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La transmission de l'information sur la technologie ATM.

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par Ulrich Mermoz ALLAFI KAMEM
Université de Bangui - Licence Professionnelle en Réseaux et Télécommunication 2011
  

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III.2 Les Couches Dites Basses

2.1 Couches Physiques

La couche physique du modèle ATM offre les deux services suivants :

· transport sur le réseau des cellules non-erronées,

· émission d'informations relatives au temps de transmission. Ces données temporelles sont utilisées par certains protocoles de la couche 4 (par exemple, la famille IP utilise des variables TTL - Time To Live - pour vérifier si les datagrammes IP sont correctement transportés).

Pour que le type de données remontées à la couche ATM soit invariant, il faut découper la couche physique en deux couches distinctes :

· la couche TC (Transmission Convergence) chargée de la préparation des bits selon le mode de fonctionnement de la couche PM (transport binaire ou SDH).

· la couche PM (Physical Media) chargée du transport des bits sur le support physique.

a) La sous couche TC

La sous couche TC assure:

L'adaptation des débits.

Le contrôle des erreurs.

La délimitation des cellules (synchronisation).

L'adaptation des cellules au système de transmission.

L'adaptation des débits :

L'adaptation des débits entre la source et le système de transmission est effectuée par l'insertion ou l'extraction de cellules vide, cette fonction est réalisée par chaque commutateur ATM.

Le contrôle d'erreurs :

La fiabilisation des supports de transmission autorise l'allégement de contrôle d'erreurs. Mais il faut éviter d'acheminer des cellules erronées. La validité des informations de routages est vérifiée par chaque commutateur, qui adopte les comportements selon les résultats du test.

Pas d'erreurs

Cellule transmise

Erreur de 1 bit

Cellule corrigée et transmise

Erreur supérieure à 1 bit

Cellule détruite

 

La délimitation des cellules :

ATM n'utilise pas de fanion pour délimiter les cellules. C'est la détection du champ HEC qui permet la délimitation des cellules. Les commutateurs calculent la valeur de l'HEC, en mode de recherche. Dès qu'ils trouvent le 32 bits, ils se mettent en mode de présynchronisation pour délimiter les cellules.

Mémoire de licence professionnelle, option : Réseaux et Télécommunication

Rédigé par : M. ALLAFI KAMEM Mermoz Ulrich Page 29

THEME : LA TRANSMISSION DE L'INFORMATION SUR LA TECHNOLOGIE ATM

L'adaptation des cellules au système de transmission :

Comme nous l'avons dit au début, la couche TC doit préparer les données pour qu'elles soient émises selon le fonctionnement de la couche PM. Deux cas se présentent :

· Pour une transmission "binaire", une trame transmise correspond exactement à la cellule ATM confiée à la couche TC. Cette dernière se contente simplement d'émettre des cellules spécialement numérotées destinées au management des cellules ATM. Ces cellules de gestion ne sont pas vues de la couche ATM.

· Pour une transmission SDH, la taille des données n'est pas un multiple de la taille des cellules ATM. Ainsi, l'indicateur de fin de cellule n'est jamais à une position fixe. Cette position est calculée à l'aide d'une fonction de découpage décrite ci-après. La couche TC ajoute de plus un en-tête lui permettant d'échanger des informations de contrôle avec les couches TC distantes.

Fonction de découpage :

La couche TC doit découper les données en fonction du type de transport employé par la couche PM afin de synchroniser les transferts. Pour ce faire, on utilise le champ HEC (Header Error Control) de l'en-tête ATM dès qu'émetteur et récepteur sont synchronisés.

On considère que le récepteur est hors-service (on parle de "Hunt-state" dans la terminologie anglo-saxonne). Le récepteur doit initialiser sa couche PM. Il examine bit à bit les flux entrants et recherche un mot de 5 octets appelé CRC (Code de Redondance Cyclique) qu'il juge correct. Il essaie en fait de s'aligner sur le débit de transfert de l'émetteur. Une fois qu'il est en phase avec l'émetteur, il considère que la communication est synchronisée et passe dans un état de pré-synchronisation (PRESYNC). Il conserve cet état jusqu'à ce qu'il confirme m fois consécutives la bonne interprétation des données reçues. On considère que la vérification de ces codes est suffisante et que le récepteur peut passer dans l'état synchronisé (SYNC). S'il ne valide pas m fois consécutives les mots de 5 Octets, on considère qu'il y a désynchronisation et le récepteur reprend l'algorithme.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry