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La transmission de l'information sur la technologie ATM.

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par Ulrich Mermoz ALLAFI KAMEM
Université de Bangui - Licence Professionnelle en Réseaux et Télécommunication 2011
  

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V.3. Compression Vidéo

La vidéo est un ensemble d'images connexes qui nous sont présentées par un dispositif d'affichage (Ecran). Chaque image est formée par un grand nombre d'éléments appelés pixels qui contiennent des informations sur les objets tels que la forme, luminosité, couleur, contraste, etc. Le nombre de pixels dans une image simple détermine la résolution de l'image. Par conséquent, pour représenter une image avec une résolution acceptable, nous avons besoin d'un grand nombre de bits. Dans la terminologie de la vidéo, chaque image est appelée une trame. En raison de la persistance de la vision de l'oeil humain, nous voyons une image en déplacement continu quand un ensemble d'images consécutives sont présentés à une certaine vitesse. Pour transmettre la vidéo non compressée en standard NTSC, nous avons besoin d'une capacité de canal de 168 Mbps. Il n'est donc pas pratique pour transmettre la vidéo non compressée via un réseau de télécommunication.

Les signaux vidéo contiennent une quantité importante de redondance. La première est la redondance statistique où chaque image a des informations qui sont liées à ses cadres adjacents et peut donc être emprunté à partir de trames adjacentes. Le deuxième type est la redondance qui résulte de la perception du signal qui ne peut être perçue par l'oeil humain. Par conséquent, il est possible de réduire le débit de la vidéo en compressant la vidéo avec peu ou aucun effet sur la qualité de vidéo. Actuellement, il existe deux techniques de compression largement utilisé, MPEG et JPEG, qui sont décrites ci-dessous. La norme MPEG est beaucoup plus adaptée à la compression vidéo sur le système de demande, tandis que JPEG est encore idéal pour les images.

3.1. MPEG (Moving Picture Experts Group)

MPEG (standard numérique de compression vidéo) a été établi par l'ISO (International Standard Organisation) pour être la norme de compression vidéo numérique reconnue dans le monde entier. La compression MPEG se fait en quatre étapes fondamentales:

· Le prétraitement pour filtrer les informations superflues;

· La prédiction temporelle.

· La compensation, permet aux images vidéo d'être visibles.

· la quantification convertit les coefficients discrets de transfert et l'écart résiduel entre les images en une représentation numérique plus compact.

La norme MPEG est particulièrement adaptée pour les images en mouvement. Elle a un taux de compression très élevé allant de 20 à 100 pour la vidéo. L'ISO a terminé la normalisation pour le MPEG-2 qui a des caractéristiques telles que l'accès aléatoire, les modes multicast pour de nombreux type de terminal, les vidéo multiples / audio et les images 3D stéréoscopiques compatibles.

Mémoire de licence professionnelle, option : Réseaux et Télécommunication

Rédigé par : M. ALLAFI KAMEM Mermoz Ulrich Page 54

THEME : LA TRANSMISSION DE L'INFORMATION SUR LA TECHNOLOGIE ATM

a) Les fonctionnalités de MPEG-1

Pour accéder à un support média, l'algorithme MPEG-1 fut pensé pour supporter différentes fonctionnalités comme l'accès aléatoire, la recherche en vitesse avant (FF-fast forward) et arrière (FR-fast reverse) dans le flux vidéo, etc.

Pour incorporer ces fonctionnalités et pour tirer plus d'avantage de la compensation de mouvement et de l'interpolation de mouvement, l'algorithme MPEG-1 introduit le concept d'images prédites et interpolées bidirectionnellement (trames B).

Trois types de trames sont considérés :

· Trames I : Ces trames sont codées sans aucune référence à autre image de la séquence vidéo. Les trames I permettent de réaliser l'accès aléatoire et les fonctionnalités FF/FR, bien qu'elles ne permettent qu'un très bas taux de compression.

· Trames P : Ces trames sont codées avec une référence à l'image précédente (trame I ou trame P). Ces trames sont utilisées pour la prédiction de trames futures ou passées et elles ne peuvent pas être utilisées pour réaliser l'accès aléatoire et les fonctionnalités FF/FR.

· Trames B : Elles ont besoin des trames futures et passées comme référence pour être codées. Elles sont utilisées pour obtenir un très haut taux de compression. Elles ne sont jamais utilisées comme référence.

L'utilisateur peut arranger la séquence des différents types de trame selon les besoins de l'application. Généralement une séquence vidéo codée en utilisant seulement des trames I (I I I I I . . .) donne un haut degré d'accès aléatoire et d'édition, mais un taux très bas de compression. Une séquence vidéo codée seulement avec des trames P (I P P P P P P I P P P P . . .) permet un degré moyen d'accès aléatoire et de FF/FR.

Si on utilise les trois types de trames (I B B P B B P B B I B B P . . .) on arrive à un grand taux de compression et un raisonnable degré d'accès aléatoire et de FF/FR, mais on augmente beaucoup le temps de codage. Pour des applications comme la vidéotéléphonie ou la vidéoconférence ce temps peut devenir intolérable.

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