WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La transmission de l'information sur la technologie ATM.

( Télécharger le fichier original )
par Ulrich Mermoz ALLAFI KAMEM
Université de Bangui - Licence Professionnelle en Réseaux et Télécommunication 2011
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I.3.3 Modulation par impulsion et codage

La modulation par impulsion et codage (MIC) est une modulation numérique. Par opposition aux modulations analogiques, où l'on essaie de transmettre une image aussi fidèle que possible de l'information source, les modulations numériques commencent par générer une approximation du signal à transmettre.

La transmission se fait ensuite sous la forme de caractères discrets (nombres entiers) que l'on peut aisément coder dans une représentation facile à transmettre à destination du récepteur.

On fait donc une correspondance entre une grandeur physique (signal à transmettre) et une série de nombres entiers sans réalité physique. Cette conversion nécessite trois opérations :

> Un échantillonnage du signal à transmettre. Seule la valeur du signal à certains instants nous intéresse, en vertu du théorème d'échantillonnage qui dit qu'un signal peut être entièrement reconstitué à l'aide d'un nombre d'échantillons choisi de manière adéquate.

> Une quantification des échantillons, qui consiste à faire correspondre à l'amplitude de l'échantillon prélevé un nombre choisi parmi un ensemble fini. La quantification est l'opération fondamentale de toutes les modulations numériques: elle introduit une approximation systématique qui, bien que minime sous réserve d'un choix judicieux des paramètres de quantification, ne peut jamais être éliminée.

> Un codage des valeurs transmises, qui permettra au récepteur d'interpréter correctement les valeurs reçues, et d'en tirer à nouveau le signal original.

É.4 MODE DE TRANSMISSION

I.4.1 Parallèle ou série

Les octets qui composent un message sont presque exclusivement transmis les uns après les autres. En revanche, les bits qui composent un octet peuvent être transmis soit successivement-transmission série- soit simultanément transmission parallèle.

Pour une transmission parallèle le support s'appelle bus et doit comporter 8 canaux élémentaires (1 bit). Le coût du support de communication est donc beaucoup plus élevé que pour une transmission série et des interférences apparaissent facilement, ce qui fait que les liaisons parallèles sont réservées aux transmissions sur des courtes distances et qui nécessitent des débits maximaux. C'est le cas par exemple pour les communications à l'intérieur d'un ordinateur, entre l'ordinateur et une unité de disque.

I.4.2 Synchrone ou asynchrone

Etant donné les problèmes que pose la liaison de type parallèle, c'est la liaison série qui est la plus utilisée. Toutefois, puisqu'un seul fil transporte l'information, il existe un problème de synchronisation entre l'émetteur et le récepteur, c'est-à-dire que le récepteur ne peut pas a priori distinguer les caractères (ou même de manière plus générale les séquences de bits) car les bits sont envoyés successivement. Il existe donc deux types de transmission permettant de remédier à ce problème :

Mémoire de licence professionnelle, option : Réseaux et Télécommunication

Rédigé par : M. ALLAFI KAMEM Mermoz Ulrich Page 10

THEME : LA TRANSMISSION DE L'INFORMATION SUR LA TECHNOLOGIE ATM

· La liaison asynchrone, dans laquelle chaque caractère est émis de façon irrégulière dans le temps (par exemple un utilisateur envoyant en temps réel des caractères saisis au clavier). Ainsi, imaginons qu'un seul bit soit transmis pendant une longue période de silence... le récepteur ne pourrait savoir s'il s'agit de 00010000, ou 10000000 ou encore 00000100...

Afin de remédier à ce problème, chaque caractère est précédé d'une information indiquant le début de la transmission du caractère (l'information de début d'émission est appelée bit START) et terminé par l'envoi d'une information de fin de transmission (appelée bit STOP, il peut éventuellement y avoir plusieurs bits STOP).

· La liaison synchrone, dans laquelle émetteur et récepteur sont cadencés à la même horloge. Le récepteur reçoit de façon continue les informations au rythme où l'émetteur les envoie. C'est pourquoi il est nécessaire qu'émetteur et récepteur soient cadencés à la même vitesse. De plus, des informations supplémentaires sont insérées afin de garantir l'absence d'erreurs lors de la transmission.

Lors d'une transmission synchrone, les bits sont envoyés de façon successive sans séparation entre chaque caractère, il est donc nécessaire d'insérer des éléments de synchronisation, on parle alors de synchronisation au niveau caractère.

Le principal inconvénient de la transmission synchrone est la reconnaissance des informations au niveau du récepteur, car il peut exister des différences entre les horloges de l'émetteur et du récepteur. C'est pourquoi chaque envoi de données doit se faire sur une période assez longue pour que le récepteur la distingue. Ainsi, la vitesse de transmission ne peut pas être très élevée dans une liaison synchrone.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore