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Inventaire des plantes mellifères dans les banlieues nord et sud de Brazzaville


par Linné Miékountima Mpaya
Université Marien Ngouambi - Master 2015
  

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CHAPITRE V : Discussion

L'interprétation des résultats de nos travaux, sera faite sur les aspects suivants : différentes familles, degré de domestication, aliments prélevés, type de domestication, ainsi qu'à l'interprétation statistique.

V.1. Les différentes familles

Les échantillons récoltés, ont permis de dénombrer au total cent treize (113) plantes mellifères, soit cinquante sept (57) à Loukanga et cinquante six (56) à Kintélé.

Par ailleurs, la classification de ces dernières portant le comptage qu'une fois d'une seule espèces a permis d'identifier quatre vingt-sept (87) plantes mellifères reparties en trente trois (33) familles.

Dans la zone de Kintélé, les familles les plus représentées sont celles des Poaceae et des Euphorbiaceae avec une fréquence chacune d'environ 14,3 % , des Fabaceae-Faboideae (12, 5% ) , des Cyperaceae, Rutaceae, Solanaceae avec 6,52%, enfin les familles des Amaranthaceae, Annonaceae, Burseraceae, Caricaceae, Combretaceae, Convolvulaceae, Curcubitaceae, Dioscoreaceae et Lauraceae sont les moins représentées avec une fréquence d'environ 2,17 % .

Dans la zone de Loukanga, les familles les plus représentées sont celles des

Euphorbiaceae ( 15 , des Poaceae ( 8 , Fabaceae -Faboideae (13%) des,

Asteraceae (7%) Annonaceae, Convolvulaceae, curcubitaceae, Fabaceae-

Caesalpinoideae , Fabaceae-Papillionideae, Myrtaceae (3,27 . Tandis que les

familles les moins représentées comme Les Phyllantaceae, Apocynaceae et autres ne représentent qu'environ 2% .

Ces données, montrent qu'en termes de nombre des familles, qu'il n'y a pas une grande différence entre les familles recensées dans les banlieues nord et sud de Brazzaville.

Cependant, quelques différences apparaissent sur le nombre d'espèces récences, pour les mêmes familles entre ces deux zones d'études. Ces différences pourraient être dues, soit par la texture du sol qui pourrait être un facteur limitant pour l'existence de quelques espèces végétales dans ces zones, soit par l'action entropique.

V.2. Les types morphologiques

En ce qui concerne les types morphologiques, il apparaît clairement que les herbacées constituent la catégorie des plantes les plus représentées dans ces deux zones avec des fréquences de 33 % pour la zone de Loukanga et 38 % pour la zone de Kintélé,

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Tandis que les arbrisseaux et les lianes sont les moins représentés : 4 % et 12% pour la zone de Loukanga, 11% et 9 % pour la zone de Kintélé.

La dominance des herbacées dans la zone de kintélé pourrait - être expliquée par la présence d'une végétation plus ou moins perturbée par l'action anthropique, tout en sachant que la strate herbacée est dominante dans la zone.

V.3. Le degré de domestication

Quand aux degrés de domestication, il apparait une grande différence entre la zone de Loukanga et de Kintélé. On observe une forme de chassé croisé entre les plantes cultivées et naturelles dans ces deux zones de travail, avec une nette dominance des plantes cultivées (63 %) par rapport aux plantes naturelles (37%) dans la zone de Loukanga. Ces résultats sont identiques à ceux trouvés par Delphine et al (2001), sur une étude des plantes mellifères menée en zone soudano-guinéenne d'altitude de l'Ouest Cameroun.

Dans la zone de Kintélé on observe cependant, une dominance des plantes naturelles (68 % ) vis- à-vis des plantes cultivées (32%).

Cette différence observée pourrait venir du fait que, le degré des activités agricoles mené diffère entre les deux zones d'études et paraît plus important dans la zone de Loukanga que dans la zone de Kintélé et que la destruction de la flore naturelle de la zone de Loukanga aurait sans doute causé la disparition d'un grand nombre d'espèces naturelles qui pouvaient être considérées comme mellifères . Il nous convient donc de noter que l'aspect naturel de la flore de Kintélé demeure plus important que celui de Loukanga.

V.4. Les différents types d'aliments prélevés

Sur les différents types d'aliments prélevés à savoir pollen et nectar que peuvent fournir les plantes mellifères aux abeilles, on remarque quelques différences plus ou moins importantes entre ces aliments dans les deux zones d'études.

Dans ces zones ( Loukanga et Kintélé) les plantes polliniques sont les plus nombreux avec des fréquences respectives de 56 % et 57 % , suivies des plantes nectarifères pour les fréquences respectives de 23% et 29%. Enfin, les plante à la fois nectarifères et polliniques représentant respectivement 21% et 14%.

Ces valeurs permettent de dire qu'il n'existerait pas une grande différence entre terme d'aliments fournis par les plantes mellifères dans les zones de Loukanga et de Kintélé. Il serait donc fort probable d'avoir un même miel (multi floral) fourni dans la banlieue nord et sud de Brazzaville à quelques différences prêt.

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