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La communication du tourisme en zone de conflit. Le cas des communes de Ziguinchor et Djembering (basse Casamance).


par Diaw Pape Mactar
Université Assane Seck de Ziguinchor - Master 2 en management des activités du tourisme et culture 2020
  

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1.2 Problématique de recherche

Le tourisme est un puissant moteur de l'économie (Boer, 2016). A cet effet, dans une étude, le World Travel á Tourisme Council note une contribution « totale » du tourisme dans le PIB mondial à hauteur de 9.8%. Cette étude montre aussi que le tourisme vient avant les industries automobiles, pétrolières et agro-alimentaires. Il contribue dans la même foulée à 9%, soit une valeur relative de 274 millions à la création d'emplois dans le monde. En effet, la France arrive en tête avec 86.3 millions de touristes internationaux, suivie de près par les Etats-Unis 77.9%, l'Espagne 68.1 millions, la Chine 56.9 millions, l'Italie 50.8 millions, la Turquie 39.8 millions, l'Allemagne 35 millions, le Royaume-Uni 33.9 millions, le Mexique 32.1 millions et la Russie 31.6 millions (OMT, 2017). Cependant, le tourisme rencontre aujourd'hui des difficultés qui

8 Commune se situant dans la région de Ségou, Mali.

9 Agent à la Direction préfectorale du tourisme dans la région de Ségou, Mali.

10 Une classification du Quai d'Orsay à la suite d'un événement survenu dans une zone touristique (attaque armé par exemple) menaçant ainsi la sécurité de leurs ressortissants.

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ralenti sa croissance11 partout où une crise se manifeste. Evidemment, la croissance du pourcentage de la Russie se justifie par l'apaisement des tensions avec son voisin ukrainien. Toutefois, Boer n'a pas oublié pour autant le Moyen-Orient dont les arrivées ont progressé de 3%, malgré la crise en Syrie et en Irak, en Egypte même si celles-ci ont connu une baisse de la valeur similaire. En réalité, certains pays touchés par le terrorisme, tels la Tunisie et le Kenya, ont connu un déclin avec respectivement -25.2% et -13.7%. L'Afrique subsaharienne est entachée par une médiatisation de l'épidémie d'Ebola comme ce fut le cas importé au Sénégal en Octobre 2014.12 Il est bon aussi de souligner que les crises économiques ont des répercussions profondes sur le tourisme que les crises politiques comme celles du « printemps arabe », par exemple, ou des risques sécuritaires. Ce dernier n'a eu de choc que sur le secteur touristique en Afrique du nord et au Proche-Orient et non au plan mondial. Dans ce contexte, les destinations dites similaires et plus sûres profitent de ce tournant. Entre 2010 et 2013, lorsque l'Egypte a constaté 35% de baisse de ses arrivées, la Grèce et le Portugal ont bénéficié de 20% de ces arrivées justement (OMT, 2015). S'agissant des crises économiques comme celles de 2009, les arrivées ont chuté de 4.2% et les recettes touristiques de 5.7% par rapport à 2008.13 De surcroît, le terrorisme et l'insécurité, de manière générale, sont des facteurs avérés de l'écroulement du tourisme mondial. Voilà pourquoi ils sont difficiles à contrôler. Les exemples des destinations comme le Kenya, la Tunisie, l'Egypte, l'Afrique du Sud, la Malaisie ou encore le Sénégal montrent à quel point le tourisme peut être sensible à l'incertitude sécuritaire. Même la France, première puissance touristique du monde en termes d'arrivées, n'échappe pas à la « règle » comme beaucoup d'autres destinations visées par des attaques.

En effet, selon une étude commanditée par l'Institut national de la Statistique et des Etudes économiques (INSEE, 2015), après les incidents du 13 novembre, la fréquentation touristique a tout simplement régressée de 1.7% sur le territoire et de 9.5% en Ile-de-France. De même, les attentats du 22 mars à Bruxelles ont eu un impact défavorable. Toujours, comme le souligne Boer : « l'amélioration de la perception sécuritaire d'un pays peut grandement favoriser son développement ». 14 Par conséquent, en 2014, le secteur touristique du Mexique a été crédité de

11 Selon une étude publiée par le World & Tourism Council, il faut en moyenne 13 mois pour qu'une destination retrouve une fréquentation touristique normale après avoir subi des attentats terroristes. C'est moins long que dans les cas d'une épidémie (21 mois), d'une catastrophe naturelle (24 mois) ou de troubles politiques (27 mois) http://fortune.com/2015/11/30/terrorism-tourism-paris/

12 Selon un rapport de la Banque mondiale, les conséquences d'Ebola pourrait alors réduire le PIB annuel 1%sur l'impact économique. On note dans cette crise plusieurs annulations de vols envers la destination et de conférences ainsi que des réservations d'hôtels.

13 Ibid.

14 J. Boer op. cit. p.11.

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22% pour les arrivées, soit une amélioration considérable par rapport à l'année 2013. Deux principaux facteurs expliquent cette hausse de la fréquentation touristique : une campagne de publicité diffusée dans les médias américains et une communication politique de la part du président mexicain Enrique Pena Nieto. Ainsi, ajoute Boer « la perception du risque dépend donc en grande partie de la couverture médiatique d'un événement ou d'un phénomène se produisant dans un pays donné ». 15 Les touristes sont donc sensibles au risque sécuritaire, mais ils peuvent très vite changer d'opinion si jamais ce risque venait à être neutralisé. Ainsi, la communication est la seule option pour les acteurs afin redresser la situation.

Dans son Code d'éthique du tourisme16 (OMT, 1999), l'article 6 dudit code de l'organisation mondiale en charge du tourisme met ainsi en garde les acteurs du tourisme en leur accordant certes, le droit d'informer leurs ressortissants sur la situation de crise qui sévit dans une destination, mais elle précise que ces informations ne doivent en aucun cas porter préjudice à la destination en question. Cet article souligne aussi que ses avis doivent faire l'objet de consensus entre les gouvernements récepteurs et émetteurs et strictement limités sur l'étendue géographique concernée. Pour la presse « spécialisée » en tourisme ainsi qu'internet, le même article incite à publier des informations justes et honnêtes sans influencer les déplacements touristiques. Car, le traitement médiatique et politique des crises ou des conflits peut avoir un effet négatif sur l'activité touristique. À cet effet, « il est tout à fait légitime qu'un gouvernement veuille protéger ses ressortissants ; or l'excès de prudence peut se prêter à de l'abus ou à d'autres motifs non justifiables, tant pour la part des gouvernements que la presse écrite, télévisée, radiophonique ou électronique. » (Malenfant, 2004). C'est pourquoi l'engagement des autorités doit être une condition indispensable garantissant la préservation de l'image et de la souveraineté même de la destination.

Plus qu'un simple secteur, le tourisme est devenu une industrie mondiale et demeure aujourd'hui plus que jamais exposé aux crises de tous genres à cause de son hypersensibilité. Les menaces sont réelles et peuvent être d'ordre naturel (ouragans, tremblements de terre), politique et sécuritaire (courants terroristes très actifs, conflit...). La diversité des acteurs et produits touristiques (TO, AV, transport, hébergement, restauration, etc.) pourraient ainsi multiplier le risque d'insécurité selon qu'ils peuvent tous être des cibles.

15 Ibid.

16 Code d'éthique mondial du tourisme adopté en Assemblée générale à Santiago du Chili ce 1er octobre 1999.

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Pour qu'une destination puisse connaître son envol, la paix, la sécurité et la sûreté doivent être des conditions réunies. Les crises politiques sont fréquentes dans le monde, celle de la Casamance en est une illustration. Pourtant, il suffit d'une bonne stratégie de communication afin de promouvoir et de maintenir une destination sur n'importe quelle scène : national et international. Cependant, ce n'est pas le cas dans cette région. Les médias et les concurrents peuvent être des freins au développement du secteur à cause du conflit et des informations s'y découlant. Par exemple, en Irlande du nord, le secteur a eu du mal à décoller à cause des informations et des images d'attentats terroristes relayées par les médias à cause du conflit entre les communautés catholique et protestante notamment (Frochot et Logoherel, 2004 : encadré 10) Un conflit est un conflit. Qu'il soit interne ou non et des causes d'origines diverses, les informations peuvent nuire sévèrement à l'économie en modifiant le comportement des consommateurs17 (annulation ou changement de destination). Pour autant, bon nombre d'informations relatives aux conflits pourraient ne pas être vérifiées du point de vue de son contenu et de son instantanéité. La communication devrait être réfléchie avant d'être partagée.

Les informations concernant le conflit en Casamance constituent un obstacle pour son développement de manière générale et en particulier pour le secteur du tourisme dans les communes de Ziguinchor et Djembéring. Avec l'avènement des Technologies de l'Information et de la Communication, la propagation d'informations sur la crise casamançaise est immédiatement perçue dans le monde entier : chaque individu crée son propre idée sur la question. Grace aux informations données et à l'image véhiculée, la destination est remise en cause. La médiatisation du conflit, surtout dans les réseaux sociaux, vu son ampleur, constitue un réel danger pour le secteur du tourisme en Casamance, notamment dans ces deux zones. De ce fait, les nombreuses crises en Afrique font que le continent émet une mauvaise image sur le plan international (Moumouni, 2003).

Dans Crises et conflits en Afrique de l'ouest : quelle politique sécuritaire face aux menaces18 la question de la Casamance est passée en revue. Après 36 années (en 2018), ce conflit en zone casamançaise reste toujours interne. Cependant, dans ce conflit qui oppose les indépendantistes au gouvernement sénégalais, on note un problème de communication et de positionnement. Si d'une part le MFDC demande « l'indépendance ou rien, l'État rétorque en disant tout sauf

17 C'est la motivation de voyage, les conditions qui poussent aux visiteurs potentiels de partir sur une destination.

18 7ème édition du forum social organisé à Dakar sur : « Les défis sécuritaires en Afrique de l'ouest, notamment le crime organisé. » Le forum a vécu avec l'impulsion de la Fondation Friedrich Ebert sous le signe de la paix et de l'intégration africaine pour un monde solidaire.

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l'indépendance ».19 Dans ce contexte, une question subsiste ; au regard de cette situation où les deux parties ne parlent pas le même langage : est-ce que le tourisme pourrait connaître un essor continu? Au vu des résultats matérialisés par des négociations avortées et des regains de violences, la réponse est aussi évidente. A travers la communication que les médias (les radios, les télévisions et les quotidiens) font du dossier casamançais, de la même manière que les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC), la perception des populations locales et des pays étrangers en général pourraient remettre en cause l'image de la Casamance en tant que destination touristique.

Cependant, le développement du tourisme est l'une des préoccupations majeures de l'Etat du Sénégal. Dans sa politique sectorielle, le gouvernement sénégalais a envisagé d'atteindre la barre des 1.5 millions de visiteurs à l'horizon 2010 et 2 millions à l'horizon 201520 en passant par les axes stratégiques : structuration de l'offre et promotion du produit, amélioration des retombées du tourisme au niveau local sans oublier l'adéquation du profil de l'investissement aux moyens de financement. Seulement, le tourisme est un secteur certes déterminant mais, rencontrant d'énormes difficultés, sur le volet communicationnel en l'occurrence. En conséquence, la politique adoptée par le gouvernement du Sénégal n'a même pu permettre d'atteindre les objectifs escomptés en termes d'arrivées touristiques comme défini dans le PSE et la LPST. La promotion de la destination Sénégal dans son ensemble reste très faible, surtout dans le sud du pays, enseveli par un conflit fratricide trentenaire.

Il faut donc déclarer que les crises politiques récurrentes sur le continent africain ont des conséquences bien réelles et diversement appréhendées sur les plans économiques, sécuritaires, etc. Les crises africaines sont nombreuses, qu'elles soient alimentaires, environnementales, économiques, sociales ou sécuritaires [...] (Hugon, 2009). Le secteur touristique constitue aujourd'hui un levier de croissance économique très significatif. Certains pays développés doivent leur succès d'une part à ce secteur qui demeure incontestablement un nouvel ordre économique. C'est du moins le cas de pays en voie de développement à l'instar du Bénin, le

19 Propos du Journaliste Ibrahima Gassama, spécialiste du Conflit armé, journaliste et par ailleurs Directeur de la radio Zig-Fm, invité à l'émission de France24, dans billet retour en Casamance, entretien avec Sarah Sakho, journaliste et correspondante de France24.

20 Un des problèmes soulevés dans cette politique fait référence au déficit de promotion (communication). Dans les objectifs figurent une amélioration des retombées du tourisme au niveau local. Ce qui n'est pas possible au vu de la configuration dont bénéficie la Casamance au niveau de la communication ou promotion, malgré l'initiative prise par le chef de l'Etat Macky Sall de faire de la région une zone touristique spéciale d'intérêt national afin d'encourager les investissements et d'exonérer les entrepreneurs de taxes sur une dizaines d'années. Cependant, le Président semble omettre une chose. A quoi bon offrir toutes ces opportunités si vous ne garantissez pas la sécurité à ces investisseurs et à leurs investissements ?

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Sénégal, les pays maghrébins...Certains de ces pays ont subi ces dernières années des crises politiques non moins importantes impactant ainsi sur leur économie de manière générale. Au Maghreb, en Egypte plus précisément, juste avant la révolution de 2011 et la destitution du président Morsi en 2013, c'est-à-dire en 2010, les recettes ont atteint la barre des 200 millions de dollars et ont chuté jusqu'à 38 millions de dollars en 2015. En ce qui concerne la baisse des fréquentations touristiques en Casamance, M. Diouf21 évoque plusieurs raisons dont « le conflit Casamançais ». Même si on note une forte accalmie, les touristes redoutent un regain de violences à cause d'une instabilité notoire. La clientèle de la destination sénégalaise est constituée majoritairement de Français, alors que l'histoire nous montre que c'est la France qui prend la décision de classer la Casamance dans « la zone rouge » 22 et ce, chaque fois que la « moindre occasion » se présente.

Auparavant, des milliers de touristes venus d'Europe, d'Amérique et un peu partout dans le monde, venaient en Casamance pour visiter les plages luxuriantes de la station balnéaire de Cap-Skirring ou les villages d'Abéné, de Kafountine, de Djembéring, les bolongs qui ceinturent le département d'Oussouye. Mais la situation s'est considérablement détériorée au fil du temps. Les conséquences de la guerre sont néfastes ; en atteste ce témoignage laconique d'un habitant : « La nature était magnifique à cette époque-là et l'accueil très chaleureux. Mais, aujourd'hui, avec l'enlisement du conflit armé, la Casamance a perdu son lustre d'antan. » (Scoops de Ziguinchor, 2015).

Il faut aussi noter que la plupart des crises en Afrique ont été accentués par la rareté des ressources naturelles (le pétrole) très précieuses et très convoitées par les grandes puissances. En Afrique, les principales causes des conflits sont d'ordre politique (la Casamance, l'Egypte, la Tunisie...), ethnique ou tribal (Rwanda) ou liées aux richesses naturelles comme l'or, le diamant, le zircon (République Démocratique du Congo). Qu'ils soient internes ou externes, les conflits ont toujours eu des conséquences néfastes sur les territoires concernés. Ce continent regroupe ainsi 34 des 50 pays dits PMA (BM, 2016) à cause de nombreuses crises qui constituent un frein au processus de développement socio-économique et culturel. Il fait face à

21 Ancien coordonnateur et actuel directeur d'une agence de voyage de la place de l'Office de Tourisme de la Casamance.

22 Pour rappel, les nombreuses sorties (braquages, assauts musclés du MFDC22 à plusieurs reprises) et les multiples négociations ratées du gouvernement Sénégalais avec les séparatistes qui réclame leur « droit à l'indépendance » (l'ancien Ministre de l'intérieur Ousmane Ngom le 30 Décembre 2004, ou encore lorsque l'Abbé Diamacoune Senghor qui mourut en 2007 après avoir déclaré en 2006 avoir renoncé à l'indépendance et proposa à Abdoulaye Wade ex président de la République des assises pour la recherche d'une paix durable), font que la Casamance souffre de ce jugement.

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une montée en puissance des Technologies de l'information et de la Communication sans une maitrise à la clef. Tout cela nous amène à nous pencher dès lors sur les problèmes de la communication sous le rapport du conflit en Casamance et son implication dans le tourisme.

En effet, faire la promotion d'une destination touristique, c'est faire de la publicité, et donc du marketing territorial pour la vendre. Ce qui revient à développer un plan de communication solide pour expliciter, informer sur les produits, les attraits et les potentialités de la zone en question, une stratégie pour prendre des décisions face à une situation. Cependant, suite aux événements de 1982, qui se sont matérialisés par la marche des populations dans les rues de Ziguinchor pour réclamer l'indépendance, la situation est devenue complexe. Le MFDC venait de prendre forme avec ses objectifs face à l'autorité. Ainsi, on note des querelles internes au sein même dudit mouvement avec la naissance d'autres branches armées. Des bandes armées voient le jour au profit de leurs propres intérêts (viols, vols à mains armées, braquages, attaques, tueries) et qui sont susceptibles d'avoir des liens avec le MFDC, pour ne citer que ceux-là. Dans la foulée, le Sénégal, pourtant réputé être un pays politiquement stable dans la zone ouest africaine se retrouve brusquement dans une situation complexe à cause d'une crise interne.

Au Sénégal, une étude du BIE23, spécial Tourisme de la Chambre de Commerce et de l'Industrie de Dakar en 2005 intitulée « Blues des professionnels » décrit l'image négative du tourisme par les acteurs locaux à travers les points suivants :

? L'amateurisme des pratiques touristiques sénégalais ; ? Le déficit de promotion : impacts touristiques ;

? L'enjeu des infrastructures sur le tourisme sénégalais

Toutefois, la création de l'Agence Sénégalaise de la promotion touristique (l'ASPT) en 2014 a permis d'avoir une structure qui a pour objectif de donner une image attractive au tourisme sénégalais. Pourtant, cet organisme ne semble pas jouer son rôle sur le plan communicationnel relatif au tourisme, X. Raynal (BIE, 2015).

Dans ce constat, nous pouvons voir la mise en évidence du volet communication qui ne bénéficie pas d'une attention particulière, quoiqu'elle soit décisive pour une destination. On note, en outre, un désintérêt notoire des médias sénégalais face au tourisme et une inadéquation de stratégies de la part des autorités et des acteurs pour résoudre ce problème majeur du

23 Bulletin d'information économique

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tourisme, particulièrement en Casamance. Ainsi, on peut se poser la question de savoir comment se comporte la communication du tourisme dans une destination marquée par un conflit armé ?

Pour mieux appréhender cette interrogation, il serait intéressant de poser un certain nombre de questions :

· Quels rôles jouent les acteurs médiatiques dans la communication touristique ?

· Comment se comportent les professionnels du secteur face à cette situation ?

· Quel est l'effet que peut avoir la couverture médiatique dans les communes de Ziguinchor et Djembéring ?

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams