.O. (commande et approvisionnement)

A.P (fournisseur compte G)

(2)

(3)

INV

(1)

P.O : saisi la commande (1)

A.P : gère la dette, saisi la facture (règlement avec le fournisseur) qu'il envoi à P.O

(1)

INV : la réception des marchandises en stock magasin (3) et reçoit les informations sur la commande départ et d'autres afin de savoir :

- Si la quantité facturée égale quantité commandée : il y a première approbation ;

- 40 -

- Si la quantité facturée égale à la quantité commandée égale quantité livrée : il y a deuxième approbation.

Ainsi la facture devient payable.

Comme nous l'avons dit dans la situation réelle, tous la plupart des achats se font à crédit ce qui occasionne des délais de paiements.

Dans ce système à partir du moment où la commande est approuvée, qu'il y ait eu livraison et que la réception avait été saisie et qu'elle corresponde à la quantité commandée et facturée, le délai des échéances commence à être compté, cela veut dire qu'a partir de cet instant on évalue le délai de paiement de la facture (30-60 ou 90 jours) et dans lequel les échus (à 30-60 ou 90 et plus jours) seront mis.

Toutes les transactions sont traduites en écriture comptable se présentant comme suit :

à courir ses échéances

P.O

INV

A.P

La facture commence

(Central)

G.L

En INV, des réceptions qui sont directement envoyées aux consommables et celles-ci sont des articles de clôture qui les envoient en G .L soit sous forme de stocks avec le compte 31 fournitures, soit comme les matières consommables et fait

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le compte de la classe 6, la classe des comptes de charges et pertes par nature. Lorsqu'il y a réception d'une facture, A.P la saisie et l'envoie à INV. Qui mènera les écritures en G.L soit de stockage des déstockages selon les pièces. C'est en G.L que les écritures se greffent, ainsi par exemple, le système pourrait rappeler en cas des restants des jours par les échus afin de préparer la trésorerie. Annoncé à la fin de l'échéance, toutes les factures qui étaient en attente deviennent des factures payables. Le paiement se fera en A.P (règlement fournisseur) afin d'apurer la dette (qui se font par opération avec la banque ou à la caisse) et les écritures seront envoyées en G.L.

Comptabilisation Fournisseur-client

A.P

A.R

Gestion échéance

Gestion échéance

G.L

2) Nous avons aussi le F.A ( ou gestion des immobilisations) : qui en

général est complexe.

Tout comme l'achat, tout comme les ventes A.R (Account recevable ou effet à recevoir) gère les échéances, selon le paramétrage que l'on peut y mettre. Le système A.R pourra rappeler lorsque l'échéance d'un client sera proche. C'est pourquoi il est autonome. Dans les multiples transactions de l'entreprise, un fournisseur peut être en même temps clients. D'où au lieu de payer ce fournisseur, client peut demander une compensation fournisseur-client et le module A.R passera cette opération automatique. Donc, A.R joue le même rôle qu'A.P or les opérations des commandes et des stocks.

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G.L

M.O

Nous avons à titre illustratif des compagnies aériennes qui tiennent toujours leur comptabilité sur des immobilisations qui si on tenait compte de délai d'amortissement réel, ces avances ne valeraient pas. Tout comme aussi, on peut avoir des immobilisations qui ont d'autres immobilisations en leur sein. Prenons le cas des véhicules automobiles qui ont un moteur qui est une immobilisation avec une durée de vie, la climatisation aussi même les phares, les sièges... ainsi chaque immobilisé se fait amortir en fonction de sa durée de vie.

Donc, le module F.A soit géré les sous immobilisations selon leur vie. Après l'avoir programmé, F.A soit suivie tel ou tel immobilisé et lorsque son délai est à terme, il faudrait changer l'immobilisé et dès lors que cela est effectué, automatiquement et y remplace le nouveau immobilisé et commence à y pratiquer les annuités (selon le programme mis).

Le module F.A est complexe dans ce sens qu'à partir des instructions données du système, il peut faire la réévaluation, dégager les plus-values ou les moins-values de réévaluation, peut faire les cessions (en calculant la valeur du bilan y sortir les amortissements...) le module le fait automatiquement et évite les oublies liées à la nature de l'homme car considère les accroissements, les destructions, les désaffectations,... ensuite le module dresse les écritures qu'il enverra en G.L.

F.A A.P

Facture d'immobilisées

G.L

F.A est alimenté par A.P. lorsque les factures des immobilisés sont A.P il envoie les éléments en F.A dès que c'est réceptionné, les éléments sont mis en F.A qui commenceront à courir les échéances. Donc, il y a corrélation des modules. A tout cela, on peut associer la gestion de la main d'oeuvre (MO)

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La gestion commence par le pointage qui entraine plusieurs mouvements ainsi transmis sous forme d'écriture en G.L (exemple : la feuille de paie, les retenus, les avantages, les congés...)

La GCM utilise le module DELTA pour calculer la rémunération de son personnel.

Ce module est différent du module (GL) qui ne traite que la comptabilité générale. DELTA est un module auxiliaire du G.L, il utilise les codes rémunérations qui ont pour objectif principal générer la feuille de pair de chaque agent. Ces codes de rémunération sont même générés par le pointage. Voyons quelques exemples :

1. Le pointage (P) présence donne droit à : - La rémunération journalière

- L'indemnité de transport

2. Le pointage (A) absent enlève le droit à : - La rémunération de ce jour d'absence - L'indemnité de transport

3. Les heures supplémentaires donnent droit à :

- Un supplément de rémunération

- Selon le nombre à une indemnité de transport supplémentaire

- Et /ou l'augmentation de l'impôt à payer selon le changement de la

fourchette

4. Si un agent est codifié (C) célibataire, cela n'entraine pas l'indemnisation de famille, alors que (M) marié avec enfants ou sans enfants et le (C) célibataire avec enfant entraine des rémunérations familiales selon le cas.

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En définitive, nous aurons la situation comme suit :

A.P

P.O

INV G.L A.R

M.O

F.A

P.O : module qui gère les approvisionnements (saisie la commande)

A.P : module qui gère les opérations concernant le fournisseur (saisie les factures fournisseurs)

INV : module qui gère les stocks (saisie réception marchandises)

A.R : module qui gère les opérations avec les clients (saisie les amortissements, les affectations et désaffectations, les destructions, bref tout ce qui a trait à l'immobilisation)

M.O : module qui gère le personnel et saisie les absents, congés, les feuilles de paie, les licenciements, bref tout ce découle du comportement du personnel dans l'entreprise.

G.L : module où se déversent toutes les écritures des autres modules, les centralisent afin de sortir les états financiers.

II. 2 : NOTION SUR LES ETATS FINANCIERS

Cette deuxième section du deuxième chapitre de notre travail, nous aurons à voir ce qui est les écarts financiers.

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L'analyse financière connait un développement très important et son champ d'application ne cesse de s'élargir pour répondre aux besoins d'informations ! Entreprises privées, hôpitaux, entreprises publiques, etc.47

Tenter de définir l'analyse financière n'est pas chose aisée. Il est difficile de considérer que l'analyse financière est une discipline théorique avec des concepts et des contenus explicatifs propres. Elle constitue plutôt un ensemble d'outils et de méthodes d'analyses qui s'appuient sur des références puisées dans la théorie économiques et théories financières.

Elie COHEN propose la définition suivante de l'analyse financière qui pourrait bien refléter de différentes facettes ! Elle « constitue un ensemble de concepts, des méthodes et d'instruments qui permettent de formuler une appréciation relative à la situation financière d'une entreprise, aux risques qui affectent, au niveau et à la qualité de ses performances ».48

2.1 LA DEMANDE DE L'INFOMATION FINANCIERE

Lorsqu'on essaie d'identifier les acteurs intéressés par l'information financière, nous pouvons dénombrer au moins quelques groupes différents, demandeurs à des degrés divers.49

- Le groupe des investisseurs

- Le groupe de créanciers

- Le groupe des analystes et conseillers financiers

- Le groupe des entreprises aux personnes en relation d'affaires avec

l'entité.

- Le groupe des institutions publiques, des pouvoirs subsidiant et des

bailleurs de fonds du non-marchand

2.2 GENERALITES SUR LES ETATS FINANCIERS

Le système comptable OHADA exige des états financiers annuels qui doivent être au plus tard dans les 4 mois qui suivent la date de clôture de l'exercice. Pour ses besoins internes, l'entreprise peut présenter les documents à ses guides. Par

47 CERRADAK et les autres, comptabilité et analyse des écarts financiers principes et applications, 2ème édition, Paris-Bruxelles, 2008-2012, P168

48 COHEN. E, analyse financière, 5ème édition, économica, Paris, 2004, P8

49 CERRADA et les autres, Op.cit

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contre, pour l'information de tiers (créanciers, actionnaires, Etat, public, etc.). L'entreprise est ténue de présenter les états selon une forme normalisée. Le tableau ci-dessous énumère les documents normalisés exigés par le système comptable OHADA

DOCUMENTS NORMALISES

BILAN

COMPTE DE RESULTAT

ETAT DES DEPENSES ET RECETTES

TABLEAU FINANCIER DE RESSOURCES ET EMPLOIS (TAFIRE)

ETAT ANNEXE

ETAT SUPPLEMENTAIRES STATIQUES

Les états financiers du système comptable OHADA doivent être cohérant. Nous n'aborderons que l'étude financière du système normal.

2.2 1 Le bilan

Qui conques a établi ou aide à établir un faut bilan est pini d'un emprisonnement de 1 à 5 ans et une amande de 500 000 CDF. Ceci en dit long sur l'importance que les autorités publiques donnent au bilan.

1) Définition

D'après Charles Hanan de Sauvet le définie comme un état statistique qui présente la situation active et passive c'est-à-dire positive et négative d'une entreprise à tel moment déterminé.50

D'après Emile SONGOSONGO NSOKO, le bilan est une présentation privilégié de la situation patrimoniale de l'entreprise ou mieux encore une photographie à

50Charles Hanan de Sauvet, analyse et discussion du bilan, les id comptables ; commerciale et financière, Bruxelles, 1962, P192

- 47 -

un moment donné de tout ce que l'entreprise possède (biens et créances) et de tout ce qu'elle possède (dettes).51

Le bilan est un document comptable qui fournit une vue d'ensemble des patrimoines de l'entreprise à un instant donné : il s'agit d'une photographie de ce que l'entreprise possède et de ce qu'elle doit à un instant donné. Cette « photographie » est réalisée en général une fois par an, à la fin de l'exercice comptable.52

Quant à nous, le bilan est un tableau qui donne la situation patrimoniale d'une entreprise à un moment donné.

2) structure

Ici, il est question de voir les masses bilantaire.

Les masses du bilan

Le bilan peut se résumer dans les grandes masses suivantes :

ACTIF

PASIF

Actif immobilize

Ressources stables

Actif circulant

Passif circulant

Trésorerie actif

Trésorerie passif

L'on ajoute ensuite au bas du bilan OHADA (et non dans les grandes masses)

- les écarts de conversion active (il s'agit des pertes probables de change)

- les écarts de conversion passive (il s'agit de gain probable de change)

Il ne s'agit pas ici des grandes masses supplémentaires, mais du résultat de la conversion des créances et des dettes en devise au cours de change du jour de l'inventaire.

Les écarts de conversion sont classés en dehors des grandes masses en raison de leur caractère probable seulement.

La structure du bilan peut donc se compléter comme suit

51SONGOSONGO NSOKO E, comptabilité générale, 2ème édition, P182

52 Jonathan Berk-Peter D, finance d'entreprise, 2ème édition, Paris, panthéon-Sorbonne, P25, 2011

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ACTIF

PASSIF

Actif immobilize

Ressources stables

Actif circulant

Passif circulant

Trésorerie actif

Trésorerie passif

Les écarts de conversion active

Les écarts de conversion passive

Pour la disposition en masse, le système OHADA privilégie l'approche gestion par rapport à l'approche juridico-financière.

A l'actif

- actif immobilisé (donc l'investissement) - actif circulant (l'exploitation)

- actif de trésorerie (donc disponibilité)

Au passif

- dettes financières

- dettes circulantes

- dettes de trésorerie

Le choix de l'approche gestion du système OHADA se précise lorsque :

1. l' on remarque que le système OHADA a prévu une rubrique « actif HAO » qui regroupe les actifs non productifs (terrain, bâtiment, etc., ne participant pas au processus de production) ainsi que les actifs circulants étrangers au circuit d'exploitation (créance née de revente d'immobilisations stocks, acquis lors d'une opération fortuite).

2. La trésorerie se détache de l'actif circulant (elle est un mélange des opérations d'investissement, de financement d'actifs et passifs circulants). Dans une optique de gestion un tel mélange n'est pas souhaitable.

3. L'approche liquidité est abandonnée (approche non retenue par les anglo-saxonnes). En effet, dans l'actif circulant sont comprises : les créances à plus d'un an et dans l'actif immobilisé restent incluses les créances venant à l'échéance dans quelques

- 49 -

mois ou même jours. L'approche fonctionnelle prédomine sur l'approche liquidité. Cette remarque est valable pour le passif.

3 Intérêt de la disposition en masses

Les masses du bilan OHADA sont conçues de façon à faire ressortir (sans qu'il soit spécifié dans le bilan) :

- Les fonds de roulement (il suffit d'opposer les capitaux stables et actifs immobilisés)

- Le besoin de financement (il suffit d'opposer actifs circulants et passifs circulants.

- La trésorerie (la trésorerie actif - la trésorerie passif) qui doit équilibrer les fonds de roulement et le besoin de financement par l'équation : trésorerie = FR (fonds de roulement) - BF (besoin de financement).

2.2.2 Compte de résultat 1. Généralité

Le compte de résultat sert à expliquer la richesse créée au cours d'une période. Le compte de résultat est la pierre angulaire de l'analyse. L'entreprise vaut ce qu'elle produira telle est la vision de l'analyse financière et du banquier moderne.

En effet, ce dernier moins acharné sur le bilan (approches garanties patrimoniales) a pour cheval de bataille les comptes de résultats passés et futur (passant de l'approche garantie patrimoniales à l'approche garantie d'exploitation). Le compte de résultat récapitule les produits et les charges qui font apparaitre les bénéfices ou la perte nette de l'exercice.53

53 André L : système comptable difficulté comptable et fiscale : CEMAD, tome 2, 7ème édition, Cameroun, 2008, P51

- 50 -

2. Structure du compte de résultat

Le compte de résultat est formé des deux grandes masses : des activités ordinaires (AO) et les hors activités ordinaires. Ces masses peuvent s'analyser à travers quatre niveaux :

- Niveau d'activités d'exploitation

- Niveau des activités financières

- Niveau des hors activités ordinaires

- Niveau global.

Ce qui résume dans le tableau ci-dessous

Deux grandes masses

4 niveaux d'analyse

Activités ordinaries

1

activités d'exploitation

 

2

activités financières

Hors activités ordinaries

3

hors activités ordinaires

 

4

niveau global

3. Les deux grandes masses : activités ordinaires hors activités ordinaires

Dans le système comptable OHADA, il est capital de distinguer ce qui est activité ordinaire (AO) de ce qui est hors activités ordinaires (HAO).

Dans le système comptable OHADA, le concept HAO ne vise que les éléments extraordinaires sans rapport avec l'activité courante ou ordinaire de l'entreprise. Ces activités ordinaires sont celles qui résultent :

Soit des évènements fortuits (guerre, expropriation, catastrophe naturelle).

La conception HAO du système OHADA s'aligne ainsi partiellement sur celle de l'IAS (international acouting standards).

Noté bien

- 51 -

A titre exceptionnel, le système OHADA considère les cessions d'actif comme évènement HAO. L'on ne le considère comme évènement ordinaire lors qu'il s'agit des cessions courantes.

En résumé, l'idée prédominante lorsqu'on établit un compte de résultat, c'est la nécessité d'obtenir des soldes de gestion récurrente c'est-à-dire comparable d'un exercice à un autre. Il faut donc cesser de définir les charges et produits HAO a partir des critères tantôt moraux (amandes, pénalités), tantôt d'opportunité (charges qualifiées exceptionnelles à cause de leur montant).

Pour définir les charges et produits, l'on se demandera s'ils sont liés à l'AO. Les pertes et profits sur exercices antérieurs (l'activité reste ordinaire). En outre si la comptabilité n'est pas ténues avec négligence, ces charges restent négligeables et ne peuvent modifier significativement le principe de l'indépendance des exercices.

La somme RHAO + RAO donne le résultat net comme le montre le schéma ci-dessous

PRODUITS DES ACTIVITES - CHARGES DES ACTIVITES = RAO

ORDINAIRE ORDINAIREORDINAIRE

+ -

PRODUITS HAOCHARGES HAO = RESULTAT

TOTAL DES PRODUITS - TOTAL DES CHARGES = RESULTAT NET

Résulta t net

Charges des activités ordinaries

 

Des activités ordinaires

Résultats des activités ordinaries

 

Résultat HAO

 

Charges HAO

Produits HAO

- 52 -

En conclusion, il faudra se garder d'assimiler les résultats des AO OHADA ou résultat d'exploitation OCAM 1957ou Français 1982. Il faudra tout aussi bien éviter d'assimiler les résultats HAO OHADA aux résultats hors exploitation.

3.1 Les quatre niveaux d'analyse et leurs soldes

Au-delà du clivage, activité ordinaire/HAO ; le système comptable OHADA

découpe les comptes de résultat en quatre niveaux.

Niveau 1 : le niveau d'exploitation

A ce stade par la différence entre les produits d'exploitations et charges

d'exploitation, l'on obtient le résultat d'exploitation (RE). Les opérations

d'exploitation sont celles qui ne sont pas financières (voir opérations financières plus

bas).

Niveau 2 : le niveau financier

L'on obtient ici le résultat financier, le résultat issu des opérations financières

(produits financiers - charges financières).

Par opération financière il faut comprendre !

- Les opérations sur cession des titres de placement

- Les opérations de change

- Les intérêts de prêts

- Les revenus sur risque financier

- Les escomptes obtenus

- Les intérêts dans loyers de crédit-bail.

Niveau 3 : le niveau hors activités ordinaires

L'on obtient le résultat hors activités ordinaires (RHAO) par la différence produits HAO - charges HAO.

Niveau 4 : niveau global

L'on totalise l'ensemble des charges tant des AO que des HAO.

L'on totalise ensuite l'ensemble des charges tant des AO que de HAO

Niveau II financier

Niveau I d'exploitation

- 53 -

La différence entre l'ensemble des charges et l'ensemble des produits corrigés de la participation des salaires et corrigés de l'impôt sur la société aboutit au résultat dit résultat net global.

Voir schéma ci-dessous.

Résultat d'exploitation

Charge d'exploitation

Charges financières

Produits d'exploitation

Produits financiers

Charges HAO

Produit HAO

Résultat financier

Niveau III HAO

Résultat HAO

Participations des travailleurs

Total des produits

Niveau IV global

Impôts sur les sociétés

Table des charges + participation + Impôt sur les sociétés

3.2 Détermination des différents soldes

Les étapes de détermination sont les suivantes :

v Par des méthodes comptables ou toute autre méthode de bri l'on sépare les opérations des HAO des opérations HAO : l'objectif étant de pouvoir déterminer par la société le résultat des activités ordinaires (HAO).

v Les activités ordinaires seront à nouveau scindées en activités d'exploitation (AE) et activités financières (AF).

v Les activités d'exploitation devront conduire au résultat d'exploitation (RE) à travers cinq marges qui sont : la marge brute sur matière, la marge brute sur

- 54 -

marchandises, la valeur ajoutée(VA), l'excédent brut d'exploitation (EBE), le résultat d'exploitation (RE) tandis que les activités financières aboutiront au résultat financier (RF).

? La somme de résultat d'exploitation (RE) et de résultat financier (RF) donnera le résultat des AO (RAO), tandis que les hors activités ordinaires aboutiront au RHAO.

? Le RAO ajouté au RHAO donnera le résultat net compte tenu des participations des salaires et les impôts sur sociétés.

Voir le schéma ci-dessous :

ACTIVITES ORDINAIRES

HORS ACTIVITES ORDINAIRES

- 55 -

ACTIVITES FINANCI

ACTIVITES D'EXPLOITA

TION (AE) ERES (AF)

MB/Mses MB /matièr

VA

EB

RE

RF

RAO

RAO

- Interprétation - impôts

Résultat net

- 56 -

2.2.3 Le tableau financier des ressources et emplois (TAFIRE) 1. Généralité

? Utilité du TAFIRE

Le TAFIRE sert à répondre aux deux questions suivantes :

- Comment les capitaux stables ont-ils financé les investissements ? - Quel est le niveau normal du bilan de financement ?

Aucun des deux documents suivants : tableau de financement, plan trésorerie ne pouvait répondre à la fois à ces deux questions et à la juxtaposition des deux bilans consécutifs ne peut expliquer la variation d'un poste.

? Quelques définitions préalables Le fonds de roulement (FR)

C'est le surplus de ressources durables qui restent après le financement des investissements (par les ressources durables).

Le fonds de roulement s'exprime par le schéma ci-dessous :

Fonds de roulement

ACTIFS IMMOBILISES (AI)

 

RESSOURCES DURABLES (RD)

TRESORERIE (T)

 

ACTIFS CIRCULANTS (AC)

DETTES A COURT TERME (DCT)

Soit : AI = actifs immobilisés

RD= ressources durables (capital à long terme) FR= RD - AI

N.B : T= trésorerie ; AC = actifs circulants (stocks et créances) ; DCT= dettes à court terme

- 57 -

> Utilité de fonds de roulement

Le fonds de roulement répond à la question reste-t-il encore des ressources durables après le financement des investissements ?

Le fonds de roulement constitue ainsi une garantie de liquidité de l'entreprise. Plus il est important, plus cette garantie est grande.

> Le besoin de financement (BF)

Le besoin de financement répond à la question suivante :

- Quelle est la partie de l'actif circulant qui n'arrive pas à financer les dettes à court terme ?

Voir le schéma ci-dessous

FR

BF

ACTIFS IMMOBILISES (AI)

 

RESSOURCES DURABLES

 

TRESORERIE (T)

 

ACTIFS CIRCULANTS (AC)

 
 

DETTES A COUT TERME (DCT)

Actif circulant - dettes à court terme = besoin de financement

BF = AC - DCT

Nous savons que l'actif circulant peut se décomposer en actif circulant d'exploitation ordinaire (AC.EO) et en actif circulant hors activités ordinaires (AC.HO).

Les dettes à court terme se décomposent en dettes à court terme d'exploitation ordinaire (DCT.EO) et dettes à court terme hors activités ordinaires (DCT.HAO).

Actifs circulants d'exploitation ordinaire et dettes à court terme d'exploitation ordinaire génèrent le besoin de financement ordinaire

- 58 -

AC.EO - DCT.EO = BF.EO

Actifs circulants HAO et dettes à court terme HAO génèrent le besoin de financement HAO.

AC.EO - DCT.EO = BF.EO AC.HAO - DCT.HAO = BF.HAO

AC - DCT = BF

La trésorerie

La trésorerie répond à la question : que reste-t-il du fonds de roulement après que ce dernier ait financé le BF ?54

D'où : T = FR - BF

Ou T = FR - (BF.HAO)

La trésorerie peut aussi être obtenu plus simple par la différence (AT- DT) avec AT : actif de trésorerie.

Remarque

La trésorerie peut être positive ou négative.

2. STRUCTURE DU TAFIRE

L'équation du bilan peut se résumer par l'égalité suivante :

BF + T = FR

Le TAFIRE a pour rôle d'expliquer cette équation et pour y arriver, il se scinde en deux parties :

La première partie du TAFIRE, son but est ;

- Expliquer BF + T donc le bas du bilan - Préparer la 2ème partie du TAFIRE

54 J.C.d'Aboville, initiation aux mécanismes comptables et la gestion financière, 7ème édition d'organisation, Paris 2008, P43

La première partie du TAFIRE explique BF et T tandis que la deuxième partie explique FR.

- 59 -

Cette première partie y arrive en calculant les quatre soldes successifs qui sont :

? La CAFG (capacité d'autofinancement global) ? L'AF (l'autofinancement)

? La variation du BF

? L'ETE (l'excédent de trésorerie d'exploitation)

La deuxième partie, son but est d'exploiter FR.

Elle y arrive grâce à un tableau scindé en deux parties :

- La partie droite : elle énumère les ressources de financement
- La partie gauche : elle énumère les emplois totaux en financer.

Comme le TAFIRE explique le bilan

1ère partie (CAFG) (AF) (BF) (ETE)

financer financement

Emplois totaux à

2ème partie

ressources nettes de

 

FR

T

 

BF

 

- 60 -

? La première partie droite

Elle se compose des quatre soldes : la capacité d'autofinancement global (CAFG), l'autofinancement AF, la variation de besoin de financement d'exploitation (BFE) ; l'excédent de trésorerie d'exploitation ETE.

La CAFG

Devient un compte de résultat, l'on peut constater que ces deux postes n'entrainent pas de décroissements immédiats :

- Les dotations (aux amortissements et provisions)

- Les résultats (l'on suppose en analyse financière qu'ils ne seront pas distribués).

L'on peut écrire :

CAFG = DOTATIONS - REPRISES + RESULTATS

Lorsque les ventes et achat se font au comptant CAFG = T. l'on parle de résultat et non de bénéficier car le résultat peut être déficitaire. La CAFG du système OHADA est dite globale car elle tient compte des opérations d'exploitation et des opérations HAO. L'on observe que la CAFG peut s'obtenir également par la méthode soustractive onc par :

CAFG = produit encaissé - charges décaissables

- Charges à l'exclusion des dotations et cessions. Elles ne sont pas encaissables

Utilité de la CAFG

- La CAFG représente la trésorerie disponible sous quelques

- Elle indique la capacité d'autofinancement de l'entreprise

- Elle indique la capacité de renouveler les investissements ou de réaliser des investissements de croissance. La CAFG est le principal indicateur du potentiel de fonctionnement des investissements. La CAFG relève la capacité de remboursement de l'entreprise. En effet, les banquiers ne considèrent que le ratio : dette/CAFG ne devait pas dépasser 4, autrement la firme aurait des difficultés de remboursement.

- L'AF (l'autofinancement)

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La CAFG indique le potentiel de financement de investissements mais qu'est ce qui est considéré effectivement à l'investissement ou à l'accroissement du fonds de roulement ? C'est l'autofinancement. Il est donné par la formule :

AFG = CAFG - DIVISION DE DIVIDENDES DANS L'EXERCICE

Par distribution des dividendes, il faut entendre :

- Les dividendes payés en N mois mais concernant l'exercice N-1, plus d'acomptes sur dividendes de l'exercice N.

Ici, il s'agit de dividendes effectivement payés et non des simples mises de paiement.

Présentation exigée par le système OHADA

AUTOFINANCEMENT (AF)

AF = CAFG - DISTRIBUTION DES DIVIDENDES DE L'EXERCES

AF en millions des francs

Les distributions des dividendes devront être obtenues a partir de la balance détaillée ou a partir du grand livre. On y cherche le mouvement débiteur du compte 48 5 Associés dividendes à payer.

- LA VARIATION DU BFR (besoin de financement d'exploitation)

Nous avons vu que le BFE est la partie d'actif circulant qui n'ont pas financé les dettes à court terme. Il faut que l'entreprise finance le BFE. Elle trouvera les ressources nécessaires dans le FR (si elle avait bien fait ses prévisions) figure 1 an dans le crédit de trésorerie (la trésorerie devient négative ou décroit) figure 2. Cette dernière politique est non seulement néfaste et couteuse, mais dangereuses (dépendance vis-à-vis du banquier).

- 62 -

AI

 

T

RD

AC

 
 
 
 
 

DCT

FR

BF

AI

AC

BF

T

RD

FR

Figure 1 FR > BF : d'où T positive

En conclusion, il faut toujours FR > ou = BF

« L'équilibre du bilan dépend de l'ajustement du FR au BF afin de ne pas rendre la trésorerie négative », la question suivante est primordiale : y-a-t-il eu augmentation du besoin de financement d'exploitation où diminution ? la réponse est donnée par la formule ci-dessous :

ABF.EO = A stock + A CR2ANCE - A dettes

A : variation

- 63 -

Remarque :

La variation du stock et créance ;

- A la hausse : emploi (E+) - A la baisse : ressources (R-) - A la hausse : ressources (R+) - Al abaisse : emploi (E-)

Présentation en OHADA de la variation du BFE

Variation du besoin de financement (RFE) = Ä stocks #177; Ä créances #177; Ä dettes circulantes (il faut inclure les éléments HAO)

- L'ETE (l'excédent de trésorerie d'exploitation)

Une CAFG confortable peut cacher une trésorerie délabrée.

N'oublions pas que la prise en compte des éléments HAO dans la CAFG contribue à occulter le résultat de la trésorerie d'exploitation. Quelle est la trésorerie acquise (ou perdue par l'entreprise au cours de l'exercice du seuil fait des opérations d'exploitation ? L'ETE répond à cette question.

Un ETE négatif est un très mauvais signe, l'entreprise consomme de la trésorerie au lieu d'en dégager et à l'inverse, un important ETE est un signe de bonne rentabilité et de bon autofinancement de l'ETE.

ETE = EBE - PRODUCTION IMMOBILISEE

Ceci s'explique par le fait que c'est l'EBE au concept de flux de trésorerie, il convient de retirer de l'EBE la variation du BFE et la production immobilisée (car ne produisant pas des recettes).

- 64 -

DEUXIEME PARTIE DU TAFIRE

1. Objectifs

La deuxième partie du TAFIRE se donne pour objectifs :

- De recenser le volume de ressources dont dispose l'entreprise au cours de l'exercice et expliquer l'utilisation qui en été faite.

- De permettre de mesurer l'incidence de l'investissement sur la structure financière de l'entreprise (1).

2. Structure globale

La deuxième partie du TAFIRE est structuré comme le haut du bilan dont elle est donc scindée en deux parties.

- la partie gauche où figurent les emplois totaux à financer.

- La partie droite où figurent les ressources nettes de financement

TAFIRE (2ème partie)

EMPLOIS TOTAUX A FINANCER

? Charges immobilisées ? Immobilisations

(AI)

RESSOURCES NETTES DE FINANCEMEN

? Capitaux propres

? Emprunt à long terme ? Résultat

(RD)

On donne le schéma ci-dessous

AI

 
 
 

RD

 

T

 
 
 
 
 

AC

BF

DCT

- 65 -

Où : AI (actif immobilisé) ; T = trésorerie ; AC = Actif circulants ;

RD = ressources durables ; DCT = dettes à court terme ; BF = besoin de financement.

L'on peut écrire :

(1) BF = AC - DCT

(2) FR = RD - AI

(3) FR = BF + T

Les égalités (2) et (3) permettent d'écrire : RD - AI = BF + T

D'où : RD - AI - BF = T Donc : RD - (AI+BF) = T

Dans la mesure où les actifs circulants et les dettes circulantes peuvent comporter des éléments HAO. L'équation s'écrira :

·

ressources durables(RD) ·, diminuées des AI·

ressources durables (RD) ·, diminuées (AI) et du besoin de financement (BF)= trésorerie (T)

Cette approche est l'approche OHADA du TAFIRE.

Un ratio peut être un outil de sécurité, d'alerte, d'une incitation à la réflexion et à l'analyse. Il illustre une information est permet de visualiser à un instant donné son

- 66 -

CHAPITRE TROISIEME : L'ANALYSE DES ETATS
FINANCIERS PAR LEURS INDICATEURS FINANCIERS

Comme dans toute entreprise, un effort sérieux a toujours été déployer à la Gécamines pour arriver a décelé les irrégularités dans des décisions financières.

La santé financière d'une entreprise constitue le moteur de sa compétitivité sur un marché. C'est-à-dire doter d'un pouvoir d'achat et même aux yeux des bailleurs de fonds tout comme devant l'état.

Passer par un diagnostic financier, c'est procéder à la résolution des problèmes financiers qui peuvent compromettre une firme devant une institution financière bancaire qui désirerait octroyer un crédit à celle-ci à travers des indicateurs structure de gestion et des activités ; nous donnerons plus de clarté dans notre oeuvre scientifique.

L'outil utilisé dans les analyses financières est appelé ratio, qui est un coefficient calculé à partir d'une fraction, c'est à dire un rapport entre des sommes tirées des états financiers. Ils servent :

o De mesure de la performance

o D'instrument de contrôle

o De mesure d'équilibre financière

o De guide à l'établissement de mesure de correctives

Dans la vie courante, nous utilisons également des ratios : on parle de vitesse moyenne pour un trajet en voiture, d'indice de prix à la consommation (IPC), de consommation de litres d'essence pour 100 km parcourus ; ce sont autant d'exemple de ratios. Il est autant ridicule de comparer les consommations de deux véhicules qui parcourent des distances différentes, que de comparer les bénéfices d'entreprises qui ont des activités d'ampleur non comparables. En finance les ratios sont employés en comparaison avec :

o Les ratios du même secteur d'activité

o Les ratios des années précédentes de l»entreprise

- 67 -

évolution ou sa situation. Il est nécessairement que son élaboration résulte des données exprimées a une même date pour une même période. Une sélection rigoureuse doit être faite selon leur utilité, leur importance, les problèmes à résoudre et l'intérêt des destinataires.

Faire une analyse financière consiste à évaluer les points suivant :

o Les résultats de l'entreprise

o Sa santé financière, son équilibre financier

o Sa solvabilité

o Le risque encouru

o La probabilité de survivre de l'entreprise

Cette analyse s'effectuera à 4 niveaux.

? La liquidité (solvabilité) ;

o Liquidité générale

o Liquidité immédiate

o Liquidité réduite

o Indépendance financière

? La structure des dettes et sécurité des préteurs

o Fonds de roulement

o Ratio d'endettement

o Ratios de couverture d'intérêt ? La gestion de l'actif

o Ratios de rotations et âge de stocks

o Ratios de rotations et âge des comptes clients

o Rations de rotations des immobilisations ? La rentabilité

o Capacité d'autofinancement au cash-flow

o Marge bénéficiaire brute

o Marge bénéficiaire nette

Les ratios financiers seront simplement à mettre en évidence les résultats des décisions financières qui ont été prises ou qui le seront. En général, les ratios financiers visent cinq catégories : liquidité, endettement, rentabilité, trésorerie et la

- 68 -

valeur du marché. De plus les ratios financiers sont plus significatifs lorsqu'ils sont calculés et suivis pour établir les tendances au sein de l'entreprise.

69

III. 1 PRESENTATION DES DONNEES

Nous présenterons des éléments recueillis à la Gécamines.

III.1.1 PRESENTATION DES DONNEES

Nous présentons les données de la Gécamines qui sont les états financiers qui feront l'objet de notre analyse de la manière ci-après :

BILAN 2009 A 2012 EN DOLLARS AMERICAINS

ACTIF

NOTE VALEUR BRUTE

AMORTISSEM 2012 NET

ENT ET
PROVISION

2011 NET

2010 NET

2009 NET

IMMOBILISATION CORPORELLE

 
 
 
 
 
 
 
 

21 terrains

27 351 960

-

27 351 960

27 765

052

28 105 415

28 493

757

22 autres immobilisations corp

157 444 819

616 516 760

958 139 566

1 261

336

616

121333915

1 405

086

850

28 immobilisations corp en cours

23 158 420

211507

22946913

34 381

048

20 999 548

17 767

578

TOTAL

1 624 955

199

616 516 760

1 008 438

439

1 323

436

762

1 262 444

079

1 452

421

098

 

70

ACTIF

NOTE VALEUR BRUTE

AMORTISSEM 2012 NET

ENT ET
PROVISION

2011 NET

2010 NET

2009 NET

AUTRES IMMOBILISEES

 
 
 
 
 
 

24 avances sur commandes immo en cours

2 340 055

6773420

9262713

1549184

695656

353 254

25 titres et valeurs engagés à plus d'un an

1 866 022

446

206 000

1 865 815

446

1 798 338 446

1 957 928

441

1 994 441 783

26 prêts et autres créances à moyen terme

 
 
 
 
 
 

A moins d'un an :2012 :17000000

 
 
 
 
 
 

A moins d'un an : 2011 :86541667

 
 
 
 
 
 

A moins d'un an :2003 :105132018

65105477

-

65105477

86541693

106390037

306456362

TOTAL

1955516498

883342

1954633156

202964996 0

2087718881

233893075 5

TOTAL DES ACTIFS IMMOBILISES

143453241

84027920

59428321

87430619

80147802

92341126

 

71

ACTIF NOTE

VALEUR BRUTE

AMORTISSEM

ENT ET
PROVISION

2012 NET 2011 NET 2010 NET 2009 NET

 

VALEUR DES EXPLOITATION

 
 
 
 
 
 

31 matières et fournitures

143453241

84027920

59428321

87430619

80147802

92341126

32 emballages

-

-

0

0

-

-

33 produits semi-ouvrés

121822406

-

121822406

26093151

13137899

127768508

34 produits finis

10067420

-

10067420

9218548

16600444

14621365

35 produits et travaux en cours

6 223 484

-

6 223 484

2 513 220

4 694 312

6 258 964

36 stocks à l'extérieur

1 392 189

-

1 392 189

1 203 265

1 171 164

796 191

TOTAL DES VALEURS

D'EXPLOITATION

282 958 740

84 027 920

198 933 820

126 458 803

115 751 621

125 786 154

VALEURS REALISABLES

 
 
 
 
 
 

40 fournisseurs avances et acomptes verser

11 014 257

4 368 126

6 646 131

6 646 730

7 725 596

16 935 411

 

VALEURS DISPONIBLES

72

ACTIF

NOTE VALEUR BRUTE

AMORTISSEM

ENT ET
PROVISION

2012 NET

2011 NET

2010 NET

2009 NET

41 clients

103 460 686

49 612 534

53 848 152

59 756 207

79 836 795

22 357 086

Autres

68 412 447

14 213 341

54 134 106

214 531 250

24 883 667

2 741 780

42 personnels

32 933 786

-

32 933 786

43 358 568

5 401 557

6 302 966

43 états

92 323 285

-

92 323 285

239 180 698

236 717 699

150 430 741

44 état ses dividends

3 000 000

-

3 000 000

0

-

-

46 comptes et régulations d'actif

191 629 358

-

191 629 358

18 840 547

6 891 722

0

51 prêts à moins d'un an

105 262

-

105 262

105 262

96 945

421 104

55 chèques et coupons encaissés

0

-

0

0

4 804

0

TOTAL DES VALEURS

REALISABLES

659 129 183

77 167 199

581 961 984

860 288 626

353 863 474

 
 

CAPITAL

73

ACTIF NOTE

VALEUR BRUTE

AMORTISSEM

ENT ET
PROVISION

2012 NET 2011 NET 2010 NET 2009 NET

 

56 banques et institutions

financières

51 153 238

-

 

51 153 238

69 850 396

823 551

2 955 535

57 caisses

1 075 929

-

 

1 075 929

829 611

1 289 524

1 146 146

TOTAL DES VALEURS

52 229 167

0

 

52 229 167

70 680 007

2 113 075

4 101 681

DISPONJIBLES

 
 
 
 
 
 
 

TOTAL DES ACTIFS CIRCULANTS

994 317 090

161

192 117

833 124 971

1 107 578

978 153 322

464 751

 
 
 
 
 

652

 

309

TOTAL GENERAL

4 574 788

778

592 221

3 796 196

4 460 991

4 328 316

4 275 778

 

787

 
 

566

048

282

485

 

PASSIF 2012 2011 2010 2009

74

10 Capital

2 905 389 378

443 863 409

443 863 409

 

11 Réserve légale

-

1

1

1

11 Autres reserve

-

1

1

1

12 Report à nouveau

338 649 703

1 314 980 539

1 288 901 490

1 212 202 056

13 Résultats à

conserver par la
société

191 425 099

173 904 543

17 613 049

94 508 591

14 Plus-value et

provision

réglementées

309 737 571

3 792 218 627

3 508 288 684

170 597 390

14 plus-values

d'évaluation

 
 
 

3 796 601 665

Total des fonds

propres (situation
nette)

2 685 052 147

2 747 196 956

2 645 637 557

2 660 488 411

16 Emprunts et dettes à long terme

56 494 200

53 261 809

58 283 853

66 300 375

 

75

17 Emprunts et dettes à moyen terme

 
 
 

A moins d'un an 3 961 378

4 975 801

11 294 580

 

98 589 336

103 954 807

80 761 412

85 001 477

TOTAL 288 290 576

275 187 092

332 954 518

321 909 538

TOTAL DE FONDS

PROPRE ET AUTRE

 
 
 

CAPITAUX A LONG 2 973 342 723

TERME

3 022 384 048

2 978 592 075

2 982 397 949

DETTES A COURT

TERME

 
 
 

40 Fournisseurs 366 888 520

559 364 949

510 625 105

466 926 077

41 Clients-avances et 8 394 220

acomptes reçus

-

-

203 943

42 Personnel 60 685750

73 332 636

31 584 322

74 738 719

43 Etat 14 802 765

117 118 287

114 459 357

89 100 899

 

76

46 Créditeurs divers

47 Comptes de

régularisation des
passifs

50 Emprunts à moins d'un an

53 Effets et warrants a

payer

56 Banques et institutions financiers

Total des dettes à

court terme

Total general

306 320 692

605 829 098

615 386 200

644 657 907

34 583 514

42 553 671

47 875 928

-

1 799 597

23 980 366

13 210 977

1 305 374

69 000

657 000

69 000

536 800

29 300 785

15 770 993

16 513 318

15 906 317

 

822 853 843

1

438

607

000

1

349

724

207

1

293

375

536

3 796 196 566

4

460

991

048

1

328

316

282

4

275

773

485

 

77

III.1.2 PRESENTATION DE TABLEAUX DE FORMATION DU RESULTAT EN DOLLARS AMERICAINS 2010 A 2012

PRODUCTION VENDUE

2012

2011

2010

Production stockée

343 681 056

205 132 246

229 980 371

Travaux fait par la société pour elle-même

105 455 479

3 321 417

11 399 628

Matières et fournitures consommées

6 245 334

12 834 948

18 674 094

Transports consommé

111 554 314

87 446 546

167 421 783

Autres services consommés

9 109 734

6 200 003

12 672 464

Valeur ajoutée

231 935 008

83 638 347

72 429 142

Valeur ajoutée

102 782 813

44 003 715

7 530 705

Produits et profits divers

102 782 813

44 003 715

7 530 705

Intérêt et dividendes recues

207 374 702

268 573 634

998 633 275

Reprises provisions pour dépréciation exigibles

569 004

632 090

9 993

Charges et pertes diverses

11 697 240

113 337 001

62 877 092

 

78

Charges de personnel

49 364 695

53 768 856

754 214 555

Impôts et taxes

105 363 193

103 794 869

80 821 734

Intérêt

34 689 111

122 770 522

30 270 607

Dotations aux provisions pour dépréciations exigibles

14 454 801

12 388 008

11 846 517

RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION

28 705 379

35 889 192

120 963 391

RESULTAT BRUT HORS EXPLOITATION

169 333 580

97 934 993

70 934 262

Résultat brut d'exploitation

169 333 580

97 934 993

70 934 262

Reprises sur amortissements et provision non exigible

91 493 304

140 229 842

143 318 375

Dotations aux amortissements et provision non exigible

376 791 096

404 195 329

236 438 288

RESULTAT NET D'EXPLOITATION

115 964 212

166 030 494

22 185 651

RESULTAT NET HORS EXPLOITATION

 
 
 

Résultat net d'exploitation

115 964 212

166 030 494

22 185 651

Résultat sur cession d'immobilisation et titre a CT plus-value de cession

74 791 683

6 401 830

5 045 086

RESULTAT NET AVANT IMPOT SI REVENU PROFESSIONNEL &

190 755 895

172 432 324

17 140 566

 

79

LOC

 
 
 

Impôts sur les revenus professionnels et locatifs

629 204

1 472 219

472 483

RESULTAT DE LA PERIODE

191 425 099

173 904 543

17 613 049

CASH FLOW

168 664 376

96 462 774

71 406 745

 

80

Après présentation des éléments de la Gécamines nous restructurons le bilan comptable puis présentée le bilan financier et de compte de résultat qui permettra à aboutir au calcul des ratios.

2 RESTRUCTURATION III DES ETATS FINANCIERS

Nous restructurons le bilan du PCGC en OHADA. La vision de comptable est différente de celle du financier si le comptable établi son bilan dans la finalité de présenter a donner les ressources qu'a obtenu l'entreprise et l'emploi qu'il en a fait, le financier quant a lui établit son bilan dans la finalité de présenter la façon dont les ressources ont financées les emplois dès se fait le bilan comptable doit être restructuré pour établir un bilan financier. La restructuration comprend l'opération de retraitement et de classement.

III.2.1 RETRAITEMENT ET CLASSEMENT

Le retraitement consiste à identifier analyser et valoriser avec précision les emplois et ressources significatives utilisées par l'entreprise à la date d'établissement du bilan.

Le classement qui consiste à classer le compte après le retraitement des comptes.

81

III.3 PRESENTATION DE BILAN FINANCIER ET DE COMPTE DE RESULTAT EN SYSTEME OHADA

Nous présenterons le bilan de la manière ci-après :

BILAN FINANCIER 2009 ACTIF

ACTIF IMMOBILIER

VALEUR
BRUTE

AMORTISSEMEN
T ET PROVISION

VNC

Terrain

28493757

-

28.493.757

Autres immobilisation corporelle

2022135339

616305253

1.405.830.086

Immobilisation corporelle en cours

17979085

211507

17.767.578

Avance sur commande immo en cours

1372998

677342

358.254

IMMOBILISATION FINANCIERE

 
 
 

Titres et valeurs engagées à plus d'un an

1994617783

206000

1.994.411.783

Prêts et outres créances à long terme

37704356

-

37.707.353

Prêts et outres créances à moyen terme

306456362

-

306.456.362

TOTAL IMMOBILISATION

 
 

3.791.022.176

ACTIF CIRCULANT

 
 

126.786.154

Prêts et outres créances à moins d'un an

0

0

0

Matières et fournitures

92341126

-

92.341.126

Emballage

0

-

0

Produits finis

14621365

-

14.621.365

Produits et travaux en cours

6258964

-

6.258.964

Produits semi-ouvrés

12768508

-

12.768.508

 

82

Stock à l'extérieur

796191

-

796.191

CREANCE & EMPLOI ASSIMILE

 
 

352.442.904

Fournisseur-Av et acompte versés

16935411

-

16.935.411

Clients

25098866

-

25.098.866

Personnel

63029662

-

63.029.662

Etat

150430741

-

150.430.741

Débiteurs divers

96948225

-

96.948.225

TOTAL ACTIF CIRCULANT

 
 

479.229.058

TRESORERIE ACTIF

 
 
 

Cheque et coupon à encaisser

0

-

0

Banque

2955535

-

2.955.535

Caisse

1146146

-

1.146.146

TOTAL TRESORERIE

 

-

4.101.681

Compte de régularisation d'actifs

0

-

0

TOTAL ACTIF

 
 

4.274.352.915

 

PASSIF

FONDS PROPRES ET DETTES ASSIMILEES

VALEUR NETTE

Capital

1

Réserve légale

1

Outres réserves

1

Report à nouveau

-1.212.202.056

Résultat à conserver

-94.508.591

Plus-value et provisions réglementé

170.597.390

Plus-value d'évaluation

3.796.601.665

TOTAL FONDS PROPRES

26.60.488.411

 

83

DETTES FINANCIERES

 

Emprunt et dettes à long terme

66.300.375

Emprunt et dettes à moyen terme

85.001.477

Provision pour charge et pertes

170.607.686

TOTAL DETTES FINANCIERES

321.909.538

PASSIFS CIRCULANTS

 

Clients-Av reçue

203.943

Fournisseur

466.926.076

Personnel

74.738.719

Etat credit

89.100.899

Effets et warrant à payer

0

Crédits divers

644.657.907

Banque et institutions financières

15.906.317

Emprunts à moins d'un an

421.104

TOTAL PASSIFS CIRCULANTS

1.291.954.966

Compte de régularisation passif

0

TOTAL PASSIF

4.274.352.915

 

BILAN FINANCIER 2010 ACTIF

ACTIF IMMOBILIER

VALEUR
BRUTE

AMORTISSEMEN
T ET PROVISION

VNC

Terrain

28105415

-

28.105.415

Autres immobilisation corporelle

1829644368

61305253

1.213.339.115

Immobilisation corporelle en cours

21211055

211507

20.999.548

 

84

Avance sur commande immo en cours

1372998

677342

695.656

IMMOBILISATION FINANCIERE

 
 
 

Titres et valeurs engagées à plus d'un an

1958134441

206000

1.957.928.441

Prêts et outres créances à long terme

22704747

-

22.704.747

Prêts et outres créances à moyen terme

258019

-

258.019

TOTAL IMMOBILISATION

 
 

3.244.030.941

ACTIF CIRCULANT

 
 
 

Prêts et outres créances à moins d'un an

106132018

-

106.132.018

Matières et fournitures

164172722

84024920

80.147.802

Emballage

0

0

0

Produits finis

16.600.414

-

16.600.414

Produits et travaux en cours

4694312

-

4.694.312

Produits semi-ouvrés

13137899

-

13.137.899

Stock à l'extérieur

1171164

-

1.171.164

CREANCE & EMPLOI ASSIMILE

 
 
 

Fournisseur-Av et acompte versés

12093722

4368126

7.725.596

Clients

104720462

-

104.720.462

Personnel

5401557

-

5.401.557

Etat

236717699

-

236.717.699

Débiteurs divers

498757817

-

450.881.889

TOTAL ACTIF CIRCULANT

 

-

1.027.330.812

TRESORERIE ACTIF

 

-

 

Cheque et coupon à encaisser

4804

-

4.804

Banque

823551

-

823.551

 

85

Caisse

1289524

-

1.289.524

TOTAL TRESORERIE

 

-

2.117.879

Compte de régularisation d'actifs

6891722

-

6.891.722

TOTAL ACTIF

 
 

4.280.371.354

 

PASSIF

FONDS PROPRES ET DETTES ASSIMILEES

VALEUR NETTE

Capital

443.863.409

Réserve légale

1

Outres réserves

1

Report à nouveau

-12.88.901.490

Résultat à conserver

-17.613.049

Plus-value et provisions réglementé

3.508.288.684

Plus-value d'évaluation

0

TOTAL FONDS PROPRES

2.645.637.556

DETTES FINANCIERES

 

Emprunt et dettes à long terme

58.283.853

Emprunt et dettes à moyen terme

69.466.832

Provision pour charge et pertes

181.243.795

TOTAL DETTES FINANCIERES

308.994.480

PASSIFS CIRCULANTS

 

Clients-Av recue

0

Fournisseur

510.625.105

Personnel

31.584.322

Etat credit

114.459.357

Effets et warrant à payer

 
 

86

Crédits divers

615.386.200

Banque et institutions financières

16.513.318

Emprunts à moins d'un an

37.171.016

TOTAL PASSIFS CIRCULANTS

1.325.739.318

Compte de régularisation passif

47.875.928

TOTAL PASSIF

4.280.371.354

 

BILAN FINANCIER 2011 ACTIF

ACTIF IMMOBILIER

VALEUR
BRUTE

AMORTISSEMEN
T ET PROVISION

VNC

Terrain

27765052

-

27.765.052

Autres immobilisation corporelle

1877921589

616305253

1.261.616.330

Immobilisation corporelle en cours

34592555

211507

34.381.048

Avance sur commande immo en cours

2226526

677342

1.549.184

IMMOBILISATION FINANCIERE

 
 
 

Titres et valeurs engagées à plus d'un an

1798544446

206000

1.798.338.446

Prêts et outres créances à long terme

143220637

-

143.220.637

Prêts et outres créances à moyen terme

-

-

26

TOTAL IMMOBILISATION

 
 

3.266.870.729

ACTIF CIRCULANT

 
 

213.000.470

Prêts et outres créances à moins d'un an

86541667

-

86.541.667

Matières et fournitures

171455539

84024920

87.430.619

Emballage

 

-

-

Produits finis

4218548

-

9.218.548

 

87

Produits et travaux en cours

2513220

-

2.513.220

Produits semi-ouvrés

26093151

-

26.093.151

Stock à l'extérieur

1203265

-

1.203.265

CREANCE & EMPLOI ASSIMILE

 
 

891.598.605

Fournisseur-Av et acompte versés

11014856

436812

6.646.730

Clients

338113332

63825875

274.287.457

Personnel

43358568

-

43.358.568

Etat

239180698

-

239.180.698

Débiteurs divers

328125142

-

328.125.142

TOTAL ACTIF CIRCULANT

 
 

1.104.599.075

TRESORERIE ACTIF

 
 
 

Cheque et coupon à encaisser

0

0

0

Banque

69850396

-

69.850.396

Caisse

829611

-

829.611

TOTAL TRESORERIE

 
 

70.680.007

Compte de régularisation d'actifs

18840547

-

18.840.547

TOTAL ACTIF

 
 

4.460.990.348

 

PASSIF

FONDS PROPRES ET DETTES ASSIMILEES

VALEUR NETTE

Capital

443.863.409

Réserve légale

1

Outres réserves

1

Report à nouveau

-1.314.980.539

Résultat à conserver

-173.904.543

Plus-value et provisions réglementé

3.792.218.627

 

88

Plus-value d'évaluation

0

TOTAL FONDS PROPRES

2.747.196.256

DETTES FINANCIERES

 

Emprunt et dettes à long terme

53.261.809

Emprunt et dettes à moyen terme

98.979.006

Provision pour charge et pertes

104.759.677

TOTAL DETTES FINANCIERES

257.000.492

PASSIFS CIRCULANTS

 

Clients-Av reçue

0

Fournisseur

559.364.949

Personnel

73.332.636

Etat crédit

117.118.287

Effets et warrant à payer

657.000

Crédits divers

605.829.098

Banque et institutions financières

15.770.993

Emprunts à moins d'un an

42.166.966

TOTAL PASSIFS CIRCULANTS

1.414.239.929

Compte de régularisation passif

42.553.671

TOTAL PASSIF

4.460.990.348

 

89

BILAN FINANCIER 2012 ACTIF

ACTIF IMMOBILIER

VALEUR
BRUTE

AMORTISSEMEN
T ET PROVISION

VNC

Terrain

27351960

-

27.351.960

Autres immobilisation corporelle

1574444819

616305253

958.139.566

Immobilisation corporelle en cours

23158420

211507

22.946.913

Avance sur commande immo en cours

9940055

677342

9.262.713

IMMOBILISATION FINANCIERE

 
 
 

Titres et valeurs engagées à plus d'un an

1366022446

206000

1.865.816.446

Prêts et outres créances à long terme

14448520

-

14.448.520

Prêts et outres créances à moyen terme

48105477

-

48.105.477

TOTAL IMMOBILISATION

 
 

2.946.071.595

ACTIF CIRCULANT

 
 

215.933.820

Prêts et outres créances à moins d'un an

17000000

-

17.000.000

Matières et fournitures

143453241

84024920

59.428.321

Emballage

-

-

-

Produits finis

10067420

-

10.067.420

Produits et travaux en cours

6223484

-

6.223.484

Produits semi-ouvrés

121822406

-

121.822.406

Stock à l'extérieur

1392189

-

1.392.189

CREANCE & EMPLOI ASSIMILE

 
 

545.416.162

Fournisseur-Av et acompte versés

11014257

4368126

6.646.131

 

90

Clients

171873133

63825875

107.987.258

Personnel

32933786

-

32.933.786

Etat

95323285

-

95.323.285

Débiteurs divers

302525702

-

302.525.702

TOTAL ACTIF CIRCULANT

 
 

761.349.982

TRESORERIE ACTIF

 
 
 

Cheque et coupon à encaisser

0

0

0

Banque

51153238

-

51.153.238

Caisse

1075929

-

1.075.929

TOTAL TRESORERIE

 

-

52.229.167

Compte de régularisation d'actifs

191629358

-

191.629.358

TOTAL ACTIF

 
 

3.951.280.102

 

PASSIF

FONDS PROPRES ET DETTES ASSIMILEES

VALEUR NETTE

Capital

2.905.389.378

Réserve légale

0

Outres réserves

0

Report à nouveau

-338.649.703

Résultat à conserver

-191.425.099

Plus-value et provisions réglementé

309.737.571

Plus-value d'évaluation

0

TOTAL FONDS PROPRES

2.685.052.147

DETTES FINANCIERES

 

Emprunt et dettes à long terme

56.494.200

Emprunt et dettes à moyen terme

94.627.958

 

91

Provision pour charge et pertes

26.801.804

TOTAL DETTES FINANCIERES

419.123.962

PASSIFS CIRCULANTS

 

Clients-Av reçue

8.394.220

Fournisseur

366.888.520

Personnel

60.685.750

Etat crédit

14.802.765

Effets et warrant à payer

69.000

Crédits divers

306.320.692

Banque et institutions financières

29.309.785

Emprunts à moins d'un an

26.049.747

TOTAL PASSIFS CIRCULANTS

812.520.479

Compte de régularisation passif

34.583.514

TOTAL PASSIF

3.951.280.102

 

92

DETERMINATION DE COMPTE DE RESULTAT

70.2 Production vendue

72 Production

immobilière (travaux faits par la société pour elle-même)

73 Production

stockée

60.2 Achat

matière première

13.22 Marge brut sur matière

13.22 Marge brut sur matière

75 Autre produits

2012

 

2011

2010

346 681

056

205 132 246

229 980 371

6 245 334

12 834 948

18 674 094

105

455

479

3 321 417

11 399 628

111

554

314

87 446 546

167 421 783

343

827

555

133 842 065

92 632 310

343

827

555

133 842 065

92 632 310

287

374

702

268 573 634

998 633 275

 

61 Transports

consommés

62/63 Autres

services extérieurs

64 Impôts et taxes

65 Autres charges

13.3 Valeur

ajoutée

13.3 Valeur

ajoutée

66 Charges de personnel

9 109 734

6 200 003

12 672 464

231 935 008

83 638 347

72 429 142

34 689 111

122 770 522

30 270 607

49 364 695

53 768 856

754 214 555

306 103 709

136 037 971

221 678 817

306 103 709

136 037 971

221 678 817

105 363 193

103 794 869

80 821 734

 

93

2012

2011

2010

13.4 Excédent 200 740 516

brut

d'exploitation

32 243 102

140 857 083

13.4 Excédent 200 740 516

brut

d'exploitation

32 243 102

140 857 083

79.1 Reprise sur 91 493 304

amortissement et provision exigible

140 229 842

143 318 375

non exigible 11 697 204

113 337 001

62 877 022

68.1 Dot à 376 791 096

l'amortissement

404 195 329

236 438 288

69.1 Dot aux 28 705 379

provisions

35 889 192

120 963 390

 

13.5 Résultat

d'exploitation

101 565 415

1 542 745 516

10 349 128

77 Revenus

financiers

56 004

632 090

9 993

67 frais financiers

14 454 801

12 388 008

11 846 517

13.6 Résultat

financier

14 398 797

11 755 918

11 836 524

13.5 Résultat

d'exploitation

101 565 415

186 517 678

10 349 129 128

13.6 Résultat

financier

14 398 797

11 755 918

11 836 524

13.7 Résultat des AO

115 964 212

166 030 494

22 185 652

82 Produit de

cession

74 791 683

6 401 830

5 045 086

13.8 résultat des

74 791 683

6 401 830

5 045 086

HAO

 
 
 

13.7 Résultat des

115 964 212

166 030 494

22 185 652

 

94

 

2012

2011

2010

HAO

 
 
 

13.8 résultat des HAO

74 791 683

6 401 830

5 045 086

89 Impôt

669 204

1 472 219

472 483

13.9 Résultat net

191 425 099

173 904 543

17 613 049

 

III 4 CALCULS DES INDICATEURS

Nous procéderons par l'analyse des indicateurs de la structure pour terminer avec l'analyse des indicateurs de gestion.

III 4 1 ANALYSE DES INDICATEURS DE LA STRUCTURE

La structure financière désigne la répartition entre les dettes financière et les capitaux propres d'une société. La structure financière résulte de la comparaison entre la passive origine des fonds et l'actif emploi qui en été fait. Elle désigne aussi la combinaison de dettes bancaires et financière nette et de capitaux propres auquel entreprise à recourus pour son financement.

Les indicateurs ou ratios de structure sont établies en faisant la comparaison entre un élément (un poste ou un groupe de poste) de l'actif ou du passif et le total bilan. Ils sont souvent exprimer en pourcentage de sorte que le total du bilan est réduit à 100 et les autres éléments du bilan représentant une partie de 100. Ce groupe des ratios comprend en son sein :

? Ratios de liquidité

Les ratios de liquidité vous dise si une entreprise est capable de faire face à ses obligations financières : pas seulement ses emprunts mais aussi les salaires de son personnel, les factures de ses fournisseurs, ses impôts, etc.

Là encore, nous nous en tiendrons aux trois ratios courants

1. Ratio de liquidité générale

Le ratio de liquidité générale mesure l'actif à court terme d'une entreprise par rapport à son passif à court terme

95

Tableau 1

FORMULE

2009

2010

 

2011

 

2012

 
 
 

actif circ

483 330 739

1

029 448

691

1 175 279

082

813

579

149

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

liquidité G

=

passif circ

1 291 954 966

1

325 739

318

1 414 239

929

812

520

479

 
 

= 0.37

=

0.78

 

= 0.83

 
 
 
 
 
 

Interprétation

La Gécamines est en mesure de faire face à ses dettes à court terme.

2. Ration de liquidité réduite

Ce second ratio exclut volontairement les stocks de l'analyse. Il permet de déterminer la proportion à son exigibilité à court terme pour autant qu'il n y ait de disparité trop importante sur le plan de délais, entre les crédits accordés aux clients et les crédits obtenus de fournisseurs. Lorsque ce ratio est :

o Supérieur à 0.75 trésorerie pléthorique

o Compris entre 0.5 et 0.75 la trésorerie est aisée

o Inférieur à 0.5 la trésorerie est serrée

Tableau 2

FORMULE

2009

2010

2011

2012

 
 
 
 

liquidité reduite

356 544 585

807 565 082

962 278 612

597

645

329

=

0.74

1 291 954 966

1 325 739 318

1 414 239 929

812

520

479

réalisable + disponible

 
 

= 0.28

= 0.61

= 0.68

 
 
 
 
 

= passif à CT

Interprétation

En 2009 la trésorerie était serrée, en 2010 à 2012 la trésorerie de la GCM était aisée

3. Ratio de liquidité immédiate

Le ratio de liquidité immédiate est qualifiée d'aid test (test décisif) par les

anglo-saxons, ce qui donne une idée de son importance. En voici la formule

96

Tableau 3

FORMULE

2009

2010

2011

2012

 
 
 
 

liquidité immédiate

 

4 101 681

2 117 879

 

70 680 007

52

229

167

=

0.06

1

291 954 966

1325 739 318

1

414 239 929

812

520

479

VD

 
 

= PC

=

0.03

= 0.02

=

0.05

 
 
 
 
 

Interprétaion

De 2009 à 2010, la GCM n'avait pas la facilité à payer ses dettes à court termes sans attendre de les transformer en produits ; nous constaterons qu'il avait la facilité à l'aide de disponible de 2011 à 2012.

La structure de dettes et sécurité de préteurs

1) Fonds de roulement : le fonds de roulement répond à la question reste-t-il encore des ressources durables après le financement des investisseurs ? l'équilibre financier suffisant, veut que les emplois immobilisés soit entièrement couvert par des ressources durables. Elle s'obtient par la formule

Tableau 4

FORMULE

2009

2010

2011

2012

FD + RD -- AI

2982397949

2 954 632 036

3 004 197 448

3 104 176 109

RD

--3791022176

--3244030941

--3266870729

--2946071595

= FP + DF

= --808 624 227

= --289 338 905

= --262 673 281

= 158 104 514

Interprétation

De 2009 à 2011, la GCM n'avait pas de garantie de liquidité, mais elle avait trouvé la garantie qu'en 2012. Autrement dit la GCM n'était pas en équilibre financier en 2009, elle avait réalisé l'équilibre en 2012.

97

4. Ratio d'équilibre ou de solvabilité

Ce ratio a pour but l'analyse de l'origine des sources de financement que l'entreprise possède ainsi que la durée pendant laquelle elles sont à sa disposition. Les trois ratios que l'on peut en tirer sont les suivants : l'indépendance financière, le taux d'endettement et le degré de performance des sources de financement.

i. L'indépendance financière : ce ratio est calculé de la manière suivante :

Tableau 5

FORMULE

2009

 
 
 
 

2010

 

2011

 

2012

 
 

2

660

488

411

=

0.62

2

645 637

556

2

747 196

256

2

685 052

147

4

274

352

915

4

280 371

354

4

460 990

348

3

951 280

102

capitaux propres

 
 

total passif

 
 
 
 
 
 

=

0.62

 

=

0.62

 

=

0.68

 

Il permet de déterminer la proportion des fonds dans le total du passif. Plus ce ration est proche de 1, plus l'entreprise est indépendante financièrement. Cela qu'elle dispose d'une autonomie de gestion plus grande.

Interprétation

La GCM est indépendante financièrement, ou elle dispose d'une autonomie.

ii. Le taux d'endettement

Ce ratio permet de calculer la proportion des capitaux étrangers par rapport au total du passif. Plus ce ratio est élevé, plus la situation de l'entreprise devient préoccupante. Elle s'obtient par la formule suivante :

98

Tableau 6

FORMULE

2009

 
 
 
 

2010

 

2011

 

2012

 
 

1

613

864

504

=

0.38

1

634 733

798

1

671 240

421

1

231 644

441

DF +Passif C

4

274

352

915

 
 

4

=

280 371

0.38

354

4

=

460 990

0.38

348

3

=

951280

0.31

102

total passif

iii. Le degré de performance des sources de financement :

Ce ratio sur plusieurs années montre si les ressources à plus d'un an mises à la disposition de l'entreprise sont en hausse ou si, au contraire les capitaux à court terme tendent à devenir prédominants dans le financement de l'entreprise. Voici sa formule

Tableau 7

FORMULE

2009

 
 
 

2010

 
 

2011

 
 

2012

 

2

982

397

949

 

2

954

632

036

3

004

196

748

 

capitaux permanents

4

274

352

915

 

4

280

371

354

4

460

990

348

 

total passif

 
 
 

=

0.7

=

0.7

 
 

=

2

 
 
 

2) LE BESOIN DE FINANCEMENT Elle s'obtient de la manière suivante

Tableau 8

FORMULE

2009

2010

2011

2012

 

479 229 058

1 027 330 812

1 104 599 075

761 349 982

BF

-- 1 291 954 966

-- 1 325 739 318

-- 1 414 239 929

-- 812 520 479

= AC -- DCT

= --812 725 908

= --298 408 506

= --309 640 854

= --51 170 497

=PC -- PC

 
 
 
 

99

Interprétation

L'actif circulant ne finance pas le passif circulant

3) LA TRESORERIE

Elle s'obtient par la formule suivante

Tableau 9

FORMULE

2009

2010

2011

2012

T = FR -- BF

-808 624 227-

-289 338 905-

-262 673 281-(-

158 104 514-(-

 

(-812 725 908)

(-289 408 506)

309 640 854)=

51 170 497)

 

= 4 101 681

69 601

46 967 573

=209 275 011

Interprétation

La trésorerie de la GCM est positive, les ressources financières de la GCM sont suffisante pour couvrir les besoins.

2. Ratios d'endettement ou l'acte d'équilibrage.

Les ratios d'endettement permettent d'apprécier comment, et dans quelle mesure, une entreprise utilise son endettement. Il indique combien l'entreprise a des dettes pour chaque dollars ou francs congolais de capitaux appartenant a ses actionnaires. Voici comment se présente la formule

Tableau 10

FORMULE

2009

 
 

2010

 
 

2011

 

2012

 
 

1

613

864

504

1

634 733

798

1

671 240

421

1

231 644

441

 

12

660

448

411

2

645 637

556

2

747 196

256

2

685 052

147

 

=

0.61

 
 

=

0.62

 

=

0.61

 

=

0.46

 

100

Interprétation

La GCM possédait plus de dettes que de capitaux propres. Parce que les valeurs se rapprochaient de 1.

4) Ratios de couverture des intérêts :

Il mesure l'exposition aux intérêt qu'elle doit verser chaque année, par rapport a ce qu'elle gagne. Ce ratio montre a quel point il sera facile pour l'entreprise de supporter ses intérêts. Un ratio trop proche de 1 évidement mauvais signe : l'essentiel des bénéfice de l'entreprise serviront alors a payer les intérêts. Un ratio élevé est en général le signe que l'entreprise peut se permettre de s'endetter d'avantage, ou du moins qu'elle peut supporter le paiement des intérêts. Elle s'obtient par la formule suivante :

Tableau 11

FORMULE

2009

2010

2011

2012

C interets

--

--10 349 128

1 542 745 576

--101 565 415

RE

 

11 846 517

12 388 008

14 454 801

 

= --0.87

= --123.08

= --7.03

= charge interet

 

Interprétation

La GCM supporte le paiement des intérêts.

5) Ratio de couverture des stocks

Il permet de préciser la partie des stocks financés par les capitaux permanents. La raison d'être de ce ratio trouve son origine dans la notion de stock outil. L'évaluation de ces ratios va permettre de porter un jugement sur la politique de stockage de l'entreprise. Si ce ratio devrait atteindre durant plusieurs années consécutives une valeur largement inférieure à 1. On serait en droit de se demander si il n'y a pas surstockage et par voie de conséquence un alourdissement des capitaux circulants. Ce ratio est calculé de la manière suivante

101

Tableau 12

FORMULE

2009

 

2010

 
 
 

2011

 

2012

 
 

158 104

514

158

104

514

 
 

158 104

514

158 104

514

 
 
 
 
 
 

=

609

0.74

 
 
 
 

126 786

154

221

883

 

213 000

470

215 933

820

 

= 1.25

 
 
 
 
 
 

= 0.74

 

= 0.73

 

Interprétation

La GCM avait pratiqué une bonne politique de stockage, mais elle n'avait pas

réalisé un alourdissement des capitaux circulants.

? La gestion de l'actif au ratio d'efficacité :

1) Ratios de rotations et âge de stocks

Ces rations peuvent prêter à confusion. Ils se fondent sur le fait que les stocks circulent dans l'entreprise et qu'ils peuvent le faire plus ou moins vite or la rapidité de leur flux a beaucoup d'importance.

Commençons par un ratio dit nombre de jours de stocks. Il mesure le nombre de jours pendant lequel les stocks restent dans le système en voici les formules :

102

Tableau 13

ANNEE

2009

2010

2011

 
 

2012

 
 
 
 

86244464229980371

83789210? 5205

132

246

73 429 470 346

681

059

 
 

360

360

 
 

360

 
 
 
 

= 135 jours

= 147 jours

 
 

= 76 jours

 
 

La rotation des stocks, l'autre indicateur calcule à partir des stocks mesure combien de fois le stock tourne au cours d'une année. La formule est :

Tableau 14

ANNEE

2009

2010

 
 

2011

 

2012

 
 
 
 

360

 
 

360

 

360

 
 
 
 
 

=

3

 

=3

 

=

5

135

147

76

 
 
 
 
 
 
 

Interprétation

Ici la GCM avait réalisé de 2010 à 2011 3 fois au elle vendait tout le stock exceptait l'année 2012 où elle avait vendu 5 fois

2) Délai moyen de paiement

Le délai moyen paiement(DMP) est le délai moyen de collecte des comptes clients. Autrement dit, il indique combien de temps les clients mettent à payer leurs factures.

Le délai de paiement est aussi un ratio essentiel pour les gens qui établissent des évaluations en vue d'une éventuelle acquisition. Un délai de paiement important peut être un signal d'alarme car il donne à penser que les clients ne paient pas leurs factures à bonne date.

103

Sa formule se présente ainsi :

Tableau 15

ANNEE

2009

2010

 
 
 
 

2011

 
 
 

2012

 
 
 

104

720

462

=

1

274287

457

=

1

107 987

258

229

980

371

205 132

246

346 681

= 0,31

056

Interprétation

La GCM accordait à ses clients qu'un jour

3) Délai de paiement des fournisseurs

Le délai de paiement des fournisseurs est un ratio qui montre le nombre moyen de jours nécessaire à une entreprise pour payer les factures qu'elle reçoit elle-même. C'est en quelque sorte l'envers du délai moyen de paiement. Sa formule se présente ainsi :

ANNEE

2009

2010

2011

2012

 
 

510 625 105

559 364 949

366 888 520

 
 

229 980 371

205 132 246

346 681 056

 
 

= 2 jours

= 3 jours

= 1 jour

104

Interprétation

On accordait un délai de paiement à la GCM qui était passable par rapport aux clients pour qu'il permette de bien régler ses factures. Par rapport au délai accordé aux clients sa pose un problème dès lors que le client ne règle pas ses comptes. Le délai du fournisseur qu'il accorde ne doit pas être égal à celui des clients. Donc la Gécamines devrait revoir la manière d'accorder les délais à ses clients, pour ne pas encourir le risque.

4. Rotation des immobilisations corporelles

Ce ratio indique le montant de ventes réalisées par votre entreprise pour chaque dollar ou francs congolais investi dans ses immeubles et ses équipements.

Il mesure le degré d'efficacité avec lequel elle utilise ces actifs immobilisés pour générer du chiffre d'affaires. Voici sa formule :

Tableau 16

ANNEE

2009

2010

 

2011

 
 

2012

 
 
 
 
 
 

229 980 371

0,2

205

132

246

366

888

520

=

0,4

123 433 866 3

=

1 295

= 0,2

997

384

981

086

479

Ces valeurs 0,2 ; 0,2 et 0,4 dollars de chiffre d'affaires pour chaque dollar d'immobilisations corporelles ne signifie pas grand-chose. Mais cela peut

Interprétation

105

signifier beaucoup quand on compare ce montant aux résultats passés et à ceux des concurrents.

? La rentabilité du ratio de résultat

Les ratios de résultat vous aident à évaluer l'aptitude d'une entreprise à dégager des bénéfices.

La CAFG

Elle s'obtient par la formule suivante : DOTATIONS-REPRIS-RESULTAT Tableau 17

FORMULE

2009

2010

2011

2012

 
 

357401679

440084521

405496474

 
 

-- 897532930

-- 253566843

-- 103190544

 
 

-- 17613049

-- 173904543

-- 191425099

 
 

= -- 557744300

= 12613135

= 110880831

Interprétation

La GCM n'avait pas la capacité de renouveler les investissements ou de réaliser des investissements de croissance en 2010, elle n'avait la capacité de renouveler les investissements et la capacité de remboursement dettes de 2011 à 2012.

2. Ratios de la marge brute

Le ratio de marge brute est simplement égal au résultat divisé par le chiffre d'affaires, le résultat est exprimé sous forme de pourcentage.

La marge brute montre la rentabilité de base du produit ou du service lui-même, avant qu'on y ajoute les charges ou frais généraux. Les évolutions tendant elles de la marge brute sont également importantes, car elles signalent de problèmes potentiels

106

ainsi elle s'obtient par la formule :

Tableau 18

ANNEE

2009

2010

2011

2012

 
 

140857083x100

32243102x100

200740516x100

 
 

229980371

205132246

346681056

 
 

=161%

=16%

=58

Interprétation

Elle indique quelle proportion de chaque dollar de vente que la GCM pouvait utiliser.

4) Ratios de marge opérationnelle

Le ratio de marge opérationnelle, à la marge d'exploitation est un indicateur plus global de la capacité d'une entreprise à dégager des bénéfices. La marge d'exploitation peut être un indicateur capital aux yeux des cadres, et pas seulement parce que beaucoup d'entreprises lient le montant de leur primes à de cibles de marge d'exploitation. Sa formule se présente:

Tableau 19

ANNEE

2009

2010

2011

2012

 
 

--10 342 129

--1 542 745 576

--4101 565 415

 
 

229 980 371

205 132 246

346 681 056

 
 

= 0.05

= --7.5

= --0,3

107

Interprétation

L'indicateur nous montre que la GCM n'avait pas réalisé de bénéfice.

3.

Ce ratio nous permet de mesurer le cout de l'endettement qui grave le chiffre d'affaires elle se calcule comme suit

Tableau 20

FORMULE

ANNEE

2010

 

2011

 

2012

 

chargesf inancières

 

11 846

517

12 388

008

14 454

801

chiffre d'affaire

 

229 980

371

205 132

246

346 681

056

 
 

= 0.05

 

= 0.06

 

= 0.04

 

5) Impôts

Ce ratio indique que la proportion du chiffre d'affaire qui est consacrée aux impôts directs versés ou dû à l'Etat

Tableau 21

FORMULE

ANNEE

2010

 

2011

 
 
 
 

2012

 
 
 

impôt

 

30 270

607

122

770

552

 
 

34

689

111

 
 
 
 
 
 
 
 
 

=

1

 
 
 

=

0.1

CA

229 980

371

205

132

246

346

681

056

 
 
 
 
 
 
 

= 0.13

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

III.5 DETECTION DEFAILLANCE

Nous savons qu'on ne crée pas une entreprise avec la volonté de la détruire dans un avenir proche. Un bon financier est celui qui cherche la pérennité de l'entreprise. C'est-à-dire que l'entreprise vive le plus longtemps possible. Néanmoins une entreprise en difficulté augmente le risque de faillite et le risque n'est rien d'autre qu'un danger plus ou moins prévisible qui guette l'entreprise. Une entreprise en difficulté est une entreprise en cessation de paiement. C'est une entreprise en

108

perturbation de l'état de santé. Une entreprise qui accumule des difficultés de faire croître son activité, développé des suspicions des plus en plus grande qui la mènera à la catastrophe et à la crise qui exige des dirigeants l'adoption de nouveaux comportements. Les principales causes de défaillance sont :

? Baisse tendancielle de la demande

? Moindre compétitive des produits de l'entreprise

? Obsolescence technologique des produits de l'entreprise ? Matériel de production obsolète

Au fait, dans la gestion d'une entreprise nous distinguons 2 risques. Il s'agit principalement du risque d'exploitation qui est caractérisé par la baisse du chiffre d'affaire et par la baisse de l'activité qui entraine automatiquement la baisse du résultat. Ceci nous permet d'étudier le risque d'exploitation.

1) Le risque d'exploitation

On désigne le risque d'exploitation, le risque d'une baisse d'activité. Le risque d'exploitation peut être défini par l'élasticité du résultat d'exploitation par rapport au chiffre d'affaire hors taxe (CAHT)

2) Le risque financier

Une baisse du niveau d'activité entraine une chute du résultat net, donc une chute du taux de rentabilité des capitaux propres (rentabilité financière). Or l'importance de cette chute dépend du niveau d'endettement de l'entreprise. Le phénomène d'amplification de la chute de rentabilité des capitaux propres due à l'endettement est appelé risque financier.

III.6 COMMENTAIRE GENERAL

Une entreprise en bonne santé c'est mieux. Elle fournit des produits et service de valeur à ses clients. Elle assure à ses salariés des emplois stables, des augmentations de salaire, des occasions de progresser. Globalement, une entreprise saine contribue à la croissance de l'économie, à la vie des collectivités locales et au progrès du niveau de vie. Une entreprise en équilibre financier lorsqu'on regarde ses indicateurs ci-après sont positifs :

109

o Le fonds de roulement

o Besoin de financement

o La liquidité

o La trésorerie

Dans ce cas, on pourrait dire que l'entreprise est en équilibre financier. Eu égard à tout ce que l'on a dit ci haut, la générale des carrières et des mines n'est pas en bonne santé, ni en équilibre financier, car ces indicateurs traduisent l'image réelle de la générale de carrière et de mine. La générale des carrières et des mines est en défaillance, parce qu'elle y trouve dans les critères. Elle fait que supporter que les paiements des intérêts, ce qui conduit à réaliser des résultats négatifs. Donc elle n'est pas performante.

III. 7 CRITIQUES ET SUGGESTIONS

Il est important à ce niveau de notre travail de faire une réflexion critique GECAMINES et donner aussi des suggestions.

Bien avant tout ça, disons que notre travail n'a qu'à traiter les données mises à notre disposition.

Étant donné que nous avons eu à travailler sur la Gécamines, la grande difficulté est de la mise à notre disposition des données fiables et nécessaire par rapport à la philosophie du travail.

III.7.1 CRITIQUES

Ainsi nous pouvons formuler nos critiques en des termes suivants ;

- La Gécamines n'a pas gardée un oeil sur la gestion de ses finances qui ont entrainée des niveaux critiques de ses états financiers car l'analyse de quels que ratios de gestion relève ce qui suit ; le fond de roulement en dessous de 1, charges d'exploitations dépasse de loin le chiffre d'affaire, ce qui explique le résultat en difficulté.

- La politique menait par l'actionnaire n'est pas bonne puis qu'elle conduit la dite entreprise a sa disparition suit au partenariat.

- La centralisation de la gestion de la Gécamines par l'Etat.

- La vétusté des équipements d'exploitation.

110

III.7.2 SUGGESTIONS

Vue les critiques soulevées ci-dessus, nous pouvons suggérer ce qui suit ;

- Elle doit ajuster ses états financiers en tenant compte des besoins réels de l'entreprise à partir d'une2 gestion saine des ressources.

- Le partenariat doit être limité à un certain niveau pour éviter la disparition de la Gécamines.

- L'Etat doit décentraliser la gestion de ladite entreprise a fin de la rendre compétitive.

- Elle doit adapter ses équipements à la technologie actuelle pour lui assurer une production efficiente.

111

CONCLUSION GENERALE

« Longue que soit la durée de la nuit, le jour fini par apparaitre ».

Nous voici au terme de notre travail qui a porté sur « le rôle de la comptabilité financière et l'analyse financière par leurs ratios ».

Nous rappelons que notre préoccupation principale était de répondre aux questions essentielles portant le rôle des états financiers dans une entreprise ; rôle de la comptabilité financière et en quoi consisterait l'étude des inducteurs financiers dans une entreprise.

Nous Avons alors formulé l'hypothèse selon laquelle les états financiers ont pour rôle de fournir des informations sur la situation financière, la performance et flux de trésorerie d'une entreprise ; la rentabilité financière a pour rôle de produire des informations à l'intention des différents partenaires économiques et sociaux de l'entreprise et plus spécifiquement à l intension de celui qui apporte des ressources financières.

L'étude des indicateurs financiers consisterait à déterminer la santé financière d'une entreprise, voir la croissance de l'activité, performance de l'entreprise et son équilibre financier.

Pour nos analyses, nous avons utilisé les méthodes inductives, comparatives et analytiques ainsi que les techniques d'observation, documentaires et d interview.

De ce fait, nous avons structuré notre travail en trois chapitres hormis l'introduction générale et la conclusion générale ;

- Le premier chapitre a porté sur les généralités ; dans celui-ci, nous avons défini les concepts clés et auxiliaires puis la présentation de notre champ d'investigations.

- Le deuxième chapitre a porté sur les notions théoriques de la comptabilité financière et les états financiers.

- Le troisième chapitre a porté sur l'analyse des états financiers par leurs ratios ; nous avons traite les éléments chiffrés à et confirmer nos hypothèses.

Apres études, nous avons abouti aux résultats selon lesquels ;

112

- Les états financiers fournissent les informations sur la situation financière.

- La Gécamines est en déséquilibre financier suit a des indicateurs financiers ci-après ; le fonds de roulement en dessous de 1, le besoins de financement en dessous de 1 ; la liquidité pour payer les dettes, il faut la transformé en produit pour régler les dettes et la trésorerie est peu aisée ce qui conduit à l Independence financière suit à un taux d'endettement minime.

- Elle supporte plus d'intérêts ce qui donne naissance aux deux risques ; le risque d à exploitations et risque financier qui sont caractérisés par la baisse du chiffre d'affaire et par la baisse d'activités qui entrainerait automatiquement la baisse de résultats qui induirait l'entreprise à la non performance. L'entreprise est en défaillance.

Nous n'avons aucunement la prétention d'avoir terminé tout le contour de ce travail mais au moins d'avoir fait une portion qui constitue notre apport dans le domaine scientifique.

En outre, toute oeuvre scientifique et humaine ne manque jamais des imperfections, ainsi toutes remarques, critiques et suggestions constructives et relatives à notre travail seront le bienvenu.

113

BIBLIOGRAPHIE

OUVRAGE

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· André L : système comptable « difficulté comptable et fiscale : CEMAD », tome 2, 7ème édition, Cameroun, 2008

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· CERRADA .K, RONGE-y., WOLF.M, comptabilité et analyse financière principes et applications, 2ème éd, Paris-Bruxelles 2008-2012

· Charles Hanan de Sauvet, analyse et discussion du bilan, les id comptables ; commerciale et financière, Bruxelles, 1962

· COHEN. E, analyse financière, 5ème édition, économica, Paris, 2004

· D. BIBWE-DIA-MWEMBU, le travail en milieu ouvrier Congolais : cas de L'UMHK (1910-2002) in cahiers de philosophie et des sciences du travail, N°1, 2004

· GUILLIEN R et VINCENT J, lexique des termes juridiques, Dalloz, 5ème édition, 1981

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· J.C.d'Aboville, initiation aux mécanismes comptables et la gestion financière, 7ème édition d'organisation, Paris 2008

· Jonathan Berk-Peter D, finance d'entreprise, 2ème édition, Paris, panthéon-Sorbonne, 2011

· KAREN BERMAN ET JOE KNIGH, comprendre la finance, édition HAVARD BUSINESS, 2006

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· Simon S, comptabilité princière à la manière Italienne

· SONGOSONGO NSOKO E, comptabilité générale, 2ème édition

· VERLHUST.A, comptabilité approfondie, centre de recherches pédagogique, Kinshasa

114

DICTOINNAIRES

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· Petit Larousse illustré, Paris 2001

NOTES

· KAZADI D, « Notes de cours des méthodes de travail scientifique », inédit, G2 SPA ,2001-2002

· FANA MUSANGU, « notes de cours, méthode de recherches scientifiques » inédit, G2 économie, UNIKOL, 2012-2013

· TSHUNGU.B, « cours de méthode de travail scientifique », éd université de Bruxelles, 1987

RAPPORT

· Gécamines, Rapport annuel 1975, Division des relations publique décembre 1975

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TABLE DE MATIERE

EPIGRAPHE Erreur ! Signet non défini.

DEDICACE Erreur ! Signet non défini.

AVANT PROPOS Erreur ! Signet non défini.

0. INTRODUCTION GENERALE - 1 -

0.1. PROBLEMATIQUE - 2 -

0.2. HYPOTHESES - 3 -

0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET - 4 -

0.3.1. CHOIX DU SUJET - 4 -

0.3.2. INTERET DU SUJET - 4 -

0.4 METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE - 5 -

0.4.1 METHODES. - 5 -

0.4.2. TECHNIQUES - 6 -

0.5.1 DANS L'ESPACEHISTORIQUE Erreur ! Signet non défini.

2.3.1 Organisation Erreur ! Signet non défini.

0.5.2 DANS LE TEMPS Erreur ! Signet non défini.

06. SUBDISIVION DU TRAVAIL - 8 -

CHAPITRE PREMIER : GENERALITES - 9 -

I.1.DEFINITIONS DE CONCEPTES - 9 -

2. AUTRES DEFINITION - 13 -

I.2. CHAMP D'INVESTIGATION - 16 -

1. PRESENTATION DE LA GECAMINE - 16 -

CHAPITRE DEUXIEME : NOTIONS THEORIQUES SUR LA COMPTABILITE FINANCIERE

ET LES ETATS FINANCIERS - 27 -

II.1. Notion sur la comptabilité financière (Financial accounting) - 27 -

II.1.1. La nécessité et les enjeux de la normalisation - 27 -

1.1.5 La comptabilité financière à la Gécamines - 37 -

II. 2 : NOTION SUR LES ETATS FINANCIERS - 44 -

2.1 LA DEMANDE DE L'INFOMATION FINANCIERE - 45 -

2.2 GENERALITES SUR LES ETATS FINANCIERS - 45 -

2.2 1 Le bilan - 46 -

2.2.2 Compte de résultat - 49 -

2.2.3 Le tableau financier des ressources et emplois (TAFIRE) - 56 -

CHAPITRE TROISIEME : L'ANALYSE DES ETATS FINANCIERS PAR LEURS

INDICATEURS FINANCIERS - 66 -

116

III.1.2 PRESENTATION DE TABLEAUX DE FORMATION DU RESULTAT EN DOLLARS

AMERICAINS 2010 A 2012 77

2 RESTRUCTURATION III DES ETATS FINANCIERS 80

III.2.1 RETRAITEMENT ET CLASSEMENT 80

III.3 PRESENTATION DE BILAN FINANCIER ET DE COMPTE DE RESULTAT EN

SYSTEME OHADA 81

III 4 CALCULS DES INDICATEURS 94

III 4 1 ANALYSE DES INDICATEURS DE LA STRUCTURE 94

III.5 DETECTION DEFAILLANCE 107

III.6 COMMENTAIRE GENERAL 108

III. 7 CRITIQUES ET SUGGESTIONS 109

III.7.1 CRITIQUES 109

III.7.2 SUGGESTIONS 110

CONCLUSION GENERALE 111

BIBLIOGRAPHIE 113

TABLE DE MATIERE 115






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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway