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L'impact de la variation du taux de change sur l'inflation en république démocratique du Congo.


par Franck KAZADI KITENGE
Université protestante au Congo - Licence en administration des affaires et sciences économiques 2018
  

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II.4. SECTEUR MONETAIRE

L'année 2017 a été marquée par une forte accélération de l'inflation et de la dépréciation de la monnaie nationale, consécutivement aux chocs externe, dû au comportement des cours des matières premières sur le marché international, et interne, résultant des injections de la liquidité induites par le déficit des opérations financières de l'Etat.

En conséquence, La conduite de la politique monétaire au cours de l'année 2017 a été orientée dans le sens du durcissement de son dispositif dans un contexte des pressions sur le marché de change induites par les anticipations des agents économiques dues aux incertitudes intérieures et aux effets décalés du déficit de la balance des paiements observé en 2016.

La Banque Centrale a procédé à la hausse de son principal taux directeur tout comme à la majoration des coefficients de réserve obligatoire sur les dépôts en devises. Ce durcissement de la politique monétaire a été justifié par l'accélération de l'inflation induite par la dépréciation du franc congolais, dans le contexte d'une économie fortement dollarisée.

II.4.1. POLITIQUE MONETAIRE ET COMPORTEMENT DU TAUX DIRECTEUR

Dans un contexte marqué par des fortes tensions inflationnistes, la Banque Centrale du Congo a mené au cours des neufs premiers mois de l'année 2017 une politique monétaire très restrictive, via la hausse sensible de ses principaux instruments de politique monétaire.

Le taux directeur de la BCC est passé de 7% à 14% en janvier et 14 à 20% en juin, et est resté à ce niveau jusqu'à fin septembre 2017, Ces modifications sont intervenues dans un contexte d'accélération de l'inflation, induite notamment par la dépréciation de la monnaie nationale, consécutivement aux injections de la liquidité résultant des déficits du Trésor. Mais en dépit de cette importante hausse, son impact sur la régulation de la liquidité et sur les taux débiteurs des banques commerciales est demeuré très négligeable. Le coefficient de réserve a augmenté de 10 à 13% et de 9 à 12% pour les dépôts à vue et à terme en monnaies étrangères, et diminué de 3 % à 2% et de 2% à 0% pour les dépôts à vue et à terme en monnaie nationale sur la période, permettant ainsi la stérilisation de près de 40 milliards de CDF sur un flux programmé de 31,91 milliards de CDF. L'évolution divergente et discriminée du coefficient de réserve suivant le type de monnaie était motivée par la volonté des autorités monétaires à dédollariser l'économie et à ponctionner des liquidités oisives des banques.

Figure N°11 : Evolution sur le taux directeur de la BCC

Source : Banque Centrale du Congo, Rapport annuels 2007-2017.

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